Selon l’ambassadeur de Russie, la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être résolue dans le cadre d’accords mutuellement acceptables. - ENA Français
Selon l’ambassadeur de Russie, la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être résolue dans le cadre d’accords mutuellement acceptables.
Addis Ababa 3 novembre,2025 (ENA) L’ambassadeur russe Evgeny Terekhin a déclaré à l’ENA que la recherche par l’Éthiopie d’un accès à la mer devrait être réglée par un dialogue ouvert et des accords mutuels entre les parties concernées.
L’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, a souligné l’importance pour chaque nation de disposer d’un accès à la mer.
Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont enclavés, en raison de divers défis, mais que nombre de ces situations trouvent progressivement des solutions viables.
« Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des solutions émergent pour relever ces défis », a-t-il déclaré.
L’ambassadeur a ajouté que la question de l’accès de l’Éthiopie à la mer devrait être négociée principalement entre les parties directement concernées, sur la base du droit international, d’accords mutuels et d’un dialogue ouvert.
« Cette question doit d’abord être résolue entre les parties concernées, sur la base du droit international, d’accords mutuels et de discussions constructives », a-t-il souligné.
Il a ajouté qu’un dialogue constructif et une coopération renforcée demeurent essentiels pour résoudre la question de l’accès à la mer de l’Éthiopie.
Rappelons que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant les membres du Parlement :
« Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et les pays africains. La quête de l’Éthiopie pour accéder à la mer Rouge est inévitable. Nous donnons la priorité à la paix et au dialogue ; nous les implorons de servir de médiateurs et de nous proposer une solution. »
Le Premier ministre a souligné que la manière dont l’Éthiopie a perdu son accès à la mer Rouge n’avait aucun fondement juridique, n’ayant fait l’objet ni d’une décision du Conseil des ministres, ni d’une approbation parlementaire, ni d’un référendum populaire.
Soulignant l’urgence de retrouver un accès à la mer Rouge, Abiy Ahmed a réaffirmé la position du gouvernement éthiopien : cette question doit être poursuivie par des moyens pacifiques et juridiques, dans un esprit de dialogue.