Politique
Le président kenyan William Ruto a salué les progrès remarquables de l’Éthiopie dans le domaine de l’intelligence artificielle, soulignant son rôle de leader en Afrique.
Dec 24, 2025 196
Addis-Abeba, le 24 décembre 2025 (ENA) : - Le président kenyan William Ruto a salué, ce mercredi, l'engagement de l'Éthiopie dans le développement de la technologie d'intelligence artificielle (IA), lors d'une visite conjointe avec le Premier ministre Abiy Ahmed à l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle.   Les deux dirigeants ont parcouru les installations de l'institut, où ils ont pu observer les activités de recherche menées par cette institution naissante. « La capacité de l'Éthiopie à créer une telle institution, capable de mener des recherches en IA à ce niveau, démontre les bénéfices qu'elle aspire à tirer de ce domaine », a déclaré le président Ruto. Il a ajouté que cette initiative marque « le début pour l'Éthiopie » et constitue « un exemple pour les autres Africains ». La visite s'est poursuivie au centre de startups de l'institut, où les leaders ont encouragé une jeunesse dynamique. Le président kenyan a particulièrement applaudi les projets innovants portés par de jeunes entrepreneurs dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et d'autres applications de l'IA. Il a souligné le soutien ferme de l'Éthiopie aux startups, soulignant l'attention particulière que porte le Premier ministre Abiy Ahmed à ce secteur prometteur. On a appris que cette rencontre renforce les liens bilatéraux entre le Kenya et l'Éthiopie, deux nations pionnières dans l'adoption des technologies émergentes pour le développement continental.
L’Organisation démocratique afar de la mer Rouge (RSADO) alerte sur les persécutions subies par la communauté afar sous le régime érythréen.
Dec 24, 2025 122
Addis-Abeba, le 24 décembre 2025 : - L’Organisation démocratique afar de la mer Rouge (RSADO) a appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes face à ce qu’elle décrit comme une campagne de persécution systématique et grave menée contre le peuple afar sous le régime autoritaire érythréen.   L’organisation a averti que la passivité prolongée de la communauté internationale contribue à la perpétuation de violations massives des droits humains dans un climat d’impunité totale.   Lors d’une conférence de presse tenue à Addis-Abeba, la direction de la RSADO — représentée par son président Ibrahim Haroun, son secrétaire Abdushek Mahmoud et son porte-parole Nesredin Ahmed — a mis en lumière la situation alarmante des droits humains en Érythrée, en particulier celle des communautés afar.   Selon la RSADO, depuis 1991, les Afars autochtones d’Érythrée sont victimes de persécutions systématiques, de marginalisation structurelle et de violations généralisées de leurs droits fondamentaux.   Dans la région de Dankalia, ces communautés subissent depuis des décennies une répression continue marquée par des déplacements forcés, la confiscation de biens, la restriction de leurs moyens de subsistance et de graves atteintes à leurs droits humains.   Le président Ibrahim Haroun a expliqué que les politiques gouvernementales érythréennes ont progressivement détruit le mode de vie traditionnel des Afars, notamment en les privant de l’accès à leurs terres ancestrales et aux ressources côtières.   Cette politique, a-t-il souligné, a porté un coup sévère aux activités économiques vitales de ces communautés, telles que la pêche, le commerce et l’élevage.   Il a ajouté que la population afar de la mer Rouge est depuis longtemps confrontée à une répression étatique organisée, caractérisée par des déplacements massifs, des persécutions ciblées, des disparitions forcées, des exécutions extrajudiciaires et une dépossession systématique de leurs terres le long du littoral de la mer Rouge.   Face à ces abus persistants, la RSADO a soumis en juin dernier un rapport détaillé de 122 pages au Secrétariat de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), documentant de manière approfondie la situation dramatique du peuple afar sous le régime érythréen.   Selon Ibrahim Haroun, le Secrétariat de la CADHP a officiellement accusé réception de la communication et, conformément à son mandat issu de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, a transmis la Communication n° 868/25 au gouvernement érythréen, lui accordant un délai de soixante jours pour répondre, en application de l’article 116(2) de son Règlement intérieur.   La direction de la RSADO a qualifié cette démarche d’avancée historique et longtemps attendue dans la lutte du peuple afar de la mer Rouge pour la justice, la reconnaissance et la reddition des comptes, a déclaré Abdushek Mahmoud.   L’organisation a souligné que cette décision adresse un message sans équivoque à l’échelle continentale : aucun État n’est au-dessus des dispositions de la Charte africaine, et aucun régime ne peut échapper indéfiniment à la surveillance et à la responsabilité régionales.   Pour la RSADO, l’exigence de réponse formulée par la Commission constitue une affirmation claire que ces crimes ne peuvent plus être ignorés, niés ou réduits au silence.   Elle y voit une reconnaissance essentielle de la gravité et de l’urgence des souffrances endurées par le peuple afar, ainsi qu’une étape déterminante vers la fin de la culture d’impunité qui a longtemps protégé les auteurs de ces violations.   L’organisation a également exprimé sa profonde reconnaissance à la Commission africaine pour son action rapide, fondée sur des principes et centrée sur les victimes, saluant son engagement constant en faveur de la protection des peuples opprimés et marginalisés à travers le continent.   La RSADO a réaffirmé sa pleine volonté de coopérer avec la Commission à toutes les étapes de la procédure, dans un esprit de recherche de la vérité, de justice et de réparation.   Enfin, l’organisation a appelé les États membres de l’Union africaine, les institutions régionales, les organisations internationales et l’ensemble des parties prenantes concernées à soutenir le mandat de la Commission africaine et à poursuivre les efforts diplomatiques et juridiques nécessaires pour protéger les droits humains et prévenir de nouvelles atteintes aux communautés affectées.
L'Éthiopie et le Kenya s'engagent à renforcer leurs liens et réaffirment leur engagement commun en faveur d'une paix durable dans la Corne de l'Afrique
Dec 23, 2025 180
Addis Ababa 23 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et le Kenya s'engagent à renforcer leurs liens et réaffirment leur engagement commun en faveur d'une paix durable dans la Corne de l'AfriqueL'Éthiopie et le Kenya s'engagent à renforcer leurs liens et réaffirment leur engagement commun en faveur d'une paix durable dans la Corne de l'AfriqueLe Premier ministre Abiy Ahmed a tenu des discussions stratégiques avec le président kenyan William Samoei Ruto, qui effectue une visite de travail d'une journée en Éthiopie, axées sur le renforcement des relations bilatérales et l'amélioration de la paix et de la sécurité dans la Corne de l'Afrique grâce au dialogue et à des solutions menées par l'Afrique. « Aujourd'hui, j'ai accueilli le président kenyan William Samoei Ruto pour une visite de travail d'une journée, reflétant les relations profondes, historiques et fraternelles entre nos deux nations », a déclaré le Premier ministre Abiy sur les réseaux sociaux. Il a souligné que les discussions avaient mis l'accent sur le renforcement de la coopération bilatérale et la volonté commune de promouvoir la paix, le dialogue et la stabilité dans la Corne de l'Afrique.   « Au cours de notre réunion, nous nous sommes concentrés sur le renforcement des relations bilatérales et avons échangé nos points de vue sur la paix et la sécurité régionales dans la Corne de l'Afrique, réaffirmant notre engagement commun en faveur de la stabilité, du dialogue et des solutions menées par l'Afrique », a déclaré le Premier ministre.
L’accès maritime de l’Éthiopie est un enjeu existentiel et intergénérationnel : Les experts
Dec 22, 2025 203
Addis-Abeba, le 22 décembre 2025 (ENA) : - Selon des experts, la revendication de l’Éthiopie pour un accès souverain à la mer ne relève pas uniquement du débat politique.   Elle constitue une nécessité vitale, profondément ancrée dans la conscience collective et transmise de génération en génération, indispensable à la pérennité de l’État.   Bien qu’elle dispose d’un riche passé maritime et d’une proximité naturelle avec la mer Rouge, l’Éthiopie reste aujourd’hui enclavée — une situation géographique atypique qui a durablement limité ses perspectives de développement.   Des spécialistes estiment que, du point de vue historique, géographique et juridique, cet enclavement appelle une solution durable, juste et conforme au droit international.   Dans son ouvrage de référence Assab : À qui appartient-il ?, le juriste de renom Yakob Hailemariam analyse en profondeur les inégalités structurelles entre les États côtiers et les pays sans littoral.   S’appuyant notamment sur les travaux de l’économiste Paul Collier, il met en évidence une réalité économique incontournable : « Sans accès maritime, un pays se limite à ses voisins ; avec un accès à la mer, il s’ouvre au monde entier. »   Pour un pays de plus de 130 millions d’habitants, les contraintes imposées par l’enclavement sont de plus en plus perçues comme une injustice structurelle, et la question de l’accès maritime de l’Éthiopie attire une attention internationale croissante.   S’exprimant auprès de l’ENA, des experts socio-économiques basés à Mekelle ont insisté sur le caractère urgent de ce dossier stratégique.   Le spécialiste en sciences sociales Mezeker Gebrehiwot a déclaré que l’Éthiopie ne pourra soutenir durablement sa dynamique de croissance tant qu’elle restera privée d’un accès direct à la mer.   Selon lui, la vitalité économique du pays, sa forte croissance démographique et l’importance géostratégique de la mer Rouge rendent incontournable la reconnaissance du droit de l’Éthiopie à un accès maritime.   De son côté, l’économiste Hadera Bahita a replacé la question dans une perspective régionale plus large, affirmant que l’intégration économique et la prospérité partagée dans la Corne de l’Afrique reposent sur une exploitation équitable de la mer Rouge.   Elle a estimé que toute initiative de paix régionale ou tout cadre de coopération économique excluant l’Éthiopie de l’espace maritime demeure intrinsèquement incomplet.   Selon elle, l’accès maritime de l’Éthiopie constitue un pilier fondamental de la stabilité régionale.   L’impact économique de l’enclavement reste au cœur de cette problématique.   Les recherches de Yakob Hailemariam montrent qu’un pays côtier peut atteindre en 24 ans un niveau de croissance qu’un pays enclavé met en moyenne 36 ans à réaliser.   Dans cette optique, l’Éthiopie considère l’accès souverain à la mer non comme une option, mais comme une exigence stratégique majeure, et poursuit activement ses efforts pour faire valoir ce droit de manière légitime et durable.
L’Éthiopie, acteur incontournable de la coopération Sud-Sud : Secrétaire général de l’OSC
Dec 22, 2025 152
Addis-Abeba, le 22 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie joue un rôle déterminant dans la consolidation de la coopération Sud-Sud, en raison de sa place stratégique sur l’échiquier diplomatique international, a affirmé Manssour Bin Mussallam, Secrétaire général de l’Organisation de la coopération du Sud (OSC).   Dans un entretien exclusif accordé à l’Agence de presse éthiopienne (ENA), Mussallam a souligné que le monde traverse une phase charnière, marquée par l’effritement de l’ordre géopolitique établi depuis les années 1990 et l’émergence progressive d’un nouvel équilibre mondial.   Selon lui, les pays du Sud — notamment en Afrique, en Asie et en Amérique latine — se trouvent aujourd’hui à un tournant décisif. Les repères traditionnels ont disparu, tandis qu’aucune vision collective n’a encore été clairement définie pour fédérer le « Grand Sud ».   Dans ce contexte, le Secrétaire général de l’OSC a insisté sur le caractère plus que jamais urgent de la coopération Sud-Sud.   Il a toutefois relevé la nécessité de renforcer les institutions et mécanismes financiers des pays du Sud, appelant à la création de coalitions sectorielles, à l’image de l’OPEP, notamment dans les domaines de l’agriculture et des minerais stratégiques, afin de renforcer leur pouvoir de négociation sur la scène mondiale.   « Jamais la coopération Sud-Sud n’a été aussi pertinente ni aussi pressante qu’aujourd’hui », a-t-il déclaré.   M. Mussallam a par ailleurs mis en exergue le rôle central de l’Éthiopie dans cette dynamique, soulignant son statut de pôle diplomatique majeur.   En accueillant l’Union africaine, Addis-Abeba s’est imposée comme le cœur politique du continent, conférant au pays une responsabilité particulière dans la promotion de l’unité africaine et de la coopération entre pays en développement.   Il a conclu en affirmant que l’Éthiopie constitue un pilier essentiel de la coopération Sud-Sud, non seulement en tant que membre de l’OSC, mais aussi parce que l’intégration africaine qu’elle soutient activement contribue directement au renforcement de la solidarité et de la coopération entre les nations du Sud.
Les forums publics nationaux mettent en évidence des avancées en matière de développement et le renforcement d’une gouvernance centrée sur le peuple.
Dec 21, 2025 199
Addis-Abeba, le 21 décembre 2025 (ENA) : - Des forums publics nationaux organisés à Addis-Abeba ainsi que dans plusieurs villes régionales ont mis en évidence des avancées concrètes en matière de développement et permis de recueillir des contributions clés destinées à orienter les priorités futures de l’Éthiopie, ont indiqué des responsables gouvernementaux et des représentants du Parti de la prospérité.   L’Éthiopie a récemment tenu une série de forums publics nationaux visant à évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de son programme de développement et à intégrer les points de vue des citoyens dans la définition des orientations à venir.   Organisés notamment à Bahir Dar, Mizan Aman et Hosanna, ces forums ont servi de cadre privilégié de dialogue direct entre les autorités et des citoyens issus de divers horizons, parmi lesquels des jeunes, des femmes, des aînés, des leaders religieux, des universitaires et des fonctionnaires.   S’exprimant lors d’un forum tenu à Bahir Dar, la ministre de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, a souligné que les échanges avaient confirmé l’efficacité des efforts de développement en cours et renforcé la confiance mutuelle entre la population et le gouvernement.   « Ce forum a mis en lumière des réalisations tangibles sur le terrain tout en offrant un espace de discussion ouvert sur les défis du développement », a-t-elle déclaré, ajoutant que la forte participation citoyenne constituait un indicateur encourageant de la pratique démocratique dans le pays.   « Le fait que les citoyens aient pu s’exprimer librement témoigne du renforcement de la démocratie en Éthiopie », a-t-elle ajouté.   Selon la ministre, le gouvernement et le Parti de la prospérité accordent une attention particulière aux préoccupations du public et veillent à traduire leurs engagements en résultats concrets.   Elle a affirmé que les projets de développement en cours répondent aux attentes de la population et progressent conformément aux objectifs fixés, soulignant que le lien étroit observé entre les autorités et les citoyens lors des forums continuera de se consolider.   Fitsum a également indiqué que les initiatives de développement mises en œuvre à Bahir Dar produisent des résultats mesurables et pourraient servir de référence au-delà des frontières nationales.   « Les résultats observés ici démontrent que notre modèle de développement bénéficie directement à la population et peut inspirer d’autres pays africains », a-t-elle déclaré, notant que les avancées vers la souveraineté économique renforcent les perspectives de croissance durable de l’Éthiopie.   Dans le même esprit, Bikila Hurissa, chef du département des relations publiques et internationales du Parti de la prospérité, a indiqué que le forum public organisé à Mizan Aman avait également généré une diversité d’idées appelées à nourrir les futurs travaux nationaux.   Il a précisé que les échanges, auxquels ont participé des jeunes, des femmes, des aînés, des chefs religieux, des universitaires et des responsables publics, avaient témoigné d’un fort engagement citoyen.   « Les participants ont reconnu les progrès accomplis tout en proposant des pistes d’amélioration », a-t-il déclaré.   Selon lui, des questions nationales majeures, telles que l’accès aux ports et des projets structurants comme le Grand barrage de la Renaissance, ont été débattues de manière ouverte, reflétant une prise de conscience accrue et un sentiment d’appropriation croissant au sein de la population.   « Les idées exprimées ont suscité un nouvel élan et une motivation renouvelée. Elles constitueront des contributions précieuses pour les projets nationaux à venir », a-t-il ajouté.   De son côté, la ministre des Affaires urbaines et des Infrastructures, Chaltu Sani, a déclaré que les discussions publiques confirmaient que le renouveau de l’Éthiopie est solidement ancré dans la participation populaire.   S’exprimant lors d’un forum à Hosanna, dans la région d’Éthiopie centrale, elle a indiqué que le dialogue direct avec les citoyens avait renforcé les capacités institutionnelles du gouvernement.   « C’est à travers les débats publics que nous démontrons que le renouveau de l’Éthiopie repose sur le peuple », a-t-elle affirmé.   La ministre a souligné que le dialogue ouvert avec les citoyens est désormais une pratique régulière, leur permettant d’exprimer librement leurs idées, questions et préoccupations.   Le forum de Hosanna s’est distingué par une participation active et des échanges constructifs, qu’elle a décrits comme une source d’énergie renouvelée pour les institutions publiques.   Elle a également noté que les projets de développement urbain et d’infrastructures, notamment les aménagements de corridors, ont été largement salués par la population, tandis que des préoccupations telles que le chômage ont été clairement exprimées.   « La demande de solutions au chômage est forte, et nous nous sommes engagés à répondre aux questions de développement soulevées lors de ces échanges », a-t-elle précisé.   Selon les responsables, l’ensemble de ces forums a confirmé les progrès réalisés en matière de développement, renforcé la confiance du public envers les institutions et consolidé une culture de dialogue, de responsabilité partagée et de gouvernance centrée sur le peuple dans la mise en œuvre du programme national de développement de l’Éthiopie.
L’Éthiopie demeure un acteur central dans la Corne de l’Afrique.
Dec 21, 2025 153
Addis-Abeba, le 21 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie consolide sa stature de puissance déterminante dans la Corne de l’Afrique, s’appuyant sur son poids économique et sa situation géostratégique pour influencer la trajectoire du développement et de la stabilité régionaux, a affirmé Nebiyu Sihul, directeur général de la Direction des relations internationales du Parti de la prospérité.   Dans un entretien exclusif accordé à Pulse of Africa (POA), Sihul a indiqué que la Corne de l’Afrique reste l’une des régions les plus stratégiques au monde, attirant un intérêt croissant de la part des puissances régionales et internationales.   Selon lui, le dynamisme multidimensionnel de la région — porté par l’économie, le commerce, la politique et les relations internationales — en fait un carrefour stratégique majeur pour les acteurs mondiaux et régionaux.   Il a ainsi averti que les pays qui n’y participent pas activement risquent de se priver d’importantes opportunités économiques et géopolitiques, mettant en lumière l’émergence de l’Éthiopie comme un État pivot au sein de la région.   « Dans un contexte régional aussi dynamique, l’absence d’un engagement actif peut coûter cher sur les plans économique et stratégique », a-t-il souligné, appelant à une implication soutenue dans les affaires de la Corne de l’Afrique.   Nebiyu a par ailleurs relevé que l’Éthiopie attire de plus en plus de partenaires désireux de contribuer au développement régional, renforçant ainsi son rôle de plateforme centrale en Afrique de l’Est.   « Grâce à ses propres initiatives et à sa capacité d’attraction, l’Éthiopie s’est imposée comme un pôle régional, d’autant plus qu’elle dispose de la plus grande économie de la zone.   Les réformes politiques engagées ces dernières années commencent aujourd’hui à produire des résultats tangibles, au bénéfice non seulement du pays, mais de l’ensemble de la région », a-t-il expliqué.   Il a également rappelé l’engagement historique de l’Éthiopie en faveur de la paix et de la sécurité régionales, soulignant sa contribution constante aux efforts de stabilisation dans la Corne de l’Afrique.   Le pays bénéficie en outre d’une reconnaissance notable dans le domaine du maintien de la paix, notamment en Somalie, où il continue de jouer un rôle déterminant dans la promotion de la stabilité.   Une Corne de l’Afrique pacifiée permettrait, selon lui, aux États de concentrer leurs efforts sur le développement, la réduction de la pauvreté et une contribution plus positive à l’échelle mondiale.   Guidée par la philosophie du Medemer, fondée sur l’unité et la prospérité partagée, l’Éthiopie s’affirme ainsi comme un acteur régional influent et dynamique, a conclu Nebiyu Sihul, soulignant que cette vision, profondément enracinée dans l’histoire et les aspirations nationales, renforce aujourd’hui le leadership du pays dans la construction de l’avenir de la Corne de l’Afrique.
L'Éthiopie et les Pays-Bas signent un protocole d'accord pour renforcer leurs liens commerciaux et politiques
Dec 19, 2025 185
Addis Ababa le 19 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et les Pays-Bas signent un protocole d'accord pour renforcer leurs liens commerciaux et politiques L'Éthiopie et les Pays-Bas signent un protocole d'accord pour renforcer leurs liens commerciaux et politiques L'Éthiopie et les Pays-Bas signent un protocole d'accord pour renforcer leurs liens commerciaux et politiques L'Éthiopie et les Pays-Bas ont franchi une ctape importante dans l'approfondissement de leur partenariat en signant un protocole d'accord visant à élargir leur coopération dans plusieurs domaines. Cet accord fait suite à des discussions entre le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, et la ministre néerlandaise du Commerce extérieur et du Développement, Aukje de Vries.   Les deux ministres ont souligné les relations diplomatiques de longue date entre leurs pays et ont insisté sur l'importance de renforcer davantage la coopération bilatérale. Le protocole d'accord établit un cadre pour les consultations politiques et vise à renforcer la collaboration sur les questions bilatérales, régionales et multilatérales, en mettant particulièrement l'accent sur l'intensification des échanges commerciaux et des investissements. En outre, selon le ministère des Affaires étrangères, cet accord reflète le renforcement des liens et l'engagement constructif entre les deux nations.
L'Éthiopie et le Kenya, deux partenaires solides œuvrant pour la paix et la stabilité régionales : l'ambassadeur du Kenya, M. Orina
Dec 19, 2025 240
Addis Ababa le 19 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et le Kenya sont des partenaires solides qui œuvrent activement pour la paix et la stabilité régionales dans la Corne de l'Afrique, a déclaré à l'ENA l'ambassadeur sortant du Kenya en Éthiopie, George Orina.   Évoquant le rôle des deux pays dans la paix et la sécurité de la région, l'ambassadeur a souligné que « le Kenya et l'Éthiopie ont été les États pionniers » en matière de promotion de la paix et de la sécurité dans la région.   « Nous avons travaillé ensemble en Somalie pour aider le gouvernement fédéral somalien à faire face à la menace terroriste posée par Al-Shabaab. Nous continuons à œuvrer dans le cadre des différentes missions de l'Union africaine à l'AMISOM, à l'ATMIS et maintenant à l'AUSSOM. »   Le Kenya et l'Éthiopie restent fermement engagés dans la lutte contre le terrorisme, a-t-il déclaré, soulignant qu'« il est de notre devoir et de notre responsabilité de trouver les moyens d'assurer la paix et la sécurité ».   Pour l'ambassadeur, le développement durable ne peut se réaliser que sur la base fondamentale de la paix et de la sécurité.   L'ambassadeur Orina a également souligné que les fondements des relations entre le Kenya et l'Éthiopie avaient été posés par le père fondateur du Kenya, Jomo Kenyatta, et l'empereur Haile Selassie d'Éthiopie.   Ces relations ont été consolidées avec succès par les dirigeants des deux pays, qui continuent à montrer l'exemple, a déclaré l'ambassadeur Orina, ajoutant que « nos dirigeants continuent à entretenir des relations régulières au niveau bilatéral et multilatéral ».   Au cours de ces interactions, il a déclaré que les dirigeants reconnaissaient les valeurs communes et les aspirations des peuples de ce continent et des deux pays.   Selon lui, les volumes commerciaux entre les deux pays ont augmenté et les échanges dans le cadre de la ZLECA vont encore accroître le volume des échanges.   En ce qui concerne le rôle des deux pays dans la réalisation de l'intégration régionale, il a déclaré que l'intégration est un programme important pour l'Afrique, les fondements de l'intégration africaine, le Kenya et l'Éthiopie étant à l'avant-garde de ce programme.   En termes de collaboration, l'ambassadeur a souligné que les infrastructures constituent un moteur important de l'intégration, en citant le projet de corridor LAPSSET dédié à l'interconnexion entre l'Éthiopie, le Kenya et le Soudan du Sud.   L'ambassadeur Orina a en outre souligné que « l'énergie est le principal moteur de la fabrication et de l'industrialisation. Et en travaillant ensemble, dans le cadre du pool énergétique est-africain, nous (le Kenya et l'Éthiopie) avons développé les infrastructures nécessaires au transport de l'électricité depuis l'Éthiopie ».   Félicitant l'Éthiopie pour le lancement du GERD, l'ambassadeur sortant a déclaré qu'il s'agissait d'un « projet transformateur présentant un potentiel considérable pour éclairer et contribuer au développement de notre région ».   De plus, les deux pays travaillent ensemble pour s'assurer qu'ils disposent des bases nécessaires à l'intégration et aux interactions entre leurs peuples.   « Les Kenyans viennent en Éthiopie pour le tourisme et les affaires, et il en va de même pour les Éthiopiens qui se rendent au Kenya, car la libre circulation des personnes est un facteur important d'intégration. »   L'Éthiopie et le Kenya entretiennent des relations profondes et en pleine expansion dans les domaines politique, économique et social, renforcées par des engagements bilatéraux de haut niveau et des projets d'infrastructure majeurs.
Relations diplomatiques : échanges fructueux entre l’Éthiopie et la France
Dec 18, 2025 194
Addis Ababa décembre,2025 (ENA) Le ministre d’État aux Affaires étrangères, l’ambassadeur Hadera Abera, s’est entretenu ce jour avec l’ambassadeur de France en Éthiopie, Alexis Lamek, lors d’une rencontre tenue dans les locaux du ministère. À cette occasion, l’ambassadeur Hadera a mis en lumière la profondeur historique des relations entre l’Éthiopie et la France, qui s’étendent sur plus de cent ans. Il a salué l’engagement continu de la France dans des secteurs clés tels que la préservation du patrimoine, le développement des marchés financiers, la reconstruction post-conflit ainsi que la coopération militaire.   Le ministre d’État a également remercié la France pour son appui aux démarches de restructuration de la dette éthiopienne au niveau international et a invité les entreprises françaises à saisir les opportunités d’investissement offertes par l’économie éthiopienne. Pour sa part, l’ambassadeur Alexis Lamek a souligné l’excellente dynamique des relations bilatérales, rappelant la fréquence des rencontres au plus haut niveau entre les dirigeants des deux pays. Il a, en outre, transmis au Premier ministre Abiy Ahmed l’invitation du président Emmanuel Macron à participer au prochain Sommet Afrique–France, désormais dénommé « Africa Forward », prévu à Nairobi, au Kenya. Ce rendez-vous international vise à approfondir la coopération entre la France et les pays africains, notamment dans les domaines politique, économique et du développement durable.
Les législateurs éthiopiens considèrent les liens stratégiques avec l'Inde comme une opportunité pour les pays en développement
Dec 18, 2025 139
Addis Ababa le 18 décembre,2025 (ENA) Les parlementaires éthiopiens affirment que le partenariat stratégique avec l'Inde pourrait servir de plateforme puissante pour promouvoir les intérêts des pays en développement tout en tirant parti du rôle continental des deux pays. À la suite de la visite officielle du Premier ministre indien Narendra Modi en Éthiopie et de son discours devant la Chambre des représentants du peuple mercredi, l'agence de presse éthiopienne s'est entretenue avec des députés qui ont fait part de leur point de vue sur le partenariat croissant entre l'Éthiopie et l'Inde. Alors que deux nations historiques renforcent leurs liens bilatéraux, l'Éthiopie et l'Inde ont officiellement élevé leur relation au rang de partenariat stratégique, ont annoncé leurs dirigeants. Cette décision est largement considérée comme une étape importante, ouvrant un nouveau chapitre de coopération approfondie et de progrès communs entre les deux pays. Le discours du Premier ministre indien Modi devant le Parlement éthiopien a notamment attiré l'attention internationale, amplifiant la diplomatie du Sud au-delà du cadre des discussions bilatérales. Dans son discours, il a souligné l'engagement des deux pays à approfondir leur coopération dans de multiples secteurs sur la base du principe de l'intérêt mutuel. Nejat Girma, membre du Parlement, a mis en avant les relations diplomatiques de longue date et les liens solides entre les peuples éthiopien et indien.   Elle a également souligné la nécessité de renforcer davantage le partenariat afin de promouvoir une prospérité partagée. Fathi Mahdi, un autre membre du Parlement, a décrit l'Éthiopie et l'Inde comme des civilisations anciennes dont l'avenir est façonné par leurs propres choix. Fathi a fait remarquer que l'élévation des relations bilatérales au rang de partenariat stratégique favoriserait une amitié résiliente et durable, indépendamment de l'évolution de la situation mondiale.   À cet égard, il a ajouté que la visite du Premier ministre Modi reflétait la solidité croissante de cette relation. Ce partenariat serait particulièrement précieux pour permettre aux deux pays de se soutenir mutuellement sur les plateformes internationales, a souligné un autre député, l'ambassadeur Tofiq Abdullahi. Le président de la Chambre des représentants du peuple (HoPR), Tagesse Chafo, a déclaré que l'Éthiopie et l'Inde travaillent avec diligence pour promouvoir les intérêts des pays en développement en tirant parti de leur influence continentale. Il convient de rappeler que l'Éthiopie et l'Inde ont établi des relations diplomatiques officielles en 1948 et que leur partenariat stratégique actuel a ouvert de nouvelles perspectives pour la prospérité commune des deux nations.
Un anthropologue de renom salue les progrès de l'Éthiopie en matière de préservation du patrimoine culturel.
Dec 18, 2025 149
Addis Ababa le 18 décembre,2025 (ENA) Les efforts de l'Éthiopie pour récupérer ses trésors culturels dispersés ont pris un élan significatif avec le récent retour d'un bouclier historique du Royal Ethiopian Trust, a déclaré l'éminente historienne et sociologue Alula Pankhurst. Le pays a intensifié ses efforts internationaux pour rapatrier les biens culturels pillés lors de la campagne de Maqdala en 1868 et par d'autres moyens illicites. Alula, qui enseigne l'histoire et la sociologie à l'université d'Addis-Abeba, a déclaré à l'ENA que cette récupération marque une étape importante, considérée par les défenseurs du patrimoine comme une percée à la fois symbolique et pratique dans la campagne de restitution de longue date. Les progrès se sont accélérés grâce à une collaboration renforcée avec les partenaires institutionnels et de la société civile au Royaume-Uni et en Italie, a-t-il ajouté. Le dialogue croissant et l'action coordonnée remplacent les résistances et les retards antérieurs, permettant l'ouverture des collections, la traçabilité de leur provenance et des voies plus claires pour la restitution des artefacts.   La campagne cible les importantes collections saisies lors de la campagne de Maqdala en 1868, de l'occupation italienne et de décennies de trafic illicite. Axée sur les dépôts en Grande-Bretagne, en Italie, en Europe et en Amérique du Nord, cette nouvelle initiative est menée par l'Association pour le retour des trésors éthiopiens de Maqdala (AFROMET), en étroite collaboration avec les institutions nationales du patrimoine et les agences gouvernementales. Il a également décrit cette initiative à l'agence de presse éthiopienne comme une « campagne soutenue et multiforme ». Il a souligné l'implication coordonnée des instances gouvernementales, des organisations internationales et de personnes engagées. « Ces initiatives visent à consolider et à célébrer le riche patrimoine historique et artistique de l'Éthiopie à l'intérieur de ses frontières, offrant ainsi des ressources inestimables pour la fierté nationale, l'éducation et le tourisme », a déclaré Pankhurst. Il a identifié l'Institut d'études éthiopiennes (IES) comme une force centrale du mouvement. L'IES, qui abrite la plus grande collection au monde d'objets ethnographiques et religieux éthiopiens, collabore étroitement avec le Musée national pour préserver le patrimoine national, a-t-il ajouté. Selon lui, la politique de restitution du gouvernement est de plus en plus liée au développement économique. Le rôle actif du ministre du Tourisme reflète ce changement, considérant les biens culturels restitués comme des atouts essentiels pour la croissance nationale, a-t-il déclaré, ajoutant que les réalisations récentes soulignent ces progrès. Il a également souligné que le renforcement des trésors récupérés grâce à la formation de partenariats au Royaume-Uni, en Italie, en Europe et en Amérique du Nord a entraîné une augmentation du nombre de donateurs privés motivés par ce qu'ils appellent un « impératif éthique » de restituer les biens culturels à leur patrie légitime. Pour Pankhurst, cette mission est profondément personnelle et intergénérationnelle, car sa grand-mère a défendu l'Éthiopie lors de l'invasion italienne et son père était un des fondateurs d'AFROMET. Il poursuit aujourd'hui ce travail au sein du Comité national de restitution du patrimoine et de la Société des amis de l'IES. Malgré les progrès récents, Pankhurst prévient que le chemin est encore long. « Un riche patrimoine d'objets éthiopiens demeure à l'étranger, ce qui souligne la nécessité de poursuivre et d'amplifier les initiatives », a-t-il déclaré, envisageant un avenir où l'Éthiopie présentera au monde un récit complet et authentique de son histoire. Le pays s'efforce activement de restituer ses divers artefacts pillés en 1868, sous le règne de l'empereur Tewodros II, à la suite de la bataille de Maqdala dans le nord de l'Éthiopie.
Des ambassadeurs réaffirment leur volonté d’approfondir la relation bilatérale avec l’Éthiopie.
Dec 17, 2025 253
Addis-Abeba, le 17 décembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs nouvellement accrédités de plusieurs pays ont réitéré leur détermination à approfondir les relations bilatérales entre leurs États respectifs et l’Éthiopie dans divers domaines stratégiques.   Dans des déclarations accordées à l’Agence de presse éthiopienne, les représentants diplomatiques de l’Indonésie, de la Suisse, de la Suède et du Canada ont fait part de leur ambition de renforcer la coopération avec l’Éthiopie, notamment dans les secteurs de l’agriculture, du commerce, du développement, de la paix et du multilatéralisme.   L’ambassadeur d’Indonésie, Faizal Chery Sidharta, a mis l’accent sur l’importance de la collaboration agricole, en particulier dans le domaine de l’insémination artificielle du bétail, qu’il considère comme un point d’entrée vers un partenariat élargi dans l’agroalimentaire et l’aquaculture.   Il a également souligné la position stratégique de l’Éthiopie dans le rapprochement économique entre l’Afrique et l’Asie du Sud-Est, tout en évoquant l’intérêt croissant de l’Indonésie pour le tourisme et les échanges commerciaux, facilité par les liaisons aériennes directes entre Jakarta et Addis-Abeba.   « Notre objectif est d’aller au-delà de notre passé commun de lutte anticoloniale pour bâtir une coopération de développement mutuellement avantageuse », a-t-il déclaré, insistant sur le renforcement des relations entre entreprises et institutions économiques des deux pays.   De son côté, l’ambassadrice de Suisse, Riccarda Chanda, a présenté la vision de son pays visant à positionner Addis-Abeba comme un centre régional clé dans les domaines de la santé, des systèmes alimentaires, des migrations et de l’action humanitaire.   Elle a rappelé que le statut d’Addis-Abeba en tant que capitale du multilatéralisme africain, accueillant l’Union africaine et de nombreuses agences des Nations Unies, constitue un atout stratégique majeur.   L’ambassadeur de Suède, Magnus Lennartsson, a salué la profondeur historique des relations bilatérales, rappelant que les deux pays célébreront l’an prochain 80 années de relations diplomatiques.   Il a souligné que les échanges commerciaux entre la Suède et l’Éthiopie remontent à plus d’un siècle et s’est dit confiant quant aux perspectives offertes par la croissance économique rapide et les réformes en cours en Éthiopie.   Il a également mis en avant la convergence des positions des deux pays sur le multilatéralisme, la paix, la sécurité et la coopération au développement, ainsi que le rôle positif de la diaspora éthiopienne en Suède.   L’ambassadeur a enfin réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le dialogue national, la justice transitionnelle et les priorités de développement de l’Éthiopie.   Pour sa part, l’ambassadeur du Canada, Nicolas Simard, a indiqué que son pays envisage d’élargir sa coopération à de nouveaux secteurs économiques, tels que l’aérospatiale, les mines et l’éducation, en s’appuyant sur des partenariats déjà solides dans les domaines du développement et de la consolidation de la paix.   « Nous souhaitons capitaliser sur ces bases solides pour explorer de nouvelles opportunités de partenariat économique avec l’Éthiopie », a-t-il déclaré.   Selon les observateurs, ces engagements renouvelés confirment le rôle de plus en plus central de l’Éthiopie en tant que pôle régional de coopération, de commerce et de développement durable.
Le Premier ministre Modi a annoncé, devant le Parlement éthiopien, un partenariat stratégique Éthiopie-Inde.
Dec 17, 2025 136
Addis-Abeba, le 17 décembre 2025 (ENA) : - L’Inde et l’Éthiopie ont convenu de porter leurs relations bilatérales au niveau d’un partenariat stratégique, une décision destinée à exploiter pleinement le potentiel des deux pays, a annoncé le Premier ministre indien, Narendra Modi.   S’exprimant ce jour devant la session conjointe de la Chambre des représentants du peuple et de la Chambre de la Fédération, Modi a souligné que l’Inde et l’Éthiopie, toutes deux héritières de civilisations millénaires, avancent avec assurance vers un avenir commun.   Il a rappelé que, depuis des siècles, les peuples des deux nations entretenaient des échanges commerciaux à travers l’océan Indien, notamment autour de produits tels que le coton, le café et l’or.   Au-delà du commerce, ces relations reposaient également sur le partage d’idées, d’histoires et de modes de vie.   Selon le Premier ministre, l’Inde et l’Éthiopie ont longtemps joué un rôle de carrefour du commerce mondial et de passerelle entre les civilisations.   Il a également indiqué que les liens entre leurs peuples s’étaient développés bien avant l’établissement officiel de relations diplomatiques.   « Nos relations diplomatiques ont pris forme peu après l’indépendance de l’Inde, mais avant même l’ouverture des ambassades, nos peuples écrivaient déjà ensemble un nouveau chapitre de leur histoire », a-t-il déclaré.   Aujourd’hui, les relations indo-éthiopiennes continuent de se renforcer sur les plans économique, social et politique.   Les entreprises indiennes figurent parmi les principaux investisseurs étrangers en Éthiopie, avec plus de 5 milliards de dollars investis dans des secteurs clés tels que le textile, l’industrie manufacturière, l’agriculture et la santé, générant plus de 75 000 emplois locaux.   Dans ce contexte, les dirigeants des deux pays ont franchi une étape décisive en décidant de formaliser un partenariat stratégique.   Modi a précisé que ce nouveau cadre de coopération permettrait de dynamiser les économies des deux nations grâce à des collaborations accrues dans les domaines de la technologie, de l’innovation, des ressources minières et des énergies durables et vertes.   Il a ajouté que cette initiative renforcerait également la sécurité alimentaire et sanitaire, tout en soutenant le développement des capacités humaines et institutionnelles.   Le Premier ministre indien a par ailleurs affirmé que les deux pays intensifieraient leur coopération dans les domaines du commerce, de l’investissement, ainsi que de la défense et de la sécurité.   Il a conclu en soulignant que l’Inde et l’Éthiopie poursuivraient leur chemin ensemble, en tant que partenaires égaux, unis par l’amitié et une vision commune de la réussite.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a salué les traditions éthiopiennes fondées sur la dignité, les qualifiant sources d’inspiration pour le reste du monde.
Dec 17, 2025 200
Addis-Abeba, le 17 décembre 2025 (ENA) : - Les valeurs éthiopiennes de dignité, d’indépendance et de respect de soi, profondément enracinées dans l’héritage culturel mondial, constituent une source d’inspiration universelle, tandis que la vision portée par le Premier ministre Abiy Ahmed représente un modèle exemplaire pour le monde, a déclaré le Premier ministre indien Narendra Modi.   Un banquet d’État en l’honneur du Premier ministre indien s’est tenu mardi soir au Centre international de conférences d’Addis-Abeba.   Prenant la parole à cette occasion, Modi s’est dit profondément honoré de recevoir une distinction de l’une des civilisations les plus anciennes et les plus riches de la planète.   « Au nom de l’ensemble du peuple indien, j’accepte cet honneur avec une profonde humilité et une sincère reconnaissance », a-t-il affirmé, soulignant que cette distinction revient à tous les Indiens ayant contribué au renforcement du partenariat entre les deux pays.   Exprimant sa vive gratitude au Premier ministre Abiy Ahmed et saluant son leadership, Modi a souligné qu’à un moment où l’attention internationale se porte de plus en plus sur le Sud global, les traditions éthiopiennes intemporelles de dignité, d’autonomie et de fierté nationale demeurent une référence inspirante pour tous.   Il a ajouté qu’en cette période décisive, la direction de l’Éthiopie entre les mains du Dr Abiy Ahmed constitue un atout majeur.   « Sa vision de Medemer, son engagement en faveur du développement et la manière dont il conduit le pays font de lui un exemple lumineux à l’échelle mondiale », a-t-il déclaré.   Le Premier ministre indien a également salué les efforts constants du chef du gouvernement éthiopien dans des domaines clés tels que la protection de l’environnement, le développement inclusif et le renforcement de l’unité au sein d’une société plurielle.   Réaffirmant que l’éducation constitue le socle de toute nation, M. Modi a indiqué que l’Inde est fière de voir que sa contribution la plus durable aux relations indo-éthiopiennes provient de ses enseignants.   Selon lui, la richesse culturelle et intellectuelle de l’Éthiopie a attiré de nombreux enseignants indiens, qui ont eu l’honneur de former plusieurs générations d’Éthiopiens.   Il a précisé que, aujourd’hui encore, de nombreux professeurs indiens poursuivent leur mission dans les universités et établissements d’enseignement supérieur du pays.   « L’avenir repose sur des partenariats bâtis sur une vision commune et une confiance mutuelle.   Nous aspirons à approfondir notre coopération avec l’Éthiopie afin de relever ensemble les défis mondiaux et d’ouvrir de nouvelles perspectives », a conclu le Premier ministre Modi.
Agence des nouvelles éthiopienne
2023