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Le Premier ministre Abiy Ahmed a discuté avec le président finlandais Alexander Stubb.
Nov 22, 2025 45
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a fait savoir qu’il avait tenu une rencontre constructive avec le président finlandais Alexander Stubb. « J’ai échangé avec le président Alexander Stubb de Finlande sur des sujets bilatéraux, notamment les questions régionales, la coopération multilatérale, ainsi que la collaboration dans les domaines de l’éducation, de la lutte contre le changement climatique et des opportunités d’investissement en Éthiopie, dans le cadre de l’ouverture économique de notre pays », a-t-il publié sur ses réseaux sociaux. Il a ajouté : « Cette réunion a renforcé notre volonté de consolider nos relations bilatérales et de favoriser une coopération bénéfique pour les deux parties. »
Le Premier ministre Abiy Ahmed a eu un entretien avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan.
Nov 22, 2025 38
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué avoir tenu un entretien productif avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan. Selon une publication sur les réseaux sociaux, les discussions ont abordé plusieurs thèmes majeurs, notamment le renforcement des partenariats économiques et culturels, les enjeux du développement durable ainsi que la coopération face au changement climatique. « J’ai eu un dialogue constructif avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan sur des questions variées, incluant l'économie, les liens culturels, la durabilité et la protection du climat », a précisé le Premier ministre. S’exprimant ce jour en marge du Sommet des dirigeants du G20 2025 en Afrique du Sud, le Premier ministre Abiy Ahmed a réaffirmé trois priorités stratégiques pour l’Éthiopie dans le contexte mondial actuel : la réduction du fardeau de la dette, la lutte contre le changement climatique et l’accélération de la transition énergétique.
Le Premier ministre Abiy Ahmed met en avant l’importance d’une croissance inclusive et d’une Afrique résiliente lors du sommet du G20 tenu en Afrique du Sud.
Nov 22, 2025 33
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Lors du sommet des dirigeants du G20 tenu à Johannesburg, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a livré une intervention marquante, défendant avec conviction l’idée que l’Afrique ne pourra assurer son avenir qu’en misant sur une croissance inclusive et une résilience renforcée. Selon lui, ces deux principes ne relèvent pas seulement de la morale, mais constituent également des besoins pratiques et urgents pour un continent en pleine mutation. S’exprimant sur le sol africain dans le cadre de ce sommet historique, Abiy Ahmed a rappelé que l’histoire de l’Éthiopie incarne à la fois la complexité, la résistance et la capacité de transformation dont est capable un pays africain. Il a souligné que l’Éthiopie, civilisation ancienne et terre d’accueil, porte en elle un héritage de résilience qui continue de façonner son avenir. Cette trajectoire, selon lui, montre qu’une transformation profonde reste possible, même dans un environnement marqué par l’adversité. Le Premier ministre a mis en avant la philosophie du Medemer, fondée sur l’unité, la diversité et la coopération, comme pierre angulaire du renouveau national. Grâce à cette vision, l’Éthiopie s’efforce de bâtir une croissance qui n’exclut personne. Les villes émergent en centres d’innovation, les parcs industriels transforment l’économie, et les agriculteurs comme les jeunes entrepreneurs repoussent les limites de ce qui semblait réalisable pour les générations passées. Il a déploré que des pays comme l’Éthiopie aient longtemps été catalogués comme fragiles ou pauvres. En réalité, a-t-il insisté, une transformation silencieuse mais profonde est en cours : celle d’un pays qui refuse d’être défini par ses vulnérabilités et qui démontre, par des réformes ambitieuses, que le développement n’est pas réservé à quelques-uns. L’inclusion, a-t-il martelé, n’est pas un acte charitable mais une condition essentielle pour bâtir une économie robuste et autosuffisante. Revenant sur les défis traversés par son pays — sécheresses récurrentes, conflits, chocs mondiaux — Abiy Ahmed a expliqué que ces expériences ont catalysé un renouveau porté par des investissements massifs dans les énergies renouvelables, les technologies numériques et l’agriculture durable. Les petits exploitants agricoles deviennent ainsi des acteurs de la lutte contre le changement climatique grâce à des pratiques vertes et à une gestion améliorée des terres. Le Premier ministre a ensuite détaillé trois priorités pour le G20. La première concerne la dette : l’Éthiopie, engagée dans le Cadre commun du G20, encourage un allègement qui permette des investissements dans des infrastructures essentielles telles que l’éducation, les hôpitaux modernes et les réseaux résilients. La seconde priorité porte sur le climat. À travers l’Initiative pour l’héritage vert, le pays a déjà planté plus de 48 milliards de plants, restaurant des écosystèmes et appelant à ce que les efforts de restauration deviennent un axe majeur d’investissement mondial, soutenu par des mécanismes comme les échanges dette-climat. Enfin, l’énergie et la transformation numérique constituent le troisième pilier. Le Grand barrage de la Renaissance symbolise l’ambition du continent en matière d’énergies propres. L’Éthiopie mise également sur le solaire, l’éolien, la géothermie et même le nucléaire, tout en envisageant un réseau énergétique panafricain. En parallèle, l’initiative « Éthiopie numérique » modernise les télécommunications, étend le haut débit et prépare une infrastructure publique numérique complète d’ici 2030, intégrant identités, paiements, données et intelligence artificielle. A la fin son discours, Abiy Ahmed a invité le G20 à adopter une nouvelle approche du développement, où la résilience serait mesurée au même titre que la croissance économique. Il a assuré que l’Éthiopie, guidée par le Medemer, est prête à contribuer activement à cette dynamique mondiale collective.
Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est entretenu avec le président Cyril Ramaphosa.
Nov 22, 2025 50
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué sur ses réseaux sociaux avoir rencontré le président sud-africain Cyril Ramaphosa à la veille du Sommet des dirigeants du G20. Selon lui, cet échange a porté sur plusieurs questions d’intérêt commun, notamment la tenue historique du G20 en Afrique. Il a précisé que la discussion avait mis en avant l’importance de faire entendre une voix africaine unifiée et de défendre les priorités partagées du continent lors de ce rendez-vous mondial. Abiy Ahmed a souligné que ce sommet, organisé pour la première fois sur le sol africain, représente une occasion stratégique pour promouvoir les intérêts collectifs de l’Afrique. Leur entretien a ainsi permis d’examiner les moyens d’assurer une représentation solide et cohérente du continent au sein du G20.
L'Éthiopie accueillera le prestigieux prix IGAD Media Award qui récompense le journalisme exceptionnel dans le domaine du changement climatique
Nov 21, 2025 112
Addis Ababa 21 novembre,2025 (ENA) L'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), en partenariat avec le gouvernement éthiopien, organisera la troisième édition des IGAD Media Awards à Addis-Abeba les 29 et 30 novembre 2025. Le porte-parole des Affaires étrangères, Nebiyat Getachew, et le chef de la mission de l'IGAD en Éthiopie, Abebaw Bihonegn, ont tenu aujourd'hui une conférence de presse conjointe pour présenter les préparatifs des Media Awards. Les professionnels des médias qui ont produit les meilleurs contenus dans le cadre de la lutte contre le changement climatique seront récompensés, a-t-on appris. Le porte-parole a déclaré que le choix de l'Éthiopie comme lieu de l'événement de l'IGAD reflète les réalisations du pays en matière de développement économique vert. La sélection de l'Éthiopie comme hôte de la 32e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP-32) est également une autre preuve du succès de l'initiative Green Legacy, mise en œuvre à l'initiative du Premier ministre Abiy Ahmed. Le chef de la mission de l'IGAD en Éthiopie, Abebaw Bihonegn, a quant à lui déclaré que les IGAD Media Awards récompenseront les journalistes et les professionnels des médias dont le travail rend compte des réalités, de la résilience et des solutions qui façonnent les communautés de la Corne de l'Afrique face au changement climatique. Selon lui, environ 400 journalistes de toute l'Afrique, dont 94 d'Éthiopie, seront en compétition dans huit catégories de prix, couvrant la télévision, la radio, la presse écrite, les médias numériques et une catégorie spéciale pour la meilleure journaliste femme. L'objectif de ce prix est de jouer un rôle positif dans la promotion d'un journalisme constructif et axé sur le développement communautaire dans toute la région. Le chef a ajouté que ce prix contribuera à renforcer la diplomatie publique, à améliorer les relations entre les peuples et à redorer l'image internationale de l'Éthiopie. Entre 2 000 et 2 500 invités assisteront à la cérémonie de remise des prix, qui devrait rassembler des décideurs politiques régionaux, des journalistes des États membres de l'IGAD, des innovateurs et des partenaires de développement. Les IGAD Media Awards 2025 sont une initiative régionale prestigieuse qui vise à reconnaître et à célébrer le journalisme exceptionnel qui place les questions liées au changement climatique dans la région de l'IGAD au premier plan du débat public. Alors que la Corne de l'Afrique est confrontée aux effets croissants du changement climatique, l'édition 2025 des prix vise à mettre en avant les reportages axés sur le climat qui non seulement informent, mais mobilisent également les communautés, influencent les politiques et favorisent la résilience dans les États membres.
L'Éthiopie et la Russie discutent de la modernisation de l'agriculture
Nov 21, 2025 96
Addis Ababa 21 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et la Russie ont ouvert un nouveau chapitre dans leur coopération agricole à la suite d'une réunion de haut niveau qui s'est tenue à Addis-Abeba. Le ministre de l'Agriculture, Addisu Arega, a rencontré le vice-ministre russe de l'Agriculture, Andrey Razin, et sa délégation en marge d'une conférence internationale sur la souveraineté alimentaire en Afrique. Les discussions ont porté principalement sur l'assistance technique et les initiatives conjointes visant à développer des variétés de semences améliorées qui renforceraient la souveraineté alimentaire de l'Éthiopie. « L'agriculture reste une priorité absolue dans notre programme de développement », a déclaré le ministre dans un message publié sur les réseaux sociaux, soulignant les liens de longue date entre les deux pays. Selon lui, la Russie a accepté d'apporter une aide technique substantielle et s'est déclarée prête à conclure un accord de coopération bilatérale. Les deux parties sont parvenues à un accord sur le lancement d'un travail conjoint sur l'amélioration des variétés de semences, avec une attention particulière pour le tournesol, une culture clé dans le plan de l'Éthiopie visant à atteindre l'autosuffisance en huile alimentaire. Elles ont également convenu d'encourager les investissements privés dans la recherche agricole, de promouvoir l'innovation scientifique et d'élargir les possibilités de formation dans les domaines de la recherche agricole. La Russie s'est déclarée disposée à partager son expérience en matière de souveraineté alimentaire, offrant des enseignements susceptibles de soutenir les réformes en cours en Éthiopie. La réunion s'est déroulée lors d'une conférence organisée par la Fédération de Russie à Addis-Abeba, qui était axée sur le renforcement de la coopération régionale et la mise en place de systèmes agricoles résilients au changement climatique.
Le Premier ministre malaisien conclut sa visite officielle en Éthiopie
Nov 20, 2025 176
Addis Ababa 20 novembre,2025 (ENA) Le Premier ministre malaisien, Dato' Seri Anwar bin Ibrahim, a conclu avec succès sa visite officielle de trois jours en Éthiopie. Cette visite a été marquée par la signature de nouveaux accords de coopération et par un engagement renouvelé à approfondir les relations économiques et diplomatiques entre les deux pays. Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a fait ses adieux au Premier ministre et à sa délégation à l'aéroport international de Bole. Au cours de sa visite, le Premier ministre Anwar bin Ibrahim s'est entretenu avec le Premier ministre Abiy Ahmed, notamment sur le renforcement du partenariat et de la coopération dans des secteurs clés. L'Éthiopie et la Malaisie ont officialisé des accords dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, les services de transport aérien et la santé. En outre, un accord de coopération entre le conseil municipal de Kuala Lumpur et l'administration municipale d'Addis-Abeba a été signé. Les deux villes ont scellé un partenariat de jumelage grâce à un protocole d'accord (MoU) nouvellement signé. Le Premier ministre Anwar a également participé au Forum commercial de haut niveau Éthiopie-Malaisie à l'Addis International Convention Center, auquel a également assisté le président Taye Atsek Selassie. Le Premier ministre Anwar a déclaré que sa visite contribuerait à faire progresser les efforts visant à renforcer les relations entre les deux pays pour en faire une alliance économique plus solide.
L'Éthiopie et l'Arabie saoudite renforcent leur partenariat avec des avancées concrètes, selon l'ambassadeur Muktar Kedir
Nov 20, 2025 146
Addis Ababa 20 novembre,2025 (ENA) Le partenariat entre l'Éthiopie et l'Arabie saoudite est motivé par des intérêts mutuels et produit des résultats concrets, a déclaré l'ambassadeur Muktar Kedir, envoyé spécial et plénipotentiaire de l'Éthiopie en Arabie saoudite. S'adressant à l'ENA, il a souligné que les deux pays partageaient des liens culturels, religieux et humains de longue date. Il a rappelé que les relations diplomatiques officielles avaient débuté au milieu du XIXe siècle, jetant les bases de la coopération étendue qui existe aujourd'hui. L'ambassadeur Muktar Kedir a déclaré que le partenariat entre l'Éthiopie et l'Arabie saoudite avait considérablement progressé depuis le changement de gouvernement en Éthiopie. Les deux pays ont désormais atteint un « niveau élevé de relations stratégiques », soutenu par une coopération croissante dans de nombreux domaines, ce qui a incité de nombreux investisseurs saoudiens à « s'engager dans le commerce et divers secteurs d'investissement en Éthiopie », reflétant ainsi la confiance croissante dans le climat économique du pays. Selon l'ambassadeur, l'Éthiopie fournit une large gamme de produits agricoles au marché saoudien, et le volume annuel des échanges commerciaux a connu une augmentation notable. Le partenariat est ancré dans des intérêts communs et continue de produire des résultats concrets, a-t-il ajouté. Il a ajouté que de nombreux Éthiopiens ont désormais accès à des opportunités d'emploi légales en Arabie saoudite. « Deux cent mille Éthiopiens sont entrés légalement dans le pays l'année dernière », a-t-il déclaré, ajoutant que les préparatifs sont en cours pour envoyer trois cent soixante mille citoyens cette année. L'ambassadeur Muktar a souligné que les deux pays continueront à renforcer les liens entre leurs peuples et à développer des relations globales.
Le Premier ministre malaisien, Dato Seri Anwar Ibrahim, a visité le Mémorial de la Victoire d'Adwa.
Nov 19, 2025 213
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre malaisien, Dato Seri Anwar Ibrahim, a visité le Mémorial de la Victoire d'Adwa. Le maire d'Addis-Abeba, Adanech Abebe, a déclaré que le Premier ministre malaisien s'était rendu au Mémorial de la Victoire d'Adwa, un lieu de fierté pour tout le peuple noir. Le maire a ajouté : « Au nom de l'administration municipale et en mon nom propre, je souhaite au Premier ministre malaisien un séjour fructueux en Éthiopie et à Addis-Abeba. » au Mémorial de la Victoire d'Adwa.
L'Éthiopie et l'Azerbaïdjan discutent d'une collaboration en matière d'investissement et de relations parlementaires
Nov 19, 2025 173
Addis Ababa 19 novembre,2025 (ENA) Le président de la Chambre des représentants du peuple (HPR), Tagesse Chafo, et l'envoyé spécial du président de l'Azerbaïdjan, Elchin Amirbayov, ont discuté des moyens de renforcer la collaboration sur un large éventail de questions, notamment les investissements et les relations parlementaires. Une délégation azerbaïdjanaise conduite par Elchin Amirbayov, envoyé spécial du président de l'Azerbaïdjan, s'est entretenue aujourd'hui à Addis-Abeba avec le président de la Chambre des représentants du peuple (HPR), Tagesse Chafo. Au cours des discussions, le président de la HPR, Tagesse, a déclaré que le moment était venu de renforcer les relations de longue date entre les deux pays. Il a souligné la nécessité de renforcer les relations entre les parlements, les échanges entre les peuples et les échanges culturels, en plus des collaborations économiques. Le président a en outre encouragé les investisseurs azerbaïdjanais à s'engager dans divers domaines d'investissement en Éthiopie. Selon le président, l'Éthiopie et l'Azerbaïdjan ont travaillé ensemble pour renforcer les secteurs de la fonction publique et de l'éducation. Il a ajouté que les deux pays travailleront également ensemble pour garantir que les investisseurs azerbaïdjanais saisissent les opportunités d'investissement en Éthiopie, où des mesures sont prises pour rendre le pays plus attractif pour les investisseurs. M. Tagesse a enfin mentionné l'accueil de la COP 29 par l'Azerbaïdjan et a demandé à ce pays de partager son expérience et son expertise avec l'Éthiopie. Pour sa part, l'envoyé spécial, Elchin Amirbayov, a déclaré que son pays souhaitait approfondir sa collaboration avec l'Éthiopie dans divers domaines, notamment le commerce, l'éducation, les services publics, l'exploitation minière, l'industrie manufacturière, le tourisme et l'agriculture. Félicitant l'Éthiopie pour avoir remporté l'organisation de la COP32 en 2027, il a ajouté que l'Azerbaïdjan était désireux de partager son expérience afin que l'Éthiopie puisse accueillir avec succès cet événement mondial important. Cependant, M. Amirbayov a fait remarquer que « nos peuples respectifs ne se connaissent pas très bien. Le meilleur moyen de renforcer notre amitié est donc d'organiser des voyages culturels. Nous sommes prêts à faire venir des groupes culturels, tout comme nous sommes prêts à accueillir des groupes éthiopiens. » L'envoyé spécial a révélé que l'Azerbaïdjan organisera un forum d'affaires à Addis-Abeba en mars 2026, un forum qui réunira des entreprises et des gouvernements autour de discussions axées sur l'agriculture, l'exploitation minière, l'industrie manufacturière, l'éducation, entre autres.
Le Premier ministre malaisien arrive à Addis-Abeba pour une visite officielle
Nov 18, 2025 214
Addis Ababa 18 novembre,2025 (ENA) Le Premier ministre malaisien Datuk Seri Anwar Ibrahim est arrivé à Addis-Abeba en début de soirée pour une visite officielle de trois jours en Éthiopie. À son arrivée, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a chaleureusement accueilli Dato' Seri Anwar Ibrahim à l'aéroport international de Bole. « Je souhaite chaleureusement la bienvenue à l'honorable Dato' Seri Anwar Ibrahim en Éthiopie, la terre des origines, à l'occasion de sa visite officielle de trois jours », a déclaré le Premier ministre Abiy dans un message publié sur les réseaux sociaux. Il a ajouté : « Votre présence témoigne véritablement de l'amitié et de la solidarité croissantes entre l'Éthiopie et la Malaisie, et elle intervient à un moment charnière pour notre nation. »
L’Éthiopie intensifie son engagement diplomatique pour sensibiliser le monde à son aspiration à obtenir un accès maritime : Les ambassadeurs.
Nov 16, 2025 245
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs éthiopiens en poste à l’étranger ont indiqué que le gouvernement intensifie ses efforts diplomatiques pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité pour l’Éthiopie d’obtenir un accès sûr et durable à la mer. Selon eux, cette question est redevenue un dossier stratégique majeur dans un contexte régional en pleine évolution dans la Corne de l’Afrique. Rashid Mohammed, ambassadeur d’Éthiopie au Zimbabwe et représentant auprès de Maurice, de la Zambie et du COMESA, a rappelé que la perte d’accès à la mer résultait, selon lui, d’une « décision politique injuste et d’un complot ». Pour un pays de la taille de l’Éthiopie et de son potentiel économique, a-t-il souligné, rester enclavé de manière permanente n’est ni viable ni conforme aux normes internationales garantissant un accès équitable aux voies commerciales mondiales. Il a précisé que la démarche actuelle visant à garantir un accès à la mer Rouge s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, de prospérité partagée et de stabilité régionale, dans une zone où les enjeux de sécurité, d’énergie et de commerce sont fortement interdépendants. Dans le même esprit, Sied Muhumed, ambassadeur d’Éthiopie au Koweït, a insisté sur le fait que l’accès à la mer constitue une question de « survie nationale », étroitement liée à une gestion équitable des ressources de la région. Il a expliqué que les représentations diplomatiques s’emploient à mobiliser la diaspora pour renforcer la compréhension internationale de la position éthiopienne, en combinant diplomatie traditionnelle, diplomatie publique et communication numérique. Il a rappelé que la revendication de l’Éthiopie repose sur des principes diplomatiques reconnus, notamment ceux encourageant des accords négociés pour permettre aux États d’accéder aux mers. L’ambassadeur d’Éthiopie au Royaume-Uni, Biruk Mekonnen, a pour sa part mis en avant l’influence considérable de la diaspora dans les débats nationaux, citant le rôle décisif qu’elle avait joué lors des discussions internationales sur le GERD. Selon lui, un engagement similaire est aujourd’hui indispensable pour faire valoir clairement la position de l’Éthiopie concernant son accès à la mer auprès des décideurs, des médias et de l’opinion internationale. Enfin, Melaku Zeleke, responsable des affaires de la diaspora à l’ambassade d’Éthiopie en Afrique du Sud, a attribué la perte d’accès maritime de l’Éthiopie à des « actions illégales et à des politiques erronées ». Il a exhorté les communautés de la diaspora à poursuivre leurs efforts de plaidoyer, rappelant que les Éthiopiens de l’étranger demeurent des acteurs clés dans la construction du narratif international sur leur pays.
L’ambassadeur d’Australie réaffirme le soutien de son pays aux initiatives de l’Éthiopie en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.
Nov 16, 2025 190
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur d’Australie en Éthiopie, Peter Hunter, a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts de l’Éthiopie en matière de paix, de sécurité et de développement dans la Corne de l’Afrique. Dans un entretien exclusif accordé à Pulse of Africa, il a reconnu la complexité des défis régionaux et souligné la volonté de l’Australie de renforcer sa coopération avec l’Éthiopie pour y répondre de manière concertée. Peter Hunter a salué les réformes économiques engagées par l’Éthiopie, affirmant qu’elles renforcent la confiance des investisseurs et ouvrent de nouvelles perspectives de croissance. Il a notamment mis en avant l’implication de l’Australie dans le secteur minier et exprimé son souhait d’élargir la collaboration aux domaines du tourisme et de l’agriculture. L’ambassadeur a également décrit la transformation récente d’Addis-Abeba, portée par de vastes projets d’infrastructures, comme un signe tangible du dynamisme économique du pays. Évoquant le partenariat de longue date entre l’Australie et l’Éthiopie, il a rappelé que les échanges humains, les programmes de bourses, le commerce et les investissements constituent des bases solides pour approfondir la coopération bilatérale. Il a salué la diaspora éthiopienne en Australie pour sa contribution positive à l’économie et à la société australiennes. Peter Hunter a également réitéré l’appui ferme de l’Australie à la réforme du système multilatéral, estimant que la voix de l’Afrique doit être mieux représentée dans les instances internationales. Selon lui, un système international renforcé est indispensable pour garantir une stabilité durable et un développement inclusif. Ce positionnement renouvelé de l’Australie illustre le renforcement des relations diplomatiques et traduit une vision commune visant à promouvoir la stabilité régionale, le développement durable et une représentation accrue du continent africain sur la scène mondiale.
L’Éthiopie intensifie la protection de ses ressortissants à l’étranger tout en mobilisant sa diaspora pour le développement national : L’ambassadeur Rashid.
Nov 16, 2025 183
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie intensifie ses efforts diplomatiques pour protéger ses citoyens à l’étranger et mobiliser davantage sa diaspora en faveur du développement national, a déclaré l’ambassadeur Rashid Mohammed Abdulwahid. Représentant permanent auprès du COMESA et ambassadeur au Zimbabwe et en Zambie, Rashid a précisé dans un entretien exclusif avec l’ENA que la stratégie éthiopienne repose sur deux axes majeurs : la défense des droits des ressortissants à l’étranger et l’implication renforcée de la diaspora dans les projets de développement. Selon lui, la mission diplomatique œuvre en priorité à garantir « les droits et libertés des citoyens éthiopiens », notamment ceux des migrants vulnérables dans les pays de transit. La traite des êtres humains demeure une menace sérieuse, a-t-il averti, ajoutant que l’ambassade collabore étroitement avec les autorités zimbabwéennes et zambiennes pour démanteler les réseaux criminels et assister les Éthiopiens sans documents. Depuis le début de l’année, plus de 1 000 citoyens en situation précaire ont pu être rapatriés grâce au soutien des gouvernements hôtes et des organisations humanitaires, a-t-il indiqué. Des mesures sont également prises pour identifier et poursuivre les auteurs impliqués dans le trafic. Sur le plan du développement, l’ambassadeur Rashid a souligné que la mobilisation de la diaspora constitue une priorité centrale. Les instruments de facilitation des investissements et les obligations destinées à la diaspora encouragent un engagement croissant. « Le soutien de la diaspora n’est pas seulement financier, il est aussi moral », a-t-il rappelé. Il a mis en avant l’exemple du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, pour lequel les communautés éthiopiennes du Zimbabwe et de la Zambie avaient contribué par l’achat d’obligations et des dons. L’Éthiopie ambitionne désormais d’associer sa diaspora à des projets public-privé d’une valeur globale de 30 milliards de dollars, en s’appuyant sur leur expertise et leurs réseaux internationaux pour stimuler la croissance nationale. L’ambassadeur a également évoqué la profondeur des relations historiques entre l’Éthiopie, le Zimbabwe et la Zambie, fondées sur des valeurs panafricaines communes. Il a rappelé le rôle essentiel d’Ethiopian Airlines, qui renforce les liens bilatéraux grâce à ses vols réguliers et qui s’est illustrée durant la pandémie en assurant le transport de matériel médical. Enfin, Rashid a annoncé la création prochaine d’une Commission ministérielle mixte Éthiopie–Zimbabwe visant à renforcer la coopération dans les domaines technologique, commercial et diplomatique, notamment par un plaidoyer conjoint pour une représentation plus équitable de l’Afrique au sein des institutions internationales, dont le Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministre des Affaires étrangères, Gedion, appelle la communauté internationale à dissuader l’Érythrée de sa politique actuelle et à l’encourager à rejoindre la vision d’intégration régionale
Nov 14, 2025 190
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) Le ministre des Affaires étrangères Gedion Timothewos a exhorté la communauté internationale à dissuader le gouvernement érythréen de poursuivre sa politique erronée à l'égard de l'Éthiopie et de la région, et à encourager l'Érythrée à s'inscrire dans la vision de l'intégration régionale en prenant des mesures modestes et concrètes pour un avenir meilleur. S'exprimant aujourd'hui lors du Forum sur la politique étrangère consacré aux développements dans la Corne de l'Afrique, le ministre des Affaires étrangères Gedion a déclaré que les conceptions rigides, intransigeantes, dépassées et manichéennes de la souveraineté devraient céder la place à un avenir économique plus collaboratif et intégré, dont les deux pays tireraient profit. « Nous ne devons pas être prisonniers de notre histoire, mais maîtres de notre destin futur. Nous ne pouvons pas effacer ce qui s'est passé jusqu'à présent, la douleur et les souffrances endurées par des générations parce que nous avons souvent préféré le conflit au dialogue. Mais nous pouvons changer ce qui se passera aujourd'hui et demain », a-t-il souligné. Réaffirmant la volonté de l'Éthiopie de dialoguer et d'envisager un avenir différent, Gedion a appelé la communauté internationale à faire pression et à encourager le gouvernement érythréen à renoncer à ses provocations et violations à l'encontre de l'Éthiopie et à s'engager dans un dialogue de bonne foi. Afin d'éclairer l'auditoire sur les principales causes sous-jacentes du cycle de conflits et de tensions entre l'Éthiopie et l'Érythrée, en particulier sous sa forme contemporaine, le ministre a notamment cité les points suivants. « Tout comme ceux qui ont supposé à tort que le conflit frontalier autour de la ville de Badme était à l'origine du conflit dans les années 1990, certains pensent que le port d'Assab est aujourd'hui la pomme de discorde et le foyer des tensions entre les deux pays », a déclaré Gideon. Il a attribué le premier facteur au désir du gouvernement érythréen de voir l'Érythrée souveraine et indépendante tout en bénéficiant des avantages et en conservant les privilèges découlant de son appartenance à la communauté politique éthiopienne. « Les personnalités officielles et les personnalités des médias sociaux affiliées à l'État érythréen se sentent habilitées à prendre position, à donner leur avis et même à s'impliquer activement dans les affaires politiques intérieures de l'Éthiopie. Mais cela va au-delà de la politique. » Le ministre des Affaires étrangères a ajouté que « la classe dirigeante érythréenne estime que les Érythréens ont un intérêt dans l'économie éthiopienne. Ce sentiment d'un droit perverti, cette conviction que ce qui est à moi est à moi et que ce qui est à toi est à nous, est un fil conducteur qui sous-tend notre histoire troublée. Les pratiques commerciales illicites, prédatrices et abusives étaient monnaie courante avant le conflit de 1998, et on en entend encore clairement les échos aujourd'hui. » Il a décrit l'autre facteur comme « la tendance des dirigeants érythréens à se présenter comme un instrument au service de toutes les forces hostiles à l'Éthiopie. L'instrumentalisation de l'Érythrée par ceux qui souhaitent déstabiliser l'Éthiopie et freiner son progrès rend la coexistence pacifique très difficile ». Selon Gedion, ce ne sont pas les intérêts nationaux de l'Érythrée ni les seules tendances prédatrices du régime qui dictent une politique hostile à l'Éthiopie. « C'est également la volonté des dirigeants érythréens d'agir en tant que mandataire régional pour des tiers qui a rendu les relations entre les deux pays très difficiles. On pourrait même affirmer qu'il s'agit là d'un défaut congénital de l'État érythréen. » L'autre facteur souligné par le ministre est ce que l'on pourrait appeler la doctrine Isayas. « La doctrine Isayas n'est pas écrite ni exposée explicitement, mais elle est désormais assez évidente en raison de son application constante au fil des ans. Cette doctrine part du principe que le maintien de l'Érythrée en tant que pays souverain dépend de l'insécurité, de la fragmentation et de l'instabilité de l'Éthiopie. En tant que telle, cette doctrine fonde la sécurité de l'Érythrée sur l'insécurité de l'Éthiopie. » Après avoir expliqué les mesures et les actes injustes et provocateurs du gouvernement érythréen, le ministre des Affaires étrangères Gideon a conclu en déclarant : « Nous pouvons changer ce qui va se passer aujourd'hui et demain. C'est avant tout la responsabilité des gouvernements des deux États. Le gouvernement éthiopien est prêt au dialogue et à un avenir différent. Nous appelons la communauté internationale à faire pression et à encourager le gouvernement érythréen à renoncer à ses provocations et violations à l'encontre de l'Éthiopie et à s'engager dans un dialogue de bonne foi. »
La Commission nationale de dialogue souligne le rôle central des partis politiques dans le dialogue en cours
Nov 14, 2025 168
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La Commission nationale pour le dialogue en Éthiopie a souligné le rôle crucial des partis politiques dans le processus de dialogue national en cours afin de résoudre durablement les différends et les divergences. S'exprimant lors d'un forum consultatif organisé par la Commission à Adama, le président de la Commission, le professeur Mesfin Araya, a souligné l'importance de leur participation au processus de consultation nationale en cours. Le forum vise à renforcer le processus et à garantir l'efficacité de la consultation, a-t-il ajouté. Le professeur Mesfin a indiqué que la Commission avait achevé la plupart de ses tâches de collecte d'informations et qu'elle était désormais en train de compiler et de rédiger des ordres du jour afin de mener à bien le processus et d'avancer vers une conférence de dialogue national. Il a rappelé que les citoyens, les partis politiques, les universitaires, les associations, les institutions, les personnalités éminentes et les membres de la diaspora avaient tous contribué au processus de collecte d'informations. La Commission s'efforce actuellement de garantir le succès de la conférence nationale. Selon le président de la Commission, plus de 80 % des partis politiques ont participé activement au processus et sont actuellement engagés en tant que parties prenantes du dialogue national. Il a affirmé que la participation des partis politiques était essentielle pour résoudre les différends de manière durable, soulignant que la conférence d'Adama était organisée spécifiquement pour renforcer davantage leur rôle dans les étapes à venir. Le président du Conseil conjoint des partis politiques éthiopiens, Solomon Ayele, a déclaré que ce forum constituait une étape importante pour parvenir à une transition politique pacifique et résoudre les différends de longue date par le dialogue. Il a ajouté que le Conseil s'est efforcé dès le début de garantir une consultation inclusive et nationale et de contribuer à ce que le processus soit mené par un organisme transparent et indépendant. Le président a également affirmé que le dialogue national constituait un tournant décisif pour instaurer la confiance et façonner une culture politique renouvelée. Selon lui, le Conseil a aidé ses partis membres à bien comprendre les objectifs et les procédures de la consultation, confirmant que les programmes de tous les partis participants avaient été rassemblés, organisés et soumis à la Commission sous la forme d'un document unifié.
La quête de l'Éthiopie pour garantir son accès à la mer Rouge est dans l'intérêt national et régional : haut responsable de l'OLF
Nov 13, 2025 125
Addis Ababa le 13 novembre,2025 (ENA) La quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer est fondamentale pour préserver ses intérêts nationaux et la sécurité régionale dans son ensemble, a souligné Kejela Merdasa, haut responsable du Front de libération Oromo (OLF). Dans une interview exclusive accordée à l'Agence des Nouvelles Éthiopienne, Kejela a qualifié la perte de l'accès à la mer par l'Éthiopie d'« injustice juridique » et d'« acte injuste commis sans aucune base légitime ». La mer Rouge a longtemps servi de centre commercial et civilisationnel à l'Éthiopie pendant des siècles, comme l'illustrent les archives historiques et les écrivains, largement connus de plusieurs générations, a noté Kejela. Il a ajouté que la mer Rouge avait été le témoignage vivant et l'expression de l'importance historique et de la frontière naturelle de l'Éthiopie depuis le royaume d'Aksoum, comme le prouvent les preuves historiques. Kejela a déploré les départs qui ont suivi les événements de 1991, lorsque l'Éthiopie a été exclue de la région de la mer Rouge, une situation qu'il a attribuée à une conspiration politique. Il a fait valoir que cette évolution avait privé l'Éthiopie de son accès maritime vital, affaiblissant son potentiel économique et la rendant vulnérable aux circonstances géopolitiques imprévisibles de la région. Kejela a rappelé l'époque où les Éthiopiens et les Érythréens vivaient sous une même bannière, décrivant leur division comme orchestrée par des ennemis historiques dans le seul but de servir leurs intérêts. Il a donc souligné que la décision qui a conduit l'Éthiopie à perdre son accès à la mer Rouge n'avait aucun fondement juridique et constituait un crime commis contre le pays. Le port d'Assab et ses environs, qui faisaient partie du territoire souverain de l'Éthiopie, se trouvent à 500 km d'Asmara, mais à proximité de l'Éthiopie, a fait remarquer Kejela. Il est toutefois regrettable de constater qu'aucune activité de développement des infrastructures n'est menée dans la région d'Assab, à l'exception des infrastructures précédemment construites par l'Éthiopie, a-t-il déclaré. Il a souligné que la recherche d'un accès à la mer Rouge par l'Éthiopie est un aspect fondamental de son intérêt national et un pilier essentiel de la sécurité régionale. Il a insisté sur la nécessité de renforcer et de promouvoir une approche pacifique et mutuellement avantageuse pour garantir l'accès à la mer sur la base du principe du donnant-donnant, soulignant qu'une telle coopération contribuerait de manière significative à la croissance économique globale de l'Éthiopie.
L’Éthiopie s’engage en faveur d’une coopération régionale renforcée : Coordinateur du Centre de consolidation du système démocratique.
Nov 12, 2025 255
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - S’exprimant à l’ouverture du troisième Forum de gouvernance de l’IGAD, tenu ce mercredi à Addis-Abeba sous le thème « Le rôle des institutions démocratiques nationales dans la promotion de la paix et de la sécurité », Bikila Hurisa a mis en avant les progrès réalisés par l’Éthiopie dans le domaine de la réforme institutionnelle et de la bonne gouvernance. Selon lui, les réformes entreprises ces sept dernières années illustrent la volonté du pays d’asseoir des institutions solides, transparentes et responsables. « Sous la direction du Premier ministre Abiy Ahmed, notre pays a entrepris des réformes d’envergure pour revitaliser les institutions publiques, élargir la participation démocratique, stimuler la croissance économique et restaurer la confiance des citoyens », a-t-il déclaré. Il a également souligné les efforts continus du gouvernement pour ouvrir l’espace politique, moderniser la fonction publique, réformer les secteurs de la justice et de la sécurité, et lutter contre la corruption. Ces initiatives, a-t-il précisé, visent à transformer des structures administratives auparavant fragmentées en systèmes cohérents capables de garantir une gouvernance efficace et inclusive. Bikila Hurisa a mis en avant le programme national Medemer, un concept éthiopien de synergie et d’unité, comme un pilier essentiel du renouveau démocratique. Ce programme, selon lui, favorise la cohésion nationale et s’étend à tous les niveaux de gouvernance, du local au national. Soulignant le contexte régional, le ministre a déclaré que la région de l’IGAD se trouve à un moment charnière, marqué à la fois par des défis persistants et par de nouvelles opportunités de coopération. « En approfondissant la collaboration entre nos institutions démocratiques, nous renforçons non seulement nos nations respectives, mais aussi la résilience collective de notre région », a-t-il affirmé. Le Forum de gouvernance de l’IGAD, qui réunit responsables publics, experts, universitaires et praticiens, se veut une plateforme d’échange sur les expériences et les meilleures pratiques en matière de démocratie, de gouvernance, d’élections et de droits humains. Pour sa part, le commandant Abebe Muluneh, directeur de la Division Paix et Sécurité de l’IGAD, a rappelé que la consolidation des institutions démocratiques est indispensable pour assurer la stabilité et la sécurité régionales. L’ambassadeur Zerihun Abebe, directeur général des Affaires africaines au ministère éthiopien des Affaires étrangères, a pour sa part salué les efforts constants de l’Éthiopie dans la promotion de la bonne gouvernance, soulignant qu’elle demeure un levier essentiel pour la paix durable. À travers ce forum, l’IGAD entend renforcer les mécanismes de prévention et de résolution des conflits, tout en appuyant les États membres dans leurs efforts pour promouvoir la démocratie, la stabilité et le développement durable dans la région.
Le RPP de Djibouti désigne Ismail Omar Guelleh comme candidat à l'élection présidentielle de 2026
Nov 11, 2025 368
Addis Ababa le 11 novembre,2025 (ENA) Le Rassemblement populaire pour le progrès (RPP) a officiellement désigné Ismail Omar Guelleh, président de Djibouti, comme candidat à l'élection présidentielle d'avril 2026. L'annonce a été faite lors d'un congrès extraordinaire du parti au Palais du Peuple, en présence de partisans venus de tout le pays. Le président Guelleh a accepté cette nomination avec gratitude, réaffirmant son engagement en faveur de l'unité, de la stabilité et du développement dans un contexte mondial difficile. Sa candidature a également été approuvée par les partis alliés au sein de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP) et, notamment, par le principal groupe d'opposition, l'Union pour la démocratie et la justice (UDJ), marquant ainsi un large consensus parmi l'ensemble des forces politiques djiboutiennes.
Sécuriser l'accès à la mer Rouge est crucial la prospérité de la régionale : Membre du parlement.
Nov 10, 2025 333
Addis-Abeba, le 10 novembre 2025 (ENA) : - L'Éthiopie réaffirme sa volonté d’accéder pacifiquement à la mer Rouge, dans le but de renforcer la coopération régionale et de soutenir la croissance économique. Le Dr Buzuayehu Degefa, membre de la Chambre des représentants du peuple, a déclaré à l’ENA que garantir un accès à la mer Rouge n’est pas seulement une priorité nationale, mais constitue également une condition essentielle pour la prospérité partagée dans la Corne de l’Afrique. On rappelle que lors des échanges avec les parlementaires, le Premier ministre Abiy Ahmed a affirmé que la question de la mer Rouge présente de multiples dimensions — juridiques, historiques, géographiques et économiques. Il a souligné que l’approche de l’Éthiopie restera pacifique et axée sur le dialogue, privilégiant la coopération et la compréhension mutuelle plutôt que la confrontation. Le Dr Buzuayehu a précisé que la perte de l’accès à la mer découle d’un accord dépourvu de légitimité historique et juridique, jamais validé par les instances institutionnelles ou légales compétentes. L’initiative actuelle, largement soutenue à l’échelle nationale, s’inscrit dans le cadre de la transformation économique en cours en Éthiopie et gagne progressivement reconnaissance au niveau international, témoignant de sa légitimité et de son importance pour la résilience économique à long terme du pays. Selon le Dr Buzuayehu, l’accès à la mer Rouge renforcerait non seulement le commerce et la logistique, mais améliorerait également la connectivité et la coopération dans toute la région. Il a cité le Grand barrage de la Renaissance comme exemple de projet de développement capable de favoriser l’intégration régionale et la croissance partagée. Il a ajouté que résoudre la question de l’accès de l’Éthiopie à la mer Rouge permettrait au pays de jouer un rôle plus actif dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la prospérité collective à l’échelle de la Corne de l’Afrique.