Environnement
La COP32 constitue pour l’Éthiopie une occasion exceptionnelle de valoriser ses engagements en matière de climat : Une spécialiste de FSD Afrique.
Dec 6, 2025 283
Addis-Abeba, le 6 décembre 2025 : - Selon une experte de FSD Afrique, l’accueil de la COP32 représentera pour l’Éthiopie une occasion exceptionnelle de mettre en lumière son engagement contre le changement climatique et de consolider sa position de leader africain en matière d’action environnementale.   Dans un entretien accordé à l’agence ENA, Cecilia Bjerborn Murai, spécialiste principale en finance durable au sein de FSD Afrique, a souligné que le choix de l’Éthiopie pour organiser cette conférence n’est pas le fruit du hasard.   Il s’explique, selon elle, par les résultats tangibles du pays dans le domaine climatique, notamment grâce à des initiatives novatrices devenues des références internationales.   Au cœur de ces succès se trouve l’Initiative de l'empreingte verte, lancée en 2019.   Celle-ci a attiré une forte reconnaissance mondiale, y compris de la part des Nations Unies, qui y voient un modèle de transition écologique intégrée.   La récente attribution du Prix de la FAO pour la gestion durable des forêts constitue une autre preuve du sérieux de l’Éthiopie dans la restauration des paysages, la préservation de la biodiversité et la gestion responsable des ressources terrestres.     Ce bilan a joué un rôle majeur dans la décision d’accorder à Addis-Abeba l’organisation de la COP32 en 2027. Ce choix bénéficie également d’un soutien considérable des pays africains, exprimé lors de la COP30 au Brésil.   Selon Murai, accueillir cet événement planétaire permettra à l’Éthiopie de valoriser ses acquis et d’affirmer son leadership sur les questions climatiques.   L’experte a rappelé que la GLI a déjà produit des résultats impressionnants : plus de 48 milliards d’arbres plantés en cinq ans, entraînant une hausse notable du couvert forestier, passé de 17,2 % à plus de 23,6 %. Selon elle, il s’agit d’une réussite emblématique, qui symbolise l’engagement du pays pour la résilience climatique.   Cecilia Bjerborn Murai souligne également que les priorités économiques de l’Éthiopie s’accordent étroitement avec celles de la finance durable.   Qu’il s’agisse du développement agricole, des énergies renouvelables ou encore des infrastructures numériques, le pays s’oriente vers des secteurs essentiels à la lutte contre les effets du changement climatique et à l’adaptation des sociétés aux nouveaux risques environnementaux.   Elle estime qu’à l’horizon 2027, l’Éthiopie sera en mesure de présenter à la communauté internationale des expériences solides en matière de gestion durable, d’atténuation des émissions et d’adaptation climatique.   Elle a salué particulièrement le programme de plantation et de croissance d’arbres de la GLI, affirmant qu’il contribue non seulement à renforcer la résilience écologique du pays, mais aussi à créer des opportunités économiques, notamment dans la gestion des ressources naturelles.   Murai a par ailleurs mis en avant l’importance croissante de la comptabilité fondée sur les ressources naturelles (CFRN), un outil qui permet aux gouvernements africains de considérer officiellement leurs ressources environnementales comme des actifs économiques.   Cette approche, explique-t-elle, marque une rupture avec la perception de la nature comme un simple bien public inépuisable. Elle aide les États à mieux suivre l’état de leurs ressources, à en mesurer la valeur et à planifier leur exploitation durable.   Enfin, l’experte souligne que les réformes économiques et financières engagées en Éthiopie ouvrent la voie à la création de marchés financiers modernes et attractifs.   Ces transformations sont essentielles pour mobiliser les capitaux institutionnels africains et attirer les investissements internationaux.   Dans cette dynamique, la GLI constitue un pilier central de la transition verte du pays, inscrivant l’action environnementale au cœur des stratégies de développement et faisant de la lutte climatique un véritable projet national.
Addis-Abeba met en œuvre des initiatives efficaces pour améliorer les conditions de vie de ses habitants : Maire Adanech Abiebie
Dec 3, 2025 220
Addis-Abeba, le 3 décembre 2025 : - La maire Adanech Abiebie a annoncé le lancement de plusieurs initiatives majeures destinées à améliorer de manière tangible et durable le quotidien des habitants d’Addis-Abeba.   Elle a notamment inauguré une campagne d’emploi accélérée visant à offrir des opportunités professionnelles à 30 000 jeunes.   Ces nouveaux emplois couvrent un large éventail de secteurs, parmi lesquels l’industrie manufacturière, la construction, l’agriculture urbaine, le commerce et divers services.   La maire a souligné qu’Addis-Abeba mène actuellement des actions d’envergure pour rehausser la qualité de vie de sa population.   Elle a insisté sur les efforts centrés sur la création d’emplois orientée vers le marché, tout en mettant en avant l’importance de transformer la culture du travail au sein de la ville.   Elle a encouragé les jeunes récemment recrutés à faire preuve de dévouement et à contribuer activement au progrès de leurs communautés.   Adanech Abiebie a par ailleurs assuré que cette vaste initiative d’emploi rapide serait renforcée et élargie à l’ensemble de la capitale.   De son côté, Million Mathews, adjoint au maire chargé de l’emploi et des compétences, a indiqué que de nombreux citoyens avaient déjà bénéficié des actions engagées depuis le lancement des réformes nationales.   Il a précisé que la municipalité poursuivrait l’expansion des opportunités professionnelles en mobilisant pleinement les ressources de la ville et en veillant à l’adéquation entre les compétences des habitants et les emplois proposés.   Le forum s’est déroulé en présence de hauts responsables municipaux et de plusieurs invités.
Lauréats des Prix des médias de l'IGAD 2025
Nov 30, 2025 373
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - La cérémonie des Prix des médias de l'IGAD 2025 s'est achevée avec succès à Addis-Abeba, célébrant l'excellence journalistique dans la Corne de l'Afrique sous le thème « Raconter des histoires pour l'action climatique : pour une région sûre, résiliente et stable ».   Pour sa troisième édition, les Prix des médias de l'IGAD ont réaffirmé l'engagement de l'IGAD à honorer les journalistes et professionnels des médias exceptionnels qui contribuent à la paix, au développement et à l'action climatique dans la région.   L'événement a réuni des invités de marque, dont le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, et le secrétaire exécutif de l'IGAD, Workneh Gebeyehu.   Cette année, les Prix ont mis en lumière l'enjeu crucial du changement climatique, soulignant l'importance d'un journalisme éthique et de récits percutants.   Des journalistes de toute la région de l'IGAD ont présenté un travail exceptionnel, et les lauréats ont été récompensés par des trophées et des médailles d'or.   Les Prix des médias de l'IGAD sont une initiative phare de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), lancée pour promouvoir des médias éthiques et influents en Afrique de l'Est.   Créés pour récompenser l'excellence journalistique, ces prix offrent aux professionnels des médias une tribune pour mettre en lumière des enjeux cruciaux en lien avec les priorités stratégiques de l'IGAD, tels que la paix, la sécurité et la résilience climatique.   Parmi les lauréats, on compte Getenet Shenkute de l'Agence de nouvelle éthiopienne (ENA).   Les gagnants comprennent : - Production télévisuelle : - Kenya : Lédama - Somalie : Mohammed Nur Mohammed - Radio : - Kenya : Steve Mokaya - Ouganda : Wambi Michael - Imprimer: - Kenya : Mugand Maryann - Ouganda : Ambrose Okwange - Numérique : - Ethiopie : Getnet Shenkute - Soudan du Sud : Gebreal Getluak Wal - Réseaux sociaux: - Djibouti : Amina Idan - Somalie : Ahmed Mohammed - Photographie : - Somalie : Salade Abdirahman - Kenya : Andrew Ngea - Reporting sensible au genre : - Ouganda : Ayebare Cendrillon -Kenya : Jemila Mohamed - Langues autochtones : - Soudan : Hipa Abdalazeem - Ethiopie : Shimekit Legese - Personnalité médiatique de l'année : -Kenya : Bonface Barasa - Kenya : Annistecia Kiragu   Le prestigieux Prix d'honneur pour l'ensemble d'une carrière a été remis à Faisal Mohammed (Soudan) et Meaza Biru (Éthiopie), en reconnaissance de leur engagement de toute une vie pour le développement du journalisme dans la région.   À l'issue des Prix des médias de l'IGAD 2025, Gedion Timothewos a annoncé que la prochaine cérémonie se tiendra en Ouganda, perpétuant ainsi la tradition de célébrer l'excellence des médias et leur rôle crucial face aux défis régionaux.   Cet événement annuel récompense non seulement le travail journalistique exemplaire, mais encourage également la collaboration et l'engagement des professionnels des médias, soulignant l'importance vitale du récit pour la promotion de la paix et du développement durable dans les États membres de l'IGAD.   La prochaine cérémonie aura lieu en Ouganda.
Le prix des médias de l'IGAD Promeut le récit pour une région sûre et résiliente : Gedion Timothewos, ministre des Affaires étrangères.
Nov 30, 2025 266
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a affirmé que les Prix des médias de l’IGAD constituent une plateforme clé pour renforcer la production de récits qui contribuent à bâtir une région plus sûre, résiliente et stable.   S’exprimant lors de l’édition 2025 de la cérémonie, il a rappelé que le changement climatique représente aujourd’hui une urgence mondiale, touchant particulièrement l’Afrique de l’Est, déjà éprouvée par des sécheresses sévères, des conflits récurrents et divers chocs extérieurs.   Il a souligné que la région alterne entre sécheresses extrêmes et inondations destructrices, des phénomènes dont les effets se répercutent durablement sur les populations.   Depuis sa création, l’IGAD joue un rôle central dans la coordination des réponses face à ces défis, guidée par sa Stratégie d’adaptation au changement climatique.   Bien que faiblement émettrice de gaz à effet de serre, la région supporte un impact disproportionné du dérèglement climatique.   Les conséquences identifiées par la stratégie régionale et le plan national d’adaptation de l’Éthiopie – sur les moyens de subsistance, la santé, l’alimentation et l’accès à l’eau – aggravent les déplacements, endommagent les infrastructures et accentuent l’insécurité.   Le ministre a réaffirmé que l’action climatique est intégrée au cadre politique éthiopien, notamment à travers le Plan décennal de développement. L’Éthiopie reste pleinement engagée envers la CCNUCC et l’Accord de Paris, et se positionne comme un acteur majeur de la réponse africaine.   Parmi les initiatives phares, il a cité l’Initiative pour l’héritage vert, grâce à laquelle plus de 48 milliards de plants ont été mis en terre, contribuant à restaurer les écosystèmes, ainsi que le Grand barrage de la Renaissance (GERD), pierre angulaire de la transition énergétique et numérique du pays.   Le leadership éthiopien a été mis en avant lors du deuxième Sommet africain sur le climat, et la sélection de l’Éthiopie comme hôte de la COP 2027 illustre son engagement constant en faveur de la résilience climatique.   Dans ce contexte, Gedion Timothewos a insisté sur la place indispensable des médias dans la lutte régionale contre le changement climatique : ils sensibilisent, responsabilisent et donnent la parole aux communautés les plus exposées, facilitant ainsi une mobilisation collective.   Félicitant les lauréats, il a appelé journalistes professionnels, médias communautaires, citoyens et autorités publiques à unir leurs efforts pour transformer le discours public et promouvoir des solutions locales capables de renforcer la résilience de la région.
L’édition 2025 des Prix des médias de l’IGAD constitue une véritable occasion pour honorer l’excellence du journalisme : Secrétaire exécutif de l’IGAD
Nov 30, 2025 183
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Workneh Gebeyehu, Secrétaire exécutif de l’IGAD, a mis en avant le rôle déterminant du journalisme dans l’autonomisation des communautés et la construction de récits authentiques à l’échelle régionale.   Intervenant le 30 novembre 2025 à Addis-Abeba lors de la cérémonie des Prix des médias de l’IGAD, il a appelé les professionnels des médias à poursuivre leur mission essentielle dans un contexte marqué par le changement climatique et les conflits, afin de renforcer la résilience et la cohésion.   L’édition 2025 des IGAD Media Awards a distingué des travaux journalistiques remarquables provenant de toute l’Afrique de l’Est, rappelant l’importance d’un journalisme éthique et rigoureux face à des enjeux en évolution rapide.   La cérémonie, rehaussée par la présence du ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, ainsi que de hauts responsables, journalistes et invités, a célébré l’impact du storytelling local sur la narration régionale.   Dans son allocution, Workneh a insisté sur la nécessité de donner la parole à ceux dont les voix sont souvent marginalisées dans une région largement décrite par des perspectives extérieures.   « Vous êtes les gardiens de notre histoire collective », a-t-il affirmé, saluant le courage et l’intégrité des journalistes qui s’attachent à raconter les réalités du terrain.   Évoquant les défis liés à l’action climatique, à la paix et à la sécurité alimentaire, il a souligné leur centralité dans l’avenir de la région, saluant la résilience des communautés en Somalie, au Soudan du Sud et en Éthiopie, où émergent des solutions innovantes face aux bouleversements climatiques.   Il a appelé les journalistes à mettre leur influence au service du changement positif, rappelant que chaque récit peut contribuer à orienter le débat public.   En honorant les lauréats, le Secrétaire exécutif a réaffirmé l’engagement continu de l’IGAD à soutenir les professionnels des médias dans leur quête de vérité et de transparence.   Plus qu’une simple remise de prix, les IGAD Media Awards 2025 ont célébré la puissance transformatrice des récits capables d’inspirer, de rassembler et de renforcer les communautés à travers l’Afrique de l’Est.
L’IGAD honore, à travers ses Prix des médias, les travaux journalistiques sur le changement climatique dans la région.
Nov 29, 2025 156
Addis-Abeba, le 29 novembre 2025 (ENA) : - L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a lancé aujourd’hui à Addis-Abeba l’édition 2025 de ses Prix des médias, un événement consacré à la valorisation du journalisme et du storytelling dédiés au changement climatique et à la résilience dans la Corne de l’Afrique.   Organisée sur deux jours en partenariat avec le gouvernement éthiopien, la cérémonie adopte pour thème : « Raconter des histoires pour agir pour le climat : pour une région sûre, résiliente et stable ».   Cette rencontre, qui distingue des reportages marquants produits par des journalistes issus de toute la région, réunit des responsables de haut niveau, des professionnels des médias et des défenseurs de l’environnement.   Parmi les personnalités présentes figurent Seyoum Mekonen, ministre d’État à la Planification et au Développement, ainsi qu’Abebaw Bihonegn, chef de mission de l’IGAD.   Dans son allocution inaugurale, Seyoum a souligné l’importance des journalistes et des conteurs dans la sensibilisation du public aux enjeux climatiques pressants.   Il a exprimé sa gratitude envers l’IGAD pour l’organisation de ce forum et pour son rôle dans le renforcement de la coopération régionale en matière de résilience climatique.   Le ministre d’État a rappelé que, malgré sa contribution minime aux émissions mondiales, l’Afrique demeure l’une des régions les plus touchées par le dérèglement climatique, confrontée à « des sécheresses prolongées, des pluies irrégulières, des inondations et une hausse des températures ».   Il a néanmoins insisté sur le fait que le continent ne se contente pas de subir : il innove, progresse et multiplie les initiatives pour répondre à la crise climatique.   Il a évoqué des efforts allant du reboisement massif aux pratiques d’agriculture climato-intelligente, en passant par les investissements dans les énergies propres et les programmes d’adaptation communautaire.   À titre d’exemple, il a mis en avant l’Initiative éthiopienne pour un patrimoine vert, qui a permis la plantation de plus de 48 milliards d’arbres ces dernières années, ainsi que l’expansion du portefeuille énergétique renouvelable du pays (hydroélectricité, solaire, éolien, géothermie), lequel profite non seulement au développement national mais aussi aux interconnexions électriques régionales avec des pays voisins tels que le Kenya, Djibouti, le Soudan et la Tanzanie.   Seyoum a par ailleurs salué la contribution de l’IGAD dans la mise en valeur de ces succès à travers ses programmes climatiques, ses systèmes d’alerte précoce et sa diplomatie climatique, renforçant ainsi la résilience dans toute la région.   Les Prix des médias de l’IGAD 2025 comprendront plusieurs distinctions dédiées à la presse écrite, à la radio, à la télévision, aux médias numériques et au photojournalisme.   Environ 400 journalistes africains, dont 94 Éthiopiens, concourront dans huit catégories, parmi lesquelles une distinction spéciale pour la Meilleure Journaliste.   Pour sa part, Abebaw Bihonegn a affirmé que la tenue de l’événement à Addis-Abeba reflète le rôle moteur de l’Éthiopie dans la coopération régionale, le développement durable et la diplomatie climatique.   « Addis-Abeba est le lieu idéal pour célébrer et examiner votre créativité et votre excellence », a-t-il déclaré en s’adressant aux journalistes et aux acteurs engagés dans la lutte contre la sécheresse.   Il a rappelé que le thème de cette édition, « Des conteurs pour l’action climatique », vise à encourager la construction d’une région plus résiliente et plus stable.   Il a également souligné l’évolution du mandat de l’IGAD au fil de ses 40 ans d’existence, passé d’un rôle centré sur l’aide aux victimes de sécheresse à une mission plus large incluant la sécurité, l’intégration régionale et la résilience environnementale.   En conclusion, Abebaw a indiqué qu’un jury de 21 experts internationaux est mobilisé pour distinguer les travaux journalistiques les plus percutants, ceux qui informent, interpellent et inspirent, qualifiant ces prix de « formidable levier pour stimuler l’action et renforcer la résilience par la narration ».
Lors de sa visite officielle, l’ambassadeur britannique a qualifié Harar de référence internationale en matière d’harmonie religieuse.
Nov 29, 2025 73
Addis-Abeba, le 29 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur du Royaume-Uni en Éthiopie, Darren Welch, a qualifié la ville historique de Harar, dans l’est du pays, de « modèle remarquable pour le monde entier » en matière de coexistence religieuse, à l’issue d’une visite diplomatique de deux jours dans la région.   Dans un entretien accordé à POA, le diplomate britannique a mis en avant la valeur unique de ce site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, soulignant qu’il illustre une tolérance religieuse exemplaire.   « Harar montre de manière éclatante comment des communautés de croyances, de cultures et d’origines différentes peuvent vivre ensemble en paix et créer quelque chose d’extraordinaire », a-t-il affirmé. « Un message dont le monde a aujourd’hui grandement besoin. »   Représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l’Union africaine, M. Welch faisait partie d’une délégation de haut niveau arrivée à Dire Dawa pour découvrir les richesses touristiques de Harar et de ses environs.   La mission, organisée par le ministère éthiopien du Tourisme en collaboration avec l’UNESCO, a permis au diplomate de constater les récents efforts de restauration de la vieille ville fortifiée.   Il a salué « des progrès notables » dans la préservation du patrimoine, estimant que l’investissement dans la culture est indispensable pour transmettre cet héritage aux générations futures.   Durant la visite, l’ambassadeur a dégusté le café local — qu’il a jugé « excellent » — et a exprimé son enthousiasme à l’idée d’assister à la traditionnelle séance de nourrissage des hyènes.   Il a adressé ses remerciements au ministère du Tourisme, au gouvernement éthiopien et à l’UNESCO pour l’organisation d’un séjour « instructif et agréable ».   La délégation, conduite par la ministre du Tourisme Selamawit Kassa, a été accueillie par le maire de Dire Dawa, Kedir Juhar, ainsi que par plusieurs responsables municipaux. Rita Bisunat, directrice du Bureau de liaison de l’UNESCO en Éthiopie, et des diplomates en poste à Addis-Abeba prenaient également part à la visite.   M. Welch a réaffirmé l’engagement du Royaume-Uni auprès de l’UNESCO, rappelant la fierté de son pays d’être un membre actif de l’organisation, et a insisté sur l’importance de préserver des sites culturels comme Harar pour l’avenir.   Cette visite de deux jours devrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités de coopération et d’investissement, les organisateurs espérant qu’elle donnera un nouvel élan au tourisme dans les régions de Harar et de Dire Dawa.
L'Éthiopie obtient le rôle d'hôte de la COP32 et est saluée pour ses progrès en matière d'énergies renouvelables : ministère
Nov 29, 2025 166
  Addis Ababa le 29 novembre,2025 (ENA) La sélection de l'Éthiopie pour accueillir la COP32 constitue une reconnaissance internationale de ses progrès constants dans le développement des énergies renouvelables, a déclaré le ministère de l'Eau et de l'Énergie.   Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le ministre de l'Eau et de l'Énergie, Habtamu Itefa, a déclaré que l'Éthiopie exploitait activement son potentiel diversifié en matière d'énergies propres.   « Notre pays possède la capacité de développer toute une gamme de ressources : l'énergie hydraulique, solaire, éolienne et géothermique », a déclaré le ministre. « Ces ressources ne répondent pas seulement à nos besoins énergétiques, elles renforcent aussi fondamentalement notre trajectoire économique résiliente au changement climatique. »   Ces quelques paragraphes soulignent clairement les progrès réalisés par l'Éthiopie en matière d'énergies renouvelables et de climat.   Le gouvernement étend l'accès à l'énergie solaire dans les zones rurales afin de garantir que les communautés non raccordées au réseau bénéficient d'une alimentation électrique fiable grâce à des systèmes modernes.   Les progrès continus de l'Éthiopie dans le développement des énergies renouvelables lui valent une reconnaissance mondiale croissante, en particulier pour la réduction de ses émissions de carbone et l'amélioration de son bilan climatique.   « Le monde reconnaît les progrès réalisés par l'Éthiopie dans la réduction des émissions et la lutte contre les menaces climatiques », a-t-il déclaré.   M. Habtamu a ajouté que les modèles de développement traditionnels des économies avancées avaient alimenté le réchauffement climatique, tandis que la voie plus propre empruntée par l'Éthiopie démontrait qu'il existait une alternative viable.   « Ce que nous construisons montre au monde entier qu'il est possible de se développer sans répéter les erreurs qui ont conduit à la crise climatique actuelle », a-t-il déclaré.   Il a expliqué que les projets liés aux énergies renouvelables menés à l'échelle nationale renforcent l'attractivité de l'Éthiopie auprès des investisseurs étrangers et favorisent l'intégration énergétique régionale. Ces progrès ont contribué à positionner le pays comme hôte de grandes plateformes climatiques.   Les efforts de l'Éthiopie en matière d'économie verte ont joué un rôle central dans sa sélection pour accueillir la COP32.   Le fait d'avoir été choisi pour accueillir la COP32 est une reconnaissance de nos initiatives écologiques et de nos réalisations en matière de développement des énergies renouvelables, a-t-il ajouté.   Il a également souligné la contribution du programme national Green Legacy, qui a soutenu les efforts de conservation de l'eau et réduit l'envasement autour des barrages hydroélectriques, garantissant ainsi la stabilité énergétique à long terme.   L'Éthiopie a été officiellement choisie pour accueillir la 32e Conférence mondiale sur le climat (COP32) lors de la COP30 au Brésil, et accueillera le rassemblement mondial dans deux ans.  
l’Éthiopie entend montrer que l’Afrique fait partie de la solution au changement climatique lors de la COP32
Nov 27, 2025 184
Addis Ababa le 27 novembre,2025(ENA) L’Éthiopie doit pleinement tirer parti de la 32ᵉ Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP32) pour jouer un rôle central dans la lutte mondiale contre le changement climatique et transformer son riche patrimoine culturel en plateforme de promotion touristique, a déclaré le Premier ministre Abiy Ahmed. Le Premier ministre a donné aujourd’hui des instructions au Comité directeur national chargé de préparer la COP32, qui se tiendra en Éthiopie en 2027.   S’adressant aux membres du Comité, Abiy Ahmed a rappelé que « l’objectif principal de ce parcours de trois ans et demi est la construction nationale. Tout au long de ce processus, nous devons démontrer de manière crédible que l’Éthiopie est capable de répondre à ses besoins fondamentaux ». Dans le cadre de cet effort, un comité dédié aux infrastructures a été créé. Celui-ci devra mener à bien un travail considérable, nécessitant à la fois une importante main-d’œuvre et des capitaux substantiels. « J’ai bon espoir que les projets de construction seront réalisés avec succès », a-t-il affirmé. Le Premier ministre a également mis en avant la nécessité de renforcer l’image de l’Éthiopie à l’international. Il a rappelé que le pays est une nation ancienne, dotée d’un patrimoine exceptionnel, d’une culture diverse et de nombreux atouts tangibles. En valorisant ces éléments dans une perspective touristique, la COP32 deviendra, selon lui, la plus grande plateforme permettant de présenter au monde entier tout le potentiel de l’Éthiopie. Il a ajouté que cette richesse culturelle et historique devrait servir de cadre pour mettre en valeur l’ensemble des atouts du pays pendant la conférence. Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a abondé dans ce sens, soulignant que la COP32 représente une opportunité unique pour l’Afrique.   « Nous la considérons comme un projet national, mais également comme une initiative dont les bénéfices dépasseront nos frontières pour s’étendre à l’ensemble du continent », a-t-il déclaré. Il a mis en avant la portée internationale de la conférence, rappelant qu’elle rassemble des acteurs mondiaux autour d’enjeux climatiques cruciaux. « C’est un événement majeur où l’Éthiopie accueillera le monde entier, et dont l’héritage devra bénéficier aux générations futures », a-t-il souligné. L’Éthiopie, a-t-il ajouté, doit non seulement accueillir la COP32, mais aussi contribuer à positionner l’Afrique comme un acteur majeur des solutions climatiques. « Nous devons faire en sorte que l’Afrique ne soit pas seulement perçue comme une victime du changement climatique, mais aussi reconnue comme un pôle de solutions », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une participation active aux discussions climatiques mondiales.   Prévue en novembre 2027 à Addis-Abeba, la COP32 devrait rassembler plus de 60 000 délégués issus des gouvernements, de la société civile, du milieu universitaire et du secteur privé. Le gouvernement entend également renforcer son engagement environnemental à travers des initiatives telles que la Green Legacy Initiative.   Alors que l’Éthiopie se prépare à accueillir le monde, l’enjeu de la COP32 dépasse la simple logistique. L’événement symbolise une stratégie plus large visant à repositionner l’Afrique à l’avant-garde de l’action climatique. Les préparatifs reflètent l’ambition collective non seulement d’une nation, mais d’un continent prêt à mettre en avant ses atouts dans le débat mondial sur le climat.
Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a été nommé président désigné de la COP32.
Nov 26, 2025 143
Addis-Abeba, le 26 novembre 2025 (ENA) : - À la suite de la sélection de l’Éthiopie comme pays hôte de la 32ᵉ Conférence des Parties (COP32) de la CCNUCC, le gouvernement a désigné le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, comme président désigné de ce grand rendez-vous climatique.   Dans une annonce publiée sur les réseaux sociaux, le Bureau du Premier ministre a fait savoir que « le gouvernement éthiopien a l’honneur de nommer le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, à la présidence désignée de la COP32 ».   Cette nomination marque le début immédiat des travaux préparatoires, que le ministre aura la charge de mener.   Le Premier ministre Abiy Ahmed a précisé que Timothewos « pilotera le processus préparatoire de la COP32 en étroite coordination avec les institutions nationales concernées, les organes de la CCNUCC et les partenaires internationaux ».   Le communiqué souligne également la gratitude du gouvernement éthiopien envers la communauté internationale pour la confiance accordée au pays.   « Le gouvernement éthiopien exprime sa profonde reconnaissance à tous les États membres de la CCNUCC pour la confiance placée en lui », indique le texte, ajoutant que la nation « se réjouit de collaborer avec l’ensemble des partenaires mondiaux sur les questions climatiques sous la direction du Dr Gedion ».
L’Éthiopie démontre un engagement fort et un leadership mondial en matière d’action climatique avant la COP32
Nov 13, 2025 371
Addis Ababa le 13 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie a réaffirmé son leadership inébranlable en matière de climat en marge de l'événement de haut niveau de la COP30 intitulé « De Bakou à Belém : les progrès de l'Éthiopie en matière de résilience climatique et de croissance verte (bilan) », co-organisé par le gouvernement éthiopien et le PNUD au pavillon éthiopien au Brésil. Le ministre d'État chargé de la planification et du développement, Seyoum Mekonen, a souligné les progrès réalisés par l'Éthiopie en un an. Il a détaillé certaines des avancées clés réalisées grâce à une économie à faibles émissions et résiliente au changement climatique, portée par des initiatives majeures telles que le lancement du NDC 3.0 et de la stratégie de développement à long terme à faibles émissions et résiliente au changement climatique (LT-LEDS), selon le ministère de la Planification et du Développement. Parmi les actions concrètes, citons l'initiative Green Legacy, qui a permis de planter plus de 48 milliards d'arbres depuis 2019, la transition vers la mobilité électrique et les énergies propres, notamment le GERD, l'initiative de développement des corridors et l'expansion de l'agriculture intelligente face au climat grâce à des programmes tels que YeLemat Tirufat et le développement des corridors ruraux. Le leadership régional et continental de l'Éthiopie a également été salué, en particulier sa gestion habile de l'organisation du deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2), qui a réuni les nations africaines autour d'une vision commune pour une croissance durable et un financement climatique équitable, tout en guidant la région lors de la COP30. En vue d'accueillir la COP32 en 2027 à Addis-Abeba, la vision de l'Éthiopie reste claire : accélérer les actions transformatrices au niveau national tout en défendant la voix collective de l'Afrique sur la scène mondiale. Des participants de haut niveau, notamment du PNUD, du Danemark, du président de l'AGN (Tanzanie) et d'institutions mondiales telles que le NDCP, la Fletcher School basée à Washington DC et Woodwell, ont salué l'engagement de l'Éthiopie à renforcer la résilience nationale et la coopération internationale pour un avenir plus vert et plus inclusif.
L’Éthiopie a été choisie pour accueillir la COP32 en 2027, consolidant ainsi son rôle de leader climatique de l’Afrique.
Nov 12, 2025 402
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie vient de franchir une étape diplomatique décisive en obtenant le soutien officiel du Groupe africain de négociateurs (GAN) pour organiser la 32e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP32) à Addis-Abeba en 2027.   Selon le ministère de la Planification et du Développement, cette décision, transmise aujourd’hui au Secrétariat de la CCNUCC, consacre la place de l’Éthiopie à l’avant-garde de la diplomatie climatique mondiale.   Ce succès s’inscrit dans la continuité du deuxième Sommet africain sur le climat (SAC2), tenu à Addis-Abeba en septembre 2025, qui avait rassemblé plus de 26 000 participants et abouti à l’adoption de la Déclaration d’Addis-Abeba, marquant une position africaine unifiée face aux défis climatiques.   L’ambassadeur d’Éthiopie au Brésil, Leulseged, a salué cette avancée, rappelant que l’Éthiopie s’engage résolument à promouvoir des solutions climatiques africaines, portées par le continent lui-même.   Il a ajouté que le succès du SAC2 a profondément transformé la perception mondiale de l’Afrique, passée du statut de « victime du changement climatique » à celui de leader, innovateur et moteur de solutions durables.   La Déclaration d’Addis-Abeba et son Appel à l’action servent désormais de référence pour orienter la participation africaine dans les négociations climatiques internationales.   S’inscrivant dans cette dynamique, l’ambassadeur a évoqué deux initiatives stratégiques lancées sous la direction du Premier ministre éthiopien : le Pacte africain pour l’innovation climatique (ACIC) et le Fonds africain pour le climat (ACF).   Ces mécanismes visent à mobiliser jusqu’à 50 milliards de dollars par an d’ici 2030 afin de stimuler les investissements verts et d’amplifier les solutions climatiques conçues et mises en œuvre par les Africains.   Enfin, Leulseged a salué le rôle de la Commission de l’Union africaine dans ce processus et réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie à transformer les acquis du SAC2 en résultats tangibles, consolidant ainsi le leadership climatique de l’Afrique à l’approche de la COP32 à Addis-Abeba.
Une responsable de l’Union africaine salue le rôle moteur de l’Éthiopie dans la protection de l’environnement
Nov 11, 2025 418
Addis Ababa le 11 novembre,2025 (ENA) L’Éthiopie montre la voie en veillant à ce que l’Afrique engage résolument la transition vers un environnement plus vert et participe activement à la lutte contre le changement climatique, a déclaré Janet Edeme, responsable de la Division du développement rural à la Commission de l’Union africaine (CUA). Lancée en 2019, l’initiative « Green Legacy » (Héritage vert) de l’Éthiopie a récemment remporté le prix de la FAO pour la gestion et l’utilisation durables des forêts, décerné par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Ce prix distingue les efforts remarquables du pays en matière de reboisement, de préservation de la biodiversité et de gestion durable des terres. Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, Mme Edeme a rappelé que la préservation de l’environnement constitue un enjeu crucial pour l’Afrique, dont les terres subissent une forte dégradation. Évoquant les questions liées à la réforme agraire, elle a insisté sur la nécessité de s’attaquer aux causes de la dégradation environnementale. Selon elle, l’Union africaine a élaboré un plan d’action stratégique décennal définissant la manière dont le continent entend faire face à la dégradation des sols dans le contexte du changement climatique. Mme Edeme a souligné le rôle essentiel des États membres dans cette lutte, à travers la mise en œuvre de cadres continentaux, l’élaboration de politiques nationales et la réalisation d’initiatives concrètes sur le terrain. Affirmant que la terre constitue un pilier de la lutte contre le changement climatique en Afrique, la responsable a salué les efforts de l’Éthiopie : « L’Éthiopie montre la voie, non seulement en matière de verdissement de notre environnement, mais aussi dans sa contribution à la lutte contre le changement climatique. » Elle a ajouté que, dans le sillage de l’Éthiopie, plusieurs pays africains élaborent aujourd’hui leurs propres politiques environnementales pour renforcer leur résilience climatique. Pour Mme Edeme, ces initiatives jouent un rôle déterminant dans le verdissement, le reboisement, la plantation d’arbres et la conservation des sols : « Je pense que ce que fait l’Éthiopie est tout à fait exemplaire », a-t-elle déclaré. Depuis le lancement de Green Legacy, l’Éthiopie a planté plus de 48 milliards d’arbres en sept ans. Cette initiative a permis de faire passer la couverture forestière nationale de 17,2 % à plus de 23,6 %, grâce à des campagnes annuelles de plantation à grande échelle. Ces efforts ont renforcé la couverture forestière, réhabilité des écosystèmes dégradés et amélioré la résilience climatique du pays — un modèle inspirant pour l’ensemble du continent africain.
Selon le conseiller en écosystèmes du PNUD, l’Éthiopie fait figure d’exemple dans la conservation de la biodiversité et la protection de la faune au profit des populations locales.
Nov 4, 2025 570
Addis Ababa 4 novembre,2025 (ENA) L'initiative « Green Legacy » (Héritage vert) de l'Éthiopie est exemplaire pour les pays de la région et du monde entier ; le PNUD reste déterminé à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, a déclaré Doley Tshering, conseiller technique principal du PNUD pour les écosystèmes et la biodiversité. Lancée en 2019, l'initiative « Green Legacy » (GLI) a été largement saluée par divers acteurs internationaux, dont les Nations unies, comme un modèle en matière d'action climatique et de développement durable. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le conseiller technique principal du PNUD pour les écosystèmes et la biodiversité a déclaré que le gouvernement éthiopien ne se contentait pas de relever les défis liés à la conservation de la riche biodiversité pour les générations futures, mais veillait également à ce que la nature, les écosystèmes et la faune sauvage profitent à la population. « Je pense que l'Éthiopie est un leader dans le cadre de l'initiative Green Legacy. C'est la bonne démarche à suivre. Le pays est doté d'écosystèmes riches. » Il a expliqué que les mesures prises par le gouvernement pour préserver cet héritage pour les générations futures, tout en veillant à ce que l'économie du pays et la population actuelle en tirent profit, sont extrêmement importantes. Pour le conseiller en matière d'écosystèmes et de biodiversité, l'Éthiopie est un exemple pour les pays de la région et du monde entier. « Je pense que l'Éthiopie est un leader dans ce domaine », a-t-il ajouté. Selon lui, le PNUD reste déterminé à travailler avec le gouvernement éthiopien et les gouvernements de la région. « Nous sommes ici pour travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, en l'aidant à mettre en œuvre ses stratégies importantes, notamment celles qu'il a documentées et élaborées dans la Stratégie et le Plan d'action pour la biodiversité en Éthiopie. » Le PNUD travaille en étroite collaboration et directement avec le gouvernement éthiopien, la société civile et d'autres parties prenantes pour aider à protéger les écosystèmes et la biodiversité ici et dans la région, a-t-on appris. L'Éthiopie a planté plus de 48 milliards d'arbres depuis le lancement de l'initiative Green Legacy il y a sept ans. Cette initiative donne des résultats tangibles en matière de restauration de l'environnement, de développement économique et de résilience des communautés. Depuis son lancement en 2019, l'initiative a entraîné une augmentation remarquable de la couverture forestière, qui est passée de 17,2 % à plus de 23,6 %. La GLI comprend des campagnes annuelles de plantation d'arbres à grande échelle qui ont considérablement augmenté la couverture forestière et contribué à la réhabilitation de l'environnement et à la résilience climatique.
Les obligations climatiques de l’Afrique sont contraignantes et indispensables au développement durable, affirme le professeur Mbengue.
Nov 4, 2025 345
Addis Ababa 4 novembre,2025 (ENA) Le professeur Makane Mbengue, conseiller externe de l’Union africaine auprès de la Cour internationale de justice, a souligné que les droits et devoirs des États africains dans la lutte contre le changement climatique ne peuvent plus être considérés comme de simples aspirations politiques. Selon lui, les responsabilités environnementales des pays africains constituent désormais des obligations juridiques contraignantes, essentielles à la préservation du droit souverain du continent au développement durable. S’exprimant lundi lors de l’atelier post-avis consultatif consacré à la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les obligations des États en matière de changement climatique, le professeur Makane Mbengue a mis en avant les droits et devoirs des États face au réchauffement climatique. Les discussions ont porté sur l’interprétation de l’avis de la CIJ dans une perspective africaine, ainsi que sur les moyens de mise en œuvre de cet avis au sein des cadres juridiques nationaux et régionaux. Il a souligné la nécessité de différencier les capacités, ainsi que l’interprétation et l’application des obligations climatiques des différents pays — des principes essentiels à la promotion de l’équité intergénérationnelle, au bénéfice des générations présentes et futures. Le conseiller juridique de l’Union africaine, le professeur Hajer Gueldich, a rappelé que les États ont des obligations juridiques, et non de simples engagements politiques, de protéger le système climatique pour les générations actuelles et futures. Elle a souligné la gravité des implications pour le continent africain, qui ne contribue qu’à 3,8 % des émissions mondiales, mais subit de manière disproportionnée les effets du changement climatique.         La professeure Hajer Gueldich a ajouté que le continent africain est confronté à un enchaînement de crises liées à la sécheresse, à l’insécurité alimentaire, aux déplacements de population et à la perte de biodiversité, ce qui oblige les États à respecter les principes juridiques internationaux encadrant la lutte contre le changement climatique. « L’avis de la Cour renforce la position de longue date de l’Afrique, selon laquelle l’action climatique doit être guidée par la justice, l’équité et le partage des responsabilités », a-t-elle déclaré. L’atelier a réuni des représentants des États membres de l’Union africaine, des conseillers juridiques et des experts en droit climatique, selon les organisateurs.
L'Éthiopie affirme sa détermination à protéger la biodiversité : Ministre d'état du Tourisme.
Nov 3, 2025 515
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie demeure résolument engagée dans la préservation de la biodiversité, la protection du patrimoine culturel et la promotion de moyens de subsistance durables, a déclaré le ministre d’État au Tourisme, Sileshi Girma.   S’exprimant à l’ouverture de la 25ᵉ conférence annuelle du Programme mondial pour la faune sauvage (GWP), Girma a rappelé que l’Éthiopie est une terre au patrimoine riche et à la diversité écologique exceptionnelle, où se mêlent civilisations anciennes, alphabet unique, et une mosaïque de cultures et de langues.   Il a décrit l’Éthiopie comme la Terre des Origines — berceau de l’humanité, source du Nil Bleu, foyer du café, pays des 13 mois d’ensoleillement et des paysages époustouflants.   Le ministre a souligné que le pays vit actuellement une phase de transformations multiples, marquée par des investissements stratégiques dans les infrastructures, le tourisme écologique et l’Initiative du patrimoine vert, qui visent à concilier développement inclusif et durabilité environnementale.   Selon lui, les zones protégées jouent désormais un rôle central dans la conservation et dans l’autonomisation des communautés locales, contribuant ainsi à la création de moyens de subsistance durables.   En tant que membre du réseau des 38 pays du GWP, l’Éthiopie réaffirme sa détermination à protéger la biodiversité et à promouvoir un tourisme durable, tout en mettant en valeur ses ressources naturelles et culturelles.   Les réalisations nationales, telles que la mise en service du barrage de la Renaissance, les projets d’aménagement des berges et des corridors fluviaux, témoignent de l’engagement du pays à allier protection de l’environnement et développement économique.   De son côté, Fanuel Kebede, chercheur principal à l’Autorité éthiopienne de la faune sauvage, a souligné que l’Éthiopie se distingue par une diversité naturelle exceptionnelle, avec des altitudes variant de plus de 4 000 mètres dans les hautes terres à 150 mètres sous le niveau de la mer dans les basses terres.   Il a précisé que cette diversité fait de l’Éthiopie l’un des écosystèmes les plus variés d’Afrique, et que les efforts de conservation visent à soutenir les objectifs nationaux de l’Initiative du patrimoine vert, en favorisant le tourisme axé sur la nature comme pilier du développement durable.   La conférence du GWP, a-t-il ajouté, offre une plateforme pour échanger les connaissances, renforcer la coopération entre les pays membres et diffuser les bonnes pratiques afin d’accroître l’impact du programme sur la protection de la faune et la gestion durable des ressources naturelles.
L’ambassadeur de l’Inde salue les remarquables efforts de l’Éthiopie pour préserver la nature.
Oct 29, 2025 469
Addis-Abeba, le 29 octobre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur de l’Inde en Éthiopie, Anil Kumar Rai, a salué l’engagement exemplaire du gouvernement éthiopien en matière de protection de l’environnement et de gestion durable des ressources naturelles, le qualifiant de modèle à l’échelle mondiale.   Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, il a affirmé que les initiatives écologiques de l’Éthiopie traduisent une vision de long terme axée sur la préservation de la biodiversité et la lutte contre les effets du changement climatique.   Selon lui, les efforts entrepris par l’Éthiopie ne se limitent pas à l’augmentation de la couverture forestière, mais englobent également la restauration des écosystèmes et la promotion d’un développement vert.   Il a souligné la diversité géographique et climatique unique du pays, allant de la dépression de Danakil, l’un des points les plus bas du globe, jusqu’aux hauts plateaux fertiles caractérisés par d’abondantes précipitations. Cette richesse naturelle, a-t-il ajouté, confère à l’Éthiopie une responsabilité particulière dans la protection de ses habitats et de sa faune.   L’ambassadeur Rai a particulièrement mis en avant le programme national « Initiative pour un héritage vert », qu’il a décrit comme un projet visionnaire ayant déjà permis la plantation de milliards d’arbres à travers le pays.   Il s’est félicité du suivi rigoureux accordé à la survie des arbres plantés et s’est dit convaincu que ces efforts transformeront durablement le paysage environnemental éthiopien au cours de la prochaine décennie.   Évoquant la coopération environnementale entre l’Inde et l’Éthiopie, il a mentionné l’Alliance internationale pour les grands félins, lancée en 2021, dont l’Éthiopie est membre fondateur. Cette initiative vise à protéger les espèces emblématiques telles que le lion, le guépard, le léopard et le tigre.   Selon l’ambassadeur, la préservation de ces animaux favorisera la régénération naturelle des écosystèmes.   Il a conclu en réaffirmant la volonté commune de l’Inde et de l’Éthiopie de renforcer leur partenariat pour un avenir plus vert et durable.
Les experts de l’IGAD s’unissent pour forger une position commune sur le climat et la mobilité avant la COP30
Oct 28, 2025 289
Addis-Abeba, le 28 octobre 2025 (ENA) : -L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a lancé lundi à Addis-Abeba une importante réunion régionale des experts du climat, rassemblant des responsables venus des États membres afin d’harmoniser les politiques et d’élaborer une position régionale forte et unifiée sur la mobilité induite par le climat, la résilience et l’adaptation, en amont du sommet mondial COP30.   La réunion vise à dépasser les discussions théoriques pour développer des stratégies régionales concrètes et fondées sur des données probantes, destinées à affronter les défis dévastateurs et interconnectés du changement climatique, des déplacements et des conflits dans la Corne de l’Afrique.   Dans son allocution d’ouverture, Nigusu Lema, directeur général adjoint de l’Autorité éthiopienne de l’environnement, a souligné la gravité de la crise et insisté sur la nécessité d’une solidarité régionale.   « La région de l’IGAD est de plus en plus confrontée aux effets dévastateurs du changement climatique », a déclaré Nigusu.   Il a expliqué que la hausse des températures, la récurrence des sécheresses et des inondations ainsi que les changements des régimes pluviométriques sapent les moyens de subsistance et provoquent des déplacements à une échelle sans précédent.   Le directeur général adjoint a présenté cette rencontre de trois jours comme une plateforme cruciale pour un échange politique de haut niveau et un renforcement de la coopération régionale, en mettant l’accent sur l’harmonisation des politiques climatiques et des priorités de négociation des États membres.   « En tant qu’États membres, nous devons aligner nos politiques climatiques et nos priorités de négociation afin d’assurer une voix africaine forte et unie, reflétant les réalités de nos peuples et de nos écosystèmes », a-t-il affirmé, appelant à une action fondée sur la science, inclusive et coordonnée au niveau régional, intégrant les considérations liées à la mobilité dans les plans nationaux d’adaptation.   Victoria Anib, cheffe du département du développement social au Secrétariat de l’IGAD, a pour sa part rappelé que la région fait face à un enchevêtrement complexe de défis, où la variabilité climatique alimente les catastrophes, la mobilité humaine, mais aussi les conflits et les crises sanitaires.   Elle a cité des exemples récents au Soudan, où des personnes déplacées par les conflits ont ensuite été frappées par de graves inondations, entraînant des épidémies de choléra et la réapparition de maladies évitables par la vaccination, comme la poliomyélite.   « Il ne s’agit pas seulement de chiffres : cela touche la vie des pasteurs, des agriculteurs, des femmes et des enfants, des groupes vulnérables », a-t-elle déclaré, insistant pour que la réunion fournisse un cadre de dialogue politique afin d’élaborer des réponses fondées sur des données concrètes.   Elle a également souligné la pertinence du moment, alors que les délégués se préparent à deux grands événements mondiaux : la COP30 et le Forum mondial sur les réfugiés (GRF) prévu en décembre.   La rencontre permettra d’évaluer les données existantes, d’identifier les lacunes en matière de recherche et de recommander des voies d’intégration des résultats dans les cadres nationaux et régionaux.   Noora K. Mäkelä, chargée de programme à la Division de l’action climatique du Bureau régional de l’OIM, a pour sa part insisté sur l’importance de l’engagement régional, notamment à travers la Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique (KDMECC).   Elle a fermement souligné que la mobilité humaine, bien qu’elle soit souvent une conséquence de crise, peut aussi devenir un vecteur de résilience lorsqu’elle est planifiée et bien gérée.   Elle a noté que la KDMECC, un engagement historique désormais signé par 48 pays africains, inspire déjà des plans d’action nationaux et des politiques concrètes dans plusieurs États membres de l’IGAD, tels que le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie.   « Nous devons vraiment veiller à ce que la question de la mobilité ne soit pas marginalisée, mais placée au cœur des négociations climatiques mondiales », a-t-elle exhorté, appelant à intégrer la mobilité dans les Plans nationaux d’adaptation (PNA), dans l’Objectif mondial d’adaptation et dans le programme de travail sur les pertes et dommages.   Cette réunion de trois jours réunit des experts en changement climatique, gestion des risques de catastrophe, environnement et migration afin d’élaborer une déclaration de position consolidée de l’IGAD pour la prochaine COP30, réaffirmant l’engagement de la région à transformer les défis climatiques en opportunités de résilience et de développement durable.
Le projet ouvre la voie à une agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Est : Les chercheurs
Oct 28, 2025 285
Addis-Abeba, le 28 octobre 2025 (ENA) : - Le projet régional sur les services d’information relatifs aux terres, aux sols et aux cultures s’est achevé sur des résultats encourageants, promettant de renforcer l’agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Est.   Lors d’une réunion organisée aujourd’hui à Addis-Abeba, les principaux acquis et les leçons tirées de quatre années de mise en œuvre en Éthiopie, au Kenya et au Rwanda ont été présentés.   Le projet Land Soil Crop Hubs, lancé en 2021, a permis de développer et d’intégrer avec succès des plateformes de données sur les terres, les sols et les cultures au sein des organismes nationaux de recherche agricole des trois pays participants.   Dans un entretien accordé à l’ENA, Sylvester Dickson, directeur exécutif de l’Association pour la recherche agricole en Afrique de l’Est et centrale (ASARECA), a souligné l’importance des résultats obtenus, appelant à leur extension à d’autres pays et à leur consolidation dans les pays pilotes pour stimuler le développement agricole durable.   Il a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les différentes institutions et agences afin de partager les technologies et innovations mises au point dans le cadre du projet.   De son côté, Ric Van Den Bosch, directeur du Centre international de référence et d’information sur les sols (ISRIC), a déclaré :   « Nous devons diffuser nos méthodes et principes pour permettre à d’autres de créer leurs propres plateformes d’information, en y associant le secteur privé et l’ensemble des acteurs agricoles, afin d’assurer la durabilité des résultats. »   Pour Girma Mamo, expert principal à l’Institut éthiopien de recherche agricole (EIAR), la poursuite du projet est essentielle pour faire face aux effets du changement climatique et relever les défis du secteur agricole.   Il a également souligné que le projet a amélioré considérablement les systèmes de données agricoles, permettant aux agriculteurs d’accéder via téléphone mobile à des informations cruciales sur les intrants et les débouchés commerciaux.
Agence des nouvelles éthiopienne
2023