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Un forum continental consacré aux soins chirurgicaux s’est déroulé à Addis-Abeba.
Nov 5, 2025 58
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Forum panafricain sur les soins chirurgicaux, réunissant à Addis-Abeba des experts médicaux et des responsables politiques venus de tout le continent, a ouvert ses travaux aujourd’hui. Placée sous le thème « De la politique nationale de soins chirurgicaux à la pratique – Développer la main-d’œuvre chirurgicale multidisciplinaire en Afrique : quelles solutions efficaces pour le continent ? », cette rencontre met l’accent sur les innovations, les mécanismes de financement et les stratégies visant à renforcer les capacités du personnel chirurgical africain. Le Dr Elubabor Buno, directeur des services médicaux au ministère de la Santé, a indiqué que l’intégration des nouvelles technologies et de la recherche scientifique joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité des soins à travers la région. Il a souligné que le forum constitue une plateforme cruciale pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques, contribuant à renforcer la qualité des services de santé, notamment dans les zones reculées. Selon lui, l’une des priorités est la mise en place d’un programme de formation sanitaire complet et flexible, destiné aux établissements d’enseignement supérieur africains, afin de garantir des progrès durables dans le domaine chirurgical. De son côté, le professeur Abebe Bekele, président du Forum panafricain sur les soins chirurgicaux, a fait savoir que des représentants de 43 pays africains participent à cette rencontre, parmi eux de hauts responsables des ministères de la Santé. Il a décrit le forum comme une étape décisive pour renforcer la coopération régionale face aux défis communs du secteur. Évoquant les problèmes de pénurie de personnel qualifié, les disparités dans la qualité de la formation et la mauvaise répartition des professionnels, le professeur Abebe a insisté sur la nécessité de solutions africaines conçues et portées par les Africains eux-mêmes, soulignant les limites des approches dépendantes des partenaires extérieurs. Il a ainsi appelé à une collaboration continentale pour développer des modèles adaptés au contexte africain, capables de renforcer durablement les systèmes de santé. Sur trois jours, le forum examinera les défis et opportunités relatifs aux soins chirurgicaux en Afrique. En cohérence avec la couverture sanitaire universelle et l’objectif de développement durable n°3, cette initiative vise à bâtir une main-d’œuvre chirurgicale compétente, équitablement répartie et durable, garantissant à tous les Africains un accès à des soins chirurgicaux de qualité.
L’Afrique doit façonner son propre destin : Ministre des affaires étrangères, Gedion.
Nov 5, 2025 57
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Afrique ne doit pas demeurer un simple observateur dans l’ordre mondial multipolaire en formation, mais agir comme un acteur déterminant dans la définition des affaires internationales à travers l’unité et une action concertée, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos. Dans son allocution d’ouverture à la conférence de Chatham House, tenue ce jour à Addis-Abeba sur le thème « L’influence croissante de l’Afrique : renforcer son rôle dans la politique étrangère et la gouvernance mondiale », le ministre Gedion a appelé à une participation africaine plus affirmée dans la gouvernance mondiale, fondée sur la réflexion stratégique, la solidarité et l’efficacité collective. Il a mis l’accent sur la nécessité pour le continent de prendre la parole et de façonner son propre récit, soulignant que le véritable enjeu n’est plus de savoir si l’Afrique a sa place dans le monde, mais de déterminer comment elle choisira de l’occuper pleinement. Pour l’Éthiopie, a-t-il précisé, « la voie à suivre repose sur l’unité des objectifs, le renforcement des institutions et la poursuite d’une prospérité partagée ». Il a ajouté que des cadres tels que l’Union africaine, les communautés économiques régionales et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offrent déjà des plateformes solides pour promouvoir un développement intégré et collectif. Organisée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Amani Africa, la conférence a réuni des responsables politiques, des universitaires et des partenaires au développement pour réfléchir ensemble à la manière dont l’Afrique peut accroître son influence stratégique sur la scène mondiale à travers la coopération, l’innovation et une participation active.
Le Grand barrage stimule la transformation numérique du pays en garantissant un approvisionnement électrique stable : Les institutions.
Nov 5, 2025 65
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand barrage de la Renaissance devrait considérablement renforcer la qualité et la fiabilité des services numériques du pays en assurant un approvisionnement électrique stable, ont affirmé plusieurs institutions nationales. Elles ont également souligné que le barrage jouera un rôle déterminant dans la stimulation de la croissance macroéconomique et dans l’élargissement de l’inclusion financière à l’échelle nationale. S’exprimant auprès de l’ENA, Brook Adhana, directeur des services de paiement mobile chez Ethio Telecom, a décrit le Grand barrage comme un projet emblématique incarnant l’indépendance africaine, comparable à la victoire historique d’Adwa contre les forces coloniales italiennes. Selon lui, le barrage soutiendra directement la transformation numérique de l’Éthiopie en garantissant une source d’électricité stable et durable — un facteur clé pour accélérer la modernisation économique et sociale du pays. « Un approvisionnement énergétique constant est indispensable à l’amélioration de la qualité du réseau, à l’expansion de l’inclusion financière et au renforcement des infrastructures », a-t-il expliqué, ajoutant que la disponibilité d’une énergie fiable favorisera également l’accès à l’électricité domestique et contribuera au développement social. Pour sa part, Safi Gemedi, responsable des relations publiques et de la communication au Service statistique éthiopien (ESS), a qualifié le GERD de « seconde victoire d’Adwa », fruit de l’unité et de la détermination du peuple éthiopien. Il a rappelé que l’ESS, qui administre 26 bureaux régionaux à travers le pays, dépend fortement d’un approvisionnement électrique stable pour faire fonctionner ses serveurs et garantir la production de données statistiques précises et actualisées. Selon Safi, l’énergie propre et durable issue du GERD soutiendra les efforts de modernisation du système statistique national par la numérisation et l’automatisation des processus. Grâce à l’électricité fournie par le barrage, l’institution pourra numériser plus efficacement les données collectées, améliorer leur qualité et accroître son efficacité opérationnelle, contribuant ainsi à une gouvernance fondée sur des informations fiables et en temps réel.
Les mégaprojets éthiopiens constituent des leviers essentiels de la souveraineté économique et de l’intégration régionale.
Nov 5, 2025 55
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Les vastes projets nationaux entrepris par l’Éthiopie représentent la pierre angulaire de sa souveraineté économique et un pilier central de sa politique étrangère, orientant le pays vers un développement durable, une intégration régionale renforcée et une coopération économique accrue, selon le professeur Brooke Hailu Beshah, expert en sciences politiques. Dans une déclaration à l’ENA, le professeur Brooke a souligné que la survie d’un État repose sur la défense de ses intérêts fondamentaux, qui, pour l’Éthiopie, englobent la protection de ses frontières, la sauvegarde de son intégrité territoriale ainsi que l’assurance de son indépendance économique et du bien-être de son peuple. Il a qualifié le Grand barrage de la Renaissance de symbole fort d’unité nationale, de coopération et de réussite collective, marquant le lancement d’une ère de projets structurants destinés à renforcer la souveraineté alimentaire et économique du pays. Ces projets, selon lui, contribuent non seulement à la réalisation des objectifs nationaux de développement, mais aussi à la consolidation de la diplomatie économique éthiopienne par une coopération régionale accrue — élément essentiel à la stabilité et à la prospérité durables de la région. À la suite de l’inauguration du GERD, le Premier ministre Abiy Ahmed a dévoilé plusieurs projets phares, notamment la mise en place d’une centrale nucléaire à usage pacifique, la construction de l’aéroport international de Bishoftu, d’une grande usine d’engrais, d’une raffinerie de pétrole ainsi que de vastes programmes de logements. Le professeur Brooke a noté que la conception moderne de l’intérêt national éthiopien s’étend désormais au domaine économique, avec une priorité donnée à l’autosuffisance grâce à la valorisation stratégique des ressources naturelles. Il a qualifié ces initiatives de jalons essentiels vers la souveraineté alimentaire et énergétique, affirmant qu’elles transformeront la structure économique du pays tout en approfondissant son intégration régionale. Il a en outre rappelé que la politique étrangère de l’Éthiopie reste axée sur le renforcement des partenariats régionaux, notamment dans les domaines de la production d’électricité et du développement des infrastructures. Réitérant l’attachement de l’Éthiopie aux solutions pacifiques des différends, le professeur Brooke a noté que l’impact de ces projets dépasse les frontières nationales. Il a cité en exemple la coentreprise de l’usine d’engrais avec le groupe Dangote, destinée à accroître la productivité agricole et à positionner l’Éthiopie comme un fournisseur majeur d’engrais pour des pays voisins tels que le Kenya, réduisant ainsi la dépendance régionale aux importations. Des projets comme la centrale nucléaire, l’aéroport de Bishoftu, la raffinerie de pétrole et l’usine d’engrais illustrent la volonté du pays de bâtir une économie résiliente et autosuffisante. Le professeur a ajouté que l’usine de gaz prévue jouera également un rôle clé dans la réduction des dépenses en devises étrangères et dans le renforcement de la capacité du pays à répondre à ses besoins nationaux et humanitaires à partir de ses propres ressources.
L’Éthiopie et la Chine ont conclu un protocole bilatéral d’accès au marché, marquant une étape majeure dans le processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC.
Nov 5, 2025 49
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la Chine ont procédé à la signature officielle d’un protocole bilatéral d’accès au marché au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, représentant une étape déterminante dans le parcours d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. Le document a été paraphé par l’ambassadeur Tsegab Kebebew, représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, et par l’ambassadeur Li Yongjie, représentant permanent de la République populaire de Chine auprès de l’OMC. Selon le ministère des Affaires étrangères, « cette avancée majeure résulte d’un dialogue constructif et de négociations techniques approfondies entre les deux pays. Elle illustre leur engagement commun à renforcer la coopération économique et à promouvoir un système commercial international équitable, inclusif et régi par des règles ». La signature du protocole marque l’achèvement des négociations bilatérales d’accès au marché entre l’Éthiopie et la Chine, portant sur le commerce des biens et des services, dans le cadre du processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. L’Éthiopie poursuit désormais ses négociations bilatérales avec d’autres partenaires et consolide ses engagements multilatéraux afin d’accéder pleinement à l’organisation. En progressant vers une adhésion complète à l’OMC, l’Éthiopie réaffirme ainsi son attachement à un système commercial ouvert, juste et favorable au développement — un système qui soutient la transformation économique nationale, l’intégration régionale et la vision panafricaine d’une participation équitable à l’économie mondiale.
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Des travaux sont en cors pour que les investisseurs de la ville coréenne d'Ulsan investissent en Éthiopie.
Mar 25, 2024 10043
Addis Abeba, le 25 mars 2024 (ENA) : - Il a été annoncé que les investisseurs d'Ulsan, une ville manufacturière et industrielle de la République de Corée du Sud, pourront investir en Éthiopie. L'ambassadeur éthiopien en République de Corée du Sud, Dessie Dalke, a eu une discussion avec le maire de la ville d'Ulsan, Kim Du-geum qui a porté sur les conditions dans lesquelles les investisseurs de la ville peuvent investir en Éthiopie et dans lesquelles la ville peut établir de solides relations fraternelles avec les villes éthiopiennes. Au cours de la discussion, l'ambassadeur Dessie Dalke a mentionné que l'Éthiopie et la Corée sont des pays entretenant des relations fortes et historiques et a déclaré que les relations devraient être renforcées par l'échange d'expériences et d'investissements, en particulier au niveau urbain. L'ambassadeur a ajouté que le maire a également demandé d'encourager les investisseurs de la ville à investir en Éthiopie. Pour sa part, le maire d'Ulsan, Doo-geum, a remercié l'Éthiopie pour son soutien pendant les moments difficiles de la Corée du Sud et a déclaré qu'ils travailleraient à établir une relation entre les villes éthiopiennes et la ville d'Ulsan. Citant comme exemple le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, il a souligné que le pays utilise l'Éthiopie comme destination stratégique pour atteindre le marché africain ajoutant que les investisseurs de la ville auront de larges opportunités sur le marché des affaires africain en investissant en Ethiopie. Selon l'ambassade d’Ethiopie en République de Corée du Sud, l'ambassadeur Dessie Dalke a rendu visite à la compagnie Hyundai Motors lors de sa visite de travail dans la ville.
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Politique
L’Afrique doit façonner son propre destin : Ministre des affaires étrangères, Gedion.
Nov 5, 2025 57
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Afrique ne doit pas demeurer un simple observateur dans l’ordre mondial multipolaire en formation, mais agir comme un acteur déterminant dans la définition des affaires internationales à travers l’unité et une action concertée, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos. Dans son allocution d’ouverture à la conférence de Chatham House, tenue ce jour à Addis-Abeba sur le thème « L’influence croissante de l’Afrique : renforcer son rôle dans la politique étrangère et la gouvernance mondiale », le ministre Gedion a appelé à une participation africaine plus affirmée dans la gouvernance mondiale, fondée sur la réflexion stratégique, la solidarité et l’efficacité collective. Il a mis l’accent sur la nécessité pour le continent de prendre la parole et de façonner son propre récit, soulignant que le véritable enjeu n’est plus de savoir si l’Afrique a sa place dans le monde, mais de déterminer comment elle choisira de l’occuper pleinement. Pour l’Éthiopie, a-t-il précisé, « la voie à suivre repose sur l’unité des objectifs, le renforcement des institutions et la poursuite d’une prospérité partagée ». Il a ajouté que des cadres tels que l’Union africaine, les communautés économiques régionales et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offrent déjà des plateformes solides pour promouvoir un développement intégré et collectif. Organisée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Amani Africa, la conférence a réuni des responsables politiques, des universitaires et des partenaires au développement pour réfléchir ensemble à la manière dont l’Afrique peut accroître son influence stratégique sur la scène mondiale à travers la coopération, l’innovation et une participation active.
Les mégaprojets éthiopiens constituent des leviers essentiels de la souveraineté économique et de l’intégration régionale.
Nov 5, 2025 55
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Les vastes projets nationaux entrepris par l’Éthiopie représentent la pierre angulaire de sa souveraineté économique et un pilier central de sa politique étrangère, orientant le pays vers un développement durable, une intégration régionale renforcée et une coopération économique accrue, selon le professeur Brooke Hailu Beshah, expert en sciences politiques. Dans une déclaration à l’ENA, le professeur Brooke a souligné que la survie d’un État repose sur la défense de ses intérêts fondamentaux, qui, pour l’Éthiopie, englobent la protection de ses frontières, la sauvegarde de son intégrité territoriale ainsi que l’assurance de son indépendance économique et du bien-être de son peuple. Il a qualifié le Grand barrage de la Renaissance de symbole fort d’unité nationale, de coopération et de réussite collective, marquant le lancement d’une ère de projets structurants destinés à renforcer la souveraineté alimentaire et économique du pays. Ces projets, selon lui, contribuent non seulement à la réalisation des objectifs nationaux de développement, mais aussi à la consolidation de la diplomatie économique éthiopienne par une coopération régionale accrue — élément essentiel à la stabilité et à la prospérité durables de la région. À la suite de l’inauguration du GERD, le Premier ministre Abiy Ahmed a dévoilé plusieurs projets phares, notamment la mise en place d’une centrale nucléaire à usage pacifique, la construction de l’aéroport international de Bishoftu, d’une grande usine d’engrais, d’une raffinerie de pétrole ainsi que de vastes programmes de logements. Le professeur Brooke a noté que la conception moderne de l’intérêt national éthiopien s’étend désormais au domaine économique, avec une priorité donnée à l’autosuffisance grâce à la valorisation stratégique des ressources naturelles. Il a qualifié ces initiatives de jalons essentiels vers la souveraineté alimentaire et énergétique, affirmant qu’elles transformeront la structure économique du pays tout en approfondissant son intégration régionale. Il a en outre rappelé que la politique étrangère de l’Éthiopie reste axée sur le renforcement des partenariats régionaux, notamment dans les domaines de la production d’électricité et du développement des infrastructures. Réitérant l’attachement de l’Éthiopie aux solutions pacifiques des différends, le professeur Brooke a noté que l’impact de ces projets dépasse les frontières nationales. Il a cité en exemple la coentreprise de l’usine d’engrais avec le groupe Dangote, destinée à accroître la productivité agricole et à positionner l’Éthiopie comme un fournisseur majeur d’engrais pour des pays voisins tels que le Kenya, réduisant ainsi la dépendance régionale aux importations. Des projets comme la centrale nucléaire, l’aéroport de Bishoftu, la raffinerie de pétrole et l’usine d’engrais illustrent la volonté du pays de bâtir une économie résiliente et autosuffisante. Le professeur a ajouté que l’usine de gaz prévue jouera également un rôle clé dans la réduction des dépenses en devises étrangères et dans le renforcement de la capacité du pays à répondre à ses besoins nationaux et humanitaires à partir de ses propres ressources.
L’Éthiopie et la Chine ont conclu un protocole bilatéral d’accès au marché, marquant une étape majeure dans le processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC.
Nov 5, 2025 49
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la Chine ont procédé à la signature officielle d’un protocole bilatéral d’accès au marché au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, représentant une étape déterminante dans le parcours d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. Le document a été paraphé par l’ambassadeur Tsegab Kebebew, représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, et par l’ambassadeur Li Yongjie, représentant permanent de la République populaire de Chine auprès de l’OMC. Selon le ministère des Affaires étrangères, « cette avancée majeure résulte d’un dialogue constructif et de négociations techniques approfondies entre les deux pays. Elle illustre leur engagement commun à renforcer la coopération économique et à promouvoir un système commercial international équitable, inclusif et régi par des règles ». La signature du protocole marque l’achèvement des négociations bilatérales d’accès au marché entre l’Éthiopie et la Chine, portant sur le commerce des biens et des services, dans le cadre du processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. L’Éthiopie poursuit désormais ses négociations bilatérales avec d’autres partenaires et consolide ses engagements multilatéraux afin d’accéder pleinement à l’organisation. En progressant vers une adhésion complète à l’OMC, l’Éthiopie réaffirme ainsi son attachement à un système commercial ouvert, juste et favorable au développement — un système qui soutient la transformation économique nationale, l’intégration régionale et la vision panafricaine d’une participation équitable à l’économie mondiale.
Le ministre des Affaires étrangères Gedion rencontre son homologue français
Nov 5, 2025 49
Addis Ababa 5 novembre,2025 (ENA) Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a rencontré Jean-Noël Barrot, ministre français chargé des Affaires européennes et des Affaires étrangères, au Quai d'Orsay à Paris. Les ministres ont discuté de la coopération bilatérale et des questions régionales d'intérêt commun.
Selon l’ambassadeur Tiruneh Zena, l’Éthiopie considère à juste titre la mer Rouge comme une question d’intérêt national.
Nov 4, 2025 100
Addis Ababa 4 novembre, 2025 (ENA) La revendication de l'Éthiopie concernant son accès à la mer est une question de protection de l'intérêt national qui est acceptée sur le plan juridique et historique, a déclaré l'ambassadeur principal Tiruneh Zena à l'Agence de presse éthiopienne (ENA). Lors de la récente réunion ordinaire de la Chambre des représentants du peuple, le Premier ministre Abiy Ahmed a expliqué que la revendication de l'Éthiopie d'accéder à la mer repose sur des facteurs juridiques, historiques, géographiques et économiques. Il a souligné que la lutte pour récupérer le littoral perdu il y a plus de 30 ans ne prendra pas 30 ans supplémentaires. Le Premier ministre a expliqué que la manière dont l'Éthiopie a perdu son port maritime n'avait aucun fondement juridique ou institutionnel et portait atteinte à l'intérêt national. Il a déclaré que la manière dont l'Éthiopie a perdu son port maritime n'avait pas été décidée par le peuple ou le gouvernement, soulevant la question de savoir qui avait pris une décision aussi importante. Le Premier ministre a souligné que la manière dont l'Éthiopie a été coupée de son port maritime n'avait aucun fondement juridique ou institutionnel. Dans une interview exclusive, l'ambassadeur Tiruneh a déclaré que la perte de l'accès de l'Éthiopie à la mer Rouge était une question sans légitimité juridique et historique. Il a souligné que, bien qu'elle ait eu accès à la mer Rouge tout au long de son histoire avant 1991, l'Éthiopie s'est retrouvée coupée de la mer en raison d'une conspiration menée par ses ennemis historiques. Selon l'ambassadeur Tiruneh, ces traîtres, agissant contre les intérêts nationaux de l'Éthiopie, ont cédé un élément aussi important que la mer Rouge sans consulter la population. Il a souligné que l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge s'était produite à un moment où aucun gouvernement élu par le peuple n'était en place, ce qui constituait une grave violation du droit international. Pour lui, la question actuelle du droit légitime de l'Éthiopie concerne la protection des intérêts nationaux, l'équité pour tous et la participation du grand public à la décision. La manière de reprendre le contrôle de l'accès à la mer repose sur des fondements historiques, a déclaré l'ambassadeur. Il a en outre félicité le gouvernement pour son excellent travail et ses efforts diplomatiques réfléchis visant à reprendre possession de la mer. Il a souligné que l'Éthiopie contrôlait et collaborait avec d'autres pays au niveau maritime depuis l'époque du royaume d'Aksoum, contribuant ainsi à maintenir la paix et la sécurité dans la région de la mer Rouge. La région de la mer Rouge est aujourd'hui devenue un repaire pour les terroristes et a causé des troubles qui menacent la paix et la sécurité dans la région en raison des complots ourdis par ceux qui souhaitent nuire à l'Éthiopie, a expliqué l'ambassadeur. Il a déclaré que la question de la propriété de l'accès maritime de l'Éthiopie devait être résolue non seulement pour défendre les intérêts nationaux, mais aussi pour garantir la sécurité régionale et obtenir des avantages internationaux significatifs. L'ambassadeur Tiruneh a exhorté le peuple éthiopien, les pays voisins et les peuples du monde entier à continuer de soutenir une résolution équitable de la question importante de l'accès de l'Éthiopie à la mer Rouge.
L’Éthiopie et la France ont exprimé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral.
Nov 3, 2025 146
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la France ont réaffirmé leur engagement à approfondir leurs relations bilatérales, en mettant particulièrement l’accent sur la coopération économique et les investissements. Cette volonté a été exprimée lors d’une rencontre bilatérale à Paris, organisée en marge de la Conférence d’investissement UE-Éthiopie. Le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, s’est entretenu avec Nicolas Forissier, ministre délégué français au Commerce extérieur et à l’Attractivité, sur les moyens de renforcer la coopération économique et de stimuler les investissements français en Éthiopie. D’après une publication officielle du ministère, les discussions ont également mis en avant le partenariat historique entre les deux pays et leur engagement commun en faveur d’une croissance durable et inclusive. Les échanges ont couvert plusieurs domaines clés, notamment le développement industriel, les énergies renouvelables, les infrastructures, l’agro-industrie et la transformation numérique. Ahmed a exprimé la reconnaissance de son gouvernement pour le soutien constant de la France aux efforts de développement de l’Éthiopie, ainsi que pour son rôle à la tête du Comité des créanciers officiels dans le cadre du Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette. Il a également salué la contribution de la France au travers d’institutions multilatérales telles que le FMI et la Banque mondiale. Le ministre a informé la délégation française des progrès notables des réformes économiques nationales, qui visent à bâtir une économie plus résiliente, compétitive et verte. Il a souligné les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer le climat d’investissement et encourager une plus grande participation du secteur privé étranger. « Les relations entre l’Éthiopie et la France reposent sur une amitié de longue date et une coopération fondée sur le respect mutuel », a déclaré Ahmed, avant d’ajouter que son pays attachait une grande importance à la consolidation des liens économiques stratégiques avec la France. Les représentants français ont, de leur côté, salué les réformes économiques en cours en Éthiopie et exprimé la volonté de leur gouvernement de renforcer la coopération à travers une intensification des échanges commerciaux, un engagement accru du secteur privé et de nouveaux partenariats d’investissement. Les deux ministres ont convenu de poursuivre le dialogue lors de la visite officielle du ministre français en Éthiopie prévue en mai 2026. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Conférence d’investissement UE-Éthiopie, un forum de haut niveau destiné à consolider le partenariat stratégique entre l’Éthiopie et l’Union européenne, et à mobiliser des investissements durables pour soutenir la transformation économique du pays.
La stratégie d’irrigation de l’IGAD est essentielle pour renforcer la sécurité alimentaire et préserver l’eau durablement : Ministère de l'Irrigation et des Terres basses.
Nov 3, 2025 118
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - Le Ministère de l’Irrigation et des Terres basses a salué la nouvelle stratégie d’irrigation de l’IGAD, la qualifiant d’étape clé pour renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir une gestion durable des ressources en eau dans la région. Une réunion régionale de validation de cette stratégie, qui s’étend sur trois jours, se tient actuellement à Addis-Abeba. Lors de la cérémonie d’ouverture, Yared Mulat, directeur des projets d’étude et de conception des projets d’irrigation au ministère, a mis en avant les défis communs auxquels les États membres de l’IGAD doivent faire face, notamment la fréquence des sécheresses et leurs effets dévastateurs. Il a souligné que l’adoption de pratiques d’irrigation durables est une nécessité incontournable, en raison de la croissance rapide de la population et de la hausse des besoins alimentaires. Selon lui, la forte dépendance de plus de 75 % des agriculteurs à l’agriculture pluviale, qui ne couvre qu’une faible proportion des terres cultivables, constitue un risque majeur pour la sécurité alimentaire régionale. « Le développement de l’irrigation est la voie la plus directe pour accroître la productivité agricole, assurer les moyens de subsistance ruraux et réduire la pauvreté », a déclaré Yared. Il a rappelé que l’engagement pour une gestion durable de l’eau agricole avait été réaffirmé lors du sommet africain de 2019, conformément aux orientations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et à la Déclaration de Malabo. L’Éthiopie, a-t-il précisé, est en tête de ces efforts en alignant ses politiques nationales sur ces cadres continentaux. Les stratégies nationales, telles que le Plan de développement décennal et la Stratégie nationale d’irrigation et de drainage pour les petits exploitants, mettent un accent particulier sur la gestion intégrée de l’eau, en lien avec les priorités de l’UA. Le gouvernement a aussi lancé de vastes programmes de conservation des sols et de l’eau, de collecte des eaux de pluie et de gestion des bassins versants pour faire face aux effets du changement climatique. Yared a également mis en avant les investissements croissants de l’Éthiopie dans les projets d’irrigation à petite échelle, visant à offrir à chaque agriculteur un accès fiable à l’eau pour une irrigation complémentaire ou totale. Des initiatives comme la production de blé et de riz irrigués et le programme Héritage vert montrent déjà des résultats transformateurs dépassant les frontières nationales. De son côté, Mohyeldeen Eltohami, directeur de la coopération économique et de l’intégration régionale à l’IGAD, a rappelé que la région continue de faire face à des défis majeurs tels que la rareté de l’eau et la faible productivité agricole. Il a affirmé que la stratégie d’irrigation de l’IGAD vise à surmonter ces obstacles en stimulant les investissements dans l’irrigation, en améliorant la gestion de l’eau et en garantissant un accès durable aux ressources hydriques, au bénéfice de la production alimentaire et de la résilience régionale. Enfin, il a insisté sur l’importance de la coopération régionale pour lutter contre l’insécurité alimentaire et a souligné que l’atelier de validation permettra de recueillir des contributions cruciales pour finaliser la stratégie et élaborer des plans d’action nationaux pour chaque État membre.
Selon l’ambassadeur de Russie, la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être résolue dans le cadre d’accords mutuellement acceptables.
Nov 3, 2025 109
Addis Ababa 3 novembre,2025 (ENA) L’ambassadeur russe Evgeny Terekhin a déclaré à l’ENA que la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être réglée par un dialogue ouvert et des accords mutuels entre les parties concernées. L’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, a souligné l’importance pour chaque nation de disposer d’un accès à la mer. Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont enclavés, en raison de divers défis, mais que nombre de ces situations trouvent progressivement des solutions viables. « Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des solutions émergent pour relever ces défis », a-t-il déclaré. L’ambassadeur a ajouté que la question de l’accès de l’Éthiopie à la mer devrait être négociée principalement entre les parties directement concernées, sur la base du droit international, d’accords mutuels et d’un dialogue ouvert. « Cette question doit d’abord être résolue entre les parties concernées, sur la base du droit international, d’accords mutuels et de discussions constructives », a-t-il souligné. Il a ajouté qu’un dialogue constructif et une coopération renforcée demeurent essentiels pour résoudre la question de l’accès à la mer de l’Éthiopie. Rappelons que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant les membres du Parlement : « Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et les pays africains. La quête de l’Éthiopie pour accéder à la mer Rouge est inévitable. Nous donnons la priorité à la paix et au dialogue ; nous les implorons de servir de médiateurs et de nous proposer une solution. » Le Premier ministre a souligné que la manière dont l’Éthiopie a perdu son accès à la mer Rouge n’avait aucun fondement juridique, n’ayant fait l’objet ni d’une décision du Conseil des ministres, ni d’une approbation parlementaire, ni d’un référendum populaire. Soulignant l’urgence de retrouver un accès à la mer Rouge, Abiy Ahmed a réaffirmé la position du gouvernement éthiopien : cette question doit être poursuivie par des moyens pacifiques et juridiques, dans un esprit de dialogue.
Politique
L’Afrique doit façonner son propre destin : Ministre des affaires étrangères, Gedion.
Nov 5, 2025 57
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Afrique ne doit pas demeurer un simple observateur dans l’ordre mondial multipolaire en formation, mais agir comme un acteur déterminant dans la définition des affaires internationales à travers l’unité et une action concertée, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos. Dans son allocution d’ouverture à la conférence de Chatham House, tenue ce jour à Addis-Abeba sur le thème « L’influence croissante de l’Afrique : renforcer son rôle dans la politique étrangère et la gouvernance mondiale », le ministre Gedion a appelé à une participation africaine plus affirmée dans la gouvernance mondiale, fondée sur la réflexion stratégique, la solidarité et l’efficacité collective. Il a mis l’accent sur la nécessité pour le continent de prendre la parole et de façonner son propre récit, soulignant que le véritable enjeu n’est plus de savoir si l’Afrique a sa place dans le monde, mais de déterminer comment elle choisira de l’occuper pleinement. Pour l’Éthiopie, a-t-il précisé, « la voie à suivre repose sur l’unité des objectifs, le renforcement des institutions et la poursuite d’une prospérité partagée ». Il a ajouté que des cadres tels que l’Union africaine, les communautés économiques régionales et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) offrent déjà des plateformes solides pour promouvoir un développement intégré et collectif. Organisée en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et Amani Africa, la conférence a réuni des responsables politiques, des universitaires et des partenaires au développement pour réfléchir ensemble à la manière dont l’Afrique peut accroître son influence stratégique sur la scène mondiale à travers la coopération, l’innovation et une participation active.
Les mégaprojets éthiopiens constituent des leviers essentiels de la souveraineté économique et de l’intégration régionale.
Nov 5, 2025 55
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Les vastes projets nationaux entrepris par l’Éthiopie représentent la pierre angulaire de sa souveraineté économique et un pilier central de sa politique étrangère, orientant le pays vers un développement durable, une intégration régionale renforcée et une coopération économique accrue, selon le professeur Brooke Hailu Beshah, expert en sciences politiques. Dans une déclaration à l’ENA, le professeur Brooke a souligné que la survie d’un État repose sur la défense de ses intérêts fondamentaux, qui, pour l’Éthiopie, englobent la protection de ses frontières, la sauvegarde de son intégrité territoriale ainsi que l’assurance de son indépendance économique et du bien-être de son peuple. Il a qualifié le Grand barrage de la Renaissance de symbole fort d’unité nationale, de coopération et de réussite collective, marquant le lancement d’une ère de projets structurants destinés à renforcer la souveraineté alimentaire et économique du pays. Ces projets, selon lui, contribuent non seulement à la réalisation des objectifs nationaux de développement, mais aussi à la consolidation de la diplomatie économique éthiopienne par une coopération régionale accrue — élément essentiel à la stabilité et à la prospérité durables de la région. À la suite de l’inauguration du GERD, le Premier ministre Abiy Ahmed a dévoilé plusieurs projets phares, notamment la mise en place d’une centrale nucléaire à usage pacifique, la construction de l’aéroport international de Bishoftu, d’une grande usine d’engrais, d’une raffinerie de pétrole ainsi que de vastes programmes de logements. Le professeur Brooke a noté que la conception moderne de l’intérêt national éthiopien s’étend désormais au domaine économique, avec une priorité donnée à l’autosuffisance grâce à la valorisation stratégique des ressources naturelles. Il a qualifié ces initiatives de jalons essentiels vers la souveraineté alimentaire et énergétique, affirmant qu’elles transformeront la structure économique du pays tout en approfondissant son intégration régionale. Il a en outre rappelé que la politique étrangère de l’Éthiopie reste axée sur le renforcement des partenariats régionaux, notamment dans les domaines de la production d’électricité et du développement des infrastructures. Réitérant l’attachement de l’Éthiopie aux solutions pacifiques des différends, le professeur Brooke a noté que l’impact de ces projets dépasse les frontières nationales. Il a cité en exemple la coentreprise de l’usine d’engrais avec le groupe Dangote, destinée à accroître la productivité agricole et à positionner l’Éthiopie comme un fournisseur majeur d’engrais pour des pays voisins tels que le Kenya, réduisant ainsi la dépendance régionale aux importations. Des projets comme la centrale nucléaire, l’aéroport de Bishoftu, la raffinerie de pétrole et l’usine d’engrais illustrent la volonté du pays de bâtir une économie résiliente et autosuffisante. Le professeur a ajouté que l’usine de gaz prévue jouera également un rôle clé dans la réduction des dépenses en devises étrangères et dans le renforcement de la capacité du pays à répondre à ses besoins nationaux et humanitaires à partir de ses propres ressources.
L’Éthiopie et la Chine ont conclu un protocole bilatéral d’accès au marché, marquant une étape majeure dans le processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC.
Nov 5, 2025 49
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la Chine ont procédé à la signature officielle d’un protocole bilatéral d’accès au marché au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, représentant une étape déterminante dans le parcours d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. Le document a été paraphé par l’ambassadeur Tsegab Kebebew, représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, et par l’ambassadeur Li Yongjie, représentant permanent de la République populaire de Chine auprès de l’OMC. Selon le ministère des Affaires étrangères, « cette avancée majeure résulte d’un dialogue constructif et de négociations techniques approfondies entre les deux pays. Elle illustre leur engagement commun à renforcer la coopération économique et à promouvoir un système commercial international équitable, inclusif et régi par des règles ». La signature du protocole marque l’achèvement des négociations bilatérales d’accès au marché entre l’Éthiopie et la Chine, portant sur le commerce des biens et des services, dans le cadre du processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. L’Éthiopie poursuit désormais ses négociations bilatérales avec d’autres partenaires et consolide ses engagements multilatéraux afin d’accéder pleinement à l’organisation. En progressant vers une adhésion complète à l’OMC, l’Éthiopie réaffirme ainsi son attachement à un système commercial ouvert, juste et favorable au développement — un système qui soutient la transformation économique nationale, l’intégration régionale et la vision panafricaine d’une participation équitable à l’économie mondiale.
Le ministre des Affaires étrangères Gedion rencontre son homologue français
Nov 5, 2025 49
Addis Ababa 5 novembre,2025 (ENA) Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a rencontré Jean-Noël Barrot, ministre français chargé des Affaires européennes et des Affaires étrangères, au Quai d'Orsay à Paris. Les ministres ont discuté de la coopération bilatérale et des questions régionales d'intérêt commun.
Selon l’ambassadeur Tiruneh Zena, l’Éthiopie considère à juste titre la mer Rouge comme une question d’intérêt national.
Nov 4, 2025 100
Addis Ababa 4 novembre, 2025 (ENA) La revendication de l'Éthiopie concernant son accès à la mer est une question de protection de l'intérêt national qui est acceptée sur le plan juridique et historique, a déclaré l'ambassadeur principal Tiruneh Zena à l'Agence de presse éthiopienne (ENA). Lors de la récente réunion ordinaire de la Chambre des représentants du peuple, le Premier ministre Abiy Ahmed a expliqué que la revendication de l'Éthiopie d'accéder à la mer repose sur des facteurs juridiques, historiques, géographiques et économiques. Il a souligné que la lutte pour récupérer le littoral perdu il y a plus de 30 ans ne prendra pas 30 ans supplémentaires. Le Premier ministre a expliqué que la manière dont l'Éthiopie a perdu son port maritime n'avait aucun fondement juridique ou institutionnel et portait atteinte à l'intérêt national. Il a déclaré que la manière dont l'Éthiopie a perdu son port maritime n'avait pas été décidée par le peuple ou le gouvernement, soulevant la question de savoir qui avait pris une décision aussi importante. Le Premier ministre a souligné que la manière dont l'Éthiopie a été coupée de son port maritime n'avait aucun fondement juridique ou institutionnel. Dans une interview exclusive, l'ambassadeur Tiruneh a déclaré que la perte de l'accès de l'Éthiopie à la mer Rouge était une question sans légitimité juridique et historique. Il a souligné que, bien qu'elle ait eu accès à la mer Rouge tout au long de son histoire avant 1991, l'Éthiopie s'est retrouvée coupée de la mer en raison d'une conspiration menée par ses ennemis historiques. Selon l'ambassadeur Tiruneh, ces traîtres, agissant contre les intérêts nationaux de l'Éthiopie, ont cédé un élément aussi important que la mer Rouge sans consulter la population. Il a souligné que l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge s'était produite à un moment où aucun gouvernement élu par le peuple n'était en place, ce qui constituait une grave violation du droit international. Pour lui, la question actuelle du droit légitime de l'Éthiopie concerne la protection des intérêts nationaux, l'équité pour tous et la participation du grand public à la décision. La manière de reprendre le contrôle de l'accès à la mer repose sur des fondements historiques, a déclaré l'ambassadeur. Il a en outre félicité le gouvernement pour son excellent travail et ses efforts diplomatiques réfléchis visant à reprendre possession de la mer. Il a souligné que l'Éthiopie contrôlait et collaborait avec d'autres pays au niveau maritime depuis l'époque du royaume d'Aksoum, contribuant ainsi à maintenir la paix et la sécurité dans la région de la mer Rouge. La région de la mer Rouge est aujourd'hui devenue un repaire pour les terroristes et a causé des troubles qui menacent la paix et la sécurité dans la région en raison des complots ourdis par ceux qui souhaitent nuire à l'Éthiopie, a expliqué l'ambassadeur. Il a déclaré que la question de la propriété de l'accès maritime de l'Éthiopie devait être résolue non seulement pour défendre les intérêts nationaux, mais aussi pour garantir la sécurité régionale et obtenir des avantages internationaux significatifs. L'ambassadeur Tiruneh a exhorté le peuple éthiopien, les pays voisins et les peuples du monde entier à continuer de soutenir une résolution équitable de la question importante de l'accès de l'Éthiopie à la mer Rouge.
L’Éthiopie et la France ont exprimé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral.
Nov 3, 2025 146
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la France ont réaffirmé leur engagement à approfondir leurs relations bilatérales, en mettant particulièrement l’accent sur la coopération économique et les investissements. Cette volonté a été exprimée lors d’une rencontre bilatérale à Paris, organisée en marge de la Conférence d’investissement UE-Éthiopie. Le ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, s’est entretenu avec Nicolas Forissier, ministre délégué français au Commerce extérieur et à l’Attractivité, sur les moyens de renforcer la coopération économique et de stimuler les investissements français en Éthiopie. D’après une publication officielle du ministère, les discussions ont également mis en avant le partenariat historique entre les deux pays et leur engagement commun en faveur d’une croissance durable et inclusive. Les échanges ont couvert plusieurs domaines clés, notamment le développement industriel, les énergies renouvelables, les infrastructures, l’agro-industrie et la transformation numérique. Ahmed a exprimé la reconnaissance de son gouvernement pour le soutien constant de la France aux efforts de développement de l’Éthiopie, ainsi que pour son rôle à la tête du Comité des créanciers officiels dans le cadre du Cadre commun du G20 pour le traitement de la dette. Il a également salué la contribution de la France au travers d’institutions multilatérales telles que le FMI et la Banque mondiale. Le ministre a informé la délégation française des progrès notables des réformes économiques nationales, qui visent à bâtir une économie plus résiliente, compétitive et verte. Il a souligné les efforts déployés par le gouvernement pour améliorer le climat d’investissement et encourager une plus grande participation du secteur privé étranger. « Les relations entre l’Éthiopie et la France reposent sur une amitié de longue date et une coopération fondée sur le respect mutuel », a déclaré Ahmed, avant d’ajouter que son pays attachait une grande importance à la consolidation des liens économiques stratégiques avec la France. Les représentants français ont, de leur côté, salué les réformes économiques en cours en Éthiopie et exprimé la volonté de leur gouvernement de renforcer la coopération à travers une intensification des échanges commerciaux, un engagement accru du secteur privé et de nouveaux partenariats d’investissement. Les deux ministres ont convenu de poursuivre le dialogue lors de la visite officielle du ministre français en Éthiopie prévue en mai 2026. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la Conférence d’investissement UE-Éthiopie, un forum de haut niveau destiné à consolider le partenariat stratégique entre l’Éthiopie et l’Union européenne, et à mobiliser des investissements durables pour soutenir la transformation économique du pays.
La stratégie d’irrigation de l’IGAD est essentielle pour renforcer la sécurité alimentaire et préserver l’eau durablement : Ministère de l'Irrigation et des Terres basses.
Nov 3, 2025 118
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - Le Ministère de l’Irrigation et des Terres basses a salué la nouvelle stratégie d’irrigation de l’IGAD, la qualifiant d’étape clé pour renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir une gestion durable des ressources en eau dans la région. Une réunion régionale de validation de cette stratégie, qui s’étend sur trois jours, se tient actuellement à Addis-Abeba. Lors de la cérémonie d’ouverture, Yared Mulat, directeur des projets d’étude et de conception des projets d’irrigation au ministère, a mis en avant les défis communs auxquels les États membres de l’IGAD doivent faire face, notamment la fréquence des sécheresses et leurs effets dévastateurs. Il a souligné que l’adoption de pratiques d’irrigation durables est une nécessité incontournable, en raison de la croissance rapide de la population et de la hausse des besoins alimentaires. Selon lui, la forte dépendance de plus de 75 % des agriculteurs à l’agriculture pluviale, qui ne couvre qu’une faible proportion des terres cultivables, constitue un risque majeur pour la sécurité alimentaire régionale. « Le développement de l’irrigation est la voie la plus directe pour accroître la productivité agricole, assurer les moyens de subsistance ruraux et réduire la pauvreté », a déclaré Yared. Il a rappelé que l’engagement pour une gestion durable de l’eau agricole avait été réaffirmé lors du sommet africain de 2019, conformément aux orientations de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et à la Déclaration de Malabo. L’Éthiopie, a-t-il précisé, est en tête de ces efforts en alignant ses politiques nationales sur ces cadres continentaux. Les stratégies nationales, telles que le Plan de développement décennal et la Stratégie nationale d’irrigation et de drainage pour les petits exploitants, mettent un accent particulier sur la gestion intégrée de l’eau, en lien avec les priorités de l’UA. Le gouvernement a aussi lancé de vastes programmes de conservation des sols et de l’eau, de collecte des eaux de pluie et de gestion des bassins versants pour faire face aux effets du changement climatique. Yared a également mis en avant les investissements croissants de l’Éthiopie dans les projets d’irrigation à petite échelle, visant à offrir à chaque agriculteur un accès fiable à l’eau pour une irrigation complémentaire ou totale. Des initiatives comme la production de blé et de riz irrigués et le programme Héritage vert montrent déjà des résultats transformateurs dépassant les frontières nationales. De son côté, Mohyeldeen Eltohami, directeur de la coopération économique et de l’intégration régionale à l’IGAD, a rappelé que la région continue de faire face à des défis majeurs tels que la rareté de l’eau et la faible productivité agricole. Il a affirmé que la stratégie d’irrigation de l’IGAD vise à surmonter ces obstacles en stimulant les investissements dans l’irrigation, en améliorant la gestion de l’eau et en garantissant un accès durable aux ressources hydriques, au bénéfice de la production alimentaire et de la résilience régionale. Enfin, il a insisté sur l’importance de la coopération régionale pour lutter contre l’insécurité alimentaire et a souligné que l’atelier de validation permettra de recueillir des contributions cruciales pour finaliser la stratégie et élaborer des plans d’action nationaux pour chaque État membre.
Selon l’ambassadeur de Russie, la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être résolue dans le cadre d’accords mutuellement acceptables.
Nov 3, 2025 109
Addis Ababa 3 novembre,2025 (ENA) L’ambassadeur russe Evgeny Terekhin a déclaré à l’ENA que la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être réglée par un dialogue ouvert et des accords mutuels entre les parties concernées. L’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, a souligné l’importance pour chaque nation de disposer d’un accès à la mer. Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont enclavés, en raison de divers défis, mais que nombre de ces situations trouvent progressivement des solutions viables. « Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des solutions émergent pour relever ces défis », a-t-il déclaré. L’ambassadeur a ajouté que la question de l’accès de l’Éthiopie à la mer devrait être négociée principalement entre les parties directement concernées, sur la base du droit international, d’accords mutuels et d’un dialogue ouvert. « Cette question doit d’abord être résolue entre les parties concernées, sur la base du droit international, d’accords mutuels et de discussions constructives », a-t-il souligné. Il a ajouté qu’un dialogue constructif et une coopération renforcée demeurent essentiels pour résoudre la question de l’accès à la mer de l’Éthiopie. Rappelons que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant les membres du Parlement : « Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et les pays africains. La quête de l’Éthiopie pour accéder à la mer Rouge est inévitable. Nous donnons la priorité à la paix et au dialogue ; nous les implorons de servir de médiateurs et de nous proposer une solution. » Le Premier ministre a souligné que la manière dont l’Éthiopie a perdu son accès à la mer Rouge n’avait aucun fondement juridique, n’ayant fait l’objet ni d’une décision du Conseil des ministres, ni d’une approbation parlementaire, ni d’un référendum populaire. Soulignant l’urgence de retrouver un accès à la mer Rouge, Abiy Ahmed a réaffirmé la position du gouvernement éthiopien : cette question doit être poursuivie par des moyens pacifiques et juridiques, dans un esprit de dialogue.
Social
Un forum continental consacré aux soins chirurgicaux s’est déroulé à Addis-Abeba.
Nov 5, 2025 58
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Forum panafricain sur les soins chirurgicaux, réunissant à Addis-Abeba des experts médicaux et des responsables politiques venus de tout le continent, a ouvert ses travaux aujourd’hui. Placée sous le thème « De la politique nationale de soins chirurgicaux à la pratique – Développer la main-d’œuvre chirurgicale multidisciplinaire en Afrique : quelles solutions efficaces pour le continent ? », cette rencontre met l’accent sur les innovations, les mécanismes de financement et les stratégies visant à renforcer les capacités du personnel chirurgical africain. Le Dr Elubabor Buno, directeur des services médicaux au ministère de la Santé, a indiqué que l’intégration des nouvelles technologies et de la recherche scientifique joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité des soins à travers la région. Il a souligné que le forum constitue une plateforme cruciale pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques, contribuant à renforcer la qualité des services de santé, notamment dans les zones reculées. Selon lui, l’une des priorités est la mise en place d’un programme de formation sanitaire complet et flexible, destiné aux établissements d’enseignement supérieur africains, afin de garantir des progrès durables dans le domaine chirurgical. De son côté, le professeur Abebe Bekele, président du Forum panafricain sur les soins chirurgicaux, a fait savoir que des représentants de 43 pays africains participent à cette rencontre, parmi eux de hauts responsables des ministères de la Santé. Il a décrit le forum comme une étape décisive pour renforcer la coopération régionale face aux défis communs du secteur. Évoquant les problèmes de pénurie de personnel qualifié, les disparités dans la qualité de la formation et la mauvaise répartition des professionnels, le professeur Abebe a insisté sur la nécessité de solutions africaines conçues et portées par les Africains eux-mêmes, soulignant les limites des approches dépendantes des partenaires extérieurs. Il a ainsi appelé à une collaboration continentale pour développer des modèles adaptés au contexte africain, capables de renforcer durablement les systèmes de santé. Sur trois jours, le forum examinera les défis et opportunités relatifs aux soins chirurgicaux en Afrique. En cohérence avec la couverture sanitaire universelle et l’objectif de développement durable n°3, cette initiative vise à bâtir une main-d’œuvre chirurgicale compétente, équitablement répartie et durable, garantissant à tous les Africains un accès à des soins chirurgicaux de qualité.
L'Éthiopie affirme sa détermination à protéger la biodiversité : Ministre d'état du Tourisme.
Nov 3, 2025 189
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie demeure résolument engagée dans la préservation de la biodiversité, la protection du patrimoine culturel et la promotion de moyens de subsistance durables, a déclaré le ministre d’État au Tourisme, Sileshi Girma. S’exprimant à l’ouverture de la 25ᵉ conférence annuelle du Programme mondial pour la faune sauvage (GWP), Girma a rappelé que l’Éthiopie est une terre au patrimoine riche et à la diversité écologique exceptionnelle, où se mêlent civilisations anciennes, alphabet unique, et une mosaïque de cultures et de langues. Il a décrit l’Éthiopie comme la Terre des Origines — berceau de l’humanité, source du Nil Bleu, foyer du café, pays des 13 mois d’ensoleillement et des paysages époustouflants. Le ministre a souligné que le pays vit actuellement une phase de transformations multiples, marquée par des investissements stratégiques dans les infrastructures, le tourisme écologique et l’Initiative du patrimoine vert, qui visent à concilier développement inclusif et durabilité environnementale. Selon lui, les zones protégées jouent désormais un rôle central dans la conservation et dans l’autonomisation des communautés locales, contribuant ainsi à la création de moyens de subsistance durables. En tant que membre du réseau des 38 pays du GWP, l’Éthiopie réaffirme sa détermination à protéger la biodiversité et à promouvoir un tourisme durable, tout en mettant en valeur ses ressources naturelles et culturelles. Les réalisations nationales, telles que la mise en service du barrage de la Renaissance, les projets d’aménagement des berges et des corridors fluviaux, témoignent de l’engagement du pays à allier protection de l’environnement et développement économique. De son côté, Fanuel Kebede, chercheur principal à l’Autorité éthiopienne de la faune sauvage, a souligné que l’Éthiopie se distingue par une diversité naturelle exceptionnelle, avec des altitudes variant de plus de 4 000 mètres dans les hautes terres à 150 mètres sous le niveau de la mer dans les basses terres. Il a précisé que cette diversité fait de l’Éthiopie l’un des écosystèmes les plus variés d’Afrique, et que les efforts de conservation visent à soutenir les objectifs nationaux de l’Initiative du patrimoine vert, en favorisant le tourisme axé sur la nature comme pilier du développement durable. La conférence du GWP, a-t-il ajouté, offre une plateforme pour échanger les connaissances, renforcer la coopération entre les pays membres et diffuser les bonnes pratiques afin d’accroître l’impact du programme sur la protection de la faune et la gestion durable des ressources naturelles.
Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 376
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale. Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote. Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole. Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL). Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays. À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique. Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025. Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois. À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi. Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces. Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale. Transformation rurale et modernisation agricole Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte. Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales. Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain. Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire. Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité. Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale). Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural. Gouvernance économique et stabilité macroéconomique Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien. Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir. Modernisation judiciaire et transformation numérique S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics. Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires. Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens. Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022. Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés. Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique. La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement. Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition. Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques. La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation. Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures. Engagement parlementaire et vision politique Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures. Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change. Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées. Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle. Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation. À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif. Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains. Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat. Diplomatie et intégration régionale Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ». Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale. En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays. Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national. Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité. Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère. Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente. Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
Le GERD stimulera la compétitivité des produits sur le marché européen : ambassadeur allemand par intérim
Oct 31, 2025 253
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), associé à d'autres sources d'énergie renouvelable, renforcerait considérablement la compétitivité des produits industriels éthiopiens et leur accès au marché européen, a déclaré à l'ENA l'ambassadeur par intérim de l'Allemagne en Éthiopie, Ferdinand von Weyhe. S'adressant à l'ENA, l'ambassadeur par intérim a souligné les implications des initiatives de l'Éthiopie en matière d'énergies renouvelables, en particulier celles du GERD. Le GERD est le plus grand projet hydroélectrique jamais construit en Afrique, qui devrait doubler la production nationale d'électricité propre et stimuler la croissance industrielle du pays. M. Weyhe a félicité l'Éthiopie pour ses progrès impressionnants dans le développement et l'expansion des énergies renouvelables, soulignant l'importance capitale de ces dernières, notamment l'hydroélectricité, l'énergie éolienne, géothermique et solaire. Les opportunités en matière d'énergies renouvelables en Éthiopie sont considérables, a-t-il déclaré, ajoutant que le GERD, ainsi que les nombreux barrages en cours de construction, feront du pays une plaque tournante de l'énergie propre. L'énergie verte est essentielle pour que les industries manufacturières puissent fabriquer des produits plus compétitifs sur le marché européen, a souligné M. Weyhe. Les industries qui utilisent l'énergie hydroélectrique produiront des produits plus écologiques, qui sont de plus en plus appréciés par les consommateurs et les entreprises en Europe, a-t-il fait remarquer. « Nous avons découvert d'énormes opportunités dans le domaine des énergies renouvelables en Éthiopie. Le GERD, ainsi que de nombreux autres barrages en construction, vont considérablement stimuler la production d'électricité verte. Et, grâce à l'utilisation de l'énergie hydraulique pour produire de l'électricité, les produits éthiopiens deviendront de plus en plus compétitifs sur le marché européen », a souligné M. Weyhe. En ce qui concerne la volonté de l'Éthiopie d'obtenir un accès à la mer Rouge, M. Weyhe a souligné la nécessité cruciale de diversifier l'accès à la mer et de favoriser les partenariats économiques avec les pays voisins. Citant un exemple tiré de l'expérience européenne, M. Weyhe a déclaré que de nombreux pays enclavés collaborent avec succès avec les pays côtiers dans le domaine du commerce. « L'Allemagne, par exemple, possède des ports, mais toutes les marchandises ne transitent pas par ceux-ci ; certaines sont acheminées via les ports belges ou néerlandais », a-t-il souligné. « Cela souligne l'importance de diversifier l'accès à la mer et de favoriser la coopération avec les pays voisins afin d'améliorer la logistique du fret et de faciliter le commerce pour l'Éthiopie », a-t-il précisé.
Économie
Le Grand barrage stimule la transformation numérique du pays en garantissant un approvisionnement électrique stable : Les institutions.
Nov 5, 2025 65
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand barrage de la Renaissance devrait considérablement renforcer la qualité et la fiabilité des services numériques du pays en assurant un approvisionnement électrique stable, ont affirmé plusieurs institutions nationales. Elles ont également souligné que le barrage jouera un rôle déterminant dans la stimulation de la croissance macroéconomique et dans l’élargissement de l’inclusion financière à l’échelle nationale. S’exprimant auprès de l’ENA, Brook Adhana, directeur des services de paiement mobile chez Ethio Telecom, a décrit le Grand barrage comme un projet emblématique incarnant l’indépendance africaine, comparable à la victoire historique d’Adwa contre les forces coloniales italiennes. Selon lui, le barrage soutiendra directement la transformation numérique de l’Éthiopie en garantissant une source d’électricité stable et durable — un facteur clé pour accélérer la modernisation économique et sociale du pays. « Un approvisionnement énergétique constant est indispensable à l’amélioration de la qualité du réseau, à l’expansion de l’inclusion financière et au renforcement des infrastructures », a-t-il expliqué, ajoutant que la disponibilité d’une énergie fiable favorisera également l’accès à l’électricité domestique et contribuera au développement social. Pour sa part, Safi Gemedi, responsable des relations publiques et de la communication au Service statistique éthiopien (ESS), a qualifié le GERD de « seconde victoire d’Adwa », fruit de l’unité et de la détermination du peuple éthiopien. Il a rappelé que l’ESS, qui administre 26 bureaux régionaux à travers le pays, dépend fortement d’un approvisionnement électrique stable pour faire fonctionner ses serveurs et garantir la production de données statistiques précises et actualisées. Selon Safi, l’énergie propre et durable issue du GERD soutiendra les efforts de modernisation du système statistique national par la numérisation et l’automatisation des processus. Grâce à l’électricité fournie par le barrage, l’institution pourra numériser plus efficacement les données collectées, améliorer leur qualité et accroître son efficacité opérationnelle, contribuant ainsi à une gouvernance fondée sur des informations fiables et en temps réel.
Les mégaprojets éthiopiens constituent des leviers essentiels de la souveraineté économique et de l’intégration régionale.
Nov 5, 2025 55
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Les vastes projets nationaux entrepris par l’Éthiopie représentent la pierre angulaire de sa souveraineté économique et un pilier central de sa politique étrangère, orientant le pays vers un développement durable, une intégration régionale renforcée et une coopération économique accrue, selon le professeur Brooke Hailu Beshah, expert en sciences politiques. Dans une déclaration à l’ENA, le professeur Brooke a souligné que la survie d’un État repose sur la défense de ses intérêts fondamentaux, qui, pour l’Éthiopie, englobent la protection de ses frontières, la sauvegarde de son intégrité territoriale ainsi que l’assurance de son indépendance économique et du bien-être de son peuple. Il a qualifié le Grand barrage de la Renaissance de symbole fort d’unité nationale, de coopération et de réussite collective, marquant le lancement d’une ère de projets structurants destinés à renforcer la souveraineté alimentaire et économique du pays. Ces projets, selon lui, contribuent non seulement à la réalisation des objectifs nationaux de développement, mais aussi à la consolidation de la diplomatie économique éthiopienne par une coopération régionale accrue — élément essentiel à la stabilité et à la prospérité durables de la région. À la suite de l’inauguration du GERD, le Premier ministre Abiy Ahmed a dévoilé plusieurs projets phares, notamment la mise en place d’une centrale nucléaire à usage pacifique, la construction de l’aéroport international de Bishoftu, d’une grande usine d’engrais, d’une raffinerie de pétrole ainsi que de vastes programmes de logements. Le professeur Brooke a noté que la conception moderne de l’intérêt national éthiopien s’étend désormais au domaine économique, avec une priorité donnée à l’autosuffisance grâce à la valorisation stratégique des ressources naturelles. Il a qualifié ces initiatives de jalons essentiels vers la souveraineté alimentaire et énergétique, affirmant qu’elles transformeront la structure économique du pays tout en approfondissant son intégration régionale. Il a en outre rappelé que la politique étrangère de l’Éthiopie reste axée sur le renforcement des partenariats régionaux, notamment dans les domaines de la production d’électricité et du développement des infrastructures. Réitérant l’attachement de l’Éthiopie aux solutions pacifiques des différends, le professeur Brooke a noté que l’impact de ces projets dépasse les frontières nationales. Il a cité en exemple la coentreprise de l’usine d’engrais avec le groupe Dangote, destinée à accroître la productivité agricole et à positionner l’Éthiopie comme un fournisseur majeur d’engrais pour des pays voisins tels que le Kenya, réduisant ainsi la dépendance régionale aux importations. Des projets comme la centrale nucléaire, l’aéroport de Bishoftu, la raffinerie de pétrole et l’usine d’engrais illustrent la volonté du pays de bâtir une économie résiliente et autosuffisante. Le professeur a ajouté que l’usine de gaz prévue jouera également un rôle clé dans la réduction des dépenses en devises étrangères et dans le renforcement de la capacité du pays à répondre à ses besoins nationaux et humanitaires à partir de ses propres ressources.
L’Éthiopie et la Chine ont conclu un protocole bilatéral d’accès au marché, marquant une étape majeure dans le processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC.
Nov 5, 2025 49
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la Chine ont procédé à la signature officielle d’un protocole bilatéral d’accès au marché au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, représentant une étape déterminante dans le parcours d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. Le document a été paraphé par l’ambassadeur Tsegab Kebebew, représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, et par l’ambassadeur Li Yongjie, représentant permanent de la République populaire de Chine auprès de l’OMC. Selon le ministère des Affaires étrangères, « cette avancée majeure résulte d’un dialogue constructif et de négociations techniques approfondies entre les deux pays. Elle illustre leur engagement commun à renforcer la coopération économique et à promouvoir un système commercial international équitable, inclusif et régi par des règles ». La signature du protocole marque l’achèvement des négociations bilatérales d’accès au marché entre l’Éthiopie et la Chine, portant sur le commerce des biens et des services, dans le cadre du processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. L’Éthiopie poursuit désormais ses négociations bilatérales avec d’autres partenaires et consolide ses engagements multilatéraux afin d’accéder pleinement à l’organisation. En progressant vers une adhésion complète à l’OMC, l’Éthiopie réaffirme ainsi son attachement à un système commercial ouvert, juste et favorable au développement — un système qui soutient la transformation économique nationale, l’intégration régionale et la vision panafricaine d’une participation équitable à l’économie mondiale.
Le ministre des Finances Ahmed a rencontré des représentants de l’UE et de la BEI pour exploiter les opportunités offertes par la stratégie Global Gateway en faveur d’une croissance inclusive.
Nov 4, 2025 103
Addid Ababa 4 novembre,2025 (ENA) L’Union européenne, la Banque européenne d’investissement (BEI) et le ministère éthiopien des Finances ont entamé un dialogue de haut niveau pour encourager les investissements stratégiques dans les infrastructures, l’énergie, le numérique et la transition verte, dans le cadre de la stratégie Global Gateway. La stratégie Global Gateway, initiative phare de l’Union européenne visant à renforcer des connexions mondiales durables et fiables, a constitué un thème central des discussions lors de la conférence commerciale UE–Éthiopie qui s’est tenue à Paris. Le ministre des Finances, Ahmed Shide, a rencontré des responsables de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement (BEI) afin d’explorer les domaines prioritaires de partenariat. Il a réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie à tirer parti de la stratégie Global Gateway pour stimuler une croissance inclusive, soutenir l’industrialisation et promouvoir un développement résilient face au changement climatique, selon le ministère des Finances. Les échanges ont mis en évidence la vision commune de l’Éthiopie et de l’Union européenne en faveur du renforcement des investissements durables, de l’amélioration de l’intégration économique et de la consolidation d’une coopération à long terme fondée sur les avantages mutuels et la résilience. Parallèlement, l’Éthiopie a mis en avant ses zones économiques spéciales (ZES) comme plateformes clés pour faciliter les investissements. Les ZES du pays, soutenues par des infrastructures logistiques et de transport modernes, offrent aux investisseurs des processus simplifiés, des installations de classe mondiale et des services industriels intégrés. Les PDG de l’Industrial Parks Development Corporation (IPDC) et de la Zone économique spéciale de Gada ont présenté l’environnement favorable aux investisseurs, soulignant l’engagement du gouvernement éthiopien en faveur de la facilitation des affaires, de la transparence réglementaire et des partenariats public-privé. Fisseha Yitagesu, PDG de l’IPDC, a déclaré « Les zones économiques spéciales éthiopiennes ne sont pas seulement des pôles industriels ; elles constituent également des portes d’entrée pour l’investissement, l’innovation et le commerce régional. Nous nous engageons à offrir aux investisseurs les infrastructures, le soutien et les partenariats nécessaires à leur réussite. » Motuma Temesgen, PDG de la zone économique spéciale de Gada, a ajouté « La zone économique spéciale de Geda propose aux investisseurs un écosystème entièrement intégré, doté d’infrastructures de pointe, de services publics fiables et de solutions adaptées à leurs besoins. Notre ambition est de faire de l’Éthiopie une destination de choix pour les investissements durables, tout en favorisant la croissance et la création d’opportunités pour les entreprises locales et internationales. » Les investisseurs et chefs d’entreprise européens présents à la conférence ont reconnu les ZES éthiopiennes comme des opportunités stratégiques pour le développement de la fabrication, de la logistique et du commerce, contribuant ainsi à renforcer les liens économiques entre l’Éthiopie et l’Union européenne.
Technologie
Le Grand barrage stimule la transformation numérique du pays en garantissant un approvisionnement électrique stable : Les institutions.
Nov 5, 2025 65
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand barrage de la Renaissance devrait considérablement renforcer la qualité et la fiabilité des services numériques du pays en assurant un approvisionnement électrique stable, ont affirmé plusieurs institutions nationales. Elles ont également souligné que le barrage jouera un rôle déterminant dans la stimulation de la croissance macroéconomique et dans l’élargissement de l’inclusion financière à l’échelle nationale. S’exprimant auprès de l’ENA, Brook Adhana, directeur des services de paiement mobile chez Ethio Telecom, a décrit le Grand barrage comme un projet emblématique incarnant l’indépendance africaine, comparable à la victoire historique d’Adwa contre les forces coloniales italiennes. Selon lui, le barrage soutiendra directement la transformation numérique de l’Éthiopie en garantissant une source d’électricité stable et durable — un facteur clé pour accélérer la modernisation économique et sociale du pays. « Un approvisionnement énergétique constant est indispensable à l’amélioration de la qualité du réseau, à l’expansion de l’inclusion financière et au renforcement des infrastructures », a-t-il expliqué, ajoutant que la disponibilité d’une énergie fiable favorisera également l’accès à l’électricité domestique et contribuera au développement social. Pour sa part, Safi Gemedi, responsable des relations publiques et de la communication au Service statistique éthiopien (ESS), a qualifié le GERD de « seconde victoire d’Adwa », fruit de l’unité et de la détermination du peuple éthiopien. Il a rappelé que l’ESS, qui administre 26 bureaux régionaux à travers le pays, dépend fortement d’un approvisionnement électrique stable pour faire fonctionner ses serveurs et garantir la production de données statistiques précises et actualisées. Selon Safi, l’énergie propre et durable issue du GERD soutiendra les efforts de modernisation du système statistique national par la numérisation et l’automatisation des processus. Grâce à l’électricité fournie par le barrage, l’institution pourra numériser plus efficacement les données collectées, améliorer leur qualité et accroître son efficacité opérationnelle, contribuant ainsi à une gouvernance fondée sur des informations fiables et en temps réel.
Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 283
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable. L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone. Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition. Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables. Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Une nouvelle génération d’innovateurs numériques émergents : Ministère du Travail et des Compétences
Oct 26, 2025 447
Addis-Abeba, le 26 octobre 2025 (ENA) : - Le ministère du Travail et des Compétences a mis en avant l’émergence d’une nouvelle génération d’innovateurs numériques et technologiques en Éthiopie, soulignant l’importance de former des citoyens qualifiés, compétents et compétitifs dans tous les secteurs. Lors de la cérémonie de remise des diplômes de la 4ᵉ édition du Cyber Talent Summer Camp, organisée conjointement par l’INSA et l’Université des sciences et technologies d’Addis-Abeba (AASTU), la ministre Muferihat Kamil a rappelé que le développement d’une main-d’œuvre hautement qualifiée constitue un pilier essentiel du progrès national à l’ère numérique. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer la souveraineté numérique du pays en dotant les jeunes d’une expertise solide en cybersécurité et en technologies émergentes, affirmant qu’une nouvelle génération de “cybercombattants” et d’innovateurs est en train de se forger. La directrice générale de l’INSA, Tigist Hamid, a pour sa part souligné le rôle déterminant des compétences humaines dans la transformation numérique de l’Éthiopie, précisant que le camp d’été contribue à préparer les jeunes talents à répondre aux défis technologiques du futur. Le président de l’AASTU, Dereje Geda, a réaffirmé l’engagement de l’université à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat à travers un nouveau centre de développement de l’entrepreneuriat, destiné à soutenir les projets créatifs des étudiants. Les jeunes diplômés du programme ont exprimé leur volonté de contribuer activement à la transformation numérique du pays. Parmi eux, Alexander Samuel a développé une plateforme d’apprentissage en ligne, Kena Tolcha s’est formé en technologie aérospatiale et pilotage de drones, tandis que Bassel Mesfin et son équipe ont conçu une application mobile pour optimiser les transports publics. Le Cyber Talent Summer Camp demeure ainsi un levier stratégique pour la préparation d’une génération d’innovateurs numériques capables de renforcer la cybersécurité et d’accélérer la transformation technologique de l’Éthiopie.
La jeunesse innovante africaine constitue l’atout concurrentiel principal du continent.
Oct 22, 2025 444
Addis-Abeba, le 22 octobre 2025 (ENA) : - La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, Selma Malika Haddadi, a affirmé que le principal atout concurrentiel de l’Afrique repose sur le dynamisme, la créativité et la capacité d’action de sa jeunesse innovante, active dans tous les secteurs. Lors de l’ouverture du Festival de l’innovation de l’Union africaine 2025 (AU InnoFest’25), organisé du 22 au 24 octobre 2025 au siège de l’UA à Addis-Abeba sous le thème « Repositionner l’Union africaine pour un leadership en matière d’innovation axé sur la jeunesse », Haddadi a mis en avant le rôle central de l’innovation et de la numérisation dans la création d’emplois, la transformation économique et l’amélioration des services publics. Elle a rappelé que le thème de l’InnoFest s’aligne sur les aspirations de l’Agenda 2063, qui promeut une Afrique autonome, compétitive et portée par des solutions locales conçues par les Africains pour les Africains. Selon elle, les jeunes innovateurs africains – qu’ils œuvrent dans l’agriculture, la fintech, la santé ou les technologies civiques – jouent un rôle clé dans la modernisation des gouvernements, le renforcement des communautés et la création d’opportunités nouvelles. Haddadi a insisté sur le fait que soutenir les jeunes par la formation, la technologie et l’accès aux plateformes n’est pas seulement un geste d’inclusion, mais un investissement stratégique dans l’avenir du continent. Elle a cité en exemple la Bourse UA pour le numérique et l’innovation, qui a permis d’intégrer de jeunes talents africains au sein des départements de la Commission, favorisant la co-création de solutions concrètes. Pour sa part, Prudence Ngwenya, directrice de la Division Femmes, Genre et Jeunesse de la CUA, a décrit l’AU InnoFest’25 comme un appel à l’action visant à exploiter l’innovation pour améliorer la vie des Africains, en particulier des femmes et des jeunes. Elle a souligné que le festival sert de plateforme clé pour renforcer la contribution des jeunes à la transformation du continent et encourager les partenariats stratégiques avec eux dans la conception des solutions africaines de demain.
Sport
Le président de la Commission de l'UA adresse ses félicitations au Maroc pour son triomphe au Championnat d'Afrique des Nations.
Aug 31, 2025 2658
Addis-Abeba, le 31 août 2025 (ENA) : - Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a adressé ses chaleureuses félicitations au Royaume du Maroc pour sa victoire au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), saluant un « moment de fierté pour le Maroc et pour le football africain ». Le Maroc s’est imposé en finale face à Madagascar (3-2), samedi 30 août à Nairobi, remportant ainsi son troisième titre du CHAN en six ans. L’édition 2024 du tournoi, reportée à 2025, a été marquée par un haut niveau de compétition et une forte mobilisation populaire. Mahmoud Ali Youssouf a salué la qualité du tournoi, qui a, selon lui, illustré à la fois le talent et l’unité du continent. Il a exprimé son admiration pour la passion, la ténacité et l’engagement dont ont fait preuve l’ensemble des équipes participantes. Il a également félicité les trois pays hôtes – le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda – pour leur excellente organisation conjointe, qu’il a qualifiée de modèle exemplaire de coopération régionale en Afrique de l’Est. Un hommage particulier a été rendu au Soudan, dont l’équipe a atteint les demi-finales malgré le contexte difficile dans lequel se trouve le pays. Le président a salué cette performance comme une « lueur d’espoir » pour la nation soudanaise. Réitérant l’engagement de l’Union africaine en faveur du développement du sport, Youssouf a souligné que le sport est un puissant vecteur de paix, d’unité et de diplomatie culturelle sur le continent. Cette victoire vient couronner une année exceptionnelle pour le football marocain, marquée également par les performances de ses sélections de jeunes, victorieuses à la CAN U17 et finalistes du tournoi U20. Le Maroc se prépare par ailleurs à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) senior pour la première fois depuis 1988, avec un coup d’envoi prévu le 21 décembre prochain.
La ville de Kasama rend hommage au légendaire athlète éthiopien Abebe Bikila en baptisant une route.
Aug 25, 2025 1959
Addis-Abeba, le 25 août 2025 (ENA) : - Une route a été inaugurée au Japon en l'honneur du légendaire athlète éthiopien Abebe Bikila. La délégation éthiopienne, conduite par le ministre de l'Industrie, Melaku Alebel, a participé à une cérémonie de baptême d'une route en l'honneur du légendaire athlète Abebe Bikila à Kasama, au Japon. L'événement s'inscrivait dans le prolongement de la conclusion de la TICAD-9, qui s'est tenue à Yokohama, au Japon. À l'occasion, le ministre Melaku a souligné que cet événement consolidait les liens de longue date entre l'Éthiopie et le Japon. Il a déclaré que cet événement marquait un nouveau chapitre dans les liens entre les deux pays, faisant référence à un dicton japonais qui dit : « Une véritable amitié est un trésor éternel. » Il a exprimé sa gratitude au gouvernement et au peuple japonais en général, ainsi qu'aux habitants et aux dirigeants de la ville de Kasama pour avoir rendu hommage à l'un des héros nationaux les plus appréciés d'Éthiopie. L'ambassadeur d'Éthiopie au Japon, l'ambassadeur Daba, a déclaré que les peuples éthiopien et japonais commémoreraient cette journée importante comme un événement véritablement extraordinaire, marquant une étape importante pour la nouvelle génération dans la mémoire de cet athlète légendaire. Le maire de la ville de Kasama, Yamaguchi Shinju, a déclaré dans son discours de bienvenue que la route renforcerait davantage les liens entre les deux nations. Il a également souligné que cette initiative constituait une étape importante dans le renforcement des relations entre les deux pays. Il a été souligné que la décision de nommer cette route en l'honneur de feu Abebe Bikila, dont le triomphe remarquable aux Jeux olympiques de Tokyo de 1964 avait inspiré le monde, constituait un geste profondément significatif. Ce triomphe a non seulement suscité une immense fierté en Éthiopie, mais a également établi un lien durable avec le peuple japonais.
L'Éthiopienne Tigist Assefa a battu le record du monde du marathon féminin avec un temps de 2:15:50 à Londres.
Apr 27, 2025 4784
Addis-Abeba, le 27 avril 2025 (ENA) : - L'Éthiopienne Tigist Assefa a pulvérisé le record du monde féminin de 26 secondes au marathon TCS de Londres, en courant 2:15:50*, remportant ainsi la course sur route World Athletics Platinum Label, dimanche (27). La médaillée d'argent olympique a devancé la Kényane Joyciline Jepkosgei pour décrocher sa première victoire au marathon de Londres, après avoir terminé deuxième derrière Peres Jepchirchir l'année dernière. Le temps de 2:16:16 de Jepchirchir l'année dernière était également un record du monde féminin, et Tigist Assefa a amélioré ce temps en terminant en force pour s'imposer avec près de trois minutes d'avance sur Jepkosgei (2:18:43). La championne olympique néerlandaise Sifan Hassan a terminé troisième (2:18:59). Compte tenu de la force du peloton, le record du monde féminin était l'objectif. Dans cette optique, le groupe de tête composé de Jepkosgei, Assefa, Hassan et Megertu Alemu a suivi les meneuses d'allure sur les 5 km en un temps fulgurant de 15 min 34 s, non seulement dans le rythme visé de 2 min 15 s, mais aussi en dessous de 2 min 12 s. Le quatuor a maintenu ce rythme sur les 10 km, atteignant cette marque en 31 min 16 s. Assefa et Jepchirchir se sont échappées à mi-parcours, qu'elles ont franchi en 1 min 06 s 40 s, 10 secondes devant Hassan. Le duo de tête a continué à creuser l'écart et, après avoir franchi les 35 km en 1 min 52 s 12 s, Assefa a créé l'échappée. Un 24e mile en 5 min 03 s a fait la différence et, au 40e km, Assefa comptait 56 secondes d'avance. Elle a franchi la ligne d'arrivée en 2 h 15 min 50 s, soit le troisième meilleur temps de sa carrière, derrière son temps de 2 h 11 min 53 s remporté à Berlin en 2023, qui constituait à l'époque un record du monde pour un marathon féminin en course mixte, et son temps de 2 h 15 min 37 s, également réalisé à Berlin en 2022. Peu de temps plus tard, la course masculine a été remportée par le Kényan Sabastian Sawe en 2 h 02 min 27 s, soit le deuxième meilleur temps jamais réalisé au marathon de Londres. Le détenteur du record du monde du semi-marathon, l'Ougandais Jacob Kiplimo, a terminé deuxième pour ses débuts sur marathon, avec un temps de 2 h 03 min 37 s.
Le Botswana est devenu le premier pays africain à accueillir les Relais mondiaux d'athlétisme.
Mar 27, 2025 3959
Addis-Abeba, le 27 mars 2025 (ENA) : - Le ministre botswanais des Sports et des Arts, Jacob Kelebeng, s'est réjoui de l'attribution au Botswana des droits d'organisation des Relais mondiaux d'athlétisme 2026. L'instance dirigeante mondiale de l'athlétisme, World Athletics, a confirmé que le Botswana accueillerait les Relais mondiaux d'athlétisme 2026, prévus les 2 et 3 mai 2026. « Nous avons réussi », a écrit Kelebeng sur les réseaux sociaux, félicitant la Fédération botswanaise d'athlétisme (BAA) pour cette étape importante. Ce sera la première fois que le Botswana accueillera un événement mondial senior, tous sports confondus, et la première fois que les Relais mondiaux d'athlétisme se dérouleront en Afrique. La bonne nouvelle a été annoncée par le président de World Athletics, Sebastian Coe, mardi matin, à l'issue de la réunion du conseil de deux jours à Nanjing, en Chine. L'événement se tiendra à Gaborone, capitale du Botswana, les 2 et 3 mai, selon le communiqué de presse de World Athletics. L'organisation de cet événement mondial marque une étape importante dans l'ascension du Botswana vers le sommet de l'athlétisme et coïncide avec les célébrations du 60e anniversaire de l'indépendance du pays en 2026. L'équipe masculine du relais 4x400 m du Botswana est une force à prendre en compte dans cette épreuve. Championne du monde en titre, elle a remporté l'or lors de l'édition 2024 aux Bahamas avant de conclure sa saison par une médaille d'argent olympique. L'équipe compte trois médailles mondiales en relais : une de bronze, une d'argent et une d'or. Par ailleurs, l'équipe du Botswana a déjà commencé ses préparatifs pour défendre sa médaille d'or lors des prochains relais mondiaux d'athlétisme 2025, qui se tiendront à Guangzhou, en Chine, en mai prochain. Le champion olympique en titre du 200 m, Letsile Tebogo, devrait rester au sein de l'équipe.
Environnement
Selon le conseiller en écosystèmes du PNUD, l’Éthiopie fait figure d’exemple dans la conservation de la biodiversité et la protection de la faune au profit des populations locales.
Nov 4, 2025 83
Addis Ababa 4 novembre,2025 (ENA) L'initiative « Green Legacy » (Héritage vert) de l'Éthiopie est exemplaire pour les pays de la région et du monde entier ; le PNUD reste déterminé à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, a déclaré Doley Tshering, conseiller technique principal du PNUD pour les écosystèmes et la biodiversité. Lancée en 2019, l'initiative « Green Legacy » (GLI) a été largement saluée par divers acteurs internationaux, dont les Nations unies, comme un modèle en matière d'action climatique et de développement durable. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le conseiller technique principal du PNUD pour les écosystèmes et la biodiversité a déclaré que le gouvernement éthiopien ne se contentait pas de relever les défis liés à la conservation de la riche biodiversité pour les générations futures, mais veillait également à ce que la nature, les écosystèmes et la faune sauvage profitent à la population. « Je pense que l'Éthiopie est un leader dans le cadre de l'initiative Green Legacy. C'est la bonne démarche à suivre. Le pays est doté d'écosystèmes riches. » Il a expliqué que les mesures prises par le gouvernement pour préserver cet héritage pour les générations futures, tout en veillant à ce que l'économie du pays et la population actuelle en tirent profit, sont extrêmement importantes. Pour le conseiller en matière d'écosystèmes et de biodiversité, l'Éthiopie est un exemple pour les pays de la région et du monde entier. « Je pense que l'Éthiopie est un leader dans ce domaine », a-t-il ajouté. Selon lui, le PNUD reste déterminé à travailler avec le gouvernement éthiopien et les gouvernements de la région. « Nous sommes ici pour travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, en l'aidant à mettre en œuvre ses stratégies importantes, notamment celles qu'il a documentées et élaborées dans la Stratégie et le Plan d'action pour la biodiversité en Éthiopie. » Le PNUD travaille en étroite collaboration et directement avec le gouvernement éthiopien, la société civile et d'autres parties prenantes pour aider à protéger les écosystèmes et la biodiversité ici et dans la région, a-t-on appris. L'Éthiopie a planté plus de 48 milliards d'arbres depuis le lancement de l'initiative Green Legacy il y a sept ans. Cette initiative donne des résultats tangibles en matière de restauration de l'environnement, de développement économique et de résilience des communautés. Depuis son lancement en 2019, l'initiative a entraîné une augmentation remarquable de la couverture forestière, qui est passée de 17,2 % à plus de 23,6 %. La GLI comprend des campagnes annuelles de plantation d'arbres à grande échelle qui ont considérablement augmenté la couverture forestière et contribué à la réhabilitation de l'environnement et à la résilience climatique.
Les obligations climatiques de l’Afrique sont contraignantes et indispensables au développement durable, affirme le professeur Mbengue.
Nov 4, 2025 71
Addis Ababa 4 novembre,2025 (ENA) Le professeur Makane Mbengue, conseiller externe de l’Union africaine auprès de la Cour internationale de justice, a souligné que les droits et devoirs des États africains dans la lutte contre le changement climatique ne peuvent plus être considérés comme de simples aspirations politiques. Selon lui, les responsabilités environnementales des pays africains constituent désormais des obligations juridiques contraignantes, essentielles à la préservation du droit souverain du continent au développement durable. S’exprimant lundi lors de l’atelier post-avis consultatif consacré à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les obligations des États en matière de changement climatique, le professeur Makane Mbengue a mis en avant les droits et devoirs des États face au réchauffement climatique. Les discussions ont porté sur l’interprétation de l’avis de la CIJ dans une perspective africaine, ainsi que sur les moyens de mise en œuvre de cet avis au sein des cadres juridiques nationaux et régionaux. Il a souligné la nécessité de différencier les capacités, ainsi que l’interprétation et l’application des obligations climatiques des différents pays — des principes essentiels à la promotion de l’équité intergénérationnelle, au bénéfice des générations présentes et futures. Le conseiller juridique de l’Union africaine, le professeur Hajer Gueldich, a rappelé que les États ont des obligations juridiques, et non de simples engagements politiques, de protéger le système climatique pour les générations actuelles et futures. Elle a souligné la gravité des implications pour le continent africain, qui ne contribue qu’à 3,8 % des émissions mondiales, mais subit de manière disproportionnée les effets du changement climatique. La professeure Hajer Gueldich a ajouté que le continent africain est confronté à un enchaînement de crises liées à la sécheresse, à l’insécurité alimentaire, aux déplacements de population et à la perte de biodiversité, ce qui oblige les États à respecter les principes juridiques internationaux encadrant la lutte contre le changement climatique. « L’avis de la Cour renforce la position de longue date de l’Afrique, selon laquelle l’action climatique doit être guidée par la justice, l’équité et le partage des responsabilités », a-t-elle déclaré. L’atelier a réuni des représentants des États membres de l’Union africaine, des conseillers juridiques et des experts en droit climatique, selon les organisateurs.
L'Éthiopie affirme sa détermination à protéger la biodiversité : Ministre d'état du Tourisme.
Nov 3, 2025 189
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie demeure résolument engagée dans la préservation de la biodiversité, la protection du patrimoine culturel et la promotion de moyens de subsistance durables, a déclaré le ministre d’État au Tourisme, Sileshi Girma. S’exprimant à l’ouverture de la 25ᵉ conférence annuelle du Programme mondial pour la faune sauvage (GWP), Girma a rappelé que l’Éthiopie est une terre au patrimoine riche et à la diversité écologique exceptionnelle, où se mêlent civilisations anciennes, alphabet unique, et une mosaïque de cultures et de langues. Il a décrit l’Éthiopie comme la Terre des Origines — berceau de l’humanité, source du Nil Bleu, foyer du café, pays des 13 mois d’ensoleillement et des paysages époustouflants. Le ministre a souligné que le pays vit actuellement une phase de transformations multiples, marquée par des investissements stratégiques dans les infrastructures, le tourisme écologique et l’Initiative du patrimoine vert, qui visent à concilier développement inclusif et durabilité environnementale. Selon lui, les zones protégées jouent désormais un rôle central dans la conservation et dans l’autonomisation des communautés locales, contribuant ainsi à la création de moyens de subsistance durables. En tant que membre du réseau des 38 pays du GWP, l’Éthiopie réaffirme sa détermination à protéger la biodiversité et à promouvoir un tourisme durable, tout en mettant en valeur ses ressources naturelles et culturelles. Les réalisations nationales, telles que la mise en service du barrage de la Renaissance, les projets d’aménagement des berges et des corridors fluviaux, témoignent de l’engagement du pays à allier protection de l’environnement et développement économique. De son côté, Fanuel Kebede, chercheur principal à l’Autorité éthiopienne de la faune sauvage, a souligné que l’Éthiopie se distingue par une diversité naturelle exceptionnelle, avec des altitudes variant de plus de 4 000 mètres dans les hautes terres à 150 mètres sous le niveau de la mer dans les basses terres. Il a précisé que cette diversité fait de l’Éthiopie l’un des écosystèmes les plus variés d’Afrique, et que les efforts de conservation visent à soutenir les objectifs nationaux de l’Initiative du patrimoine vert, en favorisant le tourisme axé sur la nature comme pilier du développement durable. La conférence du GWP, a-t-il ajouté, offre une plateforme pour échanger les connaissances, renforcer la coopération entre les pays membres et diffuser les bonnes pratiques afin d’accroître l’impact du programme sur la protection de la faune et la gestion durable des ressources naturelles.
L’ambassadeur de l’Inde salue les remarquables efforts de l’Éthiopie pour préserver la nature.
Oct 29, 2025 211
Addis-Abeba, le 29 octobre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur de l’Inde en Éthiopie, Anil Kumar Rai, a salué l’engagement exemplaire du gouvernement éthiopien en matière de protection de l’environnement et de gestion durable des ressources naturelles, le qualifiant de modèle à l’échelle mondiale. Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, il a affirmé que les initiatives écologiques de l’Éthiopie traduisent une vision de long terme axée sur la préservation de la biodiversité et la lutte contre les effets du changement climatique. Selon lui, les efforts entrepris par l’Éthiopie ne se limitent pas à l’augmentation de la couverture forestière, mais englobent également la restauration des écosystèmes et la promotion d’un développement vert. Il a souligné la diversité géographique et climatique unique du pays, allant de la dépression de Danakil, l’un des points les plus bas du globe, jusqu’aux hauts plateaux fertiles caractérisés par d’abondantes précipitations. Cette richesse naturelle, a-t-il ajouté, confère à l’Éthiopie une responsabilité particulière dans la protection de ses habitats et de sa faune. L’ambassadeur Rai a particulièrement mis en avant le programme national « Initiative pour un héritage vert », qu’il a décrit comme un projet visionnaire ayant déjà permis la plantation de milliards d’arbres à travers le pays. Il s’est félicité du suivi rigoureux accordé à la survie des arbres plantés et s’est dit convaincu que ces efforts transformeront durablement le paysage environnemental éthiopien au cours de la prochaine décennie. Évoquant la coopération environnementale entre l’Inde et l’Éthiopie, il a mentionné l’Alliance internationale pour les grands félins, lancée en 2021, dont l’Éthiopie est membre fondateur. Cette initiative vise à protéger les espèces emblématiques telles que le lion, le guépard, le léopard et le tigre. Selon l’ambassadeur, la préservation de ces animaux favorisera la régénération naturelle des écosystèmes. Il a conclu en réaffirmant la volonté commune de l’Inde et de l’Éthiopie de renforcer leur partenariat pour un avenir plus vert et durable.
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Le Premier ministre Abiy Ahmed pilote d’importantes initiatives nationales et internationales dans des secteurs stratégiques
Nov 3, 2025 102
En octobre 2025, le Premier ministre a pris une série d'engagements nationaux et internationaux axés sur le développement des infrastructures, la transformation rurale, la réforme de la gouvernance et la coopération diplomatique. Voici un bref résumé du mois écoulé : Sur le développement urbain est les incestissements directs étrangers L'un des moments forts du mois a été la pose de la première pierre de l'usine d'engrais à base d'urée, un projet phare développé dans le cadre d'un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings et le groupe Dangote. Avec une capacité de production annuelle de trois millions de tonnes, l'usine utilisera le gaz naturel provenant des gisements de Calub, transporté par un pipeline de 108 kilomètres. Ce projet est la pierre angulaire de la stratégie de l'Éthiopie visant à atteindre l'autosuffisance en engrais et à améliorer la productivité agricole. Dans la région somalienne, le Premier ministre a également inauguré la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL). Conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de pétrole brut et de condensats par an provenant du champ pétrolier de Hilala, cette raffinerie représente une étape importante dans la voie de l'indépendance énergétique de l'Éthiopie. En complément de ces étapes importantes, le Premier ministre a inauguré la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d'Ogaden à Calub. Cette installation, d'une capacité de production annuelle de 111 millions de litres et capable de générer 1 000 mégawatts d'énergie, renforce la base industrielle de l'Éthiopie tout en apportant une contribution essentielle à la production d'engrais et à la production d'énergie. Lors de sa visite à Jigjiga, dans la région somalienne, le Premier ministre a pu constater la transformation rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025. Des milliers de nouveaux logements sont en cours de construction et les projets de développement du corridor améliorent visiblement le bien-être urbain. Il a salué le projet « Dine for Generations », en voie d'achèvement dans la région somalienne, qui ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine du tourisme et stimule la croissance économique régionale. Le Premier ministre Abiy Ahmed, accompagné de membres du comité exécutif du Parti de la prospérité, a visité le projet de développement du corridor qui s'étend de Sar Bet à German Square, englobant l'usine de confection et la zone de Furi. Couvrant 589 hectares, il s'agit du deuxième plus grand corridor urbain après Kazanchis. Le projet comprend 16,5 kilomètres de routes asphaltées, 33 kilomètres de voies piétonnes, des places, des installations sportives et récréatives, l'aménagement des berges et plus de 1 100 commerces. Cette initiative incarne la vision plus large de l'Éthiopie, qui consiste à créer des villes modernes, agréables à vivre et économiquement dynamiques. Sur la transformation ruruale et la modernisation Agricole Dans le cadre de la promotion du programme de développement rural de son gouvernement, le Premier ministre a présidé la remise de villages ruraux modèles construits grâce au programme volontaire de la saison des pluies dans les zones d'Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte. Chaque maison de ces villages du corridor rural est équipée d'énergie solaire, de systèmes de biogaz, d'installations sanitaires et d'abris pour animaux, ce qui améliore considérablement l'hygiène, le confort et la productivité des familles rurales. Ces villages modèles marquent un nouveau chapitre dans la mission de l'Éthiopie visant à améliorer le niveau de vie rural et à promouvoir des moyens de subsistance durables. Le Premier ministre a encouragé les dirigeants régionaux à étendre ces initiatives, en fixant un objectif de 100 nouvelles maisons par zone d'ici l'année prochaine. Lors de sa visite dans la zone d'East Shewa, dans la région d'Oromia, le Premier ministre a également examiné la récolte de blé de la saison des pluies et lancé les activités de production de blé d'été. Il a évalué les progrès réalisés dans les filières de la banane, de la papaye et de la pisciculture, soulignant l'adoption croissante de l'agriculture mécanisée comme un moteur majeur de la productivité et de l'autosuffisance. Il a également inauguré le projet de développement de l'irrigation de la rivière Welmel à Delo-Mena Woreda, dans la zone de Bale. Une fois pleinement opérationnel, le projet permettra d'irriguer 9 687 hectares de terres agricoles, ce qui profitera à 20 000 ménages agricoles et renforcera la résilience à la sécheresse, la souveraineté alimentaire et l'emploi rural. Sur la gouvernance économique et l’examen macro économique Sur le site du projet Koysha, le Premier ministre a convoqué une session d'examen stratégique avec le Conseil des ministres afin d'évaluer les performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l'exercice fiscal 2018 en Éthiopie. L'examen a porté sur les réalisations, les défis et les priorités stratégiques, soulignant la résilience économique soutenue de l'Éthiopie dans un contexte d'incertitude mondiale. Le taux de croissance du PIB national s'est établi à 9,2 % pour l'exercice 2017, soulignant le succès des réformes visant à favoriser une croissance inclusive et diversifiée. Sur la modernisation judiciaire grâce à la transformation numérique Fort du succès de la stratégie numérique 2025, le Premier ministre a annoncé la prochaine stratégie numérique 2030, axée sur la promotion de l'automatisation et l'amélioration de la prestation des services publics. Il a félicité la Cour suprême fédérale pour la mise en place d'un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et un système intégré de gestion des dossiers qui permet aux justiciables de suivre les affaires en ligne. Couvrant à ce jour 24 branches fédérales, cette innovation marque une étape importante vers une justice transparente et accessible dans toute l'Éthiopie. Sur les media, la culture et le tourisme Le Premier ministre Abiy Ahmed a assisté au lancement du média panafricain Pulse of Africa, une plateforme qu'il avait initialement proposée lors de la 35e session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine en 2022. Cette initiative vise à amplifier les perspectives africaines, à contrer les représentations négatives du continent et à renforcer l'unité africaine grâce à des récits communs. Dans son allocution, le Premier ministre a souligné que Pulse of Africa marque une étape importante pour permettre aux Africains de raconter leur propre histoire et de façonner leur image à l'échelle mondiale. Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew et d’une délégation de haut niveau composée d’anciens et d’actuels dirigeants, le Premier ministre s’est rendu dans la zone de Bale afin d’évaluer les principaux projets de développement qui intègrent la préservation du patrimoine naturel au progrès national. La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’une des zones naturelles les plus écologiquement diversifiées et économiquement importantes d’Éthiopie. Le Premier ministre y a observé les projets touristiques en cours, notamment le Dinsho Lodge, presque achevé au cœur du parc, et le Sof Omer Luxury Lodge, situé près de la célèbre grotte de Sof Omer. Ces deux initiatives s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique décennal visant à faire du tourisme un levier majeur de la transformation économique du pays. Le projet de développement de la grotte de Sof Omer complète ces efforts en améliorant l’accès et les infrastructures destinées aux visiteurs autour de l’un des sites naturels les plus emblématiques d’Éthiopie. La délégation a également inspecté le projet de modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir Junction, une route à double voie asphaltée comportant cinq ponts, reliant les zones agricoles productives de l’est et du centre du Bale au reste du pays. Cette infrastructure modernisée vise à améliorer la mobilité régionale, renforcer l’intégration économique et faciliter l’accès aux principales destinations touristiques, notamment le parc national des montagnes de Bale et la grotte de Sof Omer. Le Premier ministre a en outre examiné le projet de contrôle des crues de la rivière Weib, conçu pour réguler le débit d’eau à travers le réseau de grottes, assurer leur accessibilité tout au long de l’année et protéger leur écosystème. Il a également observé les efforts de développement touristique dans le cluster d’Harenna, comprenant la construction du Rira Eco Lodge, de nouveaux points de vue panoramiques, de restaurants et d’aires de dégustation de café le long des itinéraires menant à Tulu Dimtu, le plus haut sommet du parc. Ces projets visent à promouvoir un tourisme durable, à créer des emplois locaux et à mettre en valeur la richesse naturelle et culturelle de la région de Bale. La visite s’est achevée à la cascade de Fincha Habera, où la délégation a exploré un paysage exceptionnel abritant le renard roux d’Éthiopie, une faune aviaire diversifiée et des formations géologiques remarquables, telles que les pics rocheux de Rafu. La région, qui a récemment révélé un réseau de grottes nouvellement découvert, accueillera bientôt un site de glamping destiné à promouvoir le tourisme écologique. À l’issue de la visite, le Premier ministre Abiy Ahmed a souligné que l’Éthiopie est une terre d’abondance et d’opportunités, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures. La délégation a collectivement réaffirmé l’importance d’une gestion responsable, de l’unité nationale et d’un développement visionnaire pour bâtir un avenir durable et prospère pour l’Éthiopie. Engagement parlementaire et discours national Dans son récent discours devant le Parlement éthiopien, le Premier ministre Abiy Ahmed a mis en avant les progrès substantiels réalisés par le pays en matière de réformes économiques, de diversification et de développement des infrastructures. Il a souligné que la transition de l’Éthiopie d’une économie essentiellement agricole vers une croissance industrielle et tertiaire produit des résultats remarquables, citant notamment l’expansion rapide du secteur agricole, les recettes d’exportation record et l’augmentation des réserves de change. Les investissements majeurs dans les initiatives écologiques, les infrastructures de transport et les projets énergétiques transforment la productivité et renforcent la durabilité, tandis qu’une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées ont contribué à stabiliser l’inflation. Le Premier ministre a également insisté sur l’importance accordée par le gouvernement au renforcement des capacités institutionnelles, à l’accélération de la numérisation, à la formation de millions de jeunes au codage et à la modernisation de la prestation des services publics grâce à la mise en place de centres à guichet unique à travers le pays. Sur le plan de la paix et de la gouvernance, Abiy Ahmed a réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie en faveur de la stabilité, du dialogue et de l’unité nationale, tout en mettant en garde contre les acteurs internes et externes cherchant à déstabiliser le pays. Il a insisté sur le fait que la seule voie viable pour l’Éthiopie réside dans une transition politique pacifique et la consolidation de la démocratie. En vue des prochaines élections nationales, il a assuré au Parlement que le gouvernement était prêt à garantir un processus électoral équitable et inclusif. Abordant les relations extérieures, le Premier ministre a réaffirmé le droit de l’Éthiopie à une utilisation équitable des eaux du Nil et a appelé à une coopération accrue avec les pays voisins. Concernant la mer Rouge, il l’a qualifiée de préoccupation historique et économique légitime que l’Éthiopie entend résoudre par le dialogue et le développement mutuellement bénéfique, soulignant que la croissance du pays est étroitement liée à la paix et à la prospérité régionales. Sur les engagements diplomatiques et la coopération régionale Sur la scène internationale, le Premier ministre Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ sommet de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement du COMESA, tenu à Nairobi (Kenya) sous le thème : « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales en faveur d’une croissance durable et inclusive. » Dans son discours au sommet, le Premier ministre a souligné que la transformation numérique de l’Afrique représente une opportunité historique de réécrire son récit économique et de renforcer l’intégration continentale. Il a réaffirmé la volonté de l’Éthiopie de travailler en partenariat avec les autres pays de la région afin de promouvoir un avenir numérique commun et inclusif. En marge du sommet, Abiy Ahmed a tenu plusieurs rencontres diplomatiques bilatérales, notamment avec le président Hassan Sheikh Mohamud de la République fédérale de Somalie, pour discuter de questions bilatérales et régionales d’intérêt commun, ainsi qu’avec le Dr Constantinos Kombos, ministre des Affaires étrangères de la République de Chypre, dans le but de renforcer la coopération politique et économique entre leurs deux nations. Reconnaissance des contribuables et réforme de la gouvernance Lors de la 7ᵉ cérémonie annuelle de reconnaissance des contribuables loyaux, le Premier ministre Abiy Ahmed a rendu hommage aux contribuables exemplaires pour leur rôle déterminant dans le développement de l’Éthiopie. Il a rappelé que les recettes fiscales sont investies dans les biens publics et les projets d’infrastructure essentiels, tout en exhortant l’ensemble des citoyens à promouvoir la transparence et à rejeter la corruption. Le Premier ministre a souligné que l’intégrité collective et la responsabilité partagée constituent des piliers fondamentaux pour bâtir une nation juste et prospère. Tout au long du mois d’octobre 2025, le leadership décisif et les initiatives visionnaires du Premier ministre dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, de la rénovation urbaine, de la justice et de la diplomatie ont illustré l’engagement constant de l’Éthiopie en faveur d’un développement inclusif et d’un progrès national durable.
Du constat à l’action : l’Afrique se positionne comme acteur clé dans la lutte contre le changement climatique.
Sep 29, 2025 1409
Traduit de l’article anglais de Mahder Nesibu Addis-Abeba, le 29 septembre 2025 (ENA) : - Le deuxième Sommet africain sur le climat, organisé à Addis-Abeba du 8 au 10 septembre 2025, a marqué une étape charnière dans la réponse du continent face au défi climatique. Longtemps perçue comme une région vulnérable, marginalisée dans les négociations internationales, l’Afrique s’affirme désormais comme une force de proposition, mobilisant des solutions concrètes, des mécanismes financiers novateurs et un leadership politique affirmé. Placée sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financement pour un développement durable et vert en Afrique », la rencontre avait pour ambition de transformer l’image de l’Afrique : d’un continent dépendant des engagements internationaux à un acteur maître de son avenir climatique. Avec la Déclaration d’Addis-Abeba, l’Appel à l’action, ainsi que le lancement du Pacte africain d’innovation climatique (ACIC) et du Fonds africain pour le climat (FAC), sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed, le sommet a conjugué vision politique, ambition opérationnelle et stratégie de financement. Ces initiatives placent l’Afrique en position d’influence renforcée dans les grandes négociations climatiques mondiales, notamment à la COP30 de Belém, au Brésil. Le message central était clair : les défis climatiques du continent exigent des réponses unifiées. Jusqu’ici, la diversité des positions nationales et les inégalités institutionnelles avaient fragilisé son poids politique et limité son accès aux ressources financières. Le sommet a répondu à ce défi en forgeant un consensus, matérialisé par la Déclaration d’Addis-Abeba, qui met en avant trois priorités : financer l’adaptation et la résilience, promouvoir les énergies renouvelables et l’industrialisation verte comme leviers de croissance, et développer des mécanismes africains de mise en œuvre et de financement. L’ACIC en est le bras opérationnel : il vise à recenser, développer et diffuser des solutions africaines dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de l’eau, des transports et de la résilience urbaine, avec un objectif de 1 000 initiatives financées d’ici 2030. Complémentaire, le FAC ambitionne de mobiliser 50 milliards de dollars par an, en combinant capitaux publics, privés et multilatéraux, pour faire passer les innovations locales du stade expérimental à l’échelle continentale. Ce modèle « solutions plus financement » constitue une réponse directe au paradoxe africain : disposer d’idées innovantes sans les moyens financiers pour les généraliser. Au-delà de leur dimension financière et technologique, ces instruments démontrent la capacité du continent à agir collectivement. Ils valorisent la recherche locale, les savoirs endogènes et la mobilisation de la diaspora, tout en offrant des garanties de transparence et de gestion des risques aux investisseurs. Cette approche consolide la crédibilité internationale de l’Afrique, qui se positionne désormais non plus comme un bénéficiaire passif, mais comme un partenaire stratégique dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Le sommet a également ouvert la voie à des avancées déterminantes dans le domaine du financement, en consolidant l’autonomie d’action du continent. La mise en place d’un cadre de coopération entre les institutions financières de développement africaines et les banques commerciales, visant à mobiliser 100 milliards de dollars, traduit la volonté de l’Afrique de générer des ressources pour la transition énergétique et les infrastructures durables. À cela s’ajoutent des annonces fortes, telles que l’engagement de la Banque européenne d’investissement (100 milliards d’euros d’ici 2027) et les promesses bilatérales du Danemark et de l’Italie, qui confirment la capacité du continent à articuler financements nationaux et internationaux pour concrétiser ses priorités climatiques. Ces appuis complémentaires sont indispensables pour transformer les projets pilotes en investissements privés à grande échelle. Au-delà des aspects financiers, la rencontre a insisté sur la cohérence des initiatives. Elle a validé la deuxième phase du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP 2.0), qui prévoit de mobiliser 50 milliards de dollars d’ici 2030 afin de renforcer la résilience des systèmes alimentaires, des infrastructures et des zones urbaines. D’autres initiatives phares, comme Mission 300 (qui ambitionne de fournir l’accès à l’énergie à 300 millions de personnes d’ici 2030) et les programmes régionaux de cuisson propre, illustrent la capacité de l’Afrique à concevoir des actions combinant impact social, économique et environnemental. Intégrées dans le cadre de l’ACIC et du FAC, ces initiatives forment un portefeuille cohérent de projets transformateurs, soutenus à la fois par les gouvernements et par les partenaires internationaux. En tant que pays hôte, l’Éthiopie a mis en avant le rôle moteur du leadership national dans la mise en œuvre de solutions concrètes. Elle a présenté des projets phares, comme les campagnes massives de reboisement de l’initiative Héritage vert et les avancées stratégiques autour du Grand barrage de la Renaissance. L’annonce parallèle de la candidature éthiopienne à l’accueil de la COP32 en 2027 souligne une vision plus large : faire de l’Afrique non seulement un espace de débats, mais un véritable architecte de l’agenda climatique mondial. Par cette combinaison d’actions nationales, d’engagement diplomatique et de coordination continentale, l’Éthiopie incarne la manière dont un État africain peut conjuguer réussite domestique et leadership collectif. Au final, l’importance de ce deuxième Sommet africain sur le climat réside dans sa contribution à l’émergence d’une voix africaine unifiée, notamment en amont de la COP30 et des négociations futures. Là où les divergences nationales et les disparités de capacités limitaient jusqu’ici son poids politique, le continent dispose désormais d’une plateforme commune : la Déclaration d’Addis-Abeba, appuyée par des instruments concrets et des engagements financiers tangibles. Cette cohérence donne à l’Afrique une crédibilité accrue, en alignant ses demandes avec les grandes orientations mondiales de financement climatique, telles que la Feuille de route Bakou-Belém de la CCNUCC, qui vise à porter le financement annuel à 1 300 milliards de dollars d’ici 2035. Parallèlement, l’ACS2 a mis en avant le rôle déterminant de la diaspora et des écosystèmes d’innovation dans l’élargissement de l’action climatique africaine. L’ACIC a été conçu pour s’appuyer sur des partenariats avec les universités, les PME et les centres de recherche, tout en mobilisant les réseaux de la diaspora afin de donner une portée internationale aux solutions locales. Cette synergie renforce à la fois les capacités techniques et l’influence narrative du continent : l’Afrique se présente désormais non seulement comme réceptrice de financements, mais comme source de solutions innovantes, viables et reproductibles. En favorisant des plateformes de transfert de connaissances et d’investissements, l’ACS2 illustre un modèle où innovation, finance et unité politique convergent pour soutenir une action climatique continentale. Cependant, les ambitions affichées soulèvent des défis notables. La concrétisation de l’ACIC et du FAC suppose la mise en place rapide de structures de gouvernance solides, la mobilisation de capitaux et l’instauration de mécanismes de suivi transparents. L’objectif de 50 milliards de dollars par an et de 1 000 solutions bancables d’ici 2030 demeure ambitieux et exige l’harmonisation des politiques nationales, des réformes réglementaires et une coopération internationale renforcée. Il est crucial que le financement de l’adaptation repose largement sur des subventions, afin d’éviter d’alourdir la dette des États, tandis que la confiance des investisseurs dépendra de la prévisibilité des cadres politiques, de la transparence et de la clarté réglementaire. Ces risques sont toutefois atténués par le consensus politique et les instruments opérationnels mis en avant lors du sommet. Une lecture comparative permet d’en dégager plusieurs enseignements. L’ACS2 démontre que l’unité politique, la conception technique et la mobilisation financière se renforcent mutuellement. La Déclaration d’Addis-Abeba fixe les priorités et le discours commun de l’Afrique. L’ACIC et le FAC traduisent cette ambition en projets concrets, tandis que les mécanismes financiers continentaux prouvent la capacité de mise en œuvre et la crédibilité du continent. De la même manière que les industries culturelles africaines ont su tirer parti des réseaux diasporiques et des écosystèmes technologiques pour rayonner à l’international, l’ACS2 montre que le leadership climatique africain peut lui aussi être structuré, évolutif et reconnu. Enfin, le sommet a souligné la dimension stratégique et symbolique du leadership africain en matière de climat. En affichant une voix unifiée, des mécanismes opérationnels crédibles et une ambition financière claire, l’ACS2 redéfinit le rôle de l’Afrique : non plus seulement un espace vulnérable en quête de soutien, mais un acteur moteur et partenaire fiable capable de générer des résultats tangibles. Ce changement de paradigme est essentiel : il fait passer le continent d’un récit de fragilité à un récit d’action et de solutions. Si les engagements pris à Addis-Abeba sont mis en œuvre efficacement, l’ACS2 pourrait devenir un moment de bascule, où l’Afrique affirme son leadership climatique en conjuguant ambition, réalisme et influence sur la scène internationale.