Environnement
Une collaboration continentale est essentielle pour accélérer l'action climatique en Afrique : Fondatrice et PDG, Women in Climate Change.
Sep 15, 2025 141
Addis-Abeba, le 15 septembre 2025 (ENA) : - Dans un entretien exclusif avec l'ENA lors du deuxième Sommet africain sur le climat, Djoubainatou Laminou, fondatrice et PDG de Women in Climate Change, a appelé à une collaboration continentale pour accélérer l'action climatique, soulignant le rôle des femmes et des jeunes, tandis que Marius Baissa Atakpa a salué l'héritage vert de l'Éthiopie et le développement rapide de ses infrastructures.   Djoubainatou Laminou, fondatrice et PDG de Women in Climate Change, a évoqué le rôle essentiel que les femmes et les jeunes peuvent jouer pour soutenir les initiatives climatiques et susciter des changements significatifs à travers le continent. Laminou a souligné que l'Afrique et les Africains doivent travailler ensemble pour sensibiliser à la question du changement climatique et aux méthodes de préservation, notant que le sujet reste tabou dans certaines régions du pays.   « L'Afrique et les Africains doivent travailler collectivement en collaboration pour sensibiliser à la question du changement climatique et aux méthodes de préservation, car c'est encore un sujet tabou dans certaines régions du pays », a-t-elle noté. Elle a cité le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, qui, selon elle, a souligné la nécessité d'une collaboration plus étroite entre les pays africains afin d'améliorer les mécanismes d'adaptation au changement climatique.   « Je retiens cela d'une session qui s'est tenue lors de la présentation du Premier ministre éthiopien lui-même, qui a déclaré que les pays africains doivent renforcer leur collaboration afin de pouvoir mieux travailler sur les mécanismes d'adaptation au changement climatique », a déclaré Laminou.   De plus, Marius Baissa Atakpa, un frère missionnaire catholique combonien travaillant dans l’état de Sidama, a observé un développement rapide des infrastructures, notamment la construction de routes, de nouvelles pistes cyclables et piétonnes, et l'initiative Green Legacy. Il a souligné l'engagement et le dévouement remarquables des communautés éthiopiennes, en particulier des jeunes, qui œuvrent pour le changement, ce qui doit être encouragé et pris comme exemple. « J'ai vu à quel point les jeunes étaient déterminés à œuvrer pour leur propre pays », a-t-il déclaré. Il a également souligné l'importance de l'initiative de l’empreinte verte pour la préservation du climat qui ne s’agit pas seulement à planter des arbres, mais aussi à les entretenir pour assurer leur croissance, un exemple que de nombreux pays devraient suivre. « Aujourd'hui, il ne suffit pas de planter, il faut aussi entretenir les plantes pour que les arbres puissent pousser », a-t-il ajouté.
L'engagement de l’Éthiopie en matière de lutte contre le changement climatique est manifeste et sans équivoque : Organisation météorologique mondiale.
Sep 13, 2025 266
Addis-Abeba, le 13 septembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie s’est affirmée comme un acteur de premier plan dans la lutte contre le changement climatique, notamment à travers son ambitieuse Initiative « Empreinte verte » et ses investissements constants dans les infrastructures climatiques et météorologiques.   Cet engagement a été salué par Thomas Asare, Secrétaire général adjoint de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).   Le pays a accueilli à Addis-Abeba, du 8 au 10 septembre 2025, le deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), organisé en partenariat avec l’Union africaine. Cette reconnaissance s’ajoute à la performance remarquable de l’Éthiopie, qui a réussi à planter plus de 48 milliards d’arbres au cours des sept dernières années dans le cadre de son programme « empreinte verte ».   Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, M. Asare a encouragé les nations du Sud à renforcer leur coopération pour s’adapter efficacement au changement climatique.   Il a mis en avant l’importance de la coopération Sud-Sud, estimant que les solutions locales, issues de contextes similaires, sont souvent plus adaptées que celles venues du Nord.   « Nous faisons face aux mêmes réalités climatiques dans le Sud, et les réponses développées par nos pays s’avèrent plus pertinentes pour nos besoins spécifiques », a-t-il souligné, ajoutant que cette forme de coopération est essentielle pour avancer.   Il a par ailleurs insisté sur le rôle central de l’Éthiopie, dont l’engagement politique au plus haut niveau, incarné par le Premier ministre Abiy Ahmed, se traduit par des actions concrètes.   Outre son programme de reboisement, le pays investit dans les systèmes de surveillance météorologique et a mis en place une école régionale spécialisée dans la formation aux sciences du climat.   M. Asare a également appelé les pays développés à accorder un soutien financier équitable aux pays du Sud, en particulier aux économies lourdement endettées.   Il a rappelé qu’il serait injuste d’imposer à l’Afrique, qui contribue très peu aux émissions mondiales, de porter seule le fardeau de la réponse climatique.   Pour lui, la communauté internationale doit conjuguer ses efforts pour mobiliser des financements, alléger le poids de la dette et renforcer la résilience climatique du continent.   Enfin, il a salué la volonté de l’Éthiopie de partager ses acquis et d’assumer un rôle de leadership en Afrique.   « Ensemble, en tant que continent, nous pouvons coopérer, apprendre les uns des autres et unir nos forces avant de solliciter l’appui de nos partenaires. Nous sommes les moins responsables de la crise, mais parmi les plus exposés. Grâce à la solidarité internationale, nous pouvons affronter ce défi global, car le climat ne connaît pas de frontières », a-t-il déclaré.   Le Sommet s’est conclu par l’adoption officielle de la Déclaration d’Addis-Abeba et de l’Appel à l’action des dirigeants africains sur le changement climatique, symbolisant un moment historique qui place l’Afrique à l’avant-garde de l’action climatique mondiale.
L’UA et l’Éthiopie s’engagent en première ligne dans les efforts de verdissement de l’Afrique.
Sep 13, 2025 184
Addis-Abeba, le 13 septembre 2025 (ENA) : - L’Union africaine (UA), en collaboration avec plusieurs partenaires internationaux, redouble d’efforts pour renforcer la résilience environnementale du continent.   Lors du sommet africain sur le climat(ACS2), Ulrich Diasso, membre du personnel diplomatique, a salué les actions concrètes de l’UA, tout en appelant à une mobilisation plus large des pays africains.   Il a insisté sur l’importance des services climatiques fiables pour permettre aux États africains de s’adapter efficacement aux bouleversements environnementaux.   « Nous ne pouvons pas nous adapter sans information climatique », a-t-il déclaré, en soulignant le partenariat stratégique de l’UA avec l’Union Européenne, l’Organisation Météorologique Mondiale et le Centre Européen des Satellites météorologiques. Ces alliances visent à renforcer les capacités techniques locales pour délivrer des données climatiques précises et accessibles.   Parmi les initiatives majeures évoquées, la Grande Muraille Verte a été mise en lumière. Ce projet panafricain de reforestation permettra non seulement de capturer le CO₂, mais aussi d’augmenter les précipitations, améliorant ainsi la productivité agricole et les conditions de vie des populations.   « Planter des arbres, c’est entretenir la vie », a affirmé Diasso, félicitant le gouvernement éthiopien pour son engagement exemplaire dans son initiative «Empreinte Verte».   Sur le plan personnel, il a partagé sa propre contribution à la lutte écologique : « J’ai moi-même planté des arbres lors de la Journée de l’Arbre, et je continuerai à le faire. »   Par ailleurs, Diasso a évoqué le rôle clé de son pays, le Burkina Faso, reconnu pour ses nombreux barrages hydrauliques présents dans presque chaque village. Ces infrastructures sont essentielles pour renforcer la résilience des communautés rurales et promouvoir une énergie propre et durable, en ligne avec les objectifs climatiques des Nations Unies.   Il a enfin adressé ses vœux de Nouvel An aux Éthiopiens, en disant en sa langue locale : « Da bendre», qui signifie Bonne année.
L’Éthiopie est qualifiée comme fer de lance de la transition verte en Afrique.
Sep 13, 2025 325
Addis-Abeba, le 13 septembre 2025 (ENA) : - Lors du sommet africain sur le climat, l’Éthiopie a été saluée comme un exemple régional de leadership écologique, incarnant une transition ambitieuse vers un avenir résilient et bas carbone.   Dans un entretien exclusif avec l’Agence des Nouvelles Éthiopiennes(ENA), Dennis J. Sonwa, directeur de la Recherche, des Données et de l’Innovation au WRI Afrique (World Resources Institute), a mis en lumière les efforts du pays dans les domaines de l’énergie propre, de l’urbanisme durable et de la coopération régionale.   Sonwa a souligné le rôle exemplaire de l’Éthiopie dans la réponse continentale à l’urgence climatique.   Il a remercié chaleureusement les autorités éthiopiennes, saluant leur engagement à réunir les acteurs africains pour construire une feuille de route commune vers un avenir résilient et bas carbone.   Selon lui, l’Éthiopie se distingue par son urbanisme tourné vers la nature, avec des villes comme Addis-Abeba qui intègrent activement des solutions fondées sur la nature (nature-based solutions), telles que les espaces verts et une planification respectueuse des écosystèmes.   Ces initiatives, selon Sonwa, pourraient servir de modèle à d’autres villes africaines confrontées à une urbanisation rapide. Mais l’élément central mis en avant reste l’inauguration récente du Grand Barrage de la Renaissance, saluée comme une transformation d’un potentiel naturel en énergie durable.   Ce projet, selon Sonwa, va bien au-delà des frontières éthiopiennes en fournissant une énergie propre à l’échelle régionale, tout en réduisant la dépendance au bois de chauffe, un facteur majeur de déforestation notamment dans le bassin du Congo.   « L’énergie est comme le sang dans le corps humain. Sans elle, aucun développement n’est possible », a-t-il rappelé, insistant sur la nécessité pour l’Afrique de construire un mix énergétique adapté, intégrant hydroélectricité, solaire, et autres sources renouvelables, contextualisées selon les paysages et les besoins locaux.   Selon Dennis J. Sonwa, l’Afrique reste extrêmement vulnérable au changement climatique, bien qu’elle soit l’un des continents les moins responsables des émissions mondiales de gaz à effet de serre environ 4 % du total. Pourtant, ce sont ses populations qui en subissent les conséquences les plus graves : inondations, sécheresses, insécurité alimentaire, érosion des côtes et déforestation massive.   Dennis Sonwa a souligné l’importance de la diplomatie climatique africaine fondée sur la science, le leadership politique, et la société civile pour faire entendre la voix du continent sur la scène internationale.   Il a appelé à un renforcement de la coopération régionale, citant des exemples de projets transfrontaliers comme ceux du bassin du Ruzizi ou du Congo, qui montrent que les ressources naturelles africaines doivent être gérées collectivement.   À l’occasion du Nouvel An éthiopien, célébré le 11 septembre, Dennis J. Sonwa a adressé ses vœux de paix et de prospérité au peuple éthiopien : « Je souhaite à nos frères éthiopiens une année de prospérité, de développement harmonieux entre l’homme et la nature, et d'engagement fort pour un avenir durable. »
Le Sommet mondial africain sur l'hydrogène s'achève, mettant l'accent sur des projets concrets pour alimenter la révolution industrielle verte.
Sep 12, 2025 231
Addis Ababa 12 septembre,2025 (ENA) Le Sommet mondial africain sur l'hydrogène s'est achevé jeudi après trois jours de discussions intensives visant à convertir le potentiel énergétique renouvelable de l'Afrique en projets hydrogène bancables.   Le sommet, qui s'est tenu à Windhoek, la capitale de la Namibie, sous le thème « Ambition en action : alimenter la révolution industrielle verte de l'Afrique », a réuni plus de 1 500 participants de 75 pays afin de transformer le potentiel du continent en matière d'énergies renouvelables en projets concrets.   L'événement a facilité les contacts directs entre les développeurs de 50 projets africains prêts à être investis et les financiers internationaux, notamment les organisations multilatérales et les fonds souverains.   L'objectif était de passer du dialogue à des transactions concrètes, un sentiment partagé par le vice-Premier ministre namibien, Natangue Ithete.   « Nous avons suffisamment parlé, nous avons suffisamment écrit. Transformons maintenant nos discours en résultats concrets que nos concitoyens peuvent voir et ressentir », a exhorté M. Ithete, soulignant la nécessité de créer des emplois et de donner plus d'autonomie aux communautés locales.   Le succès du sommet dépend de la résolution de défis majeurs, notamment l'accès à des capitaux concessionnels, la conclusion d'accords d'achat à long terme et la création de cadres réglementaires crédibles.   Le programme de trois jours comprenait des masterclasses techniques et des sessions sur le leadership, offrant une approche globale pour surmonter ces obstacles et garantir que la révolution de l'hydrogène vert en Afrique soit non seulement ambitieuse, mais aussi réalisable.  
Le commissaire de l’UA a souligné l'importance pour l’Afrique de s’exprimer d’une voix unie afin de concrétiser les engagements financiers en sa faveur.
Sep 8, 2025 410
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - S’exprimant en marge du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), qui se tient à Addis-Abeba sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financer le développement résilient et vert de l’Afrique », Moses Vilakati, commissaire de l’Union africaine en charge de l’Agriculture, du Développement rural, de l’Économie bleue et de l’Environnement durable, a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de parler d’une voix unie afin de débloquer les mille milliards de dollars de financements climatiques promis au continent.   Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, le commissaire a rappelé que ce sommet constitue une étape cruciale dans la mobilisation de ressources financières adaptées aux réalités africaines en matière de développement et de lutte contre le changement climatique.   « Nous sommes à un moment où les États membres doivent agir de concert avec les institutions financières pour faire du financement climatique un pilier central de l’agenda de développement du continent », a-t-il noté.   Il a précisé qu’une déclaration commune sera adoptée en vue de la COP30, prévue au Brésil, et qu’un positionnement collectif renforcera la capacité de l’Afrique à peser sur les négociations internationales.   « L’essentiel est de parler d’une seule voix. Si nous sommes unis, nous pourrons avancer et faire enfin aboutir les engagements financiers pris envers l’Afrique », a-t-il ajouté.   Le commissaire a également souligné l’injustice climatique que subit le continent : fortement touché par les effets du changement climatique, alors qu’il contribue le moins aux émissions mondiales.   Il a insisté sur le fait que ces financements doivent être utilisés pour renforcer les efforts d’adaptation, d’atténuation et de développement durable.   Sur le plan interne, il a encouragé les pays africains à renforcer la mobilisation de leurs ressources nationales, à travers des initiatives climatiques nationales ambitieuses.   Le sommet met en évidence l’importance pour l’Afrique de déployer des stratégies de financement climatique intégrées, capables de répondre aux impacts immédiats du changement climatique, tout en soutenant des actions d’adaptation et d’atténuation, dans une logique de croissance verte et résiliente.   Enfin, dans la perspective de la COP30, l’Afrique entend s’appuyer sur les acquis des deux premiers sommets africains sur le climat pour faire entendre une voix unifiée, susceptible d’influencer les négociations mondiales et d’orienter les flux financiers vers les priorités climatiques du continent.Parler d'une seule voix sera crucial pour débloquer les mille milliards de dollars promis à l'Afrique, a déclaré Moses Vilakati, commissaire à l'Agriculture, au Développement rural, à l'Économie bleue et à l'Environnement durable de l'Union africaine.   Le deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2) se tient à Addis-Abeba sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financer le développement résilient et vert de l'Afrique ».   L'un des principaux objectifs du AEC2 est d'accélérer la mobilisation de financements climatiques adaptés au contexte de développement de l'Afrique.   Dans un entretien exclusif avec ENA, le commissaire a déclaré que le deuxième Sommet africain sur le climat est essentiel pour mobiliser des financements climatiques.   « Nous sommes confrontés à une situation où les États membres devront travailler main dans la main avec les institutions financières pour s'assurer que la question du financement climatique soit au cœur de l'agenda du développement », a déclaré le commissaire.   Il souligne également l'importance de parler d'une seule voix, affirmant qu'une déclaration sera adoptée pour la COP30 au Brésil.   Vilakati a ajouté : « L'essentiel est de parler d'une seule voix, car si nous sommes unis, nous pourrons avancer et débloquer les mille milliards de dollars promis à l'Afrique. »   L'Afrique, en particulier, est fortement touchée, malgré sa plus faible part des émissions, a-t-il déclaré, ajoutant que ces engagements pourraient ensuite être alloués aux pays africains afin qu'ils progressent.   Du point de vue national, chaque pays doit commencer à se recentrer sur lui-même, notamment en matière de mobilisation des ressources nationales, a indiqué le commissaire.   Considérant que la question de l'atténuation est également cruciale, il a affirmé que les initiatives nationales gagnent en importance.   La deuxième édition du Sommet africain sur le climat vise à servir de plateforme pour informer, encadrer et influencer les engagements, les promesses et les résultats.   Le sommet souligne également la nécessité pour l'Afrique de mettre en œuvre des stratégies de financement climatique qui s'attaquent aux impacts du changement climatique tout en contribuant aux interventions d'adaptation et d'atténuation du changement climatique et en garantissant un développement vert.   En amont de la COP30 et dans le prolongement des premier et deuxième Sommets africains sur le climat, l'Afrique unifiera sa voix pour influencer les négociations mondiales sur le climat, a-t-on appris.
L'Éthiopie valorise ses efforts en matière de lutte contre le changement climatique à la 2ᵉ Conférence africaine sur le climat : Service de communication.
Sep 8, 2025 204
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - Le Service de communication du gouvernement (GCS) a annoncé que l'Éthiopie saisira l'occasion de la deuxième Conférence africaine sur les changements climatiques, actuellement en cours à Addis-Abeba, pour partager ses réalisations et son expérience en matière de lutte contre le changement climatique.   Dans un communiqué publié ce jour, le GCS a précisé que cette rencontre régionale constitue une plateforme stratégique pour exposer les progrès accomplis par le pays dans le domaine de l'action climatique.   Parmi les initiatives phares mises en avant figure l’ambitieux programme national de reforestation, grâce auquel plus de 48 milliards d’arbres ont été plantés au cours des sept dernières années.   L’un des moments marquants de ce programme a été la plantation de plus de 700 millions d’arbres en une seule journée, un exploit salué comme un symbole fort de la mobilisation citoyenne en faveur de l’environnement.   Ce vaste effort de reboisement est désormais reconnu comme un modèle international d’engagement communautaire en matière d’environnement.   Au-delà des plantations, l’Éthiopie enregistre également des avancées notables dans des domaines connexes, tels que la gestion durable des ressources en eau et la modernisation urbaine.   Le projet de revitalisation des berges d’Addis-Abeba, axé sur les affluents de la rivière Awash issus des hauteurs d’Entoto, illustre cette volonté de transformation écologique.   En redonnant vie aux rivières urbaines, ce projet crée des espaces verts attrayants et améliore la qualité de l’eau, tout en inspirant d'autres villes africaines engagées dans des processus de développement durable.   Sur le plan régional, l’Éthiopie consolide son rôle de leader en matière d’énergies propres en exportant de l’électricité renouvelable vers des pays voisins tels que le Djibouti, le Soudan, le Kenya et la Tanzanie, grâce à des interconnexions électriques transfrontalières.   Cette montée en puissance des énergies renouvelables a également eu un impact positif à l’échelle nationale, en réduisant la dépendance au bois de chauffe et en contribuant à la lutte contre la déforestation.   Le communiqué souligne également les efforts du pays pour verdir son secteur des transports.   Grâce à des politiques incitatives, plus de 100 000 véhicules électriques ont été mis en circulation ces dernières années, marquant une étape importante dans la transition vers une mobilité durable.   Selon le GCS, cette transition énergétique contribue non seulement à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à diminuer la consommation de combustibles fossiles et de bois de feu, améliorant ainsi la résilience environnementale du pays.   En tant qu’hôte de cette conférence de haut niveau, l’Éthiopie entend faire de l’événement une tribune continentale pour l’échange d’idées ambitieuses, le renforcement des partenariats et la défense d’un agenda climatique africain unifié.   Enfin, le pays entend porter la voix de l’Afrique pour réclamer une compensation climatique juste, rappelant que le continent est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique, tout en étant le moins responsable en termes d’émissions mondiales.
L'Afrique peut devenir le premier continent à s'industrialiser tout en préservant ses écosystèmes : Premier ministre Abiy.
Sep 8, 2025 185
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - À l’ouverture du deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2), qui s’est tenu à Addis-Abeba en présence de plusieurs chefs d’État africains et internationaux, le Premier ministre Abiy Ahmed a appelé à un changement de narration : « L’Afrique ne doit plus être perçue comme un continent en déficit, mais comme une terre d’opportunités, de solutions et d’innovation. »   Alors que le monde se prépare à la COP30, le dirigeant éthiopien a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de se positionner non pas comme un simple bloc de négociateurs, mais comme un acteur porteur de réponses concrètes aux défis climatiques, dans l’esprit de l’Agenda 2063 pour un avenir prospère, résilient et durable.   « Trop souvent, notre discours commence par ce qui nous manque : financement, technologie, temps. Il est temps de commencer par ce que nous avons », a-t-il déclaré, en soulignant la jeunesse africaine, riche en créativité, les abondantes ressources naturelles et le potentiel exceptionnel en énergies renouvelables du continent.   Abiy a mis en avant plusieurs initiatives éthiopiennes emblématiques, telles que l’Initiative pour un héritage vert, qui a permis la plantation de plus de 48 milliards d’arbres en sept ans, et le programme Yelemat Tirufat, qui transforme les systèmes alimentaires locaux grâce à une agriculture durable et climato-intelligente.   Il a également évoqué le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), présenté comme un symbole d’autonomie et d’intégration continentale, capable de générer plus de 5 000 mégawatts d’énergie propre.   S’adressant aux partenaires internationaux, Abiy a lancé un appel fort : « Ne nous soutenez pas parce que nous sommes vulnérables, mais investissez avec nous parce que nous sommes porteurs d’une vision. »   Il a ainsi proposé la création d’un Pacte africain pour l’innovation climatique, réunissant chercheurs, universités, startups et communautés locales autour d’un objectif ambitieux : développer 1 000 solutions africaines d’ici 2030 dans les domaines clés de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture, des transports et de la résilience climatique.   Enfin, le Premier ministre a affirmé la volonté de l’Afrique de revendiquer la souveraineté sur ses données climatiques, insistant sur leur importance stratégique : « Les données ne sont pas seulement scientifiques. Ce sont les nouvelles monnaies du pouvoir. »
L'Éthiopie annonce officiellement sa candidature pour accueillir la COP 32, qui se tiendra en 2027.
Sep 8, 2025 188
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - À l’occasion du deuxième Sommet africain sur le climat, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a officiellement annoncé la candidature de son pays pour accueillir la 32e Conférence des Parties (COP 32) en 2027.   Dans son discours, il a invité la communauté internationale à reconnaître le leadership croissant de l’Afrique dans la recherche de solutions climatiques durables.   Mettant en avant l'engagement environnemental de son pays, le Premier ministre a présenté l’Initiative Empreinte Verte comme un exemple concret des efforts de l’Éthiopie.   Depuis son lancement en 2019, ce vaste programme de reforestation a permis la plantation de plus de 48 milliards de jeunes arbres, avec des impacts positifs notables sur la protection des sols, la restauration des écosystèmes, le refroidissement des terres et la création d’emplois verts à grande échelle.   « La reforestation n’est pas pour nous un simple projet, mais une véritable culture », a déclaré Abiy Ahmed, soulignant la dimension communautaire et pérenne de l’initiative.   La COP, organe décisionnel majeur de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), réunit chaque année les pays signataires pour évaluer les progrès en matière de lutte contre le changement climatique, fixer de nouveaux objectifs et négocier des accords.   Organiser une COP est une entreprise d’envergure, nécessitant non seulement une expertise technique et diplomatique, mais aussi une capacité logistique à accueillir des milliers de participants venus du monde entier.   En se portant candidate à la COP 32, l’Éthiopie entend jouer un rôle central dans la diplomatie climatique mondiale, soutenue par des initiatives phares telles que l’Empreinte verte et le grand barrage de la Renaissance (GERD), symboles d’une volonté d’agir à la fois pour l’environnement et le développement durable.   « Nous invitons le monde à venir à Addis-Abeba, capitale africaine de la diplomatie et de l’ambition climatique, pour découvrir nos solutions et bâtir ensemble l’avenir.   Le continent des origines est prêt à devenir le continent des solutions », a conclu le Premier ministre.
L'Allemagne a salué les réalisations de l'Éthiopie en matière d'énergie verte, moteur de l'agenda climatique de l'Afrique.
Sep 8, 2025 50
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - À l’occasion du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), qui se tient à Addis-Abeba du 8 au 10 septembre 2025, une délégation allemande, conduite par Bärbel Kofler du ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, a exprimé son admiration pour le leadership de l’Éthiopie en matière de résilience climatique et d’énergies renouvelables.   Kofler a salué les progrès remarquables de l’Éthiopie dans le solaire, l’hydroélectrique, la géothermie et l’éolien, soulignant leur impact positif sur le développement rural durable et leur contribution à l’agenda climatique africain.   Le secrétaire d’État allemand Jochen Flasbarth a, quant à lui, insisté sur la nécessité d’intensifier l’action climatique sur le continent, tout en reconnaissant l’importance croissante de l’Afrique dans les négociations mondiales.   Il a cité l’Éthiopie comme un exemple inspirant d’innovation verte, capable de montrer la voie vers la neutralité carbone.   L’ambassadeur par intérim Ferdinand von Weyhe a mis en avant Addis-Abeba comme un pôle stratégique pour le climat, notamment à travers ses efforts en mobilité électrique et adaptation urbaine.   Enfin, Stephan Hoch du Perspectives Climate Group a salué l’engagement des communautés éthiopiennes en faveur de l’accès à l’énergie durable et de la restauration des écosystèmes, soulignant leur rôle exemplaire pour le continent.   Ce sommet, organisé conjointement par l’Éthiopie et l’Union africaine, marque une étape décisive dans la mobilisation africaine pour des solutions climatiques locales et durables.
L'Éthiopie appelle à une position africaine commune sur l'action climatique.
Sep 8, 2025 47
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - Dans son discours prononcé lors du deuxième Sommet africain sur le climat, officiellement ouvert ce matin à Addis-Abeba, la ministre de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, a exhorté les dirigeants africains à se rassembler et à exprimer une position commune sur les questions liées à l'action climatique lors des prochains forums mondiaux.   Le deuxième Sommet africain sur le climat s’est officiellement ouvert ce matin à Addis-Abeba, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement, sous le thème : « Accélérer l'action climatique : l'énergie verte et résiliente de l'Afrique ».   Dans son allocution d’ouverture, la ministre éthiopienne de la Planification et du Développement, Fitsum Assefa, a lancé un appel fort à l’unité.   Elle a exhorté les dirigeants africains à adopter une voix commune et coordonnée lors des prochains forums climatiques internationaux, soulignant l’importance d’une réponse collective face à la crise environnementale mondiale.   Le sommet, qui s'étale sur trois jours, ambitionne de transformer les défis climatiques du continent en leviers de développement durable.   Il s’inscrit dans la vision d’une nouvelle « décennie africaine de réalisations », centrée sur l'innovation locale, l’exploitation durable des ressources naturelles, le capital humain et les écosystèmes de connaissance.   Fitsum a précisé que l’Éthiopie, en étroite collaboration avec la Commission de l’Union africaine et plusieurs partenaires, a réuni experts, décideurs, jeunes leaders et représentants communautaires pour co-construire ce sommet.   Au programme : des échanges axés sur les solutions fondées sur la nature, l’adaptation et la résilience climatique, ainsi que la restructuration des financements climatiques pour en faire de véritables investissements à long terme.   Une déclaration commune et un appel à l’action viendront sceller l’engagement collectif de l’Afrique à peser davantage sur la scène climatique mondiale.   Les participants pourront également découvrir les projets phares de la transition verte d’Addis-Abeba, symbole de l'engagement de l'Éthiopie pour un avenir durable.
Le Sommet africain sur le climat a débuté à Addis-Abeba, réunissant des dirigeants et des milliers de délégués.
Sep 8, 2025 39
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - Le deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2) a débuté ce 8 septembre à Addis-Abeba, rassemblant des chefs d’État africains, des représentants de la société civile, du secteur privé et des milliers de délégués venus d’Afrique et d’ailleurs.   Pendant trois jours, les discussions porteront sur les solutions concrètes pour financer la transition vers un développement durable et résilient face aux défis climatiques.   Organisé au Centre international de congrès d’Addis-Abeba (AICC) sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financer le développement résilient et vert de l’Afrique », le sommet entend faire entendre une voix africaine unifiée sur les questions climatiques, repositionner le continent comme acteur clé de la gouvernance environnementale mondiale, et influencer les grandes négociations internationales à venir, notamment la COP30 et le G20.   Parmi les moments forts attendus : l’adoption de la Déclaration historique d’Addis-Abeba, le lancement de rapports stratégiques et la mise en œuvre d’initiatives majeures visant à mobiliser des milliards en faveur de projets verts à travers le continent.   Le sommet s’inscrit dans une dynamique régionale intense, immédiatement précédé par la Semaine africaine du climat 2025, qui s’est déroulée à travers divers sites emblématiques de la capitale éthiopienne, dont le Mémorial de la Victoire d’Adwa. Ces événements ont permis d’amorcer un dialogue large et inclusif avec les parties prenantes autour des priorités climatiques de l’Afrique.   En parallèle, Addis-Abeba est également le théâtre du deuxième Sommet Afrique-CARICOM, ouvert la veille. Ce forum symbolise le renforcement du partenariat stratégique entre l’Afrique et les Caraïbes.   À l’ouverture, les dirigeants africains et caribéens ont lancé un appel commun en faveur de réparations historiques, de justice structurelle et de réforme du système financier international.   Ils ont également mis l’accent sur le renforcement des liens dans les domaines de la santé, du commerce, des transports, et de la coopération scientifique et technologique.   Le sommet a été salué comme un moment charnière par plusieurs intervenants, dont le Président de la Commission de l’Union africaine et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies auprès de l’UA, qui ont souligné l’importance historique de ce rassemblement dans la construction d’un multilatéralisme plus inclusif, plus équitable et centré sur les peuples.
La Déclaration d'Addis-Abeba va consolider une voix africaine commune en préparation de la COP30.
Sep 7, 2025 59
Addis-Abeba, le 7 septembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie accueille plus de 25 000 délégués à l’occasion du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), une rencontre majeure qui marque un tournant décisif dans la manière dont le continent aborde les défis climatiques.   Plutôt que de se positionner uniquement en tant que victime, l’Afrique affirme désormais son rôle comme acteur clé porteur de solutions.   Le sommet historique, qui se tient à Addis-Abeba, culminera avec l’adoption de la Déclaration d’Addis-Abeba, un document fondateur destiné à unifier la voix de l’Afrique avant les négociations de la COP30 au Brésil.   Lors d’une conférence de presse, Fitsum Assefa, ministre éthiopienne de la Planification et du Développement et coordinatrice nationale de l’AEC2, a exprimé sa confiance dans le fait que ce sommet renforcera la position collective du continent sur la scène climatique mondiale.   « Ce n’est pas une simple réunion. C’est un moment charnière pour l’Afrique », a-t-elle affirmé. « Oui, l’Afrique subit les effets du changement climatique, mais elle détient aussi des solutions. »   Fitsum a souligné que la Déclaration d’Addis-Abeba portera la vision d’un continent plus uni, plus influent et prêt à jouer un rôle stratégique dans les décisions climatiques globales.   Cette déclaration constituera un levier central pour exprimer une position commune de l’Afrique, en mettant l’accent sur la mobilisation des ressources financières et techniques nécessaires à un développement durable, vert et résilient.   Parmi les attentes clés du sommet figure également un appel fort à la réforme de la finance mondiale, avec une demande claire d’augmentation des financements climatiques sous forme de subventions, ainsi que d’engagements d’investissement mieux adaptés aux réalités africaines.   La ministre a insisté sur la responsabilité des pays développés à soutenir les efforts de l’Afrique en matière de résilience et de transition écologique, appelant à des partenariats internationaux équitables.   « Il nous faut une solidarité mondiale, des financements justes, des partenariats sincères. La résilience de l’Afrique doit être perçue comme une force pour le monde entier », a-t-elle déclaré.   Fitsum a aussi mis en avant la nécessité de renforcer les synergies entre innovateurs africains et investisseurs mondiaux, soulignant que le sommet constitue une plateforme stratégique pour promouvoir les solutions africaines dans des domaines comme les énergies renouvelables, l’agriculture durable et la gestion des ressources naturelles.   Enfin, l’un des aboutissements majeurs de l’AEC2 sera la publication d’un rapport de référence rédigé par des pays et organisations africains.   Ce document dressera un état des lieux des besoins climatiques du continent, des avancées accomplies, et des opportunités majeures pour un avenir vert et résilient.
La jeunesse africaine n'est pas seulement l'héritière de la crise climatique, elle est aussi la bâtisseuse de solutions : DPM Temesgen
Sep 5, 2025 183
Addis Ababa 5 septembre,2025 (ENA) Le vice-premier ministre Temesgen Tiruneh a souligné la transition de l'Éthiopie vers un centre d'énergie renouvelable, partageant de l'énergie propre avec des pays voisins comme Djibouti, le Kenya, le Soudan et la Tanzanie.   Une conférence de deux jours visant à donner aux jeunes les moyens de jouer un rôle actif dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement durable en Afrique s'est tenue à Addis-Abeba.   Dans son discours d'ouverture, M. Temesgen a évoqué le paradoxe de la situation de l'Afrique : bien qu'elle contribue à moins de quatre pour cent des émissions mondiales, le continent est confronté à de graves problèmes climatiques tels que les sécheresses, les inondations et l'insécurité alimentaire croissante.   "L'Afrique n'est pas seulement vulnérable, elle est pleine d'espoir. Plus de soixante pour cent de notre population a moins de vingt-cinq ans", a-t-il déclaré, exhortant les jeunes à mettre leur créativité et leur détermination au service de la lutte contre le changement climatique.   M. Temesgen a déclaré que l'initiative « Green Legacy » de l'Éthiopie avait mobilisé plus de 20 millions de citoyens chaque année pour planter des arbres, dans le but d'atteindre 50 milliards de semis d'ici à 2026.   « Il s'agit de l'un des plus grands efforts de reboisement au monde », a-t-il noté, soulignant son rôle dans la restauration des terres, la création d'emplois et le soutien à la biodiversité.     M. Temesgen a également souligné la transition de l'Éthiopie vers un centre d'énergie renouvelable, partageant de l'énergie propre avec des pays voisins comme Djibouti, le Kenya, le Soudan et la Tanzanie.   "Il ne s'agit pas seulement de jalons nationaux ; ce sont des exemples continentaux de ce qui peut être réalisé lorsque les gouvernements, les jeunes et les communautés collaborent avec vision.
Le président Taye a exprimé le désir de voir l'Éthiopie accueillir la COP32, invoquant l'engagement du pays en faveur du leadership climatique au niveau national.
Sep 3, 2025 280
Addis-Abeba, le 3 septembre 2025 (ENA) : - Le président Taye Atske-Selassie a annoncé aujourd'hui la volonté de son pays d’accueillir la COP32, la Conférence des Nations Unies sur le climat prévue en 2027.   Il a mis en avant les solides initiatives environnementales de l’Éthiopie ainsi que sa position géographique stratégique, soulignant la détermination du pays à jouer un rôle moteur dans la prochaine phase de l’action climatique mondiale.   Cette annonce a été faite lors de l’ouverture de haut niveau de la deuxième Semaine du climat, organisée à Addis-Abeba. Le président a présenté cette candidature comme un symbole de l'influence grandissante de l’Afrique dans les débats internationaux sur le climat.   Dans son allocution, il a affirmé que l’Éthiopie possède les « capacités, les infrastructures, l’emplacement et la connectivité » nécessaires pour accueillir ce sommet climatique majeur, qui serait le sixième du genre à se tenir sur le continent africain.   Inscrivant cette ambition dans un appel plus large à la justice climatique, le président Taye a plaidé pour la mise en place d’une nouvelle architecture financière mondiale. Celle-ci permettrait aux pays africains de relever les défis climatiques sans compromettre leurs objectifs de développement.   Il a par ailleurs mis en lumière plusieurs initiatives nationales emblématiques qui renforcent la candidature de l’Éthiopie. Parmi elles figure l’Initiative Empreinte Verte, un ambitieux programme de reforestation ayant permis la plantation de plus de 14,75 milliards d’arbres, avec pour objectif d’atteindre 54 milliards d’ici l’année prochaine.   Il a également cité l’Initiative pour un blé climato-intelligent, grâce à laquelle l’Éthiopie est passée du statut de pays importateur à celui d’autosuffisance en production céréalière. À cela s’ajoute le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), destiné à générer d’importantes quantités d’énergie renouvelable et à renforcer l’accès à l’électricité propre dans la région.   Profitant de cette tribune, le président a appelé à un changement structurel en dénonçant « une architecture financière mondiale dépassée et inéquitable » ainsi que le manque persistant de financements climatiques accessibles, qu’il a qualifiés de véritables freins au progrès.   Il a également attiré l’attention sur l’exploitation historique des ressources minérales critiques du continent, affirmant que toute réponse crédible à la crise climatique doit impérativement intégrer les dimensions de justice économique.   Placée sous le thème « Dialogues pour l’ambition et la mise en œuvre », cette deuxième Semaine du climat constitue un prélude au deuxième Sommet africain sur le climat, également prévu à Addis-Abeba. Ces événements visent à fédérer les efforts du continent et à faire entendre ses priorités sur la scène mondiale, renforçant ainsi la position de l’Éthiopie comme un acteur clé de la diplomatie climatique africaine.
La Semaine du Climat prépare le terrain pour la #COP30.
Sep 3, 2025 239
Addis-Abeba, le 3 septembre 2025 (ENA) : - La deuxième Semaine du Climat à Addis-Abeba (CW2) s’est imposée comme un moment clé pour accélérer la transition climatique en Afrique et au-delà.   Organisé par l’ONU Changements climatiques en partenariat avec le gouvernement éthiopien, cet événement a rassemblé une diversité d’acteurs — décideurs politiques, chefs d’entreprise, investisseurs, représentants de la société civile et communautés locales — unis par un objectif commun : transformer les engagements climatiques en solutions concrètes et inclusives.   Au cœur de cette semaine : le Forum de mise en œuvre, véritable catalyseur de solutions pratiques en matière de financement, de technologie et d’adaptation.   Le forum a permis de connecter les besoins des pays avec des solutions reproductibles à l’échelle régionale, qu’il s’agisse de recyclage communautaire au Kenya, d’obligations vertes au Maroc ou de plateformes numériques de suivi.   Simon Stiell, Secrétaire exécutif de l’ONU Changements climatiques, a souligné l’importance du moment :   « Nous sommes à un tournant. Les solutions climatiques doivent bénéficier directement aux populations : meilleure santé, emplois durables, énergie propre et accessible. »   En lien direct avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la CW2 marque une étape vers un développement africain résilient, vert et équitable. L’événement a été conçu comme un tremplin vers le 2e Sommet africain sur le climat (AEC2) et la #COP30, consolidant la position de l’Afrique comme moteur de solutions climatiques globales.   Fitsum Assefa, ministre éthiopien de la Planification et du Développement, l’a rappelé :   « Ce que nous construisons ici va bien au-delà d’une semaine. Nous préparons le terrain pour que l’Afrique parle d’une seule voix à la COP30, avec des priorités alignées sur des actions concrètes. »   En réunissant sous une même dynamique la Semaine du climat, la Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique, et le Sommet africain sur le climat, l’Afrique démontre sa capacité à transformer le dialogue climatique en actions tangibles, évolutives et financées.
L'Éthiopie a exhorté les acteurs du climat à se concentrer sur la concrétisation des engagements.
Sep 3, 2025 221
Addis-Abeba, le 3 septembre 2025 (ENA) : - La ministre de la Planification et du Développement, Fistum Assefa, a exhorté les participants de la deuxième Semaine du climat à prendre des mesures audacieuses, concrètes et efficaces, soulignant l'importance de se concentrer sur la concrétisation des engagements et des ambitions sur le terrain.   La ministre a fait la remarque dans son discours de bienvenue à l'ouverture officielle de la deuxième Semaine du climat (CW2) à Addis-Abeba aujourd'hui, en présence d'une délégation de haut niveau comprenant le président éthiopien, Taye Atskeselassie, et le président de la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf.   L’événement d'une semaine, placé sous le thème « Dialogues pour l'ambition et la mise en œuvre », vise à combler le fossé entre les décisions climatiques mondiales et les actions concrètes sur le terrain.   Dans son discours, la ministre a noté à l'occasion de la réunion, qui a réuni un large éventail de participants – notamment des décideurs politiques, des chefs d'entreprise, des financiers et des représentants des communautés locales – pour accélérer l'action climatique, que l'urgence climatique n'est plus une menace lointaine : elle est bien là, façonnant nos vies et nos moyens de subsistance, testant la résilience de nos économies et définissant les choix de notre génération.   « Votre présence témoigne non seulement de l'engagement de l'Éthiopie à faire progresser l'agenda climatique mondial, mais aussi du rôle croissant d'Addis-Abeba en tant que pôle de dialogue, de partenariat et d'action face au défi le plus urgent de l'humanité.»   Addis-Abeba abrite déjà l'Union africaine, où les priorités du continent sont définies chaque année et où sa voix collective est amplifiée à l'échelle mondiale, a-t-elle ajouté.   « En nous réunissant ici pour la Semaine du climat, une plateforme mondiale pour les parties prenantes, parties prenantes et non parties, nous réaffirmons le rôle d'Addis-Abeba en tant que pôle du Sud global, un lieu d'échange d'idées, de création de partenariats et de lancement de solutions concrètes », a affirmé la ministre.   La Semaine du climat n'est pas un simple événement, c'est un pont entre négociation et mise en œuvre, a ajouté Fistum, précisant que « c'est là que l'ambition rencontre l'action, que les engagements se traduisent en solutions concrètes qui profitent aux communautés, restaurent les écosystèmes et favorisent le développement durable ».   Selon elle, la Semaine du climat offre une plateforme inclusive aux gouvernements, à la société civile, au secteur privé, au monde universitaire et aux communautés locales.   Fisum a dévoilé que, guidée par le Plan national de développement décennal et le Programme de réformes économiques locales, l'Éthiopie a aligné ses politiques nationales sur les Contributions déterminées au niveau national et la Stratégie de développement à long terme à faibles émissions.   « Notre vision et notre ambition se traduisent en actions climatiques concrètes grâce à des initiatives transformatrices telles que les initiatives « Empreinte verte », l'expansion des projets d'énergie propre et la transition de nos villes et de nos communautés vers un développement durable, inclusif et intelligent. »   « Que cette Semaine du climat soit audacieuse, concrète et percutante », a déclaré la ministre. « Et gardons le cap sur la transformation des engagements en actions et de l’ambition en résultats tangibles sur le terrain. »
Les Nations unies appellent à une action renforcée en faveur du climat à l'occasion de la deuxième Semaine du climat à Addis-Abeba
Sep 3, 2025 210
Addis Ababa 3 septembre,2025 (ENA) La secrétaire exécutive adjointe de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Noura Hamladji, a exhorté la communauté mondiale à intensifier l'action et le financement en faveur du climat, en soulignant le potentiel de l'Afrique à inspirer le monde grâce à des solutions audacieuses et novatrices.   S'exprimant lors de la deuxième Semaine du climat 2025 à Addis-Abeba, Mme Hamladji a remercié le gouvernement et le peuple éthiopiens d'avoir accueilli l'événement, soulignant le rôle de longue date du pays dans la diplomatie régionale, l'indépendance et le développement durable.   "Addis-Abeba reste aujourd'hui la capitale diplomatique de l'Afrique et le siège de l'Union africaine. C'est tout à fait approprié, à ce moment critique de la lutte de l'humanité contre le changement climatique", a-t-elle fait remarquer.   Mme Hamladji a souligné que la lutte contre la crise climatique nécessitait coopération et solidarité, et que les Semaines du climat étaient des plateformes permettant de « traduire les engagements en actions et en solutions pratiques qui apportent des avantages réels aux communautés ».   En ce qui concerne le financement de la lutte contre le changement climatique, elle a appelé à passer des aspirations à la mise en œuvre.   "La promesse d'augmenter les flux financiers vers les pays en développement à 1,3 trillion de dollars par an d'ici 2035 doit dépasser le stade de l'aspiration. Il doit devenir réalisable, il doit être livré plus rapidement et conçu à des fins précises", a-t-elle déclaré.   Soulignant le leadership de l'Afrique, Mme Hamladji a évoqué des initiatives réussies sur le continent, notamment des projets de mini-réseaux dans les communautés, des innovations en matière de recyclage à Kibera au Kenya, des obligations vertes en Afrique du Sud et l'initiative « Green Legacy » de l'Éthiopie, qui a déjà permis de planter des milliards d'arbres.   Ces actions audacieuses, a-t-elle déclaré, sont « une source d'inspiration pour le monde entier » et se traduiront par une croissance économique plus forte, davantage d'emplois, une énergie plus propre et de meilleurs résultats en matière de santé.   Au cœur de la Semaine du climat se trouve le Forum de mise en œuvre, où les décideurs politiques, les investisseurs, les entrepreneurs et les responsables locaux travaillent ensemble pour reproduire et développer des solutions qui donnent déjà des résultats.   M. Hamladji a également souligné l'importance du calendrier de l'événement, qui précède de peu le sommet africain sur le climat qui se tiendra la semaine prochaine et constitue une étape cruciale vers la COP30 qui se tiendra à Belém, au Brésil.   "L'Afrique adopte l'esprit du mutirao et se joint au monde entier. Alors donnons-nous la main et faisons en sorte que cette Semaine du climat compte", a-t-elle ajouté.
Le président Taye appelle les acteurs à lever les obstacles au financement de la lutte contre le changement climatique
Sep 3, 2025 102
  Addis Ababa 3 septembre,2025 (ENA) Le président Taye Atske Silassie a exhorté les acteurs de la lutte contre le changement climatique à supprimer les obstacles bureaucratiques susceptibles d'entraver les progrès du financement de la lutte contre le changement climatique.   Dans le discours qu'il a prononcé aujourd'hui à l'occasion de l'ouverture officielle de la deuxième semaine climatique des Nations unies, le président Taye Atske Selassie a appelé les acteurs de la lutte contre le changement climatique à s'attaquer aux obstacles bureaucratiques qui entravent les progrès en matière de financement de la lutte contre le changement climatique.   Soulignant que l'obstacle le plus important est l'imprévisibilité et l'inaccessibilité des fonds climatiques, le président Taye a insisté sur la nécessité d'étayer les promesses par des engagements concrets et des dispositions de financement.   "De nombreux pays sont aux prises avec des niveaux d'endettement insoutenables et un système financier mondial dépassé et inéquitable. Il est donc pratiquement impossible de renforcer la résilience climatique tout en étant accablé par des contraintes financières", a-t-il déclaré.   Le président a présenté un programme de coopération pour le financement de la lutte contre le changement climatique qui nécessite une stratégie de sauvetage majeure et des mesures audacieuses, en particulier pour les pays du Sud, où l'accès à des fonds adéquats est un défi permanent.   Il a souligné le soutien apporté à la feuille de route, qui vise à mobiliser 1 500 milliards de dollars par an d'ici à 2030, en la présentant comme un investissement essentiel pour l'avenir de la planète.   "Il est essentiel de simplifier l'accès aux fonds. J'appelle tous les acteurs à éliminer les barrières bureaucratiques qui entravent nos progrès", a-t-il affirmé.   Le président Taye a fait remarquer que cette deuxième semaine du climat, ainsi que le prochain sommet africain sur le climat, représentent un moment crucial qui influencera les futurs sommets sur le climat, y compris la COP30 au Brésil.                
Addis-Abeba accueille la deuxième Semaine du climat, une occasion de transformer les engagements mondiaux en actions et de mobiliser les dirigeants africains en préparation de la COP30.
Sep 3, 2025 119
Addis-Abeba, le 3 septembre 2025 (ENA) : - La deuxième édition de la Semaine du climat (CW2) a débuté officiellement aujourd'hui à Addis-Abeba, en présence de figures de haut rang, dont le président éthiopien Taye Atskeselassie et Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine.   Placée sous le thème « Dialogues pour l'ambition et la mise en œuvre », cette semaine d’échanges ambitionne de rapprocher les décisions globales en matière de climat des actions concrètes menées sur le terrain.   Organisée en amont du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), la CW2 s’inscrit comme un jalon stratégique dans l’harmonisation des priorités climatiques du continent africain, en vue de la COP30 prévue au Brésil. Elle servira de plateforme pour faire entendre la voix de l’Afrique sur la scène climatique mondiale.   Tout au long de la semaine, de nombreuses activités seront proposées pour mettre en avant des solutions locales innovantes visant à accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris.   Rassemblant un large éventail d’acteurs, cette rencontre entend instaurer un espace de dialogue inclusif à l’échelle mondiale.   Les débats porteront notamment sur des sujets cruciaux tels que : le renforcement des capacités de financement climatique, la mobilisation de ressources pour l’adaptation, et la promotion de l’Objectif mondial d’adaptation (OMA) en vue de la COP30.   Des thématiques clés comme le financement climatique panafricain, les transitions énergétiques, ainsi que l’implication des communautés locales dans les négociations climatiques (CCNUCC) seront également au cœur des discussions.   Des dialogues entre secteurs public et privé sont également prévus, mettant en lumière les défis propres au continent et les besoins spécifiques pour renforcer le financement de l’adaptation.   Enfin, l’événement sera l’occasion de présenter les initiatives de l’Éthiopie visant à accélérer la mise en œuvre de ses Contributions déterminées au niveau national (CDN), notamment à travers l’utilisation des marchés du carbone en Afrique.
Agence des nouvelles éthiopienne
2023