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L'Éthiopie présente ses sincères condoléances à la Chine après le tragique incendie qui a ravagé Hong Kong
Nov 27, 2025 33
Addis Ababa le 27 novembre,2025 (ENA) Le ministère des Affaires étrangères a présenté ses sincères condoléances à la Chine et aux familles des victimes, à la suite d'un tragique incendie dans un immeuble résidentiel de la région administrative spéciale de Hong Kong. Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui pour diffusion immédiate, le ministère a exprimé sa profonde sympathie à toutes les personnes touchées par cet incident. Le communiqué indique : « Le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale démocratique d'Éthiopie présente ses sincères condoléances à la suite du tragique incendie qui a ravagé un immeuble résidentiel dans la région administrative spéciale de Hong Kong de la République populaire de Chine. » Exprimant sa profonde sympathie aux familles des victimes et à toutes les personnes touchées par ce tragique incident, il a souligné que l'Éthiopie était solidaire du peuple et du gouvernement chinois en cette période difficile de deuil.
Une nouvelle fossile prouve que l'espèce de Lucy coexistait avec une autre espèce apparentée
Nov 27, 2025 33
Addis Ababa le 27 novembre,2025 (ENA) Une nouvelle découverte fossile à Woranso-Mille, en Éthiopie, a révélé que l'espèce de Lucy coexistait avec une autre espèce apparentée, a révélé aujourd'hui Yohannes Haile-Selassie, chercheur à l'université d'État de l'Arizona. L'Australopithecus deyiremeda, un ancêtre humain peu connu qui a vécu il y a 3,4 millions d'années, a été découvert en 2009. Le directeur général de l'Autorité éthiopienne du patrimoine, Abebaw Ayalew, et le directeur et chercheur de l'Institut des origines humaines de l'université d'État de l'Arizona, le professeur Yohannes Haile Selassie, ont fait une déclaration commune concernant le mystère qui a suivi cette découverte. Au cours de la conférence de presse, le paléoanthropologue Yohannes Haile Selassie de l'université d'État de l'Arizona a déclaré que cette espèce, dont l'existence a été suggérée pour la première fois en 2009 avec la découverte d'un mystérieux pied fossilisé à Burtele, dans la région de Woranso-Mille, dans la région d'Afar, intrigue depuis longtemps les scientifiques. En étudiant la mâchoire juvénile qui correspondait au même âge et à la même couche géologique que le pied, les scientifiques ont pu attribuer avec certitude le pied à l'Australopithecus deyiremeda. Non seulement cette découverte a révélé leur coexistence, mais elle confirme également que Lucy est l'ancêtre de l'espèce humaine ou plus proche de l'espèce humaine que l'Australopithecus deyiremeda, qui présente des caractéristiques plus primitives que l'Australopithecus afarensis. La découverte a montré que les caractéristiques uniques indiquaient une combinaison de capacités d'escalade et de marche bipède. Le professeur Yohannes a ajouté que la nouvelle compréhension de l'Australopithecus deyiremeda offre des indices précieux sur la diversité humaine primitive, montrant la coexistence entre l'Australopithecus afarensis et l'Australopithecus deyiremeda. On a appris que cette espèce vivait à la même époque et dans la même région que l'espèce de Lucy, Australopithecus afarensis, longtemps considérée comme l'ancêtre humain dominant de cette époque. Le directeur général de l'Autorité éthiopienne du patrimoine, Abebaw Ayalew, a déclaré que la découverte de l'Australopithecus deyiremeda est une preuve supplémentaire que l'Éthiopie est le berceau de l'humanité. Cela renforcerait également la place de l'Éthiopie dans le berceau de l'humanité et améliorerait la position de l'Éthiopie dans d'autres domaines de recherche, a-t-il ajouté. Le directeur a ajouté qu'à une longue lignée de découvertes révolutionnaires, allant de restes datant de 6,4 millions d'années à l'Homo sapiens Idaltu, l'ancêtre connu le plus proche de l'homme moderne, s'ajoute désormais la découverte de ce nouveau matériel fossile, qui renforce encore l'argument selon lequel l'Éthiopie est le berceau de l'humanité, a-t-il noté. Sur les 23 vestiges les plus anciens de l'origine de l'humanité découverts dans le monde, 14 ont été trouvés ici même en Éthiopie. Ce riche patrimoine continue donc d'attirer des chercheurs du monde entier. Sur les 23 vestiges les plus anciens de l'origine de l'humanité trouvés dans le monde, 14 ont été découverts ici même en Éthiopie, ce qui explique pourquoi ce riche patrimoine continue d'attirer des chercheurs du monde entier. L'Éthiopie possédant un grand nombre d'artefacts importants liés à l'histoire des origines de l'humanité, le gouvernement a décidé de construire un grand musée dédié à ce secteur, a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de former une nouvelle génération de scientifiques, suivant les traces de chercheurs renommés tels que le professeur Yohannes Haile-Selassie. Le directeur général a finalement salué cette découverte et félicité l'équipe de recherche pour son travail dévoué qui a permis de porter cette découverte à l'attention du monde entier. Il a également souligné la nécessité de former davantage de chercheurs afin de réaliser des avancées encore plus importantes dans ce domaine.
Le partenariat UE-Afrique renforce les valeurs et les aspirations communes : Ambassadeur Perez.
Nov 19, 2025 332
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le partenariat entre l'Union européenne et l'Union africaine repose sur des valeurs et des aspirations partagées, et met l'accent sur la confiance et une ambition collective pour la paix, le progrès et la prospérité, a déclaré l'ambassadeur de l'UE auprès de l'Union africaine, Javier Nino Pérez. Lors d'une conférence de presse tenue hier en marge du septième sommet UE-UA, prévu les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, Pérez a souligné l'élargissement et l'approfondissement du partenariat entre les deux continents au cours des 25 dernières années. L'ambassadeur a souligné que les valeurs partagées par l'Afrique et l'Europe sont façonnées par la géographie, l'histoire et une vision commune de l'avenir. Pour sa part, l'ambassadrice de l'UE en Éthiopie, Sofie From-Emmesberger, a évoqué le partenariat UE-Éthiopie, soulignant l'engagement de l'UE à soutenir des secteurs clés tels que l'énergie, l'agroalimentaire et la numérisation. Elle a indiqué que l'énergie avait fait l'objet d'une attention particulière ces derniers mois, avec des projets tels que le parc éolien danois d'Assela (100 MW), mené dans le cadre de l'initiative Global Gateway visant à faciliter la transition énergétique de l'Éthiopie. Elle a également souligné l'importance des échanges universitaires, mentionnant les universités éthiopiennes qui encouragent les étudiants à poursuivre leurs études en Europe grâce aux programmes Erasmus.
L’Éthiopie, pionnière de l’amélioration de la sécurité routière de la région : Ministre Alemu Sime.
Nov 17, 2025 358
Addis-Abeba, 17 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a affirmé que l’Éthiopie occupe désormais une position de leader régional dans la promotion de la sécurité routière, tout en modernisant son propre système national grâce à une coopération étroite entre l’État, les communautés locales et les partenaires internationaux. Le ministre a indiqué que l’approche éthiopienne repose sur trois piliers : l’éducation du public, l’amélioration des infrastructures et un renforcement rigoureux de l’application des lois. « La sécurité routière est une responsabilité partagée », a-t-il souligné, appelant à une coordination accrue des efforts et à une sensibilisation élargie de la population. Lors de la célébration de la Journée africaine de la sécurité routière à Addis-Abeba, le ministre a rappelé que les accidents de la route constituent encore un défi majeur sur tout le continent. Il a mis en évidence les initiatives entreprises par l’Éthiopie, notamment les projets de corridors urbains qui améliorent la mobilité et protègent les différents usagers de la route. Parmi les avancées, il a cité la construction de routes plus sûres intégrant piétons, cyclistes et véhicules, la mise en place de nouveaux cadres juridiques ainsi que des interventions précoces visant à réduire les facteurs de risque. L’Éthiopie aligne également sa stratégie sur le Plan d’action africain pour la sécurité routière, qui met l’accent sur le renforcement institutionnel, la conduite responsable, la gestion de la vitesse et une meilleure prise en charge des victimes. Le ministre a en outre souligné le Programme de gestion des corridors, lancé par le Premier ministre Abiy Ahmed, qui encourage les modes de transport non motorisés et étend les infrastructures adaptées aux piétons et cyclistes. Il a mentionné les efforts en cours pour améliorer la qualité des données, renforcer les services destinés aux victimes, intégrer la sécurité routière dans l’éducation et intensifier la sensibilisation publique. Lerato Meteboge, commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a salué l’Éthiopie comme « un modèle inspirant » pour le continent, tout en rappelant les engagements pris à Marrakech pour réduire les décès sur les routes. Malgré les progrès, a-t-elle noté, l’Afrique continue d’enregistrer des taux d’accidents élevés ; l’objectif de l’UA est de réduire de 50 % les décès d’ici 2030. Robert Lisinge, directeur de la Division des technologies, de l’innovation, de la connectivité et du développement des infrastructures à la CEA, a pour sa part insisté sur la nécessité d’unir les forces face aux défis actuels. « L’action collective est indispensable », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement de la CEA à soutenir l’Éthiopie et à encourager une coopération accrue entre pays africains pour réduire les pertes en vies humaines sur les routes. La Journée africaine de la sécurité routière, instaurée par l’Union africaine lors du sommet de 2012, est célébrée chaque année en novembre parallèlement à la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
L’Union africaine renforce la coordination de l’action humanitaire sur le continent
Nov 14, 2025 230
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La future Agence humanitaire africaine, dont le siège sera établi en Ouganda, aura pour mission de renforcer la coopération entre les États membres, d’améliorer la coordination et la répartition des interventions humanitaires, ainsi que d’apporter une aide directe aux zones les plus vulnérables, a déclaré le directeur de la Santé et des opérations sanitaires de l’Union africaine, le professeur Julio Rakotonirina. La Commission de l’Union africaine (UA) tient cette semaine la session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la migration, les réfugiés et les personnes déplacées internes. La rencontre, organisée en deux volets une session d’experts de trois jours suivie d’une session ministérielle de deux jours vise à examiner et approuver plusieurs documents techniques relatifs à la gestion des migrations et des crises humanitaires sur le continent. Dans un entretien accordé à l’Agence de Nouvelles éthiopienne (ENA), le professeur Julio Rakotonirina, directeur de la Santé et des opérations sanitaires à la Commission de l’Union africaine, a souligné que cette session représente une étape clé avant la présentation des documents au Sommet des chefs d’État et de gouvernement. Selon lui, la stratégie de l’Union africaine dans ce domaine s’articule notamment autour de la création d’une Agence humanitaire africaine, dont le siège sera établi en Ouganda. Cette nouvelle agence, actuellement en phase d’opérationnalisation, aura pour mandat de coordonner les activités humanitaires menées sur le continent, en partenariat avec les États membres et les organisations internationales. « Cette agence travaillera à assurer une meilleure coordination et une répartition plus équilibrée des interventions humanitaires à travers l’Afrique. Elle interviendra également dans les zones où les partenaires ne sont pas présents », a précisé le professeur Rakotonirina. Abordant la question des réfugiés et des personnes déplacées internes, il a rappelé que plusieurs États africains ont déjà intégré les réfugiés dans leurs systèmes nationaux, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’emploi. S’agissant des déplacés internes, dont la responsabilité première incombe aux gouvernements nationaux, l’Agence humanitaire africaine fournira un appui complémentaire, en coordination étroite avec les autorités locales. Interrogé sur le rôle de l’Éthiopie, qui accueille un grand nombre de réfugiés, le professeur Rakotonirina a salué les efforts du pays : « Les États qui hébergent des réfugiés font preuve d’une solidarité remarquable, malgré leurs propres défis. L’Union africaine tient à exprimer sa reconnaissance à ces pays et leur apporte un soutien à travers des actions de solidarité humanitaire, dont l’ampleur dépend de chaque contexte. » En conclusion, le responsable a mis en avant les progrès observés en Éthiopie au cours de ses trois années de résidence à Addis-Abeba, soulignant le développement des infrastructures et l’amélioration générale des conditions de vie dans le pays.
La migration et l'agenda humanitaire en Afrique nécessitent une action urgente : Amma Twum-Amoah, commissaire de l'UA
Nov 13, 2025 232
Addis Ababa 13 novembre,2025 (ENA) La migration et l'agenda humanitaire en Afrique nécessitent une action urgente et coordonnée, de la solidarité et une approche centrée sur les personnes, selon Amma Twum-Amoah, commissaire de l'Union africaine chargée de la santé, des affaires humanitaires et du développement social. La 5e session ordinaire du Comité technique spécialisé (STC) sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays se tient actuellement au siège de la Commission de l'Union africaine. S'exprimant lors de la réunion ministérielle qui s'est ouverte aujourd'hui, la commissaire a déclaré que « restreindre la circulation de nos propres citoyens au sein de leur propre continent nuit à notre intégration et limite notre croissance ». Twum-Amoah a souligné que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le Protocole sur la libre circulation des personnes sont des outils essentiels pour l'intégration continentale et la croissance économique. Le droit de se déplacer, de commercer et de vivre à travers le continent doit être considéré comme un moteur d'unité et d'opportunités, et non comme un facteur de division, a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité de faire passer les questions sanitaires et humanitaires avant la politique afin de prévenir les crises, de protéger des vies et de reconstruire des communautés. Le président sortant du Bureau du quatrième STC, Dickson Matembo, a pour sa part noté que l'approche adoptée pour apporter des solutions africaines aux problèmes africains, telle que décrite dans l'Agenda 2063, commence à porter ses fruits. Il a exhorté le nouveau président à maintenir les questions migratoires et humanitaires au centre du discours politique et non en marge des politiques. Matembo a souligné la nécessité de rendre pleinement opérationnelle l'Agence humanitaire africaine (AfHA) et de créer le Centre d'excellence de l'UA sur les migrations, qui servira de boussole morale et institutionnelle pour le continent. Le ministre d'État éthiopien chargé de la Justice, Belayhun Yirga, a déclaré : « Nous pensons qu'il est préférable d'aborder cette question de manière collective plutôt que séparément, car il s'agit d'un sujet d'une grande importance qui nécessite une approche unifiée et coordonnée entre les États membres. En reconnaissance de son engagement et de son implication active dans ces domaines, l'Éthiopie a été choisie pour occuper la vice-présidence du Comité technique spécialisé (STC) pour les deux prochaines années, a-t-il ajouté. Les membres nouvellement élus du Comité technique spécialisé sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays sont le Cameroun, l'Éthiopie, la Libye, le Nigeria et la Zambie, le Cameroun occupant la nouvelle présidence du Bureau du STC-MRIDP.
Des élèves enthousiastes expriment leur confiance dans les progrès actuels de l’Éthiopie.
Nov 12, 2025 260
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - Les élèves ont exprimé leur admiration pour les infrastructures développées à Addis-Abeba, en particulier celles destinées aux enfants, tout en mettant en avant la richesse et la diversité culturelle de l’Éthiopie. Lors d’un entretien avec ENA, une chorale de lycéens de l’International Andinet School, qui s’était produite pour les célébrations du 80ᵉ anniversaire des Nations Unies à la CEA, a partagé sa vision du développement national, soulignant le patrimoine culturel éthiopien et les projets d’infrastructures majeurs, tout en évoquant les étapes essentielles pour le progrès futur. Nathnael Yohanes a fait part de son enthousiasme pour la diversité culturelle et les efforts de modernisation. « L’Éthiopie est un pays d’une beauté incroyable », a-t-il affirmé, rappelant que chaque région possède ses particularités et que cette variété renforce l’identité nationale et l’unité. Il a également mis en avant les résultats concrets des projets d’infrastructures, qui améliorent non seulement l’économie, mais aussi la qualité de vie quotidienne, avec des espaces adaptés aux enfants et aux jeunes. Abyalat Tamrat a partagé un point de vue similaire, évoquant les paysages majestueux et la richesse culturelle du pays. Elle a insisté sur l’importance de la paix comme fondement du développement et a appelé à privilégier l’amélioration des conditions de vie à l’intérieur du pays plutôt que l’émigration. « Nous possédons un immense potentiel qu’il nous faut exploiter », a-t-elle conclu avec conviction. Bahran Daniel a mis l’accent sur l’impact des développements urbains sur la sécurité et le bien-être des familles et des enfants, soulignant que les récents progrès à Addis-Abeba offrent des environnements sûrs et conviviaux pour les jeunes. Pour Kermai Yonas, l’unité et la coopération sont des priorités. Elle a insisté sur le rôle de l’éducation, notamment l’enseignement de la paix et de la résolution des conflits, comme moteur essentiel pour permettre aux jeunes d’apporter des changements positifs dans leurs communautés. Ces témoignages reflètent l’optimisme et l’engagement de la jeunesse éthiopienne. Conscients des défis à relever, ces élèves expriment avant tout un message de confiance, d’unité et d’espoir, en phase avec les efforts du pays pour promouvoir la paix, le développement, l’éducation et des infrastructures modernes au service de tous.
Une action collective permettra d’apporter des solutions durables aux défis liés à la migration et aux déplacements de population : Des experts africains
Nov 10, 2025 403
Addis-Abeba, le 10 novembre 2025 (ENA) : - Des experts africains ont souligné l’importance cruciale de l’engagement collectif, de la coopération régionale et des solutions locales pour relever efficacement les défis liés à la migration et aux déplacements internes sur le continent. Ils ont mis en avant la nécessité d’une approche concertée, inclusive et tournée vers l’avenir afin de répondre aux défis humanitaires croissants engendrés par la migration et les déplacements forcés en Afrique. La 5ᵉ session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la migration, les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur du pays (STC-MRIDPS) se tient actuellement à Addis-Abeba, sous le thème : « Réimaginer la migration et réorienter l’architecture humanitaire en Afrique ». Lors de la cérémonie d’ouverture, Hervé Kuaté, représentant du HCR auprès de l’Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), a rappelé que cette session constitue bien plus qu’un simple espace de dialogue : elle offre une occasion concrète de transformer les engagements pris en actions tangibles. Il a insisté sur la mise en œuvre de politiques cohérentes visant à protéger les migrants, réfugiés, apatrides et personnes déplacées internes, tout en soutenant la vision africaine du développement durable. Pour sa part, Enos Chibombe, directeur général adjoint du Département de l’immigration de la Zambie et président sortant du comité, a appelé à des réponses humanitaires africaines, menées et financées par les Africains eux-mêmes. « Trop longtemps, nos interventions humanitaires ont dépendu de ressources et d’acteurs extérieurs. Il est urgent de remédier à cette dépendance afin de promouvoir des solutions africaines pour les défis africains », a-t-il déclaré. Il a également souligné la nécessité d’une coordination renforcée entre les Communautés économiques régionales (CER) et les États membres, de manière à harmoniser les efforts et à construire une réponse continentale intégrée et efficace. Le forum, qui se déroule du 10 au 12 novembre 2025 à Addis-Abeba, réunit des représentants de la Commission de l’Union africaine, des ministres, ainsi que des experts chargés des questions de migration, d’immigration et de déplacements forcés. Le STC-MRIDPS examinera et adoptera plusieurs cadres et stratégies clés relatifs à la migration et à l’action humanitaire, en cohérence avec l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Ces travaux visent à renforcer la gouvernance des migrations et la capacité de réponse humanitaire à l’échelle du continent. La session des experts sera suivie d’un segment ministériel, prévu les 13 et 14 novembre 2025 au siège de la Commission de l’Union africaine.
Le président Taye a annoncé des progrès encourageants dans la modernisation du système de santé.
Nov 10, 2025 297
Addis-Abeba, le 10 novembre 2025 (ENA) : - Le président Taye Atske Selassie a salué les avancées enregistrées dans les efforts de modernisation du secteur de la santé. À l'occasion, le ministère de la Santé a dévoilé Tennette, une application mobile destinée à faciliter l’accès aux médicaments et aux services sanitaires. Présent lors du lancement, le président Taye Atske Selassie a indiqué que le gouvernement poursuit activement ses actions pour renforcer l’accès aux soins, allant au-delà de la simple prévention des maladies, et que des résultats tangibles commencent déjà à se manifester. La ministre de la Santé, Mekdes Daba, a pour sa part souligné que Tennette se distingue par sa qualité et son approche centrée sur le patient. Elle a insisté sur le rôle clé de la technologie dans la transformation du système de santé, le rendant plus efficace et plus accessible à tous. Elle a ajouté que le ministère continue de mettre en œuvre diverses stratégies visant à renforcer les services de santé et à suivre de près l’état sanitaire du pays, conformément à la nouvelle politique nationale de santé récemment adoptée.
Le développement du corridor consolide l'attractivité de Dire Dawa comme centre majeur d’investissement et destination touristique incontournable.
Nov 9, 2025 309
Addis-Abeba, le 9 novembre 2025 (ENA) : - Le projet de développement du corridor, actuellement en cours à Dire Dawa, transforme rapidement le visage de la ville et renforce son statut de centre économique et touristique de premier plan, selon les responsables locaux. Ils estiment que cette initiative ambitieuse contribue à la modernisation urbaine, à l’embellissement de la cité et au dynamisme de ses activités sociales et économiques. D’après Wondwosen Jenber, chef du bureau de construction du projet au sein de l’administration de Dire Dawa, la première phase du corridor, longue de 11 kilomètres, a déjà consolidé la position de la ville comme pôle d’investissement et de tourisme. Ce développement, a-t-il précisé, est étroitement lié à la ligne ferroviaire et à la gare historiques de Dire Dawa, améliorant sensiblement la mobilité et l’accessibilité pour les habitants comme pour les visiteurs. Pour sa part, Ermias Tadesse, responsable des musées et des maisons culturelles au bureau de la culture et du tourisme, a souligné que le corridor s’intègre harmonieusement au patrimoine ferroviaire vieux de plus d’un siècle, faisant de cet axe un atout majeur pour la promotion du tourisme culturel. « Ce projet contribue déjà à accroître le nombre de visiteurs, attirés par l’histoire et la modernité que reflète la ville », a-t-il ajouté. Sur le plan économique, le corridor agit également comme catalyseur de croissance. Abera Mengistu, coordinateur de l’équipe de recherche et de promotion des investissements, a révélé que l’environnement des affaires s’est nettement amélioré depuis le lancement du projet. « Rien que durant le premier trimestre de l’exercice budgétaire, des investisseurs représentant un capital cumulé de plus de 35 milliards de birrs ont obtenu leurs licences et démarré leurs activités », a-t-il indiqué. La deuxième phase du projet, qui s’étendra sur 16 kilomètres supplémentaires, viendra renforcer cette dynamique. Réalisée en partenariat avec diverses institutions, elle comprendra des aménagements modernes — allées piétonnes, pistes cyclables, espaces verts et zones de loisirs — reliant le pont de Sabyan à la zone franche et reliant ainsi les principaux pôles économiques et résidentiels. Les responsables affirment que ce corridor urbain jouera un rôle central dans la transformation durable de Dire Dawa. Il symbolise une ville tournée vers l’avenir, soucieuse d’attirer les investissements et de développer le tourisme, tout en préservant fièrement son riche héritage historique et culturel.
Les mégaprojets et les infrastructures stimulent la transformation de Gondar : Les habitants de Gondar.
Nov 9, 2025 253
Addis-Abeba, le 9 novembre 2025 (ENA) : - Des habitants enthousiastes affirment que Gondar vit une véritable renaissance, marquant l’entrée dans une nouvelle ère de développement où tradition et modernité s’unissent harmonieusement. Soutenue par le gouvernement fédéral, cette transformation s’appuie sur une série de mégaprojets qui réhabilitent le patrimoine historique tout en posant les bases d’un avenir prospère et durable. De la restauration du palais impérial de Fasil à la construction du barrage d’irrigation et d’eau potable de Megech, les habitants constatent avec fierté les fruits d’une gouvernance engagée et d’un climat de paix retrouvé. Ces réalisations, selon eux, témoignent d’une volonté politique forte de préserver l’héritage culturel tout en stimulant la croissance économique et le bien-être social. Lors de sa récente visite à Gondar, le Premier ministre Abiy Ahmed a inauguré la rénovation complète du palais de Fasil, symbole historique de la ville et site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L'événement a été accueilli avec enthousiasme par la population, qui y voit la reconnaissance de l’importance culturelle de Gondar dans l’histoire nationale. Mera Abtew, un habitant de la ville, a salué la vision du Premier ministre, soulignant que ces projets redonnent à Gondar son statut de centre de civilisation et d’art. Pour sa part, Admasie Demoz a insisté sur l’impact culturel de la restauration du site, qui, selon lui, « protège la mémoire collective de la ville et renforce le sentiment d’appartenance des habitants ». Il a ajouté : « Gondar renaît, et nous sommes fiers d’y contribuer. » Les habitants louent également la relance de projets d’infrastructures longtemps attendus, tels que la route en asphalte Azazo-Gondar et le développement du corridor urbain, essentiels à la mobilité, à la création d’emplois et à la croissance touristique. Fiseha Adane, un autre résident, a noté que la ville est aujourd’hui plus belle, plus vivante et plus ouverte aux visiteurs. Pour beaucoup, ces avancées sont le fruit direct de la stabilité et de la paix actuelles. Gondar, autrefois symbole du passé impérial, devient ainsi un modèle de transformation intégrée, où la mémoire historique inspire la modernisation et où chaque pierre rénovée raconte à la fois l’héritage du passé et l’espoir d’un avenir rayonnant.
Gondar entre dans une « deuxième ère de civilisation », déclare le vice-Premier ministre Temesgen
Nov 7, 2025 243
Addis Ababa 7 novembre, 2025 (ENA) Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a déclaré le début de ce qu'il a qualifié de « deuxième ère de civilisation » de Gondar, marquant ainsi un nouveau chapitre important dans la renaissance de cette ville historique. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le vice-Premier ministre a évoqué la restauration complète du château de Fasiledes et a souligné que cette structure vieille de plusieurs siècles « attendait sa mort après avoir été négligée pendant quatre cents ans ». Temesgen a salué le leadership du Premier ministre Abiy Ahmed pour avoir mené la revitalisation du monument, affirmant que ce site emblématique s'était désormais « élevé tel un aigle ». Le vice-Premier ministre a également souligné les importantes améliorations apportées aux infrastructures de la ville. Il a notamment mentionné la rénovation de la route de Gondar reliant Azazo à Piazza, décrivant la route reconstruite comme « belle, utile et confortable » et comme un symbole clé de la transformation de la ville. En outre, Temesgen a attiré l'attention sur la revitalisation du projet de la rivière Megech, autrefois considéré comme au point mort. « L'histoire de Megech, qui était une histoire sans fin et figée, a changé aujourd'hui ; elle est devenue un exemple de chute et de renaissance, de fatigue et de renforcement. » En conclusion de sa déclaration, le vice-Premier ministre Temesgen a affirmé que la rivière avait « franchi une étape cruciale », qu'il considère comme l'aube d'une civilisation renouvelée à Gondar.
Le Premier ministre Abiy inaugure le complexe rénové du palais Fasil à Gondar
Nov 7, 2025 212
Addis Ababa 7 novembre, (ENA) Le Premier ministre Abiy Ahmed a officiellement inauguré aujourd'hui le complexe du palais Fasil, magnifiquement rénové, à Gondar, l'ancienne capitale de l'Éthiopie. Le Premier ministre Abiy Ahmed et la Première dame Zinash Tayachew, accompagnés de hauts responsables fédéraux et régionaux, ont inauguré le Fasil Ghebbi restauré. Le Premier ministre a écrit sur les réseaux sociaux que ce vaste projet de restauration avait insufflé une nouvelle vie à ce site patrimonial précieux, préservant son histoire tout en rehaussant sa beauté et son accessibilité. Les travaux ont consisté à réparer les structures du palais, à améliorer les chemins et à restaurer avec soin les bâtiments clés en utilisant des matériaux traditionnels tels que le cèdre et le bois de wanza afin de préserver le caractère authentique du site. Les équipements destinés aux visiteurs ont également été considérablement améliorés, avec un nouveau centre touristique, des toilettes publiques modernes et des systèmes d'éclairage et de sécurité améliorés. Plusieurs monuments emblématiques, notamment les palais des empereurs Fasil, Yohannes Ier et Eyasu Ier, ainsi que les ponts, les bains et les portes historiques situés à proximité, ont tous été méticuleusement rénovés. De plus, plus de 40 000 mètres carrés du site ont été aménagés, ajoutant de la verdure et créant une atmosphère plus accueillante pour les visiteurs. L'ensemble de la restauration a été achevé en seulement un an, garantissant la préservation à long terme de ce site patrimonial remarquable.
Les femmes chirurgiennes africaines redéfinissent les soins de santés avec leurs compétences et compassions : Une médecine ruwandaise
Nov 7, 2025 157
Addis-Ababa, le 7 Novembre 2025 (ENA) Les femmes africaines sont de plus en plus reconnues ou gagnées de la reconnaisses comme des chirurgiennes hautement qualifiées, alliant empathie et excellence clinique, et transformant ainsi les soins de santé à travers le continent malgré les préjugées sociaux persistants, selon la docteure rwandaise Uwase Clemence. S’exprimant durant le Forum panafricain de chirurgie (PASHEF) à Addis-Abeba (5-7 Novembre 2025), la Dre Clemence a souligné les atouts uniques que les femmes apportent au domaine chirurgical, insistant sur le fait que compassion et expertise sont indissociables. Les femmes chirurgiennes adoptent souvent une attitude bienveillante qui correspond à leurs instincts naturels de protection’’, a-t-elle déclaré.’’ Cette touche personnelle permet aux patients de sentir valorisées et compris. Pendants des générations, les croyances traditionnelles dans de nombreuses cultures africaines ont souvent découragé les femmes de se lancer dans les médecins, en particulier la chirurgie. Aujourd’hui, ce récit est en train de changer. Toutefois, la Dre Clemence a souligné que le nombre croissants de femmes dans le domaine chirurgical reflète non seulement leurs compétences, mais leurs déterminations a surmonté les doutes profondément enracinés dans la société. « Certaines personnes doutent encore de leurs compétences », a-t-elle expliqué. « Elles pensent que les femmes ne peuvent pas réussir en chirurgie, ou craignent qu'elles ne parviennent pas à concilier vie professionnelle et vie familiale. » Malgré ces obstacles, les femmes chirurgiennes continuent de prouver le contraire, excellant professionnellement tout en assumant leurs responsabilités familiales. « Il est tout à fait possible pour une femme d'être médecin et de bien s'occuper de sa famille », a affirmé la Dre Clemence. Elle a cité le Rwanda comme un exemple probant de progrès, soulignant l'engagement du pays en faveur de l'égalité des sexes, où les femmes occupent 60 % des sièges au Parlement. Le gouvernement promeut également l'égalité d'accès à l'éducation, veillant à ce que la moitié des bénéficiaires de bourses soient des femmes. La Dre Clemence a exhorté les décideurs politiques à continuer de créer des environnements favorables aux femmes dans le domaine médical, déclarant : « Si les dirigeants continuent d'élaborer des politiques qui autonomisent les femmes, les préjugés dans nos communautés disparaîtront progressivement. » Elle a conclu par un message d'encouragement à l’intention des futures chirurgiennes : « La première étape consiste à créer des liens entre les femmes et à leur montrer ce qui est possible. Mon message est simple : croyez en vous. Vous pouvez réussir si vous le voulez vraiment.» Les femmes chirurgiennes africaines ne se contentent pas de briser les stéréotypes ; grâce à leur compassion et leur dévouement, elles contribuent activement à l'amélioration des normes de soins de santé, inaugurant une nouvelle ère où le genre ne détermine plus qui peut exceller en médecine.
Un forum continental consacré aux soins chirurgicaux s’est déroulé à Addis-Abeba.
Nov 5, 2025 286
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Forum panafricain sur les soins chirurgicaux, réunissant à Addis-Abeba des experts médicaux et des responsables politiques venus de tout le continent, a ouvert ses travaux aujourd’hui. Placée sous le thème « De la politique nationale de soins chirurgicaux à la pratique – Développer la main-d’œuvre chirurgicale multidisciplinaire en Afrique : quelles solutions efficaces pour le continent ? », cette rencontre met l’accent sur les innovations, les mécanismes de financement et les stratégies visant à renforcer les capacités du personnel chirurgical africain. Le Dr Elubabor Buno, directeur des services médicaux au ministère de la Santé, a indiqué que l’intégration des nouvelles technologies et de la recherche scientifique joue un rôle clé dans l’amélioration de la qualité des soins à travers la région. Il a souligné que le forum constitue une plateforme cruciale pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques, contribuant à renforcer la qualité des services de santé, notamment dans les zones reculées. Selon lui, l’une des priorités est la mise en place d’un programme de formation sanitaire complet et flexible, destiné aux établissements d’enseignement supérieur africains, afin de garantir des progrès durables dans le domaine chirurgical. De son côté, le professeur Abebe Bekele, président du Forum panafricain sur les soins chirurgicaux, a fait savoir que des représentants de 43 pays africains participent à cette rencontre, parmi eux de hauts responsables des ministères de la Santé. Il a décrit le forum comme une étape décisive pour renforcer la coopération régionale face aux défis communs du secteur. Évoquant les problèmes de pénurie de personnel qualifié, les disparités dans la qualité de la formation et la mauvaise répartition des professionnels, le professeur Abebe a insisté sur la nécessité de solutions africaines conçues et portées par les Africains eux-mêmes, soulignant les limites des approches dépendantes des partenaires extérieurs. Il a ainsi appelé à une collaboration continentale pour développer des modèles adaptés au contexte africain, capables de renforcer durablement les systèmes de santé. Sur trois jours, le forum examinera les défis et opportunités relatifs aux soins chirurgicaux en Afrique. En cohérence avec la couverture sanitaire universelle et l’objectif de développement durable n°3, cette initiative vise à bâtir une main-d’œuvre chirurgicale compétente, équitablement répartie et durable, garantissant à tous les Africains un accès à des soins chirurgicaux de qualité.
L'Éthiopie affirme sa détermination à protéger la biodiversité : Ministre d'état du Tourisme.
Nov 3, 2025 469
Addis-Abeba, le 3 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie demeure résolument engagée dans la préservation de la biodiversité, la protection du patrimoine culturel et la promotion de moyens de subsistance durables, a déclaré le ministre d’État au Tourisme, Sileshi Girma. S’exprimant à l’ouverture de la 25ᵉ conférence annuelle du Programme mondial pour la faune sauvage (GWP), Girma a rappelé que l’Éthiopie est une terre au patrimoine riche et à la diversité écologique exceptionnelle, où se mêlent civilisations anciennes, alphabet unique, et une mosaïque de cultures et de langues. Il a décrit l’Éthiopie comme la Terre des Origines — berceau de l’humanité, source du Nil Bleu, foyer du café, pays des 13 mois d’ensoleillement et des paysages époustouflants. Le ministre a souligné que le pays vit actuellement une phase de transformations multiples, marquée par des investissements stratégiques dans les infrastructures, le tourisme écologique et l’Initiative du patrimoine vert, qui visent à concilier développement inclusif et durabilité environnementale. Selon lui, les zones protégées jouent désormais un rôle central dans la conservation et dans l’autonomisation des communautés locales, contribuant ainsi à la création de moyens de subsistance durables. En tant que membre du réseau des 38 pays du GWP, l’Éthiopie réaffirme sa détermination à protéger la biodiversité et à promouvoir un tourisme durable, tout en mettant en valeur ses ressources naturelles et culturelles. Les réalisations nationales, telles que la mise en service du barrage de la Renaissance, les projets d’aménagement des berges et des corridors fluviaux, témoignent de l’engagement du pays à allier protection de l’environnement et développement économique. De son côté, Fanuel Kebede, chercheur principal à l’Autorité éthiopienne de la faune sauvage, a souligné que l’Éthiopie se distingue par une diversité naturelle exceptionnelle, avec des altitudes variant de plus de 4 000 mètres dans les hautes terres à 150 mètres sous le niveau de la mer dans les basses terres. Il a précisé que cette diversité fait de l’Éthiopie l’un des écosystèmes les plus variés d’Afrique, et que les efforts de conservation visent à soutenir les objectifs nationaux de l’Initiative du patrimoine vert, en favorisant le tourisme axé sur la nature comme pilier du développement durable. La conférence du GWP, a-t-il ajouté, offre une plateforme pour échanger les connaissances, renforcer la coopération entre les pays membres et diffuser les bonnes pratiques afin d’accroître l’impact du programme sur la protection de la faune et la gestion durable des ressources naturelles.
Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 480
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale. Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote. Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole. Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL). Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays. À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique. Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025. Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois. À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi. Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces. Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale. Transformation rurale et modernisation agricole Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte. Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales. Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain. Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire. Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité. Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale). Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural. Gouvernance économique et stabilité macroéconomique Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien. Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir. Modernisation judiciaire et transformation numérique S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics. Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires. Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens. Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022. Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés. Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique. La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement. Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition. Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques. La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation. Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures. Engagement parlementaire et vision politique Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures. Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change. Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées. Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle. Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation. À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif. Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains. Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat. Diplomatie et intégration régionale Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ». Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale. En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays. Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national. Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité. Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère. Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente. Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
Le GERD stimulera la compétitivité des produits sur le marché européen : ambassadeur allemand par intérim
Oct 31, 2025 342
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), associé à d'autres sources d'énergie renouvelable, renforcerait considérablement la compétitivité des produits industriels éthiopiens et leur accès au marché européen, a déclaré à l'ENA l'ambassadeur par intérim de l'Allemagne en Éthiopie, Ferdinand von Weyhe. S'adressant à l'ENA, l'ambassadeur par intérim a souligné les implications des initiatives de l'Éthiopie en matière d'énergies renouvelables, en particulier celles du GERD. Le GERD est le plus grand projet hydroélectrique jamais construit en Afrique, qui devrait doubler la production nationale d'électricité propre et stimuler la croissance industrielle du pays. M. Weyhe a félicité l'Éthiopie pour ses progrès impressionnants dans le développement et l'expansion des énergies renouvelables, soulignant l'importance capitale de ces dernières, notamment l'hydroélectricité, l'énergie éolienne, géothermique et solaire. Les opportunités en matière d'énergies renouvelables en Éthiopie sont considérables, a-t-il déclaré, ajoutant que le GERD, ainsi que les nombreux barrages en cours de construction, feront du pays une plaque tournante de l'énergie propre. L'énergie verte est essentielle pour que les industries manufacturières puissent fabriquer des produits plus compétitifs sur le marché européen, a souligné M. Weyhe. Les industries qui utilisent l'énergie hydroélectrique produiront des produits plus écologiques, qui sont de plus en plus appréciés par les consommateurs et les entreprises en Europe, a-t-il fait remarquer. « Nous avons découvert d'énormes opportunités dans le domaine des énergies renouvelables en Éthiopie. Le GERD, ainsi que de nombreux autres barrages en construction, vont considérablement stimuler la production d'électricité verte. Et, grâce à l'utilisation de l'énergie hydraulique pour produire de l'électricité, les produits éthiopiens deviendront de plus en plus compétitifs sur le marché européen », a souligné M. Weyhe. En ce qui concerne la volonté de l'Éthiopie d'obtenir un accès à la mer Rouge, M. Weyhe a souligné la nécessité cruciale de diversifier l'accès à la mer et de favoriser les partenariats économiques avec les pays voisins. Citant un exemple tiré de l'expérience européenne, M. Weyhe a déclaré que de nombreux pays enclavés collaborent avec succès avec les pays côtiers dans le domaine du commerce. « L'Allemagne, par exemple, possède des ports, mais toutes les marchandises ne transitent pas par ceux-ci ; certaines sont acheminées via les ports belges ou néerlandais », a-t-il souligné. « Cela souligne l'importance de diversifier l'accès à la mer et de favoriser la coopération avec les pays voisins afin d'améliorer la logistique du fret et de faciliter le commerce pour l'Éthiopie », a-t-il précisé.
L’OIM salue le rôle de premier plan de l’Éthiopie dans la lutte mondiale contre la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent.
Oct 26, 2025 430
Addis-Abeba, le 26 octobre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie s’affirme comme un acteur clé dans la lutte mondiale contre la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent, grâce à des lois rigoureuses, des campagnes de sensibilisation étendues et des partenariats innovants, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Sascha Nlabu Patrick, chef de programme à l’OIM, a salué l’approche intégrée de l’Éthiopie, combinant cadre législatif solide, actions de prévention et coopération stratégique, qui cible directement les trafiquants et les circuits de blanchiment tout en protégeant les populations vulnérables. Il a indiqué que ces efforts contribuent à démanteler efficacement les réseaux criminels et à renforcer les capacités des institutions chargées de l’application de la loi, faisant de l’Éthiopie un modèle régional et mondial dans la lutte contre la traite. L’expert a également insisté sur la collaboration étroite entre le gouvernement éthiopien et les partenaires internationaux, soulignant qu’elle permet de s’attaquer à la fois aux causes profondes et aux manifestations de ce fléau. Les programmes de l’OIM en Éthiopie englobent la recherche, la sensibilisation et le soutien technique aux agences nationales. Les études menées analysent les vulnérabilités exploitées par les trafiquants et aident à concevoir des stratégies adaptées au contexte local. Un élément central de cette stratégie est la sensibilisation communautaire. À travers des campagnes publiques, des programmes éducatifs et une ligne d’assistance téléphonique dédiée, les citoyens sont informés des risques liés à la traite et disposent d’un moyen sûr pour signaler des cas ou demander de l’aide. Par ailleurs, l’Éthiopie a renforcé la surveillance financière afin de détecter les transactions suspectes liées aux réseaux de traite et de trafic de migrants — une pratique saluée par l’OIM comme un modèle de bonne gouvernance internationale. Selon M. Patrick, cette approche multidimensionnelle, qui combine la répression, la prévention, la recherche et la coopération, fait de l’Éthiopie un exemple inspirant pour les pays confrontés aux mêmes défis. Les mesures fermes et coordonnées adoptées par le gouvernement éthiopien illustrent un engagement clair pour protéger les droits humains et contribuer à l’effort mondial de prévention et d’élimination de la traite des êtres humains.
L'Afrique doit produire 45 % de ses produits agroalimentaires d'ici 2030 : Commissaire de l'UA
Oct 22, 2025 532
Addis Ababa 22 octobre,2025(ENA) Les défis liés à la sécurité alimentaire en Afrique nécessitent des mesures urgentes et ciblées, a déclaré Moses Vilakati, commissaire de l'Union africaine chargé de l'agriculture, du développement rural, de l'économie bleue et de l'environnement durable. La 6e session ordinaire du Comité technique spécialisé sur l'agriculture, le développement rural, l'eau et l'environnement (ARDWE) se tient actuellement à Addis-Abeba. Dans son discours d'ouverture, M. Vilakati a souligné l'urgence de prendre des mesures ciblées pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire en Afrique. Il a fait remarquer que la 6e session ordinaire constituait une plateforme essentielle pour examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre des décisions précédentes et définir les priorités pour les deux prochaines années. « Cette session intervient à un moment charnière, alors que nous passons du programme CAADP de Malabo (2014-2025) au programme CAADP de Kampala (2026-2035) », a-t-il déclaré, soulignant le thème de la mise en place de systèmes agroalimentaires résilients et durables en Afrique. M. Vilakati a souligné l'objectif urgent de garantir que 45 % de l'agroalimentaire en Afrique soit produit localement d'ici 2030. Le commissaire a également fait référence au récent deuxième Sommet africain sur le climat, qui a rassemblé plus de 25 000 délégués, soulignant le rôle de l'Afrique dans les solutions climatiques mondiales. Le sommet a abouti à l'adoption de la Déclaration d'Addis-Abeba des dirigeants africains sur le changement climatique, renforçant ainsi l'engagement de l'Afrique en faveur d'un développement résilient et vert, a-t-il souligné. Malgré ses riches ressources naturelles, M. Vilakati a souligné que des millions d'Africains souffrent encore d'insécurité alimentaire, le continent dépensant entre 50 et 100 milliards de dollars par an pour importer des denrées alimentaires. Il a attribué les défis actuels en matière de sécurité alimentaire à des contraintes structurelles telles que la dégradation des sols, l'accès limité à des semences et des engrais de qualité, et l'insuffisance des opportunités économiques pour les jeunes et les femmes. Pour remédier à ces problèmes, un plan de 100 jours a été lancé dans le but d'accélérer les efforts continentaux en faveur de la sécurité alimentaire, a-t-il déclaré, précisant que ce plan se concentre sur des domaines clés tels que la santé des sols, l'optimisation des engrais, le développement des systèmes semenciers et la création d'emplois pour les jeunes. Des discussions approfondies se tiendront pendant quatre jours sur divers rapports et cadres, notamment le 5e rapport biennal d'examen du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA) et les stratégies visant à renforcer la voix de l'Afrique sur le changement climatique à l'échelle mondiale.