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La stratégie et le système de paiement de l'Éthiopie lui permettent de tirer parti du marché de la ZLECA, selon le secrétaire général Mene
Dec 10, 2025 173
Addis Ababa le 10 décembre,2025 (ENA) Le lancement de la stratégie nationale de paiement numérique et du système de paiement instantané (IPS) de l'Éthiopie permettra à ce pays de tirer plus rapidement parti du marché de la ZLECA, qui compte 1,4 milliard d'habitants et affiche un PIB cumulé de 3 400 milliards de dollars américains, selon le secrétaire général (SG) de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), Wamkele Mene. La stratégie nationale de paiement numérique de l'Éthiopie (NDPS 2026-2030) et le système de paiement instantané (IPS), EthioPay, ont été lancés aujourd'hui. La stratégie nationale de paiement numérique 2030, qui trace une feuille de route quinquennale pour l'interopérabilité, la confiance et l'innovation dans le paysage financier numérique éthiopien, a été lancée lors de la deuxième conférence sur les paiements numériques en Éthiopie, qui se tient actuellement à Addis-Abeba. Cette stratégie vise à permettre les transferts transfrontaliers de faible valeur via des cartes, des portefeuilles mobiles et des services bancaires numériques, a-t-on appris. En outre, il vise à développer l'adoption des paiements numériques, à moderniser les infrastructures financières et à réduire les obstacles pour les groupes défavorisés. D'autre part, le lancement du système de paiement instantané (IPS) EthioPay devrait fournir une infrastructure sécurisée et interopérable pour les virements de particulier à particulier, les paiements QR, les paiements groupés et les transactions transfrontalières, formant ainsi l'épine dorsale de l'écosystème de paiement numérique en Éthiopie. Lors de la présentation du NDPS 2026-2030 et de l'IPS, le secrétaire général de l'AfCFTA, Mene, a souligné l'importance de ces initiatives pour faciliter les échanges commerciaux à travers le continent. Le lancement de la stratégie et du système de paiement permettra à l'Éthiopie de tirer plus rapidement parti de l'AfCFTA, a-t-il ajouté. Cette initiative pourrait considérablement renforcer la capacité de l'Éthiopie à tirer parti des opportunités offertes par la zone de libre-échange continentale africaine, qui dessert un marché de 1,4 milliard de personnes avec un PIB combiné de 3 400 milliards de dollars, a souligné M. Mene. En outre, le nouveau système de paiement numérique favoriserait l'inclusion numérique et financière, notamment des commerçants informels, des petits exploitants agricoles et des PME, en particulier celles dirigées par des jeunes et des femmes, a-t-il précisé. Selon lui, les coûts élevés liés à la convertibilité des devises en Afrique s'élèvent à plus de 5 milliards de dollars américains par an, ce qui nuit à la compétitivité et à la création d'emplois sur tout le continent. « Il n'y a aucune raison pour que l'Afrique dépende de devises tierces pour ses échanges intra-africains », a-t-il souligné, réitérant la nécessité d'une souveraineté en matière de paiements. Évoquant les ambitions historiques, le secrétaire général a fait référence à la vision exprimée par les dirigeants africains en mai 1963 en faveur d'une monnaie unique et d'un système de paiement unique. À cet égard, il a noté que le lancement du nouveau système de paiement numérique et de la stratégie ne constituent pas seulement un pas en avant pour la nation, mais aussi une avancée significative vers un marché numérique pleinement intégré pour l'Afrique. Cela fait écho à la vision de l'Union africaine et fait progresser notre ambition de longue date d'une plateforme de paiement unifiée, a souligné M. Mene. « Ce que nous avons accompli aujourd'hui n'est pas seulement une étape importante pour l'Éthiopie, c'est un pas significatif vers un marché numérique unique et véritablement intégré pour le continent », a-t-il conclu.
Le programme nucléaire de l’Éthiopie constitue un levier stratégique pour assurer l’indépendance énergétique du pays : Commissaire Sandokan
Dec 8, 2025 260
Addis-Abeba, le 8 décembre 2025 (ENA) : - Le commissaire éthiopien à l’énergie nucléaire, Sandokan Debebe, a affirmé que la décision du pays d’investir dans la technologie nucléaire s’inscrit dans une vision stratégique claire, visant à garantir la sécurité énergétique, à soutenir la transformation économique et à renforcer la résilience nationale sur le long terme. Cette déclaration est intervenue lors d’une cérémonie de haut niveau organisée à Addis-Abeba pour lancer officiellement le programme nucléaire éthiopien et rendre opérationnelle la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire. L’événement a rassemblé plusieurs personnalités de premier plan, dont le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, Sandokan Debebe lui-même, et Mikhail Chudakov, directeur général adjoint de l’AIEA, aux côtés d’autres responsables et partenaires essentiels. Au cours de cette cérémonie, il a été annoncé que la construction d’une centrale nucléaire de grande capacité — un projet intégré au plan de développement de 30 milliards de dollars dévoilé récemment par le Premier ministre Abiy Ahmed — jouera un rôle déterminant dans le renforcement de la sécurité énergétique du pays et l’accélération de son industrialisation. Sandokan a expliqué que la forte dépendance de l’Éthiopie à l’hydroélectricité rend son système énergétique vulnérable aux variations climatiques, ce qui accentue les pénuries déjà existantes et affecte autant les ménages que les industries. Alors que le pays figure parmi les économies à la croissance la plus rapide du monde, la demande en électricité fiable et durable augmente bien plus vite que la capacité de production actuelle. « Aucune source d’énergie disponible dans notre mix actuel n’est capable de répondre à cette demande croissante », a-t-il souligné. C’est dans cette perspective que le gouvernement a fait le choix stratégique d’intégrer l’énergie nucléaire comme pilier central de sa politique énergétique à long terme. Créée en octobre 2025, la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire est chargée de superviser l’usage pacifique de la technologie nucléaire. Son mandat couvre non seulement la production d’électricité, mais également le renforcement de secteurs clés tels que l’industrie, l’agriculture, la sécurité alimentaire, la recherche et les services de santé. « Nous ne nous contentons pas d’introduire une nouvelle technologie ; nous posons les bases mêmes de l’économie que nous voulons bâtir », a déclaré Sandokan. Il a insisté sur le fait que l’Éthiopie est pleinement engagée dans une utilisation exclusivement pacifique de l’énergie nucléaire, en s’appuyant sur un cadre juridique clair et des mécanismes de gouvernance rigoureux. Selon lui, la vision nucléaire du pays ne se limite pas à la production d’électricité qui vise à valoriser les nombreuses applications de la science nucléaire dans des domaines essentiels pour le développement national, afin que l’ensemble des citoyens puisse en bénéficier de manière tangible. Sandokan a également rappelé que l’Éthiopie aligne strictement son cadre réglementaire sur les normes internationales de l’AIEA et qu’elle respecte toutes les obligations liées aux traités internationaux pertinents. Il a réaffirmé que le pays entend développer un programme nucléaire sûr, sécurisé et conforme aux standards internationaux, contribuant ainsi à l’édification d’une Éthiopie moderne et industrialisée. « Nous sommes prêts et résolus à faire de notre programme nucléaire un moteur de sécurité énergétique et de croissance économique », a-t-il déclaré. Lors d’un webinaire, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a salué la création de la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire, soulignant qu’elle constitue une base essentielle pour assurer le développement et la régulation de l’énergie nucléaire conforme aux normes internationales de sûreté. Selon lui, le nucléaire représente une source d’énergie rapide, fiable et à faible émission de carbone, capable d’accélérer considérablement la transformation socio-économique de l’Éthiopie. Il a ajouté que cette initiative pourrait également stimuler l’industrialisation et créer des emplois hautement qualifiés. Grossi a assuré que l’AIEA continuera d’accompagner l’Éthiopie à travers un soutien technique, du renforcement des capacités et un appui institutionnel à chaque étape du programme. Il a précisé que l’agence travaille déjà avec le pays dans le cadre de son Programme de coopération technique afin de développer les compétences humaines, renforcer les institutions nationales et préparer les étapes clés liées aux infrastructures nucléaires. La Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire, pour sa part, s’engage à garantir que toutes les activités liées au nucléaire respectent scrupuleusement les standards internationaux. L’une de ses principales missions est de coordonner l’application de la technologie nucléaire dans les secteurs prioritaires du pays, notamment la production d’électricité, le développement industriel, la sécurité alimentaire, les services de santé et la recherche scientifique. Sa vocation est d’assurer une utilisation sûre, responsable et durable de cette technologie au service du développement national.
L’énergie nucléaire est un atout majeur pour sécuriser l’avenir énergétique de l’Éthiopie : Ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos.
Dec 8, 2025 210
Addis-Abeba, le 8 décembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a affirmé que le lancement d’un programme national d’énergie nucléaire constitue une étape décisive pour garantir à l’Éthiopie un approvisionnement énergétique suffisant et durable. Selon lui, cette initiative répond aussi bien aux besoins actuels du pays qu’aux exigences futures liées à sa croissance démographique, économique et technologique. Il a fait cette déclaration à Addis-Abeba, lors d’une cérémonie de haut niveau qui a marqué la mise en route officielle du programme nucléaire éthiopien. La rencontre a réuni plusieurs personnalités de premier plan, dont le ministre Gedion Timothewos, le commissaire éthiopien à l’énergie nucléaire Sandokan Debebe et Mikhail Chudakov, directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Leur présence illustre l’importance stratégique de cette nouvelle orientation énergétique et l’engagement du gouvernement à renforcer sa coopération internationale. L’un des principaux volets du programme présenté concerne la construction d’une centrale nucléaire de grande capacité. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de développement estimé à 30 milliards de dollars, annoncé récemment par le Premier ministre Abiy Ahmed. Cette centrale, une fois opérationnelle, devrait contribuer de manière déterminante à la sécurité énergétique du pays, tout en soutenant sa transformation industrielle. Pour Gedion, l’énergie nucléaire représente bien plus qu’une simple source d’électricité : il s’agit d’un investissement national à forte valeur stratégique. « Nous voulons bâtir une Éthiopie où chaque famille bénéficie d’une énergie propre, stable et abordable », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur l’urgence d’adapter les infrastructures énergétiques face à l’essor rapide de technologies comme l’intelligence artificielle et l’informatique quantique, lesquelles exigent des quantités considérables d’électricité. Le ministre a souligné que la demande énergétique des centres de données devrait doubler d’ici 2030, alors que les conséquences environnementales des énergies fossiles se font de plus en plus sentir. Dans ce contexte, le nucléaire apparaît comme une solution à la fois durable, fiable et respectueuse du climat. Pour soutenir son argumentation, Gedion a rappelé que la croissance rapide de l’économie éthiopienne imposait des investissements réfléchis et structurants dans des sources d’énergie capables de soutenir le développement sur le long terme. « Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront la qualité et la disponibilité de l’énergie dont dépendra l’avenir du pays », a-t-il ajouté. Afin d’assurer une mise en œuvre efficace du programme, le gouvernement a créé la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire, une institution chargée de superviser et d’orienter l’ensemble des activités liées au nucléaire civil. Son rôle est de développer un cadre global et sécurisé pour l’usage pacifique de l’énergie nucléaire dans divers secteurs, dont la santé, l’agriculture, l’industrie et la recherche scientifique. L’Éthiopie bénéficiera également de l’appui technique de l’AIEA, avec laquelle elle s’est engagée à respecter les normes internationales les plus strictes en matière de sûreté et de transparence. L’AIEA jouera un rôle essentiel dans l’accompagnement du pays, en apportant son expertise scientifique et réglementaire. Gedion a aussi rappelé l’ambition du gouvernement de transformer l’Éthiopie en un modèle de prospérité économique fondé sur une diversification énergétique intelligente. Il a exprimé l’espoir de voir la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire devenir un pôle d’excellence en Afrique, capable d’inspirer d’autres nations du continent à développer des programmes similaires. Le ministre a évoqué les défis historiques auxquels l’Éthiopie a été confrontée, soulignant que de nombreux projets aujourd’hui considérés comme des réussites avaient été jugés irréalistes dans le passé. « Lorsque Ethiopian Airlines a été lancée, peu de personnes croyaient en son succès. Aujourd’hui, elle est l’une des plus grandes fiertés de notre pays. De la même manière, notre ambition nucléaire peut sembler audacieuse, mais avec détermination, nous parviendrons à construire une Éthiopie alimentée par une énergie sûre et moderne », a-t-il affirmé. Créée en octobre 2025, la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire est chargée de garantir que le développement de l’énergie nucléaire s’effectue dans le respect des normes internationales. Elle coordonnera les efforts nationaux pour que les applications pacifiques du nucléaire contribuent activement à l’industrialisation, à la sécurité alimentaire, à l’amélioration des services de santé et au progrès scientifique. À travers cette initiative, l’Éthiopie entend non seulement répondre à une demande énergétique croissante, mais aussi se positionner comme un acteur continental engagé dans la transition vers une énergie propre, durable et technologiquement avancée.
Les descendants des grandes figures du panafricanisme applaudissent l’essor du leadership numérique de l’Éthiopie.
Dec 6, 2025 325
Addis-Abeba, le 6 décembre 2025 (ENA) : - Les descendants de grandes figures du panafricanisme ont salué l’avancée remarquable de l’Éthiopie dans les domaines technologiques et numériques, estimant qu’elle constitue désormais une référence pour l’ensemble du continent. Lors de leur visite à l’exposition permanente du Musée des sciences d’Addis-Abeba, les enfants et petits-enfants de leaders historiques tels que Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere, Kenneth Kaunda, Nelson Mandela, Oliver Tambo, Walter Sisulu et Steve Biko ont exprimé leur profonde admiration pour les initiatives éthiopiennes en intelligence artificielle, en innovation agricole et dans les énergies renouvelables. Kwame Thomas, petit-fils du premier président du Ghana, Kwame Nkrumah, a rappelé que les gouvernements africains doivent considérer la technologie comme un impératif stratégique plutôt qu’un simple confort. Yaba Christina a souligné le rôle de plus en plus affirmé de l’Éthiopie en tant que moteur continental dans les secteurs scientifique et technologique, tandis que Nomatemba Tambo a mis l’accent sur l’importance d’une coopération accrue entre les jeunes Africains et de programmes d’échanges culturels à travers le continent. La délégation a également reçu un aperçu détaillé des efforts de transformation numérique en cours en Éthiopie, tels que présentés au Musée des sciences.
Addis-Abeba lance un système numérique intégré pour réformer la fonction publique
Dec 5, 2025 161
Addis Ababa le 5 décembre,2025 (ENA) La maire Adanech Abiebie a annoncé que la nouvelle technologie intégrée d'enregistrement civil et de service de résidence marque une transition définitive vers la prestation de services publics entièrement numérisés dans la capitale. Présidant aujourd'hui le lancement officiel de ce système de pointe, le maire a rendu hommage à l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle pour avoir développé cette plateforme. Au cours de l'événement, le maire Adanech a souligné que le secteur des technologies numériques restait au cœur des réformes radicales engagées pour moderniser la prestation de services dans toute la métropole. Elle a souligné que le déploiement de systèmes efficaces et assistés par la technologie dans divers secteurs a contribué à protéger les habitants contre des charges financières inutiles et des pertes de temps. Selon la maire, ce nouvel écosystème opérationnel permettra de rationaliser la fourniture de services intégrés et modernes tout en mettant en place un système caractérisé par la transparence et la responsabilité. Cette plateforme a la particularité d'intégrer l'enregistrement des événements importants à l'identification des résidents. La maire Adanech a expliqué que les habitants peuvent facilement accéder à ces services via leur smartphone en téléchargeant l'application depuis Google Play Store ou l'App Store. Au-delà de la prestation de services, elle a souligné que cette technologie offre des capacités essentielles pour l'élaboration des politiques. En documentant correctement les données générées, la ville peut préparer des plans de développement stratégiques plus précis. Affirmant que ce système renforcera la compétitivité mondiale d'Addis-Abeba, la maire a annoncé que sa mise en œuvre complète débutera dans 50 woredas à partir du 8 décembre 2025. Le directeur général de l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle, Worku Gachena, a fait remarquer que l'intelligence artificielle est un moteur essentiel du développement. Il a indiqué que des travaux importants ont été entrepris pour permettre à l'Éthiopie de tirer parti de la technologie de l'IA, ce qui a donné des résultats encourageants dans les secteurs économique et social. Le directeur général de l'Agence des services d'enregistrement civil et de résidence, Yosef Nigussie, a ajouté que cette nouvelle technologie devrait améliorer considérablement la qualité des services de l'institution tout en éliminant les pratiques abusives et les obstacles bureaucratiques.
L’agriculture numérique est essentielle pour assurer la résilience et le développement du continent : Vice-présidente de la CUA.
Dec 1, 2025 304
Addis-Abeba, 1er décembre 2025 (ENA) : - L’ambassadrice Selma Malika Haddadi, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, a affirmé que la digitalisation de l’agriculture constitue désormais une condition indispensable à la survie et au développement du continent. Intervenant à la première Conférence africaine sur l’agriculture numérique, organisée au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, elle a réitéré l’engagement du continent à s’appuyer sur les technologies pour moderniser l’agriculture et soutenir un développement durable. Le thème de la rencontre insistait sur l’urgence d’intégrer les innovations numériques dans les politiques agricoles et d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires africains. « L’agriculture demeure la colonne vertébrale de l’Afrique », a rappelé Mme Haddadi, soulignant qu’elle fait vivre plus de 60 % de la population et reste un pilier des économies nationales. Le ministre d’État éthiopien de l’Agriculture, Efa Muleta, a pour sa part souligné que la transformation agricole en cours s’aligne sur la vision du Premier ministre Abiy Ahmed, fondée sur l’innovation, l’intégration et la philosophie Medemer. Il a insisté sur le rôle stratégique des technologies numériques, des données satellitaires aux plateformes mobiles, pour dynamiser une croissance agricole inclusive. Selon lui, l’Afrique peut convertir ses défis en opportunités, portée par une jeunesse nombreuse et un écosystème technologique en plein essor. Il a mis en avant les initiatives de l’Éthiopie dans l’extension de l’irrigation, la mécanisation et l’introduction de variétés résilientes, qui rapprochent le pays de l’autosuffisance alimentaire. Il a aussi présenté le modèle de production en groupements, facilitant l’accès aux intrants modernes et aux services numériques pour accélérer la transition vers une agriculture commerciale. Le commissaire de l’Union africaine chargé du développement agricole, Moses Vilakati, a de son côté rappelé les obstacles persistants — changement climatique, dégradation des terres, accès limité aux marchés, désintérêt croissant des jeunes — qui freinent la croissance du secteur. Il a souligné l’urgence d’exploiter pleinement le potentiel agricole du continent et de s’engager résolument dans la transition numérique, indispensable pour accroître la productivité, réduire les pertes et améliorer l’accès au financement et aux marchés. Il a enfin exhorté les pays africains à s’adapter à un monde désormais dominé par les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’imagerie satellitaire et l’agriculture de précision.
L’Institut des sciences spatiales et géospatiales a mis en service de nouvelles stations destinées à la réception des données satellitaires.
Dec 1, 2025 243
Addis-Abeba, le 1er décembre 2025 (ENA) : - L’Institut des sciences spatiales et géospatiales (SSGI) a lancé un nouveau réseau de stations de réception de données satellitaires à Addis-Abeba et dans plusieurs villes du pays, une avancée majeure dans la transformation numérique engagée par l’Éthiopie. Le ministre d’État à l’Innovation et à la Technologie, Muluken Kere, a rappelé que la stratégie « Éthiopie numérique 2025 » a posé les bases nécessaires pour accélérer le progrès technologique national. Il a mis en avant les efforts continus déployés pour renforcer l’infrastructure numérique et confirmé l’engagement du gouvernement à étendre le réseau de stations satellitaires à l’échelle du territoire. Évoquant les récentes avancées, notamment la mise en œuvre du système d’identité numérique, il a souligné que la montée en compétence des professionnels éthiopiens constitue un signe prometteur pour l’avenir numérique du pays. Bien que l’Éthiopie ait besoin d’environ 200 stations de référence en continu (CORS) pour une couverture optimale, seules 10 sont actuellement opérationnelles. Le SSGI prévoit d’en installer 10 autres durant l’exercice en cours et d’atteindre un total de 30 d’ici deux ans. Les nouvelles stations inaugurées comprennent un centre de contrôle principal à Addis-Abeba, quatre autres à Sheger et dans ses environs, ainsi que des installations à Bonga, Semera, Jigjiga, Debre Berhan et Jimma. L’extension du système ETCORS devrait renforcer la gestion urbaine et appuyer le développement des infrastructures. Le directeur général du SSGI, Abdisa Yilma (PhD), a indiqué que ces stations intègrent des technologies avancées permettant de fournir aux géomètres, chercheurs, spécialistes des risques naturels et experts en cartographie des données géospatiales en temps réel. Il a rappelé l’importance de l’information géospatiale précise pour la construction d’infrastructures telles que bâtiments, routes, ponts ou barrages. Ce système profitera également à l’agriculture, à l’industrie, au secteur minier et à d’autres domaines stratégiques, en renforçant la planification et l’administration foncières. Le SSGI utilisera largement ces stations pour améliorer ses activités de levés topographiques, de cartographie et de recherche. Fanta Dejen, ministre d’État au Développement urbain et aux Infrastructures, a ajouté que le système permettra d’améliorer significativement les services publics, notamment en matière de gestion foncière urbaine, en les rendant plus rapides, transparents et équitables. La précision quasi parfaite des mesures contribuera également à réduire les litiges du public. Il a précisé qu’ETCORS jouera un rôle important dans la mise en place de villes intelligentes et l’extension des espaces verts. Conçu pour servir l’Éthiopie mais aussi les pays voisins et la communauté internationale, le système ETCORS renforcera la prise de décision fondée sur les données et améliorera la précision des levés topographiques, du cadastre et de la planification urbaine. En parallèle, le ministère du Développement urbain et des Infrastructures prépare l’installation de 14 stations CORS supplémentaires pour étendre davantage le réseau géospatial national.
L’Institut éthiopien d’intelligence artificielle occupe désormais une position de leadership sur la scène africaine : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 558
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle (AII) s’impose désormais comme l’un des centres d’IA les plus dynamiques et les plus en vue du continent africain. S’exprimant lors de la cérémonie marquant l’installation de l’Institut dans les anciens locaux de la Société de radiodiffusion éthiopienne, il a salué les progrès remarquables accomplis par l’AII au cours des cinq dernières années. Selon lui, l’Institut a réalisé des avancées majeures, notamment la mise au point d’une technologie de détection du cancer du sein brevetée au niveau international, ainsi qu’un système innovant et également breveté d’identification des maladies du café et d’autres cultures. Le Premier ministre a souligné que l’AII ne se limite pas au développement de logiciels et de solutions robotiques : il conçoit et fabrique également des équipements matériels. Ses travaux s’étendent aujourd’hui à la production de drones et aux technologies de communication. Abiy Ahmed a rappelé que l’intelligence artificielle constitue un domaine en rapide expansion et marqué par une forte concurrence en Afrique, précisant que l’Institut a déjà commencé à commercialiser plusieurs de ses innovations. Il a mis en avant parmi les réalisations les plus marquantes l’outil internationalement reconnu de détection du cancer du sein, ainsi que la technologie dédiée au diagnostic des maladies agricoles, notamment du café, qui a positionné l’AII comme un acteur incontournable dans le secteur. L’Institut a par ailleurs développé « Mesob », une plateforme intégrée proposant plus d’une centaine de services, ainsi qu’un grand nombre de solutions numériques destinées à moderniser le fonctionnement d’importantes institutions publiques, dont les ministères des Finances et des Revenus, ou encore la Commission des douanes. Le Premier ministre a également rappelé les avancées réalisées dans des domaines tels que le cloud computing et les technologies linguistiques. Il a souligné que l’AII a conçu des outils permettant aux locuteurs de l’amharique, de l’afaan oromo, du somali, du tigrinya et de l’afar de communiquer entre eux sans interprète, grâce à des technologies de synthèse vocale, de reconnaissance vocale et de conversion automatique soutenues par des milliers d’heures d’audio. Revenant sur les défis historiques qui ont empêché l’Éthiopie de suivre les grandes transformations mondiales — de la révolution agricole aux révolutions technologique et industrielle — Abiy Ahmed a noté que le pays avait longtemps manqué de capacité d’adaptation et de vision pour intégrer les nouvelles connaissances et innovations. Il a toutefois insisté sur le fait que cette époque est révolue. Selon lui, qu’on le veuille ou non, si l’Éthiopie ne s’engage pas résolument dans la révolution actuelle de l’intelligence artificielle, elle risque une nouvelle fois de se retrouver à la traîne, comme ce fut le cas lors des précédentes révolutions.
L’Institut d’IA diversifie ses domaines d’action pour inclure la santé, l’agriculture et les services : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 378
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle s’impose désormais comme un acteur majeur dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des services, porté par le renforcement continu de ses capacités technologiques. Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il a précisé que l’institut intensifie ses activités dans des secteurs stratégiques tels que le cloud computing, le big data, l’analyse de données, la robotique et les technologies immersives. « L’Institut conduit les applications de l’IA dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des services, tout en développant des expertises en informatique en nuage, en centres de données de grande capacité, en exploration de données, en robotique et en technologies immersives », a-t-il affirmé. Il a également confirmé que l’institut a récemment transféré son siège dans l’ancien bâtiment de la Société éthiopienne de radiodiffusion, situé en plein cœur d’Addis-Abeba. « Le complexe qui accueille désormais l’Institut a été entièrement modernisé en moins d’un an, offrant un cadre de travail optimal et ergonomique à ses équipes », a-t-il souligné. Selon le Premier ministre, l’institut a accompli des avancées notables en seulement cinq ans, démontrant à la fois la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle redessine les sociétés et l’importance pour l’Éthiopie de s’inscrire dans la compétition technologique mondiale. Il a ajouté que le nouveau Centre de startups dédié à l’IA dynamise l’écosystème en permettant aux innovateurs de présenter leurs projets, de créer des prototypes et d’entrer en relation avec des investisseurs privés. À ce jour, a-t-il précisé, 200 entrepreneurs ont déjà bénéficié des services offerts par ce centre.
Le Grand barrage stimule la transformation numérique du pays en garantissant un approvisionnement électrique stable : Les institutions.
Nov 5, 2025 732
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand barrage de la Renaissance devrait considérablement renforcer la qualité et la fiabilité des services numériques du pays en assurant un approvisionnement électrique stable, ont affirmé plusieurs institutions nationales. Elles ont également souligné que le barrage jouera un rôle déterminant dans la stimulation de la croissance macroéconomique et dans l’élargissement de l’inclusion financière à l’échelle nationale. S’exprimant auprès de l’ENA, Brook Adhana, directeur des services de paiement mobile chez Ethio Telecom, a décrit le Grand barrage comme un projet emblématique incarnant l’indépendance africaine, comparable à la victoire historique d’Adwa contre les forces coloniales italiennes. Selon lui, le barrage soutiendra directement la transformation numérique de l’Éthiopie en garantissant une source d’électricité stable et durable — un facteur clé pour accélérer la modernisation économique et sociale du pays. « Un approvisionnement énergétique constant est indispensable à l’amélioration de la qualité du réseau, à l’expansion de l’inclusion financière et au renforcement des infrastructures », a-t-il expliqué, ajoutant que la disponibilité d’une énergie fiable favorisera également l’accès à l’électricité domestique et contribuera au développement social. Pour sa part, Safi Gemedi, responsable des relations publiques et de la communication au Service statistique éthiopien (ESS), a qualifié le GERD de « seconde victoire d’Adwa », fruit de l’unité et de la détermination du peuple éthiopien. Il a rappelé que l’ESS, qui administre 26 bureaux régionaux à travers le pays, dépend fortement d’un approvisionnement électrique stable pour faire fonctionner ses serveurs et garantir la production de données statistiques précises et actualisées. Selon Safi, l’énergie propre et durable issue du GERD soutiendra les efforts de modernisation du système statistique national par la numérisation et l’automatisation des processus. Grâce à l’électricité fournie par le barrage, l’institution pourra numériser plus efficacement les données collectées, améliorer leur qualité et accroître son efficacité opérationnelle, contribuant ainsi à une gouvernance fondée sur des informations fiables et en temps réel.
Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 820
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable. L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone. Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition. Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables. Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Une nouvelle génération d’innovateurs numériques émergents : Ministère du Travail et des Compétences
Oct 26, 2025 738
Addis-Abeba, le 26 octobre 2025 (ENA) : - Le ministère du Travail et des Compétences a mis en avant l’émergence d’une nouvelle génération d’innovateurs numériques et technologiques en Éthiopie, soulignant l’importance de former des citoyens qualifiés, compétents et compétitifs dans tous les secteurs. Lors de la cérémonie de remise des diplômes de la 4ᵉ édition du Cyber Talent Summer Camp, organisée conjointement par l’INSA et l’Université des sciences et technologies d’Addis-Abeba (AASTU), la ministre Muferihat Kamil a rappelé que le développement d’une main-d’œuvre hautement qualifiée constitue un pilier essentiel du progrès national à l’ère numérique. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer la souveraineté numérique du pays en dotant les jeunes d’une expertise solide en cybersécurité et en technologies émergentes, affirmant qu’une nouvelle génération de “cybercombattants” et d’innovateurs est en train de se forger. La directrice générale de l’INSA, Tigist Hamid, a pour sa part souligné le rôle déterminant des compétences humaines dans la transformation numérique de l’Éthiopie, précisant que le camp d’été contribue à préparer les jeunes talents à répondre aux défis technologiques du futur. Le président de l’AASTU, Dereje Geda, a réaffirmé l’engagement de l’université à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat à travers un nouveau centre de développement de l’entrepreneuriat, destiné à soutenir les projets créatifs des étudiants. Les jeunes diplômés du programme ont exprimé leur volonté de contribuer activement à la transformation numérique du pays. Parmi eux, Alexander Samuel a développé une plateforme d’apprentissage en ligne, Kena Tolcha s’est formé en technologie aérospatiale et pilotage de drones, tandis que Bassel Mesfin et son équipe ont conçu une application mobile pour optimiser les transports publics. Le Cyber Talent Summer Camp demeure ainsi un levier stratégique pour la préparation d’une génération d’innovateurs numériques capables de renforcer la cybersécurité et d’accélérer la transformation technologique de l’Éthiopie.
La jeunesse innovante africaine constitue l’atout concurrentiel principal du continent.
Oct 22, 2025 824
Addis-Abeba, le 22 octobre 2025 (ENA) : - La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, Selma Malika Haddadi, a affirmé que le principal atout concurrentiel de l’Afrique repose sur le dynamisme, la créativité et la capacité d’action de sa jeunesse innovante, active dans tous les secteurs. Lors de l’ouverture du Festival de l’innovation de l’Union africaine 2025 (AU InnoFest’25), organisé du 22 au 24 octobre 2025 au siège de l’UA à Addis-Abeba sous le thème « Repositionner l’Union africaine pour un leadership en matière d’innovation axé sur la jeunesse », Haddadi a mis en avant le rôle central de l’innovation et de la numérisation dans la création d’emplois, la transformation économique et l’amélioration des services publics. Elle a rappelé que le thème de l’InnoFest s’aligne sur les aspirations de l’Agenda 2063, qui promeut une Afrique autonome, compétitive et portée par des solutions locales conçues par les Africains pour les Africains. Selon elle, les jeunes innovateurs africains – qu’ils œuvrent dans l’agriculture, la fintech, la santé ou les technologies civiques – jouent un rôle clé dans la modernisation des gouvernements, le renforcement des communautés et la création d’opportunités nouvelles. Haddadi a insisté sur le fait que soutenir les jeunes par la formation, la technologie et l’accès aux plateformes n’est pas seulement un geste d’inclusion, mais un investissement stratégique dans l’avenir du continent. Elle a cité en exemple la Bourse UA pour le numérique et l’innovation, qui a permis d’intégrer de jeunes talents africains au sein des départements de la Commission, favorisant la co-création de solutions concrètes. Pour sa part, Prudence Ngwenya, directrice de la Division Femmes, Genre et Jeunesse de la CUA, a décrit l’AU InnoFest’25 comme un appel à l’action visant à exploiter l’innovation pour améliorer la vie des Africains, en particulier des femmes et des jeunes. Elle a souligné que le festival sert de plateforme clé pour renforcer la contribution des jeunes à la transformation du continent et encourager les partenariats stratégiques avec eux dans la conception des solutions africaines de demain.
Ethio Telecom lance le service Znexus pour faire progresser l'Éthiopie vers le numérique
Oct 17, 2025 604
Addis Ababa 17 octobre, 2025 (ENA) Ethio Telecom a lancé son service révolutionnaire Znexus, qui vise à fournir à des millions d'Éthiopiens un accès abordable à des téléphones intelligents, des tablettes, des ordinateurs portables et des PC clients légers. Cette initiative est un élément crucial de la stratégie Horizon de l'Éthiopie, qui vise à transformer le pays en une société numérique d'ici 2027/2028. Lors de l'événement de lancement, le PDG Frehiwot Tamiru a souligné l'importance de la fracture numérique dans le pays en déclarant que sur environ 85,9 millions de clients d'Ethio Telecom, seuls 47 millions utilisent actuellement Internet. Le manque d'accès à Internet chez les clients restants est largement attribué à des problèmes d'accessibilité financière et à un déficit de compétences numériques. Ces obstacles ont limité leur accès à des services essentiels tels que la finance numérique, les services électroniques et l'agriculture intelligente, a-t-elle déclaré. « Le service de télécloud Znexus est conçu pour combler ce fossé en matière d'accessibilité financière et d'utilisation », a déclaré Mme Frehiwot, soulignant le potentiel du service pour améliorer la culture numérique et favoriser l'inclusion financière. En tirant parti de la technologie basée sur le cloud, Znexus réduit considérablement le coût des appareils, car toutes les applications seront hébergées dans le cloud, ce qui permettra aux utilisateurs d'y accéder sans avoir besoin de matériel haut de gamme. Les appareils mis à disposition par Znexus comprennent des téléphones multifonctions, des tablettes, des stations de travail et des ordinateurs portables, tous conçus pour soutenir la vision « Digital First » de l'Éthiopie. « Znexus contribuera sans aucun doute à réduire la fracture numérique parmi nos clients », a affirmé Mme Frehiwot, soulignant le rôle du service dans la promotion d'un accès équitable à la technologie. L'expérience d'Ethio Telecom, qui a déjà fourni des services cloud à plus de 800 institutions, lui a permis d'acquérir une connaissance précieuse des besoins et des préférences des clients. Actuellement, 936 villes bénéficient d'une couverture 4G ; d'ici la fin de l'exercice budgétaire, l'entreprise vise à fournir 3,5 millions d'appareils à bas prix, rendant ainsi la finance numérique accessible à un public encore plus large. Les appareils Znexus seront équipés de systèmes intégrés et intégreront Telebirr, la solution de paiement mobile d'Ethio Telecom, permettant aux utilisateurs d'accéder facilement à la finance numérique. Avec environ 57 millions de clients utilisant déjà Telebirr, l'introduction d'appareils abordables devrait permettre d'étendre encore cet écosystème financier numérique. Ces nouveaux appareils seront non seulement abordables, mais aussi faciles à utiliser, avec une autonomie prolongée et des services préinstallés qui répondent aux divers besoins des consommateurs éthiopiens. Frehiwot a conclu en soulignant l'importance de cette initiative pour parvenir à une Éthiopie prospère et numériquement autonome, positionnant le pays comme un leader de la transformation numérique dans la région.
L'Afrique brille au salon GITEX Global 2025 : une visibilité sans précédent pour les innovateurs et les investisseurs
Oct 13, 2025 832
Addis Ababa 13 octobre,2025 (ENA) La 45e édition du GITEX Global, le plus grand salon mondial dédié aux technologies et aux start-ups, a officiellement ouvert ses portes aujourd'hui au Dubai World Trade Centre, attirant un nombre record de 6 500 exposants, 1 800 start-ups et 1 200 investisseurs provenant de plus de 180 pays. Parmi les délégations les plus dynamiques cette année figurent les innovateurs et investisseurs africains, qui tirent parti de cette plateforme pour bénéficier d'une visibilité mondiale sans précédent et de nombreuses opportunités de collaboration. L'un de ceux qui font sensation est Samuel Ogbonyomi, PDG de Pipeops, une plateforme nigériane de déploiement d'applications cloud qui simplifie le déploiement de logiciels et la gestion des infrastructures grâce à des outils sans code. Exposant pour la première fois au GITEX, Ogbonyomi a déclaré que cet événement avait changé la donne pour son entreprise. « Le GITEX nous a offert une occasion unique de présenter notre innovation sur la scène mondiale », a-t-il déclaré. « Nous avons noué des contacts avec des investisseurs, des consommateurs et des chefs d'entreprise du monde entier. Ce type de visibilité est inestimable, non seulement pour notre croissance, mais aussi pour faire connaître la technologie africaine à l'échelle mondiale. » Samuel Ngugi Njuhi, directeur régional de SCORT, une entreprise kenyane fournissant des technologies de capteurs sans fil de pointe, représente également le continent. Lors de son intervention, M. Njuhi a souligné l'impact concret des innovations de SCORT dans des secteurs tels que l'agriculture, les transports et les infrastructures. « Nos capteurs permettent de surveiller la consommation de carburant de tous types d'équipements, des générateurs aux machines lourdes, améliorant ainsi l'efficacité, la sécurité et la transparence », a-t-il expliqué. « La technologie peut améliorer la vie des communautés et restaurer leur dignité. Les gouvernements africains doivent investir dans ces innovations afin d'améliorer l'accès à l'éducation, aux soins de santé et aux opportunités. » Cette année, le salon GITEX Global s'est concentré sur les technologies de nouvelle génération qui répondent à certains des plus grands défis de l'humanité : la résilience climatique, la santé numérique, la cybersécurité et la mobilité urbaine intelligente. L'intelligence artificielle a notamment occupé le devant de la scène, les innovations basées sur l'IA dominant les expositions et les conférences. Selon les Nations unies, le marché mondial de l'IA devrait atteindre 4 800 milliards de dollars d'ici 2033. Cela montre à quel point l'IA prend de l'importance. Le salon GITEX 2025 met en évidence cette tendance et constitue un événement majeur où les entreprises technologiques se disputent le leadership dans un avenir axé sur l'IA. Pour les participants africains, le message est clair : l'avenir de la technologie inclut l'Afrique, et l'Afrique est prête.
La ministre des Affaires du Cabinet a souligné la nécessité d’une collaboration accrue pour assurer la cybersécurité.
Oct 11, 2025 716
Addis-Abeba, le 11 octobre 2025 (ENA) : - Reconnaissant le lien étroit entre la cybersécurité et la souveraineté nationale, la chef du cabinet du Premier ministre et ministre des Affaires du Cabinet, Alemtsehay Paulos, a insisté sur la nécessité de renforcer les efforts conjoints dans ce domaine. Le 6ᵉ Mois national de la cybersécurité a été lancé aujourd’hui à Addis-Abeba afin de sensibiliser le public à l’importance de la protection numérique. À l’occasion, Alemtsehay a rappelé que, dans un contexte numérique en rapide mutation, la cybersécurité constitue désormais un pilier essentiel de la souveraineté nationale de l’Éthiopie. Elle a précisé qu’elle joue un rôle déterminant dans le renforcement de la résilience du pays face aux menaces cybernétiques croissantes. Elle a également souligné que cette initiative nationale représente à la fois une plateforme éducative et un appel à l’action, invitant les citoyens et les organisations à accorder une priorité accrue à leur sécurité numérique. La campagne d’un mois vise à informer les citoyens, les entreprises et les institutions sur les risques émergents dans l’espace numérique et à promouvoir les meilleures pratiques pour s’en prémunir. Pour sa part, la directrice générale de l’Agence de sécurité des réseaux d’information (INSA), Tigist Hamid, a mis en avant l’importance d’approches globales et coordonnées de la cybersécurité, à un moment où l’Éthiopie intensifie sa transformation numérique. Elle a souligné que chacun a un rôle à jouer dans la protection de l’espace numérique, précisant que les programmes de sensibilisation et les tables rondes organisés à travers le pays contribuent à doter les citoyens et les institutions des connaissances et outils nécessaires pour se défendre contre les menaces en ligne. Les efforts entrepris par l’Éthiopie pour consolider son infrastructure numérique et renforcer la cybersécurité constituent un levier essentiel pour un développement durable et sécurisé. Selon Tigist, cette campagne contribue à bâtir un environnement numérique plus sûr, favorable à la croissance économique et à la protection des citoyens.
Le Premier ministre Abiy a inauguré la Stratégie numérique 2030, visant à moderniser et à automatiser la prestation des services publics.
Oct 10, 2025 543
Addis-Abeba, le 10 octobre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a dévoilé la Stratégie numérique 2030, une initiative ambitieuse faisant suite au succès de la Stratégie numérique 2025, avec pour objectif de rendre la prestation des services publics plus intelligente, automatisée et efficace. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre a déclaré : « Après les progrès accomplis grâce à la Stratégie numérique 2025, centrée sur la modernisation technologique, nous avons lancé la Stratégie numérique 2030 afin d’approfondir l’automatisation et d’améliorer la qualité des services publics. » Soucieux de garantir un meilleur accès à la justice — l’un des besoins essentiels des citoyens —, le gouvernement œuvre à la construction d’un système judiciaire moderne, transparent et performant. Le Premier ministre s’est félicité des avancées réalisées par la Cour suprême fédérale, qui a mis en place un système judiciaire intelligent doté d’une technologie de transcription automatique transformant la voix en texte, assurant ainsi un enregistrement fidèle et infalsifiable des audiences. Il a précisé que le système prend désormais en charge les audiences virtuelles, offrant la possibilité aux justiciables de participer à leurs affaires à distance, sans avoir à se déplacer jusqu’à Addis-Abeba. En outre, la mise en place d’un centre d’opérations réseau et d’un système intégré de gestion des affaires permet aux citoyens de suivre en ligne l’évolution de leurs dossiers, a ajouté le Premier ministre. Actuellement, 24 tribunaux fédéraux sont déjà intégrés à ce nouveau dispositif, marquant un début prometteur qui, selon le Premier ministre Abiy, sera prochainement étendu aux juridictions régionales.
L’Éthiopie déploie de nouvelles politiques nationales visant à moderniser et la fonction publique : Vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh.
Oct 6, 2025 572
Addis-Abeba, le 6 octobre 2025 (ENA) : - Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a annoncé que le gouvernement éthiopien a adopté, au niveau national, des politiques, proclamations, réglementations et directives visant à assurer une fonction publique moderne, efficace et innovante. Il a inauguré le centre de services à guichet unique de Bahir Dar Mesob, marquant officiellement le lancement de ses activités. Sur les réseaux sociaux, Temesgen a précisé que ces mesures nationales visent à moderniser la fonction publique et à renforcer les capacités de développement, des éléments essentiels pour réaliser la vision d’une prospérité partagée. « Ce qui a été initié à Addis-Abeba grâce aux ressources et à l’expertise locales se déploie désormais dans les régions, avec Bahir Dar jouant un rôle clé dans cette mise en œuvre », a-t-il ajouté. Le vice-Premier ministre a insisté sur l’importance de fournir aux citoyens des services rapides et de qualité, qu’ils vivent à proximité ou en périphérie. En outre, il a souligné que la prestation de services doit continuer à évoluer, en garantissant un accès permanent à l’information via des plateformes numériques bien structurées.
L’Éthiopie met en œuvre des politiques nationales pour moderniser la fonction publique, selon le vice-Premier ministre Temesgen.
Oct 6, 2025 500
Addis Ababa 6 octobre, 2025 (ENA) Le gouvernement éthiopien a mis en place des politiques, proclamations, réglementations et lignes directrices au niveau national afin de garantir une prestation de services publics moderne, efficace et innovante, a déclaré le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh. Ce dernier a procédé à l’inauguration officielle du centre de services à guichet unique "Bahir Dar Mesob", marquant ainsi le lancement de ses activités. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, Temesgen a précisé que ces mesures ont été instaurées pour moderniser les services publics et assurer leur efficacité à l’échelle nationale. « Pour concrétiser notre vision d'une prospérité partagée, il est indispensable de moderniser la prestation des services et de renforcer nos capacités de développement », a-t-il affirmé. Il a souligné que ce processus, initié à Addis-Abeba avec les ressources et l’expertise locales, s’étend désormais aux régions, Bahir Dar figurant parmi les premières villes engagées dans sa mise en œuvre. Temesgen a insisté sur l’importance de fournir aux citoyens des services rapides et de qualité, quel que soit leur lieu de résidence. Enfin, il a conclu : « À l’avenir, la prestation de services devra continuer à évoluer, en garantissant un accès permanent à l’information grâce à des plateformes numériques bien structurées. »
Le directeur exécutif de l’IRPAD a averti que les technologies émergentes représentent un risque pour la souveraineté des données en Afrique.
Oct 3, 2025 675
Addis-Abeba, le 3 octobre 2025 (ENA) : - L’Afrique doit relever d’importants défis de développement dans un contexte de ralentissement économique et de mutations technologiques, a averti Mamadou Goïta, directeur exécutif de l’IRPAD. Selon lui, l’essor des technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle, menace directement la souveraineté des données du continent. Intervenant lors d’une conférence de presse organisée en marge de la Conférence panafricaine sur l’avenir des technologies biologiques dans l’alimentation et l’agriculture, il a souligné le rôle central que jouent des données fiables dans la planification, la gestion des ressources et la prise de décision. Il a mis en garde contre un phénomène qu’il qualifie de « colonialisme des données », où des acteurs étrangers contrôlent la collecte et l’exploitation des données africaines, au détriment du continent. « La plupart de nos données appartiennent à des entreprises extérieures, ce qui représente une menace sérieuse pour notre souveraineté », a-t-il affirmé, appelant à la mise en place d’un cadre réglementaire robuste pour protéger les intérêts africains. Dans ce sens, l’IRPAD travaille avec l’Union africaine à l’élaboration d’outils d’évaluation et de lois types pour aider les États à renforcer leur cadre juridique. Goïta a rappelé que seuls 16 pays africains disposent actuellement de lois sur la protection des données, tandis que 24 autres sont encore en cours d’élaboration. Il a également insisté sur l’importance de la mobilisation citoyenne et du renforcement des capacités, afin de sensibiliser les communautés locales, en particulier les agriculteurs et les peuples autochtones, aux enjeux liés à ces technologies. De son côté, Million Belay, coordinateur général de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA), a noté que la numérisation fusionne biologie et numérique, une évolution considérée par certains comme bénéfique, mais qui pose de sérieuses questions de pouvoir et de contrôle. Il a souligné que les agriculteurs africains, principaux fournisseurs de données, n’en tirent aucun bénéfice, les infrastructures et les droits de propriété intellectuelle étant détenus par des entreprises étrangères. Sabrina Masinjila, experte en justice alimentaire au sein de la Société pour le développement international, a pour sa part mis en garde contre l’appropriation des savoirs traditionnels et du patrimoine génétique africain à travers la numérisation, appelant à des mécanismes de protection solides. Barbara Ntambirweki, chercheuse au groupe ETC, a insisté sur la nécessité de placer les agriculteurs au cœur du développement technologique et de valoriser les savoirs autochtones, souvent négligés dans les politiques actuelles. Enfin, Jim Thomas, du Fonds européen pour l’intelligence artificielle et la société, a rappelé que l’Afrique, qui abrite 42 % de la jeunesse mondiale, est devenue une source majeure de données pour les entreprises d’IA. Il a appelé à engager la jeunesse africaine dans les débats sur l’avenir numérique et ses répercussions sur la santé, les droits numériques et la souveraineté alimentaire. La Conférence panafricaine sur l’avenir des technologies biologiques dans l’alimentation et l’agriculture se poursuit pour trois jours, la deuxième journée ayant été consacrée à la question cruciale de la gouvernance des données.