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Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale.   Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote.   Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole.   Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL).   Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays.   À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique.   Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025.   Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois.   À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi.   Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces.   Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale.   Transformation rurale et modernisation agricole   Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte.   Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales.   Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain.   Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire.   Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité.   Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale).   Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural.   Gouvernance économique et stabilité macroéconomique   Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien.   Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir.   Modernisation judiciaire et transformation numérique   S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics.   Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires.   Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens.   Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022.   Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés.   Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique.   La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement.   Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition.   Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques.   La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation.   Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures.   Engagement parlementaire et vision politique   Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures.   Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change.   Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées.   Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle.   Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation.   À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif.   Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains.   Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat.   Diplomatie et intégration régionale   Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ».   Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale.   En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays.   Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale   Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national.   Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité.   Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère.   Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente.   Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
La Roumanie réaffirme son intention d’investir en Éthiopie : Ambassadrice Lulia Pataki
Nov 1, 2025 33
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) – La Roumanie se dit prête à renforcer sa coopération économique et à investir davantage en Éthiopie, un pays désormais engagé sur la voie d’une ouverture économique et d’un environnement propice aux affaires, a déclaré l’ambassadrice de Roumanie, Lulia Pataki.   Selon la diplomate, la réforme économique transformatrice lancée par l’Éthiopie en 2019 dans le cadre du Programme de réforme économique nationale a permis d’importants progrès sur les plans macroéconomique et structurel.   Ces réformes ont notamment favorisé la participation accrue du secteur privé, l’amélioration du climat des affaires et la stabilité économique.   Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, l’ambassadrice Pataki a souligné que l’ouverture économique de l’Éthiopie crée de nouvelles opportunités pour les investisseurs roumains :   « L’Éthiopie s’ouvre. C’est un moment propice pour intensifier la coopération économique et les investissements. Nous sommes pleinement engagés dans cette dynamique », a-t-elle affirmé.   S’agissant du domaine numérique, Pataki a rappelé que la Roumanie, l’un des pays européens les plus avancés en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC), souhaite collaborer avec l’Éthiopie dans le cadre de sa stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 », qui sera prolongée jusqu’en 2030.   La diplomate a noté que cette stratégie a déjà favorisé la mise en place d’un système d’identification numérique, la numérisation de plusieurs services publics et la promotion de l’inclusion financière à travers le développement des services financiers numériques.   En outre, l’ambassadrice a réaffirmé l’engagement de la Roumanie à renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de l’éducation. Elle a mentionné que plusieurs étudiants éthiopiens bénéficient actuellement de bourses en Roumanie, contribuant ainsi à un échange académique et culturel mutuellement bénéfique.   Pataki a enfin salué les liens historiques, culturels et religieux unissant les deux pays.   Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Roumanie, établies le 2 juillet 1957, s’appuient sur une longue tradition d’amitié, la Roumanie ayant soutenu l’Éthiopie à la Société des Nations lors de la menace d’invasion italienne dans les années 1930.
La question de l’accès de l’Éthiopie à la mer doit être réglée sur la base d’accords mutuellement avantageux : Ambassadeur de Russie en Ethiopie
Nov 1, 2025 29
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - L’accès à la mer pour l’Éthiopie doit être abordé avant tout par les parties directement concernées, dans un esprit de dialogue ouvert et d’accords mutuels, a déclaré l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, à l’agence de presse ENA.   L’ambassadeur a souligné que l’accès à la mer constitue un enjeu vital pour tout pays.   Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont dépourvus de littoral, mais que de nombreux cas similaires connaissent aujourd’hui des avancées grâce à des solutions négociées.   « Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des approches viables émergent pour surmonter ces défis », a-t-il affirmé.   Selon lui, la question de l’accès maritime de l’Éthiopie doit être résolue sur la base du droit international, des accords mutuels et du dialogue constructif entre les pays concernés.   « Ce dossier doit être traité avant tout entre les parties impliquées, dans le respect du droit international et à travers des discussions franches », a-t-il ajouté.   Il a insisté sur l’importance d’une coopération continue et d’un dialogue constructif pour parvenir à une solution durable à cette question stratégique.   On rappelle que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant le Parlement : « Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et l’Afrique.   La quête de l’Éthiopie pour un accès à la mer Rouge est inévitable. Nous privilégions la paix et le dialogue, et appelons à la médiation et à des propositions de solutions. »   Le Premier ministre a souligné que la perte de l’accès à la mer Rouge par l’Éthiopie ne reposait sur aucune base légale, puisqu’aucune décision du Conseil des ministres, approbation du Parlement ou référendum populaire n’avait été organisé à ce sujet.   Réaffirmant l’urgence de résoudre cette question, il a assuré que le gouvernement demeure attaché à une solution légale, pacifique et fondée sur le dialogue.
Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 71
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme.   Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable.   L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone.   Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition.   Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables.   Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Le GERD stimulera la compétitivité des produits sur le marché européen : ambassadeur allemand par intérim
Oct 31, 2025 139
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), associé à d'autres sources d'énergie renouvelable, renforcerait considérablement la compétitivité des produits industriels éthiopiens et leur accès au marché européen, a déclaré à l'ENA l'ambassadeur par intérim de l'Allemagne en Éthiopie, Ferdinand von Weyhe.   S'adressant à l'ENA, l'ambassadeur par intérim a souligné les implications des initiatives de l'Éthiopie en matière d'énergies renouvelables, en particulier celles du GERD.   Le GERD est le plus grand projet hydroélectrique jamais construit en Afrique, qui devrait doubler la production nationale d'électricité propre et stimuler la croissance industrielle du pays.   M. Weyhe a félicité l'Éthiopie pour ses progrès impressionnants dans le développement et l'expansion des énergies renouvelables, soulignant l'importance capitale de ces dernières, notamment l'hydroélectricité, l'énergie éolienne, géothermique et solaire.   Les opportunités en matière d'énergies renouvelables en Éthiopie sont considérables, a-t-il déclaré, ajoutant que le GERD, ainsi que les nombreux barrages en cours de construction, feront du pays une plaque tournante de l'énergie propre.   L'énergie verte est essentielle pour que les industries manufacturières puissent fabriquer des produits plus compétitifs sur le marché européen, a souligné M. Weyhe.   Les industries qui utilisent l'énergie hydroélectrique produiront des produits plus écologiques, qui sont de plus en plus appréciés par les consommateurs et les entreprises en Europe, a-t-il fait remarquer.   « Nous avons découvert d'énormes opportunités dans le domaine des énergies renouvelables en Éthiopie. Le GERD, ainsi que de nombreux autres barrages en construction, vont considérablement stimuler la production d'électricité verte.   Et, grâce à l'utilisation de l'énergie hydraulique pour produire de l'électricité, les produits éthiopiens deviendront de plus en plus compétitifs sur le marché européen », a souligné M. Weyhe.   En ce qui concerne la volonté de l'Éthiopie d'obtenir un accès à la mer Rouge, M. Weyhe a souligné la nécessité cruciale de diversifier l'accès à la mer et de favoriser les partenariats économiques avec les pays voisins.   Citant un exemple tiré de l'expérience européenne, M. Weyhe a déclaré que de nombreux pays enclavés collaborent avec succès avec les pays côtiers dans le domaine du commerce.   « L'Allemagne, par exemple, possède des ports, mais toutes les marchandises ne transitent pas par ceux-ci ; certaines sont acheminées via les ports belges ou néerlandais », a-t-il souligné.   « Cela souligne l'importance de diversifier l'accès à la mer et de favoriser la coopération avec les pays voisins afin d'améliorer la logistique du fret et de faciliter le commerce pour l'Éthiopie », a-t-il précisé.
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La Roumanie réaffirme son intention d’investir en Éthiopie : Ambassadrice Lulia Pataki
Nov 1, 2025 33
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) – La Roumanie se dit prête à renforcer sa coopération économique et à investir davantage en Éthiopie, un pays désormais engagé sur la voie d’une ouverture économique et d’un environnement propice aux affaires, a déclaré l’ambassadrice de Roumanie, Lulia Pataki.   Selon la diplomate, la réforme économique transformatrice lancée par l’Éthiopie en 2019 dans le cadre du Programme de réforme économique nationale a permis d’importants progrès sur les plans macroéconomique et structurel.   Ces réformes ont notamment favorisé la participation accrue du secteur privé, l’amélioration du climat des affaires et la stabilité économique.   Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, l’ambassadrice Pataki a souligné que l’ouverture économique de l’Éthiopie crée de nouvelles opportunités pour les investisseurs roumains :   « L’Éthiopie s’ouvre. C’est un moment propice pour intensifier la coopération économique et les investissements. Nous sommes pleinement engagés dans cette dynamique », a-t-elle affirmé.   S’agissant du domaine numérique, Pataki a rappelé que la Roumanie, l’un des pays européens les plus avancés en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC), souhaite collaborer avec l’Éthiopie dans le cadre de sa stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 », qui sera prolongée jusqu’en 2030.   La diplomate a noté que cette stratégie a déjà favorisé la mise en place d’un système d’identification numérique, la numérisation de plusieurs services publics et la promotion de l’inclusion financière à travers le développement des services financiers numériques.   En outre, l’ambassadrice a réaffirmé l’engagement de la Roumanie à renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de l’éducation. Elle a mentionné que plusieurs étudiants éthiopiens bénéficient actuellement de bourses en Roumanie, contribuant ainsi à un échange académique et culturel mutuellement bénéfique.   Pataki a enfin salué les liens historiques, culturels et religieux unissant les deux pays.   Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Roumanie, établies le 2 juillet 1957, s’appuient sur une longue tradition d’amitié, la Roumanie ayant soutenu l’Éthiopie à la Société des Nations lors de la menace d’invasion italienne dans les années 1930.
La question de l’accès de l’Éthiopie à la mer doit être réglée sur la base d’accords mutuellement avantageux : Ambassadeur de Russie en Ethiopie
Nov 1, 2025 29
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - L’accès à la mer pour l’Éthiopie doit être abordé avant tout par les parties directement concernées, dans un esprit de dialogue ouvert et d’accords mutuels, a déclaré l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, à l’agence de presse ENA.   L’ambassadeur a souligné que l’accès à la mer constitue un enjeu vital pour tout pays.   Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont dépourvus de littoral, mais que de nombreux cas similaires connaissent aujourd’hui des avancées grâce à des solutions négociées.   « Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des approches viables émergent pour surmonter ces défis », a-t-il affirmé.   Selon lui, la question de l’accès maritime de l’Éthiopie doit être résolue sur la base du droit international, des accords mutuels et du dialogue constructif entre les pays concernés.   « Ce dossier doit être traité avant tout entre les parties impliquées, dans le respect du droit international et à travers des discussions franches », a-t-il ajouté.   Il a insisté sur l’importance d’une coopération continue et d’un dialogue constructif pour parvenir à une solution durable à cette question stratégique.   On rappelle que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant le Parlement : « Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et l’Afrique.   La quête de l’Éthiopie pour un accès à la mer Rouge est inévitable. Nous privilégions la paix et le dialogue, et appelons à la médiation et à des propositions de solutions. »   Le Premier ministre a souligné que la perte de l’accès à la mer Rouge par l’Éthiopie ne reposait sur aucune base légale, puisqu’aucune décision du Conseil des ministres, approbation du Parlement ou référendum populaire n’avait été organisé à ce sujet.   Réaffirmant l’urgence de résoudre cette question, il a assuré que le gouvernement demeure attaché à une solution légale, pacifique et fondée sur le dialogue.
Le GERD stimulera la compétitivité des produits sur le marché européen : ambassadeur allemand par intérim
Oct 31, 2025 139
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), associé à d'autres sources d'énergie renouvelable, renforcerait considérablement la compétitivité des produits industriels éthiopiens et leur accès au marché européen, a déclaré à l'ENA l'ambassadeur par intérim de l'Allemagne en Éthiopie, Ferdinand von Weyhe.   S'adressant à l'ENA, l'ambassadeur par intérim a souligné les implications des initiatives de l'Éthiopie en matière d'énergies renouvelables, en particulier celles du GERD.   Le GERD est le plus grand projet hydroélectrique jamais construit en Afrique, qui devrait doubler la production nationale d'électricité propre et stimuler la croissance industrielle du pays.   M. Weyhe a félicité l'Éthiopie pour ses progrès impressionnants dans le développement et l'expansion des énergies renouvelables, soulignant l'importance capitale de ces dernières, notamment l'hydroélectricité, l'énergie éolienne, géothermique et solaire.   Les opportunités en matière d'énergies renouvelables en Éthiopie sont considérables, a-t-il déclaré, ajoutant que le GERD, ainsi que les nombreux barrages en cours de construction, feront du pays une plaque tournante de l'énergie propre.   L'énergie verte est essentielle pour que les industries manufacturières puissent fabriquer des produits plus compétitifs sur le marché européen, a souligné M. Weyhe.   Les industries qui utilisent l'énergie hydroélectrique produiront des produits plus écologiques, qui sont de plus en plus appréciés par les consommateurs et les entreprises en Europe, a-t-il fait remarquer.   « Nous avons découvert d'énormes opportunités dans le domaine des énergies renouvelables en Éthiopie. Le GERD, ainsi que de nombreux autres barrages en construction, vont considérablement stimuler la production d'électricité verte.   Et, grâce à l'utilisation de l'énergie hydraulique pour produire de l'électricité, les produits éthiopiens deviendront de plus en plus compétitifs sur le marché européen », a souligné M. Weyhe.   En ce qui concerne la volonté de l'Éthiopie d'obtenir un accès à la mer Rouge, M. Weyhe a souligné la nécessité cruciale de diversifier l'accès à la mer et de favoriser les partenariats économiques avec les pays voisins.   Citant un exemple tiré de l'expérience européenne, M. Weyhe a déclaré que de nombreux pays enclavés collaborent avec succès avec les pays côtiers dans le domaine du commerce.   « L'Allemagne, par exemple, possède des ports, mais toutes les marchandises ne transitent pas par ceux-ci ; certaines sont acheminées via les ports belges ou néerlandais », a-t-il souligné.   « Cela souligne l'importance de diversifier l'accès à la mer et de favoriser la coopération avec les pays voisins afin d'améliorer la logistique du fret et de faciliter le commerce pour l'Éthiopie », a-t-il précisé.
HPR qualifie l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge d'erreur historique
Oct 31, 2025 108
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) La Chambre des représentants du peuple (HPR) a qualifié l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge d'erreur historique.   La vice-présidente de la HPR, Lomi Bedo, a déclaré à l'ENA que refuser à l'Éthiopie l'accès à la mer était « injuste et constituait une erreur historique qui portait atteinte à l'indépendance politique de la nation ».   Elle a souligné que la question de l'accès à la mer va au-delà du commerce, affirmant qu'elle est directement liée à la souveraineté de l'Éthiopie et à ses intérêts nationaux à long terme.   Selon Lomi, la perte de l'accès direct à la mer n'est pas seulement une question économique, mais pose également des défis à l'autonomie politique et à la souveraineté nationale de l'Éthiopie.   Elle a noté que le gouvernement poursuit cette affaire par des moyens pacifiques et réciproques, en totale conformité avec le droit international et les procédures diplomatiques établies.   « Le gouvernement a adopté une approche pacifique et légale pour garantir à l'Éthiopie une utilisation équitable de la mer Rouge », a déclaré Mme Lomi, appelant les citoyens à soutenir les efforts diplomatiques en cours visant à garantir l'accès à la mer.   Messeret Haile, whip adjoint du gouvernement à la Chambre des représentants du peuple, a affirmé que la communauté internationale reconnaissait le droit légitime de l'Éthiopie à un accès à la mer et a confirmé que le pays continuait à poursuivre cet objectif par le biais d'un dialogue pacifique.   Fathi Mahdi, vice-président de la commission permanente des relations étrangères et des affaires de paix de la Chambre des représentants, a également souligné qu'en vertu du droit international, les États côtiers ont l'obligation d'accorder aux pays enclavés l'accès aux ports à des fins commerciales.   « L'objectif de l'Éthiopie est d'obtenir un accès à la mer par des moyens pacifiques et diplomatiques », a déclaré M. Fathi. « C'est notre droit d'atteindre cet objectif national. »   La vice-présidente Lomi a ajouté que la Chambre des représentants continuera à soutenir les initiatives diplomatiques du gouvernement en adoptant des lois habilitantes, en renforçant la diplomatie parlementaire et en révisant les politiques nationales pertinentes.
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Des travaux sont en cors pour que les investisseurs de la ville coréenne d'Ulsan investissent en Éthiopie.
Mar 25, 2024 9919
Addis Abeba, le 25 mars 2024 (ENA) : - Il a été annoncé que les investisseurs d'Ulsan, une ville manufacturière et industrielle de la République de Corée du Sud, pourront investir en Éthiopie.   L'ambassadeur éthiopien en République de Corée du Sud, Dessie Dalke, a eu une discussion avec le maire de la ville d'Ulsan, Kim Du-geum qui a porté sur les conditions dans lesquelles les investisseurs de la ville peuvent investir en Éthiopie et dans lesquelles la ville peut établir de solides relations fraternelles avec les villes éthiopiennes.   Au cours de la discussion, l'ambassadeur Dessie Dalke a mentionné que l'Éthiopie et la Corée sont des pays entretenant des relations fortes et historiques et a déclaré que les relations devraient être renforcées par l'échange d'expériences et d'investissements, en particulier au niveau urbain.   L'ambassadeur a ajouté que le maire a également demandé d'encourager les investisseurs de la ville à investir en Éthiopie.   Pour sa part, le maire d'Ulsan, Doo-geum, a remercié l'Éthiopie pour son soutien pendant les moments difficiles de la Corée du Sud et a déclaré qu'ils travailleraient à établir une relation entre les villes éthiopiennes et la ville d'Ulsan.   Citant comme exemple le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, il a souligné que le pays utilise l'Éthiopie comme destination stratégique pour atteindre le marché africain ajoutant que les investisseurs de la ville auront de larges opportunités sur le marché des affaires africain en investissant en Ethiopie.   Selon l'ambassade d’Ethiopie en République de Corée du Sud, l'ambassadeur Dessie Dalke a rendu visite à la compagnie Hyundai Motors lors de sa visite de travail dans la ville.
ENA
Feb 7, 2023 14063
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Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale.   Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote.   Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole.   Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL).   Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays.   À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique.   Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025.   Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois.   À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi.   Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces.   Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale.   Transformation rurale et modernisation agricole   Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte.   Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales.   Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain.   Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire.   Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité.   Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale).   Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural.   Gouvernance économique et stabilité macroéconomique   Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien.   Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir.   Modernisation judiciaire et transformation numérique   S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics.   Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires.   Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens.   Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022.   Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés.   Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique.   La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement.   Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition.   Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques.   La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation.   Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures.   Engagement parlementaire et vision politique   Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures.   Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change.   Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées.   Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle.   Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation.   À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif.   Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains.   Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat.   Diplomatie et intégration régionale   Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ».   Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale.   En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays.   Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale   Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national.   Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité.   Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère.   Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente.   Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
La Roumanie réaffirme son intention d’investir en Éthiopie : Ambassadrice Lulia Pataki
Nov 1, 2025 33
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) – La Roumanie se dit prête à renforcer sa coopération économique et à investir davantage en Éthiopie, un pays désormais engagé sur la voie d’une ouverture économique et d’un environnement propice aux affaires, a déclaré l’ambassadrice de Roumanie, Lulia Pataki.   Selon la diplomate, la réforme économique transformatrice lancée par l’Éthiopie en 2019 dans le cadre du Programme de réforme économique nationale a permis d’importants progrès sur les plans macroéconomique et structurel.   Ces réformes ont notamment favorisé la participation accrue du secteur privé, l’amélioration du climat des affaires et la stabilité économique.   Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, l’ambassadrice Pataki a souligné que l’ouverture économique de l’Éthiopie crée de nouvelles opportunités pour les investisseurs roumains :   « L’Éthiopie s’ouvre. C’est un moment propice pour intensifier la coopération économique et les investissements. Nous sommes pleinement engagés dans cette dynamique », a-t-elle affirmé.   S’agissant du domaine numérique, Pataki a rappelé que la Roumanie, l’un des pays européens les plus avancés en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC), souhaite collaborer avec l’Éthiopie dans le cadre de sa stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 », qui sera prolongée jusqu’en 2030.   La diplomate a noté que cette stratégie a déjà favorisé la mise en place d’un système d’identification numérique, la numérisation de plusieurs services publics et la promotion de l’inclusion financière à travers le développement des services financiers numériques.   En outre, l’ambassadrice a réaffirmé l’engagement de la Roumanie à renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de l’éducation. Elle a mentionné que plusieurs étudiants éthiopiens bénéficient actuellement de bourses en Roumanie, contribuant ainsi à un échange académique et culturel mutuellement bénéfique.   Pataki a enfin salué les liens historiques, culturels et religieux unissant les deux pays.   Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Roumanie, établies le 2 juillet 1957, s’appuient sur une longue tradition d’amitié, la Roumanie ayant soutenu l’Éthiopie à la Société des Nations lors de la menace d’invasion italienne dans les années 1930.
La question de l’accès de l’Éthiopie à la mer doit être réglée sur la base d’accords mutuellement avantageux : Ambassadeur de Russie en Ethiopie
Nov 1, 2025 29
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - L’accès à la mer pour l’Éthiopie doit être abordé avant tout par les parties directement concernées, dans un esprit de dialogue ouvert et d’accords mutuels, a déclaré l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, à l’agence de presse ENA.   L’ambassadeur a souligné que l’accès à la mer constitue un enjeu vital pour tout pays.   Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont dépourvus de littoral, mais que de nombreux cas similaires connaissent aujourd’hui des avancées grâce à des solutions négociées.   « Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des approches viables émergent pour surmonter ces défis », a-t-il affirmé.   Selon lui, la question de l’accès maritime de l’Éthiopie doit être résolue sur la base du droit international, des accords mutuels et du dialogue constructif entre les pays concernés.   « Ce dossier doit être traité avant tout entre les parties impliquées, dans le respect du droit international et à travers des discussions franches », a-t-il ajouté.   Il a insisté sur l’importance d’une coopération continue et d’un dialogue constructif pour parvenir à une solution durable à cette question stratégique.   On rappelle que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant le Parlement : « Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et l’Afrique.   La quête de l’Éthiopie pour un accès à la mer Rouge est inévitable. Nous privilégions la paix et le dialogue, et appelons à la médiation et à des propositions de solutions. »   Le Premier ministre a souligné que la perte de l’accès à la mer Rouge par l’Éthiopie ne reposait sur aucune base légale, puisqu’aucune décision du Conseil des ministres, approbation du Parlement ou référendum populaire n’avait été organisé à ce sujet.   Réaffirmant l’urgence de résoudre cette question, il a assuré que le gouvernement demeure attaché à une solution légale, pacifique et fondée sur le dialogue.
HPR qualifie l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge d'erreur historique
Oct 31, 2025 108
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) La Chambre des représentants du peuple (HPR) a qualifié l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge d'erreur historique.   La vice-présidente de la HPR, Lomi Bedo, a déclaré à l'ENA que refuser à l'Éthiopie l'accès à la mer était « injuste et constituait une erreur historique qui portait atteinte à l'indépendance politique de la nation ».   Elle a souligné que la question de l'accès à la mer va au-delà du commerce, affirmant qu'elle est directement liée à la souveraineté de l'Éthiopie et à ses intérêts nationaux à long terme.   Selon Lomi, la perte de l'accès direct à la mer n'est pas seulement une question économique, mais pose également des défis à l'autonomie politique et à la souveraineté nationale de l'Éthiopie.   Elle a noté que le gouvernement poursuit cette affaire par des moyens pacifiques et réciproques, en totale conformité avec le droit international et les procédures diplomatiques établies.   « Le gouvernement a adopté une approche pacifique et légale pour garantir à l'Éthiopie une utilisation équitable de la mer Rouge », a déclaré Mme Lomi, appelant les citoyens à soutenir les efforts diplomatiques en cours visant à garantir l'accès à la mer.   Messeret Haile, whip adjoint du gouvernement à la Chambre des représentants du peuple, a affirmé que la communauté internationale reconnaissait le droit légitime de l'Éthiopie à un accès à la mer et a confirmé que le pays continuait à poursuivre cet objectif par le biais d'un dialogue pacifique.   Fathi Mahdi, vice-président de la commission permanente des relations étrangères et des affaires de paix de la Chambre des représentants, a également souligné qu'en vertu du droit international, les États côtiers ont l'obligation d'accorder aux pays enclavés l'accès aux ports à des fins commerciales.   « L'objectif de l'Éthiopie est d'obtenir un accès à la mer par des moyens pacifiques et diplomatiques », a déclaré M. Fathi. « C'est notre droit d'atteindre cet objectif national. »   La vice-présidente Lomi a ajouté que la Chambre des représentants continuera à soutenir les initiatives diplomatiques du gouvernement en adoptant des lois habilitantes, en renforçant la diplomatie parlementaire et en révisant les politiques nationales pertinentes.
Le professeur Brook affirme que l’accès à la mer Rouge est vital pour l’économie et la survie de l’Éthiopie.
Oct 30, 2025 215
Addis Ababa 30 octobre, 2025 (ENA) Le professeur Brook Hailu Beshah a déclaré que le retour de l’Éthiopie sur la mer Rouge est impératif pour préserver les intérêts économiques du pays et garantir sa survie nationale. Ses remarques font écho aux récentes déclarations du Premier ministre Abiy Ahmed, qui a souligné l’importance cruciale de la question de la mer Rouge pour l’avenir du pays. En répondant aux questions des membres de la Chambre des représentants du peuple lors de la deuxième session ordinaire de la cinquième année parlementaire, le Premier ministre a indiqué que cette question dépasse le cadre politique, constituant un enjeu juridique, historique, géographique et économique fondamental pour l’Éthiopie. Le professeur Brook Hailu Beshah, qui enseigne dans plusieurs universités en Éthiopie et aux États-Unis, a par ailleurs déclaré à l’ENA que la manière dont l’Éthiopie est devenue un pays enclavé ne repose sur aucun fondement juridique solide. Il a souligné que l’Éthiopie, qui compte la plus grande population parmi les 44 pays enclavés du monde, a un besoin vital d’accéder à la mer. Le professeur a rappelé que l’Éthiopie n’est pas étrangère à la région de la mer Rouge, ses navires ayant autrefois navigué de la Perse au détroit de Bab el-Mandeb, et même jusqu’à l’Inde. Il a également indiqué qu’à l’époque où l’Éthiopie exerçait une influence majeure sur la mer Rouge, le pays entretenait des relations commerciales florissantes avec les empires romain et grec. Selon lui, retrouver un accès à la mer Rouge constitue donc une condition essentielle pour préserver les avantages économiques du pays et assurer sa pérennité nationale. Citant la politique étrangère de l’Éthiopie, fondée sur la coopération et le partenariat régional, le professeur Brook a souligné que le retour de la nation sur la mer Rouge offrirait des bénéfices multidimensionnels à l’ensemble de la région. Il a souligné que 16 des pays enclavés du monde se trouvent en Afrique, ajoutant que l'Éthiopie possédait encore il y a 34 ans un littoral s'étendant sur plus de 2 000 kilomètres. Faisant un parallèle, il a rappelé que d’autres pays africains enclavés, tels que le Zimbabwe et le Malawi, utilisent le port maritime du Mozambique pour leurs échanges commerciaux. Le professeur Brook a ainsi soutenu que la demande actuelle de l’Éthiopie visant à accéder pacifiquement et légalement à la mer devrait être considérée avec bienveillance par les États voisins. Selon lui, il existe un cadre juridique clair permettant à l’Éthiopie de faire valoir son droit d’accès à la mer, y compris en portant l’affaire devant la Cour internationale de justice, si nécessaire, afin de protéger sa souveraineté et sa survie nationale. Le professeur Brook a affirmé qu’aucune entité n’a le droit d’empêcher l’Éthiopie d’utiliser un port maritime, ajoutant qu’un pays côtier a, en retour, l’obligation de coopérer avec ses voisins enclavés. Il a enfin souligné que l’approche pacifique adoptée par l’Éthiopie a conduit plusieurs puissances étrangères à reconnaître la légitimité de sa revendication. Selon lui, cette reconnaissance croissante, notamment de la part de pays européens et d’États de la région du Golfe, constitue le résultat tangible des efforts diplomatiques fructueux du gouvernement éthiopien.
Sécuriser l'accès à la mer assure les intérêts nationaux et répare les injustices historiques : Des universitaires
Oct 29, 2025 151
Addis-Abeba, le 30 octobre 2025 (ENA) : - Les universitaires éthiopiens ont souligné que la volonté du pays d'accéder à la mer Rouge est un objectif stratégique national visant à protéger les intérêts à long terme de l'Éthiopie et à réparer les injustices historiques.   Le Premier ministre Abiy Ahmed, en réponse aux questions posées hier par les membres de la Chambre des représentants du peuple lors de la deuxième session ordinaire de la 5e année parlementaire, a souligné que la question de la mer Rouge n'est pas seulement une question politique, mais aussi une préoccupation juridique, historique, géographique et économique centrale pour l'avenir de l'Éthiopie. Mohamed Osman, président de l'université de Semera, a indiqué à l'ENA que la mer Rouge représente le centre de gravité géopolitique international et l'axe central de la paix et de la sécurité dans la Corne de l'Afrique.   Selon le président, la mer Rouge est une question de sécurité nationale et de souveraineté pour l'Éthiopie, et les efforts actuels visant à corriger « l'injustice historique » qui a privé le pays de son accès à la mer sont des droits légitimes.   L'Éthiopie a atteint un moment décisif où la récupération de l'accès à la mer est devenue une priorité générationnelle, selon lui.   « L'Éthiopie ne doit pas rester un pays enclavé », et il est essentiel de régler la question de la propriété des ports maritimes pour protéger les intérêts nationaux et réparer les fractures historiques », a-t-il ajouté. Pour sa part, Dejene Yamene, spécialiste en droit international, a expliqué que le droit international et les conventions maritimes des Nations unies soutiennent le caractère rationnel et légitime de la quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer.   Le lien historique et naturel du pays avec son ancien accès à la mer Rouge existait de manière indépendante depuis des siècles et ne devrait pas être considéré comme faisant partie de l'intégrité territoriale d'un autre pays.   L'Éthiopie a le droit de revoir les décisions fondamentales prises dans le cadre de cet accord et de contester celles qui sont fondées sur des accords datant de l'époque coloniale, a-t-il affirmé, ajoutant qu'une étude juridique internationale approfondie devait être menée, intégrant le droit international coutumier afin d'affirmer le droit de l'Éthiopie à la sécurité.   Temesgen Walelegn, chercheur en politique et stratégie au ministère des Transports et de la Logistique, a pour sa part également déclaré que l'Éthiopie était géopolitiquement isolée de la mer depuis plus de trois décennies, un isolement qui a considérablement limité sa compétitivité économique.   Temesgen a souligné que l'Éthiopie devait disposer de plusieurs ports capables de soutenir la croissance économique du pays et l'expansion du secteur logistique.
La FCSC et les agences du Groupe des partenaires au développement étudient des pistes de coopération pour appuyer la réforme de la fonction publique.
Oct 29, 2025 142
Addis-Abeba, le 29 octobre 2025 (ENA) : - La Commission fédérale de la fonction publique (FCSC) a organisé une réunion de haut niveau avec les responsables des agences du Groupe des partenaires au développement (DPG HOAs) pour examiner les possibilités de coopération en vue de la réforme globale de la fonction publique éthiopienne.   Cette transformation ambitieuse est un élément clé de la gouvernance et des objectifs de développement national, s’inscrivant dans le cadre du deuxième programme de réforme économique national.   Dans un communiqué publié aujourd’hui par le ministère des Finances, le commissaire de la FCSC, Mekuria Haile, a souligné les progrès significatifs réalisés dans le cadre des initiatives de réforme actuelles, mettant en avant l’engagement politique soutenu qui sous-tend ces efforts.   Il a particulièrement insisté sur les avancées concrètes dans les domaines de la rémunération, de la prestation de services et de la transformation numérique.   Pour moderniser le système de rémunération, le gouvernement a alloué environ 1,8 milliard de dollars (250 milliards de birrs) sur un an, permettant la mise en œuvre de deux ajustements salariaux pour les fonctionnaires.   Le salaire minimum a ainsi connu une augmentation historique de 337 % entre septembre 2024 et septembre 2025. Afin d’assurer la durabilité de ces réformes, un Conseil du mérite et des salaires a été institué pour superviser les ajustements futurs.   La ministre d’État des Finances, Semereta Sewasew, a souligné que l’Éthiopie effectue une transition complexe d’un modèle centralisé et axé sur le droit vers un modèle davantage orienté vers l’intérêt public.   Elle a encouragé les partenaires au développement et les donateurs à s’impliquer, précisant que leur soutien renforcerait l’efficacité, l’inclusivité, la transformation numérique et l’amélioration des services centrés sur l’utilisateur.   Vikram Menon, spécialiste principal du secteur public à la Banque mondiale, a rappelé que la réforme de la fonction publique est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de l’ensemble du système national.   Louis-Antoine Souchet, directeur de l’AFD en Éthiopie, a souligné l’importance d’un secteur public performant pour la mise en œuvre des réformes et la qualité des services publics.   Enfin, le PNUD a réaffirmé son engagement auprès de la FCSC, avec un focus sur le renforcement des capacités et la numérisation, notamment via le modèle performant Mesob pour étendre l’accès aux services numériques.  
Politique
Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale.   Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote.   Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole.   Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL).   Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays.   À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique.   Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025.   Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois.   À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi.   Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces.   Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale.   Transformation rurale et modernisation agricole   Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte.   Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales.   Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain.   Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire.   Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité.   Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale).   Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural.   Gouvernance économique et stabilité macroéconomique   Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien.   Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir.   Modernisation judiciaire et transformation numérique   S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics.   Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires.   Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens.   Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022.   Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés.   Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique.   La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement.   Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition.   Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques.   La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation.   Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures.   Engagement parlementaire et vision politique   Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures.   Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change.   Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées.   Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle.   Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation.   À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif.   Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains.   Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat.   Diplomatie et intégration régionale   Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ».   Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale.   En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays.   Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale   Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national.   Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité.   Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère.   Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente.   Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
La Roumanie réaffirme son intention d’investir en Éthiopie : Ambassadrice Lulia Pataki
Nov 1, 2025 33
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) – La Roumanie se dit prête à renforcer sa coopération économique et à investir davantage en Éthiopie, un pays désormais engagé sur la voie d’une ouverture économique et d’un environnement propice aux affaires, a déclaré l’ambassadrice de Roumanie, Lulia Pataki.   Selon la diplomate, la réforme économique transformatrice lancée par l’Éthiopie en 2019 dans le cadre du Programme de réforme économique nationale a permis d’importants progrès sur les plans macroéconomique et structurel.   Ces réformes ont notamment favorisé la participation accrue du secteur privé, l’amélioration du climat des affaires et la stabilité économique.   Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, l’ambassadrice Pataki a souligné que l’ouverture économique de l’Éthiopie crée de nouvelles opportunités pour les investisseurs roumains :   « L’Éthiopie s’ouvre. C’est un moment propice pour intensifier la coopération économique et les investissements. Nous sommes pleinement engagés dans cette dynamique », a-t-elle affirmé.   S’agissant du domaine numérique, Pataki a rappelé que la Roumanie, l’un des pays européens les plus avancés en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC), souhaite collaborer avec l’Éthiopie dans le cadre de sa stratégie nationale « Digital Ethiopia 2025 », qui sera prolongée jusqu’en 2030.   La diplomate a noté que cette stratégie a déjà favorisé la mise en place d’un système d’identification numérique, la numérisation de plusieurs services publics et la promotion de l’inclusion financière à travers le développement des services financiers numériques.   En outre, l’ambassadrice a réaffirmé l’engagement de la Roumanie à renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de l’éducation. Elle a mentionné que plusieurs étudiants éthiopiens bénéficient actuellement de bourses en Roumanie, contribuant ainsi à un échange académique et culturel mutuellement bénéfique.   Pataki a enfin salué les liens historiques, culturels et religieux unissant les deux pays.   Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Roumanie, établies le 2 juillet 1957, s’appuient sur une longue tradition d’amitié, la Roumanie ayant soutenu l’Éthiopie à la Société des Nations lors de la menace d’invasion italienne dans les années 1930.
La question de l’accès de l’Éthiopie à la mer doit être réglée sur la base d’accords mutuellement avantageux : Ambassadeur de Russie en Ethiopie
Nov 1, 2025 29
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - L’accès à la mer pour l’Éthiopie doit être abordé avant tout par les parties directement concernées, dans un esprit de dialogue ouvert et d’accords mutuels, a déclaré l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, à l’agence de presse ENA.   L’ambassadeur a souligné que l’accès à la mer constitue un enjeu vital pour tout pays.   Il a rappelé qu’environ un tiers des États membres des Nations unies sont dépourvus de littoral, mais que de nombreux cas similaires connaissent aujourd’hui des avancées grâce à des solutions négociées.   « Nous comprenons la nécessité pour chaque pays d’avoir accès à la mer, et des approches viables émergent pour surmonter ces défis », a-t-il affirmé.   Selon lui, la question de l’accès maritime de l’Éthiopie doit être résolue sur la base du droit international, des accords mutuels et du dialogue constructif entre les pays concernés.   « Ce dossier doit être traité avant tout entre les parties impliquées, dans le respect du droit international et à travers des discussions franches », a-t-il ajouté.   Il a insisté sur l’importance d’une coopération continue et d’un dialogue constructif pour parvenir à une solution durable à cette question stratégique.   On rappelle que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré devant le Parlement : « Nous avons discuté avec les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Europe et l’Afrique.   La quête de l’Éthiopie pour un accès à la mer Rouge est inévitable. Nous privilégions la paix et le dialogue, et appelons à la médiation et à des propositions de solutions. »   Le Premier ministre a souligné que la perte de l’accès à la mer Rouge par l’Éthiopie ne reposait sur aucune base légale, puisqu’aucune décision du Conseil des ministres, approbation du Parlement ou référendum populaire n’avait été organisé à ce sujet.   Réaffirmant l’urgence de résoudre cette question, il a assuré que le gouvernement demeure attaché à une solution légale, pacifique et fondée sur le dialogue.
HPR qualifie l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge d'erreur historique
Oct 31, 2025 108
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) La Chambre des représentants du peuple (HPR) a qualifié l'exclusion de l'Éthiopie de la mer Rouge d'erreur historique.   La vice-présidente de la HPR, Lomi Bedo, a déclaré à l'ENA que refuser à l'Éthiopie l'accès à la mer était « injuste et constituait une erreur historique qui portait atteinte à l'indépendance politique de la nation ».   Elle a souligné que la question de l'accès à la mer va au-delà du commerce, affirmant qu'elle est directement liée à la souveraineté de l'Éthiopie et à ses intérêts nationaux à long terme.   Selon Lomi, la perte de l'accès direct à la mer n'est pas seulement une question économique, mais pose également des défis à l'autonomie politique et à la souveraineté nationale de l'Éthiopie.   Elle a noté que le gouvernement poursuit cette affaire par des moyens pacifiques et réciproques, en totale conformité avec le droit international et les procédures diplomatiques établies.   « Le gouvernement a adopté une approche pacifique et légale pour garantir à l'Éthiopie une utilisation équitable de la mer Rouge », a déclaré Mme Lomi, appelant les citoyens à soutenir les efforts diplomatiques en cours visant à garantir l'accès à la mer.   Messeret Haile, whip adjoint du gouvernement à la Chambre des représentants du peuple, a affirmé que la communauté internationale reconnaissait le droit légitime de l'Éthiopie à un accès à la mer et a confirmé que le pays continuait à poursuivre cet objectif par le biais d'un dialogue pacifique.   Fathi Mahdi, vice-président de la commission permanente des relations étrangères et des affaires de paix de la Chambre des représentants, a également souligné qu'en vertu du droit international, les États côtiers ont l'obligation d'accorder aux pays enclavés l'accès aux ports à des fins commerciales.   « L'objectif de l'Éthiopie est d'obtenir un accès à la mer par des moyens pacifiques et diplomatiques », a déclaré M. Fathi. « C'est notre droit d'atteindre cet objectif national. »   La vice-présidente Lomi a ajouté que la Chambre des représentants continuera à soutenir les initiatives diplomatiques du gouvernement en adoptant des lois habilitantes, en renforçant la diplomatie parlementaire et en révisant les politiques nationales pertinentes.
Le professeur Brook affirme que l’accès à la mer Rouge est vital pour l’économie et la survie de l’Éthiopie.
Oct 30, 2025 215
Addis Ababa 30 octobre, 2025 (ENA) Le professeur Brook Hailu Beshah a déclaré que le retour de l’Éthiopie sur la mer Rouge est impératif pour préserver les intérêts économiques du pays et garantir sa survie nationale. Ses remarques font écho aux récentes déclarations du Premier ministre Abiy Ahmed, qui a souligné l’importance cruciale de la question de la mer Rouge pour l’avenir du pays. En répondant aux questions des membres de la Chambre des représentants du peuple lors de la deuxième session ordinaire de la cinquième année parlementaire, le Premier ministre a indiqué que cette question dépasse le cadre politique, constituant un enjeu juridique, historique, géographique et économique fondamental pour l’Éthiopie. Le professeur Brook Hailu Beshah, qui enseigne dans plusieurs universités en Éthiopie et aux États-Unis, a par ailleurs déclaré à l’ENA que la manière dont l’Éthiopie est devenue un pays enclavé ne repose sur aucun fondement juridique solide. Il a souligné que l’Éthiopie, qui compte la plus grande population parmi les 44 pays enclavés du monde, a un besoin vital d’accéder à la mer. Le professeur a rappelé que l’Éthiopie n’est pas étrangère à la région de la mer Rouge, ses navires ayant autrefois navigué de la Perse au détroit de Bab el-Mandeb, et même jusqu’à l’Inde. Il a également indiqué qu’à l’époque où l’Éthiopie exerçait une influence majeure sur la mer Rouge, le pays entretenait des relations commerciales florissantes avec les empires romain et grec. Selon lui, retrouver un accès à la mer Rouge constitue donc une condition essentielle pour préserver les avantages économiques du pays et assurer sa pérennité nationale. Citant la politique étrangère de l’Éthiopie, fondée sur la coopération et le partenariat régional, le professeur Brook a souligné que le retour de la nation sur la mer Rouge offrirait des bénéfices multidimensionnels à l’ensemble de la région. Il a souligné que 16 des pays enclavés du monde se trouvent en Afrique, ajoutant que l'Éthiopie possédait encore il y a 34 ans un littoral s'étendant sur plus de 2 000 kilomètres. Faisant un parallèle, il a rappelé que d’autres pays africains enclavés, tels que le Zimbabwe et le Malawi, utilisent le port maritime du Mozambique pour leurs échanges commerciaux. Le professeur Brook a ainsi soutenu que la demande actuelle de l’Éthiopie visant à accéder pacifiquement et légalement à la mer devrait être considérée avec bienveillance par les États voisins. Selon lui, il existe un cadre juridique clair permettant à l’Éthiopie de faire valoir son droit d’accès à la mer, y compris en portant l’affaire devant la Cour internationale de justice, si nécessaire, afin de protéger sa souveraineté et sa survie nationale. Le professeur Brook a affirmé qu’aucune entité n’a le droit d’empêcher l’Éthiopie d’utiliser un port maritime, ajoutant qu’un pays côtier a, en retour, l’obligation de coopérer avec ses voisins enclavés. Il a enfin souligné que l’approche pacifique adoptée par l’Éthiopie a conduit plusieurs puissances étrangères à reconnaître la légitimité de sa revendication. Selon lui, cette reconnaissance croissante, notamment de la part de pays européens et d’États de la région du Golfe, constitue le résultat tangible des efforts diplomatiques fructueux du gouvernement éthiopien.
Sécuriser l'accès à la mer assure les intérêts nationaux et répare les injustices historiques : Des universitaires
Oct 29, 2025 151
Addis-Abeba, le 30 octobre 2025 (ENA) : - Les universitaires éthiopiens ont souligné que la volonté du pays d'accéder à la mer Rouge est un objectif stratégique national visant à protéger les intérêts à long terme de l'Éthiopie et à réparer les injustices historiques.   Le Premier ministre Abiy Ahmed, en réponse aux questions posées hier par les membres de la Chambre des représentants du peuple lors de la deuxième session ordinaire de la 5e année parlementaire, a souligné que la question de la mer Rouge n'est pas seulement une question politique, mais aussi une préoccupation juridique, historique, géographique et économique centrale pour l'avenir de l'Éthiopie. Mohamed Osman, président de l'université de Semera, a indiqué à l'ENA que la mer Rouge représente le centre de gravité géopolitique international et l'axe central de la paix et de la sécurité dans la Corne de l'Afrique.   Selon le président, la mer Rouge est une question de sécurité nationale et de souveraineté pour l'Éthiopie, et les efforts actuels visant à corriger « l'injustice historique » qui a privé le pays de son accès à la mer sont des droits légitimes.   L'Éthiopie a atteint un moment décisif où la récupération de l'accès à la mer est devenue une priorité générationnelle, selon lui.   « L'Éthiopie ne doit pas rester un pays enclavé », et il est essentiel de régler la question de la propriété des ports maritimes pour protéger les intérêts nationaux et réparer les fractures historiques », a-t-il ajouté. Pour sa part, Dejene Yamene, spécialiste en droit international, a expliqué que le droit international et les conventions maritimes des Nations unies soutiennent le caractère rationnel et légitime de la quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer.   Le lien historique et naturel du pays avec son ancien accès à la mer Rouge existait de manière indépendante depuis des siècles et ne devrait pas être considéré comme faisant partie de l'intégrité territoriale d'un autre pays.   L'Éthiopie a le droit de revoir les décisions fondamentales prises dans le cadre de cet accord et de contester celles qui sont fondées sur des accords datant de l'époque coloniale, a-t-il affirmé, ajoutant qu'une étude juridique internationale approfondie devait être menée, intégrant le droit international coutumier afin d'affirmer le droit de l'Éthiopie à la sécurité.   Temesgen Walelegn, chercheur en politique et stratégie au ministère des Transports et de la Logistique, a pour sa part également déclaré que l'Éthiopie était géopolitiquement isolée de la mer depuis plus de trois décennies, un isolement qui a considérablement limité sa compétitivité économique.   Temesgen a souligné que l'Éthiopie devait disposer de plusieurs ports capables de soutenir la croissance économique du pays et l'expansion du secteur logistique.
La FCSC et les agences du Groupe des partenaires au développement étudient des pistes de coopération pour appuyer la réforme de la fonction publique.
Oct 29, 2025 142
Addis-Abeba, le 29 octobre 2025 (ENA) : - La Commission fédérale de la fonction publique (FCSC) a organisé une réunion de haut niveau avec les responsables des agences du Groupe des partenaires au développement (DPG HOAs) pour examiner les possibilités de coopération en vue de la réforme globale de la fonction publique éthiopienne.   Cette transformation ambitieuse est un élément clé de la gouvernance et des objectifs de développement national, s’inscrivant dans le cadre du deuxième programme de réforme économique national.   Dans un communiqué publié aujourd’hui par le ministère des Finances, le commissaire de la FCSC, Mekuria Haile, a souligné les progrès significatifs réalisés dans le cadre des initiatives de réforme actuelles, mettant en avant l’engagement politique soutenu qui sous-tend ces efforts.   Il a particulièrement insisté sur les avancées concrètes dans les domaines de la rémunération, de la prestation de services et de la transformation numérique.   Pour moderniser le système de rémunération, le gouvernement a alloué environ 1,8 milliard de dollars (250 milliards de birrs) sur un an, permettant la mise en œuvre de deux ajustements salariaux pour les fonctionnaires.   Le salaire minimum a ainsi connu une augmentation historique de 337 % entre septembre 2024 et septembre 2025. Afin d’assurer la durabilité de ces réformes, un Conseil du mérite et des salaires a été institué pour superviser les ajustements futurs.   La ministre d’État des Finances, Semereta Sewasew, a souligné que l’Éthiopie effectue une transition complexe d’un modèle centralisé et axé sur le droit vers un modèle davantage orienté vers l’intérêt public.   Elle a encouragé les partenaires au développement et les donateurs à s’impliquer, précisant que leur soutien renforcerait l’efficacité, l’inclusivité, la transformation numérique et l’amélioration des services centrés sur l’utilisateur.   Vikram Menon, spécialiste principal du secteur public à la Banque mondiale, a rappelé que la réforme de la fonction publique est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de l’ensemble du système national.   Louis-Antoine Souchet, directeur de l’AFD en Éthiopie, a souligné l’importance d’un secteur public performant pour la mise en œuvre des réformes et la qualité des services publics.   Enfin, le PNUD a réaffirmé son engagement auprès de la FCSC, avec un focus sur le renforcement des capacités et la numérisation, notamment via le modèle performant Mesob pour étendre l’accès aux services numériques.  
Social
Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale.   Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote.   Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole.   Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL).   Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays.   À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique.   Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025.   Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois.   À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi.   Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces.   Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale.   Transformation rurale et modernisation agricole   Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte.   Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales.   Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain.   Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire.   Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité.   Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale).   Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural.   Gouvernance économique et stabilité macroéconomique   Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien.   Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir.   Modernisation judiciaire et transformation numérique   S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics.   Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires.   Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens.   Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022.   Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés.   Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique.   La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement.   Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition.   Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques.   La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation.   Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures.   Engagement parlementaire et vision politique   Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures.   Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change.   Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées.   Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle.   Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation.   À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif.   Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains.   Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat.   Diplomatie et intégration régionale   Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ».   Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale.   En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays.   Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale   Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national.   Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité.   Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère.   Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente.   Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
Le GERD stimulera la compétitivité des produits sur le marché européen : ambassadeur allemand par intérim
Oct 31, 2025 139
Addis Ababa 31 octobre,2025 (ENA) Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), associé à d'autres sources d'énergie renouvelable, renforcerait considérablement la compétitivité des produits industriels éthiopiens et leur accès au marché européen, a déclaré à l'ENA l'ambassadeur par intérim de l'Allemagne en Éthiopie, Ferdinand von Weyhe.   S'adressant à l'ENA, l'ambassadeur par intérim a souligné les implications des initiatives de l'Éthiopie en matière d'énergies renouvelables, en particulier celles du GERD.   Le GERD est le plus grand projet hydroélectrique jamais construit en Afrique, qui devrait doubler la production nationale d'électricité propre et stimuler la croissance industrielle du pays.   M. Weyhe a félicité l'Éthiopie pour ses progrès impressionnants dans le développement et l'expansion des énergies renouvelables, soulignant l'importance capitale de ces dernières, notamment l'hydroélectricité, l'énergie éolienne, géothermique et solaire.   Les opportunités en matière d'énergies renouvelables en Éthiopie sont considérables, a-t-il déclaré, ajoutant que le GERD, ainsi que les nombreux barrages en cours de construction, feront du pays une plaque tournante de l'énergie propre.   L'énergie verte est essentielle pour que les industries manufacturières puissent fabriquer des produits plus compétitifs sur le marché européen, a souligné M. Weyhe.   Les industries qui utilisent l'énergie hydroélectrique produiront des produits plus écologiques, qui sont de plus en plus appréciés par les consommateurs et les entreprises en Europe, a-t-il fait remarquer.   « Nous avons découvert d'énormes opportunités dans le domaine des énergies renouvelables en Éthiopie. Le GERD, ainsi que de nombreux autres barrages en construction, vont considérablement stimuler la production d'électricité verte.   Et, grâce à l'utilisation de l'énergie hydraulique pour produire de l'électricité, les produits éthiopiens deviendront de plus en plus compétitifs sur le marché européen », a souligné M. Weyhe.   En ce qui concerne la volonté de l'Éthiopie d'obtenir un accès à la mer Rouge, M. Weyhe a souligné la nécessité cruciale de diversifier l'accès à la mer et de favoriser les partenariats économiques avec les pays voisins.   Citant un exemple tiré de l'expérience européenne, M. Weyhe a déclaré que de nombreux pays enclavés collaborent avec succès avec les pays côtiers dans le domaine du commerce.   « L'Allemagne, par exemple, possède des ports, mais toutes les marchandises ne transitent pas par ceux-ci ; certaines sont acheminées via les ports belges ou néerlandais », a-t-il souligné.   « Cela souligne l'importance de diversifier l'accès à la mer et de favoriser la coopération avec les pays voisins afin d'améliorer la logistique du fret et de faciliter le commerce pour l'Éthiopie », a-t-il précisé.
L’OIM salue le rôle de premier plan de l’Éthiopie dans la lutte mondiale contre la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent.
Oct 26, 2025 292
Addis-Abeba, le 26 octobre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie s’affirme comme un acteur clé dans la lutte mondiale contre la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent, grâce à des lois rigoureuses, des campagnes de sensibilisation étendues et des partenariats innovants, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).   Sascha Nlabu Patrick, chef de programme à l’OIM, a salué l’approche intégrée de l’Éthiopie, combinant cadre législatif solide, actions de prévention et coopération stratégique, qui cible directement les trafiquants et les circuits de blanchiment tout en protégeant les populations vulnérables.   Il a indiqué que ces efforts contribuent à démanteler efficacement les réseaux criminels et à renforcer les capacités des institutions chargées de l’application de la loi, faisant de l’Éthiopie un modèle régional et mondial dans la lutte contre la traite.   L’expert a également insisté sur la collaboration étroite entre le gouvernement éthiopien et les partenaires internationaux, soulignant qu’elle permet de s’attaquer à la fois aux causes profondes et aux manifestations de ce fléau.   Les programmes de l’OIM en Éthiopie englobent la recherche, la sensibilisation et le soutien technique aux agences nationales.   Les études menées analysent les vulnérabilités exploitées par les trafiquants et aident à concevoir des stratégies adaptées au contexte local.   Un élément central de cette stratégie est la sensibilisation communautaire.   À travers des campagnes publiques, des programmes éducatifs et une ligne d’assistance téléphonique dédiée, les citoyens sont informés des risques liés à la traite et disposent d’un moyen sûr pour signaler des cas ou demander de l’aide.   Par ailleurs, l’Éthiopie a renforcé la surveillance financière afin de détecter les transactions suspectes liées aux réseaux de traite et de trafic de migrants — une pratique saluée par l’OIM comme un modèle de bonne gouvernance internationale.   Selon M. Patrick, cette approche multidimensionnelle, qui combine la répression, la prévention, la recherche et la coopération, fait de l’Éthiopie un exemple inspirant pour les pays confrontés aux mêmes défis.   Les mesures fermes et coordonnées adoptées par le gouvernement éthiopien illustrent un engagement clair pour protéger les droits humains et contribuer à l’effort mondial de prévention et d’élimination de la traite des êtres humains.
L'Afrique doit produire 45 % de ses produits agroalimentaires d'ici 2030 : Commissaire de l'UA
Oct 22, 2025 400
Addis Ababa 22 octobre,2025(ENA) Les défis liés à la sécurité alimentaire en Afrique nécessitent des mesures urgentes et ciblées, a déclaré Moses Vilakati, commissaire de l'Union africaine chargé de l'agriculture, du développement rural, de l'économie bleue et de l'environnement durable.   La 6e session ordinaire du Comité technique spécialisé sur l'agriculture, le développement rural, l'eau et l'environnement (ARDWE) se tient actuellement à Addis-Abeba.   Dans son discours d'ouverture, M. Vilakati a souligné l'urgence de prendre des mesures ciblées pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire en Afrique.   Il a fait remarquer que la 6e session ordinaire constituait une plateforme essentielle pour examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre des décisions précédentes et définir les priorités pour les deux prochaines années.   « Cette session intervient à un moment charnière, alors que nous passons du programme CAADP de Malabo (2014-2025) au programme CAADP de Kampala (2026-2035) », a-t-il déclaré, soulignant le thème de la mise en place de systèmes agroalimentaires résilients et durables en Afrique.   M. Vilakati a souligné l'objectif urgent de garantir que 45 % de l'agroalimentaire en Afrique soit produit localement d'ici 2030.   Le commissaire a également fait référence au récent deuxième Sommet africain sur le climat, qui a rassemblé plus de 25 000 délégués, soulignant le rôle de l'Afrique dans les solutions climatiques mondiales.   Le sommet a abouti à l'adoption de la Déclaration d'Addis-Abeba des dirigeants africains sur le changement climatique, renforçant ainsi l'engagement de l'Afrique en faveur d'un développement résilient et vert, a-t-il souligné.   Malgré ses riches ressources naturelles, M. Vilakati a souligné que des millions d'Africains souffrent encore d'insécurité alimentaire, le continent dépensant entre 50 et 100 milliards de dollars par an pour importer des denrées alimentaires.   Il a attribué les défis actuels en matière de sécurité alimentaire à des contraintes structurelles telles que la dégradation des sols, l'accès limité à des semences et des engrais de qualité, et l'insuffisance des opportunités économiques pour les jeunes et les femmes.   Pour remédier à ces problèmes, un plan de 100 jours a été lancé dans le but d'accélérer les efforts continentaux en faveur de la sécurité alimentaire, a-t-il déclaré, précisant que ce plan se concentre sur des domaines clés tels que la santé des sols, l'optimisation des engrais, le développement des systèmes semenciers et la création d'emplois pour les jeunes.   Des discussions approfondies se tiendront pendant quatre jours sur divers rapports et cadres, notamment le 5e rapport biennal d'examen du Programme détaillé pour le développement de l'agriculture africaine (PDDAA) et les stratégies visant à renforcer la voix de l'Afrique sur le changement climatique à l'échelle mondiale.
Économie
Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale.   Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote.   Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole.   Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL).   Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays.   À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique.   Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025.   Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois.   À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi.   Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces.   Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale.   Transformation rurale et modernisation agricole   Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte.   Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales.   Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain.   Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire.   Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité.   Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale).   Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural.   Gouvernance économique et stabilité macroéconomique   Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien.   Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir.   Modernisation judiciaire et transformation numérique   S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics.   Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires.   Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens.   Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022.   Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés.   Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique.   La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement.   Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition.   Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques.   La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation.   Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures.   Engagement parlementaire et vision politique   Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures.   Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change.   Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées.   Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle.   Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation.   À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif.   Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains.   Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat.   Diplomatie et intégration régionale   Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ».   Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale.   En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays.   Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale   Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national.   Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité.   Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère.   Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente.   Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 71
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme.   Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable.   L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone.   Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition.   Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables.   Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Les autorités attribuent la production de café et la croissance de la productivité aux efforts intégrés
Oct 30, 2025 164
Addis Ababa 30 octobre,2025 (ENA) Selon les experts du café, les progrès récents en matière de production, de productivité et de qualité du café sont le fruit d'efforts concertés. L'Éthiopie est le cinquième producteur mondial de café et le premier producteur africain. Le café de spécialité éthiopien est très demandé à l'échelle mondiale, en raison de ses arômes uniques et de sa grande qualité. Le café est le pilier de l'économie éthiopienne et constitue une source cruciale de devises étrangères. Le pays a donc entrepris diverses initiatives pour tirer davantage profit de ce secteur en produisant du café en grande quantité et de haute qualité. Dans son récent discours devant la Chambre des représentants du peuple, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la production de café avait connu une croissance notable, passant de 4,5 millions à 11,5 millions de quintaux.   Malgré une consommation locale en augmentation, portée par la croissance démographique, les exportations de café de l’Éthiopie ont généré 2,5 milliards de dollars américains au cours du dernier exercice fiscal — une progression remarquable par rapport aux 700 millions de dollars enregistrés au début de la réforme économique. Selon Tagay Nuru, directeur général adjoint de l’Autorité éthiopienne du café et du thé, cette performance s’explique par une amélioration significative de la qualité et de la quantité du café produit ces dernières années, grâce à l’adoption de technologies modernes et à l’abandon progressif des méthodes de production traditionnelles. Il a ajouté que le système de commercialisation du café, autrefois complexe et long, a été réformé, contribuant ainsi à accroître les revenus d’exportation tout en stimulant la production et la productivité du secteur. M. Tagay a ajouté que des efforts sont également en cours pour promouvoir l’utilisation de variétés améliorées capables de résister aux effets du changement climatique, dans le but d’améliorer la qualité et la productivité du café en Éthiopie. De son côté, le vice-président de l’Association nationale éthiopienne du café, Zerihun Qamiso, a déclaré que l’association avait été créée afin de résoudre les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement et de stimuler la production ainsi que la productivité du café éthiopien. Il a souligné que ni les exportateurs ni les fournisseurs de café n'étaient disposés à soutenir les agriculteurs, qui produisent plus de 94 % de la production de café, que ce soit sur le plan technique ou autre. Selon le vice-président, cette attitude empêche les agriculteurs de produire du café en grande quantité et de bonne qualité, tout en les empêchant de tirer les bénéfices appropriés de leur produit. Selon M. Zerihun, l'association a conçu un programme visant à soutenir l'industrie du café par le biais de la recherche et de la distribution d'intrants essentiels aux agriculteurs afin de stimuler la production et la productivité du café. Le café est un élément vital de l'économie du pays, représentant une part importante des recettes d'exportation et assurant la subsistance de millions de personnes.
Il a appelé les pays africains à conjuguer savoirs traditionnels et expériences mondiales pour favoriser un développement en phase avec les besoins des communautés locales.
Oct 30, 2025 123
Addis Ababa 30 octobre,2025 (ENA) Des scientifiques ont appelé à une transition continentale vers des écosystèmes de recherche locaux, estimant que Des scientifiques ont appelé à une transition continentale vers des écosystèmes de recherche locaux, estimant que l’intégration des connaissances autochtones à la science moderne constitue la clé d’une croissance agricole durable, d’une sécurité alimentaire renforcée et d’une résilience économique accrue à travers l’Afrique. Les experts ont mis en avant le rôle essentiel des systèmes de savoirs autochtones africains, tout en plaidant pour le renforcement des universités de recherche régionales et pour une collaboration transfrontalière plus étroite dans le domaine de l’agriculture. Ces observations ont été formulées lors de la conférence de l’Alliance sino-africaine pour l’innovation scientifique et technologique dans le domaine agricole, qui s’est tenue du 26 au 29 octobre 2025 à Addis-Abeba. S’exprimant au micro de l’ENA, Bolaji Zuluqurineen Salihu, de l’Institut national de recherche céréalière du Nigeria, a souligné le défi persistant de la fuite des cerveaux, notant que de nombreux jeunes scientifiques émigrent vers des pays comme la Suisse et la Chine afin de bénéficier de meilleures ressources et de programmes de formation plus avancés. à la science moderne constitue la clé d’une croissance agricole durable, d’une sécurité alimentaire renforcée et d’une résilience économique accrue à travers l’Afrique. Les experts ont mis en avant le rôle essentiel des systèmes de savoirs autochtones africains, tout en plaidant pour le renforcement des universités de recherche régionales et pour une collaboration transfrontalière plus étroite dans le domaine de l’agriculture. Ces observations ont été formulées lors de la conférence de l’Alliance sino-africaine pour l’innovation scientifique et technologique dans le domaine agricole, qui s’est tenue du 26 au 29 octobre 2025 à Addis-Abeba. S’exprimant au micro de l’ENA, Bolaji Zuluqurineen Salihu, de l’Institut national de recherche céréalière du Nigeria, a souligné le défi persistant de la fuite des cerveaux, notant que de nombreux jeunes scientifiques émigrent vers des pays comme la Suisse et la Chine afin de bénéficier de meilleures ressources et de programmes de formation plus avancés.   Tout en reconnaissant que les études internationales peuvent favoriser l'avancement professionnel individuel, il a fait valoir que l'Afrique doit donner la priorité à la création de ses propres institutions afin de développer l'expertise, de stimuler l'innovation et de mettre au point des technologies à usage domestique. M. Salihu a ensuite développé la nécessité de donner la priorité aux institutions nationales. « Lorsque nous voyageons à l'étranger, nous revenons souvent avec des technologies qui profitent principalement à ces pays. Nous devons nous concentrer sur la mise en place de nos propres institutions afin de pouvoir appliquer nos compétences chez nous », a-t-il déclaré. Il a souligné l'importance de l'unité continentale dans le développement agricole, notant que les différentes régions d'Afrique offrent à la fois des atouts uniques et des défis communs. M. Salihu a souligné le rôle crucial du matériel génétique et des ressources génétiques dans la recherche collaborative. « Personne ne peut progresser seul ; il faut le faire ensemble, comme le dit le proverbe africain », a-t-il fait remarquer, appelant à un effort coordonné et sincère en faveur du progrès agricole qui transcende la politique et donne la priorité au bien-être à long terme du continent. Faisant écho à ce point de vue, le professeur Nigussie Dechasa, directeur général de l'Institut éthiopien de recherche agricole (EIAR), a souligné que les agriculteurs éthiopiens ont une longue et ancienne tradition en tant que chercheurs et innovateurs. Il a mis en évidence les menaces actuelles telles que le changement climatique, les infestations de ravageurs et la dégradation des sols, des défis que les connaissances autochtones ont historiquement aidé les communautés à atténuer.   Le professeur Nigussie a plaidé en faveur d'une combinaison entre le savoir agricole traditionnel et la science agricole moderne afin de créer une synthèse puissante qui renforce la sécurité et la souveraineté alimentaires. « Les connaissances que possèdent ces agriculteurs constituent une riche mosaïque de savoirs autochtones essentiels pour l'avenir de l'agriculture en Éthiopie », a-t-il déclaré. Le professeur Banyankimbona, commissaire chargé de l'éducation, de la science, de la technologie et de l'innovation à la Commission de l'Union africaine, a quant à lui déclaré que les sociétés africaines ont leurs propres solutions pour relever leurs défis.   Il a également exhorté les pays africains à s'inspirer des pratiques traditionnelles tout en tirant les leçons des expériences mondiales afin de favoriser un développement qui réponde aux besoins des communautés.
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Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 71
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme.   Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable.   L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone.   Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition.   Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables.   Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Une nouvelle génération d’innovateurs numériques émergents : Ministère du Travail et des Compétences
Oct 26, 2025 368
Addis-Abeba, le 26 octobre 2025 (ENA) : - Le ministère du Travail et des Compétences a mis en avant l’émergence d’une nouvelle génération d’innovateurs numériques et technologiques en Éthiopie, soulignant l’importance de former des citoyens qualifiés, compétents et compétitifs dans tous les secteurs.   Lors de la cérémonie de remise des diplômes de la 4ᵉ édition du Cyber Talent Summer Camp, organisée conjointement par l’INSA et l’Université des sciences et technologies d’Addis-Abeba (AASTU), la ministre Muferihat Kamil a rappelé que le développement d’une main-d’œuvre hautement qualifiée constitue un pilier essentiel du progrès national à l’ère numérique.   Elle a insisté sur la nécessité de renforcer la souveraineté numérique du pays en dotant les jeunes d’une expertise solide en cybersécurité et en technologies émergentes, affirmant qu’une nouvelle génération de “cybercombattants” et d’innovateurs est en train de se forger.   La directrice générale de l’INSA, Tigist Hamid, a pour sa part souligné le rôle déterminant des compétences humaines dans la transformation numérique de l’Éthiopie, précisant que le camp d’été contribue à préparer les jeunes talents à répondre aux défis technologiques du futur.   Le président de l’AASTU, Dereje Geda, a réaffirmé l’engagement de l’université à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat à travers un nouveau centre de développement de l’entrepreneuriat, destiné à soutenir les projets créatifs des étudiants.   Les jeunes diplômés du programme ont exprimé leur volonté de contribuer activement à la transformation numérique du pays. Parmi eux, Alexander Samuel a développé une plateforme d’apprentissage en ligne, Kena Tolcha s’est formé en technologie aérospatiale et pilotage de drones, tandis que Bassel Mesfin et son équipe ont conçu une application mobile pour optimiser les transports publics.   Le Cyber Talent Summer Camp demeure ainsi un levier stratégique pour la préparation d’une génération d’innovateurs numériques capables de renforcer la cybersécurité et d’accélérer la transformation technologique de l’Éthiopie.
La jeunesse innovante africaine constitue l’atout concurrentiel principal du continent.
Oct 22, 2025 367
Addis-Abeba, le 22 octobre 2025 (ENA) : - La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, Selma Malika Haddadi, a affirmé que le principal atout concurrentiel de l’Afrique repose sur le dynamisme, la créativité et la capacité d’action de sa jeunesse innovante, active dans tous les secteurs.   Lors de l’ouverture du Festival de l’innovation de l’Union africaine 2025 (AU InnoFest’25), organisé du 22 au 24 octobre 2025 au siège de l’UA à Addis-Abeba sous le thème « Repositionner l’Union africaine pour un leadership en matière d’innovation axé sur la jeunesse », Haddadi a mis en avant le rôle central de l’innovation et de la numérisation dans la création d’emplois, la transformation économique et l’amélioration des services publics.   Elle a rappelé que le thème de l’InnoFest s’aligne sur les aspirations de l’Agenda 2063, qui promeut une Afrique autonome, compétitive et portée par des solutions locales conçues par les Africains pour les Africains.   Selon elle, les jeunes innovateurs africains – qu’ils œuvrent dans l’agriculture, la fintech, la santé ou les technologies civiques – jouent un rôle clé dans la modernisation des gouvernements, le renforcement des communautés et la création d’opportunités nouvelles.   Haddadi a insisté sur le fait que soutenir les jeunes par la formation, la technologie et l’accès aux plateformes n’est pas seulement un geste d’inclusion, mais un investissement stratégique dans l’avenir du continent.   Elle a cité en exemple la Bourse UA pour le numérique et l’innovation, qui a permis d’intégrer de jeunes talents africains au sein des départements de la Commission, favorisant la co-création de solutions concrètes.   Pour sa part, Prudence Ngwenya, directrice de la Division Femmes, Genre et Jeunesse de la CUA, a décrit l’AU InnoFest’25 comme un appel à l’action visant à exploiter l’innovation pour améliorer la vie des Africains, en particulier des femmes et des jeunes.   Elle a souligné que le festival sert de plateforme clé pour renforcer la contribution des jeunes à la transformation du continent et encourager les partenariats stratégiques avec eux dans la conception des solutions africaines de demain.
Ethio Telecom lance le service Znexus pour faire progresser l'Éthiopie vers le numérique
Oct 17, 2025 456
Addis Ababa 17 octobre, 2025 (ENA) Ethio Telecom a lancé son service révolutionnaire Znexus, qui vise à fournir à des millions d'Éthiopiens un accès abordable à des téléphones intelligents, des tablettes, des ordinateurs portables et des PC clients légers. Cette initiative est un élément crucial de la stratégie Horizon de l'Éthiopie, qui vise à transformer le pays en une société numérique d'ici 2027/2028. Lors de l'événement de lancement, le PDG Frehiwot Tamiru a souligné l'importance de la fracture numérique dans le pays en déclarant que sur environ 85,9 millions de clients d'Ethio Telecom, seuls 47 millions utilisent actuellement Internet. Le manque d'accès à Internet chez les clients restants est largement attribué à des problèmes d'accessibilité financière et à un déficit de compétences numériques. Ces obstacles ont limité leur accès à des services essentiels tels que la finance numérique, les services électroniques et l'agriculture intelligente, a-t-elle déclaré. « Le service de télécloud Znexus est conçu pour combler ce fossé en matière d'accessibilité financière et d'utilisation », a déclaré Mme Frehiwot, soulignant le potentiel du service pour améliorer la culture numérique et favoriser l'inclusion financière. En tirant parti de la technologie basée sur le cloud, Znexus réduit considérablement le coût des appareils, car toutes les applications seront hébergées dans le cloud, ce qui permettra aux utilisateurs d'y accéder sans avoir besoin de matériel haut de gamme. Les appareils mis à disposition par Znexus comprennent des téléphones multifonctions, des tablettes, des stations de travail et des ordinateurs portables, tous conçus pour soutenir la vision « Digital First » de l'Éthiopie. « Znexus contribuera sans aucun doute à réduire la fracture numérique parmi nos clients », a affirmé Mme Frehiwot, soulignant le rôle du service dans la promotion d'un accès équitable à la technologie. L'expérience d'Ethio Telecom, qui a déjà fourni des services cloud à plus de 800 institutions, lui a permis d'acquérir une connaissance précieuse des besoins et des préférences des clients. Actuellement, 936 villes bénéficient d'une couverture 4G ; d'ici la fin de l'exercice budgétaire, l'entreprise vise à fournir 3,5 millions d'appareils à bas prix, rendant ainsi la finance numérique accessible à un public encore plus large. Les appareils Znexus seront équipés de systèmes intégrés et intégreront Telebirr, la solution de paiement mobile d'Ethio Telecom, permettant aux utilisateurs d'accéder facilement à la finance numérique. Avec environ 57 millions de clients utilisant déjà Telebirr, l'introduction d'appareils abordables devrait permettre d'étendre encore cet écosystème financier numérique. Ces nouveaux appareils seront non seulement abordables, mais aussi faciles à utiliser, avec une autonomie prolongée et des services préinstallés qui répondent aux divers besoins des consommateurs éthiopiens. Frehiwot a conclu en soulignant l'importance de cette initiative pour parvenir à une Éthiopie prospère et numériquement autonome, positionnant le pays comme un leader de la transformation numérique dans la région.
Sport
Le président de la Commission de l'UA adresse ses félicitations au Maroc pour son triomphe au Championnat d'Afrique des Nations.
Aug 31, 2025 2558
Addis-Abeba, le 31 août 2025 (ENA) : - Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a adressé ses chaleureuses félicitations au Royaume du Maroc pour sa victoire au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), saluant un « moment de fierté pour le Maroc et pour le football africain ».   Le Maroc s’est imposé en finale face à Madagascar (3-2), samedi 30 août à Nairobi, remportant ainsi son troisième titre du CHAN en six ans. L’édition 2024 du tournoi, reportée à 2025, a été marquée par un haut niveau de compétition et une forte mobilisation populaire.   Mahmoud Ali Youssouf a salué la qualité du tournoi, qui a, selon lui, illustré à la fois le talent et l’unité du continent. Il a exprimé son admiration pour la passion, la ténacité et l’engagement dont ont fait preuve l’ensemble des équipes participantes.   Il a également félicité les trois pays hôtes – le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda – pour leur excellente organisation conjointe, qu’il a qualifiée de modèle exemplaire de coopération régionale en Afrique de l’Est.   Un hommage particulier a été rendu au Soudan, dont l’équipe a atteint les demi-finales malgré le contexte difficile dans lequel se trouve le pays.   Le président a salué cette performance comme une « lueur d’espoir » pour la nation soudanaise.   Réitérant l’engagement de l’Union africaine en faveur du développement du sport, Youssouf a souligné que le sport est un puissant vecteur de paix, d’unité et de diplomatie culturelle sur le continent.   Cette victoire vient couronner une année exceptionnelle pour le football marocain, marquée également par les performances de ses sélections de jeunes, victorieuses à la CAN U17 et finalistes du tournoi U20.   Le Maroc se prépare par ailleurs à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) senior pour la première fois depuis 1988, avec un coup d’envoi prévu le 21 décembre prochain.
La ville de Kasama rend hommage au légendaire athlète éthiopien Abebe Bikila en baptisant une route.
Aug 25, 2025 1892
Addis-Abeba, le 25 août 2025 (ENA) : - Une route a été inaugurée au Japon en l'honneur du légendaire athlète éthiopien Abebe Bikila.   La délégation éthiopienne, conduite par le ministre de l'Industrie, Melaku Alebel, a participé à une cérémonie de baptême d'une route en l'honneur du légendaire athlète Abebe Bikila à Kasama, au Japon.   L'événement s'inscrivait dans le prolongement de la conclusion de la TICAD-9, qui s'est tenue à Yokohama, au Japon.   À l'occasion, le ministre Melaku a souligné que cet événement consolidait les liens de longue date entre l'Éthiopie et le Japon.   Il a déclaré que cet événement marquait un nouveau chapitre dans les liens entre les deux pays, faisant référence à un dicton japonais qui dit : « Une véritable amitié est un trésor éternel. »   Il a exprimé sa gratitude au gouvernement et au peuple japonais en général, ainsi qu'aux habitants et aux dirigeants de la ville de Kasama pour avoir rendu hommage à l'un des héros nationaux les plus appréciés d'Éthiopie.   L'ambassadeur d'Éthiopie au Japon, l'ambassadeur Daba, a déclaré que les peuples éthiopien et japonais commémoreraient cette journée importante comme un événement véritablement extraordinaire, marquant une étape importante pour la nouvelle génération dans la mémoire de cet athlète légendaire.   Le maire de la ville de Kasama, Yamaguchi Shinju, a déclaré dans son discours de bienvenue que la route renforcerait davantage les liens entre les deux nations.   Il a également souligné que cette initiative constituait une étape importante dans le renforcement des relations entre les deux pays.   Il a été souligné que la décision de nommer cette route en l'honneur de feu Abebe Bikila, dont le triomphe remarquable aux Jeux olympiques de Tokyo de 1964 avait inspiré le monde, constituait un geste profondément significatif.   Ce triomphe a non seulement suscité une immense fierté en Éthiopie, mais a également établi un lien durable avec le peuple japonais.
L'Éthiopienne Tigist Assefa a battu le record du monde du marathon féminin avec un temps de 2:15:50 à Londres.
Apr 27, 2025 4705
Addis-Abeba, le 27 avril 2025 (ENA) : - L'Éthiopienne Tigist Assefa a pulvérisé le record du monde féminin de 26 secondes au marathon TCS de Londres, en courant 2:15:50*, remportant ainsi la course sur route World Athletics Platinum Label, dimanche (27).   La médaillée d'argent olympique a devancé la Kényane Joyciline Jepkosgei pour décrocher sa première victoire au marathon de Londres, après avoir terminé deuxième derrière Peres Jepchirchir l'année dernière.   Le temps de 2:16:16 de Jepchirchir l'année dernière était également un record du monde féminin, et Tigist Assefa a amélioré ce temps en terminant en force pour s'imposer avec près de trois minutes d'avance sur Jepkosgei (2:18:43). La championne olympique néerlandaise Sifan Hassan a terminé troisième (2:18:59).   Compte tenu de la force du peloton, le record du monde féminin était l'objectif. Dans cette optique, le groupe de tête composé de Jepkosgei, Assefa, Hassan et Megertu Alemu a suivi les meneuses d'allure sur les 5 km en un temps fulgurant de 15 min 34 s, non seulement dans le rythme visé de 2 min 15 s, mais aussi en dessous de 2 min 12 s.   Le quatuor a maintenu ce rythme sur les 10 km, atteignant cette marque en 31 min 16 s. Assefa et Jepchirchir se sont échappées à mi-parcours, qu'elles ont franchi en 1 min 06 s 40 s, 10 secondes devant Hassan.   Le duo de tête a continué à creuser l'écart et, après avoir franchi les 35 km en 1 min 52 s 12 s, Assefa a créé l'échappée. Un 24e mile en 5 min 03 s a fait la différence et, au 40e km, Assefa comptait 56 secondes d'avance.   Elle a franchi la ligne d'arrivée en 2 h 15 min 50 s, soit le troisième meilleur temps de sa carrière, derrière son temps de 2 h 11 min 53 s remporté à Berlin en 2023, qui constituait à l'époque un record du monde pour un marathon féminin en course mixte, et son temps de 2 h 15 min 37 s, également réalisé à Berlin en 2022.   Peu de temps plus tard, la course masculine a été remportée par le Kényan Sabastian Sawe en 2 h 02 min 27 s, soit le deuxième meilleur temps jamais réalisé au marathon de Londres. Le détenteur du record du monde du semi-marathon, l'Ougandais Jacob Kiplimo, a terminé deuxième pour ses débuts sur marathon, avec un temps de 2 h 03 min 37 s.
Le Botswana est devenu le premier pays africain à accueillir les Relais mondiaux d'athlétisme.
Mar 27, 2025 3882
Addis-Abeba, le 27 mars 2025 (ENA) : - Le ministre botswanais des Sports et des Arts, Jacob Kelebeng, s'est réjoui de l'attribution au Botswana des droits d'organisation des Relais mondiaux d'athlétisme 2026.   L'instance dirigeante mondiale de l'athlétisme, World Athletics, a confirmé que le Botswana accueillerait les Relais mondiaux d'athlétisme 2026, prévus les 2 et 3 mai 2026.   « Nous avons réussi », a écrit Kelebeng sur les réseaux sociaux, félicitant la Fédération botswanaise d'athlétisme (BAA) pour cette étape importante.   Ce sera la première fois que le Botswana accueillera un événement mondial senior, tous sports confondus, et la première fois que les Relais mondiaux d'athlétisme se dérouleront en Afrique.   La bonne nouvelle a été annoncée par le président de World Athletics, Sebastian Coe, mardi matin, à l'issue de la réunion du conseil de deux jours à Nanjing, en Chine.   L'événement se tiendra à Gaborone, capitale du Botswana, les 2 et 3 mai, selon le communiqué de presse de World Athletics.   L'organisation de cet événement mondial marque une étape importante dans l'ascension du Botswana vers le sommet de l'athlétisme et coïncide avec les célébrations du 60e anniversaire de l'indépendance du pays en 2026.   L'équipe masculine du relais 4x400 m du Botswana est une force à prendre en compte dans cette épreuve. Championne du monde en titre, elle a remporté l'or lors de l'édition 2024 aux Bahamas avant de conclure sa saison par une médaille d'argent olympique. L'équipe compte trois médailles mondiales en relais : une de bronze, une d'argent et une d'or.   Par ailleurs, l'équipe du Botswana a déjà commencé ses préparatifs pour défendre sa médaille d'or lors des prochains relais mondiaux d'athlétisme 2025, qui se tiendront à Guangzhou, en Chine, en mai prochain. Le champion olympique en titre du 200 m, Letsile Tebogo, devrait rester au sein de l'équipe.
Environnement
L’ambassadeur de l’Inde salue les remarquables efforts de l’Éthiopie pour préserver la nature.
Oct 29, 2025 119
Addis-Abeba, le 29 octobre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur de l’Inde en Éthiopie, Anil Kumar Rai, a salué l’engagement exemplaire du gouvernement éthiopien en matière de protection de l’environnement et de gestion durable des ressources naturelles, le qualifiant de modèle à l’échelle mondiale.   Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, il a affirmé que les initiatives écologiques de l’Éthiopie traduisent une vision de long terme axée sur la préservation de la biodiversité et la lutte contre les effets du changement climatique.   Selon lui, les efforts entrepris par l’Éthiopie ne se limitent pas à l’augmentation de la couverture forestière, mais englobent également la restauration des écosystèmes et la promotion d’un développement vert.   Il a souligné la diversité géographique et climatique unique du pays, allant de la dépression de Danakil, l’un des points les plus bas du globe, jusqu’aux hauts plateaux fertiles caractérisés par d’abondantes précipitations. Cette richesse naturelle, a-t-il ajouté, confère à l’Éthiopie une responsabilité particulière dans la protection de ses habitats et de sa faune.   L’ambassadeur Rai a particulièrement mis en avant le programme national « Initiative pour un héritage vert », qu’il a décrit comme un projet visionnaire ayant déjà permis la plantation de milliards d’arbres à travers le pays.   Il s’est félicité du suivi rigoureux accordé à la survie des arbres plantés et s’est dit convaincu que ces efforts transformeront durablement le paysage environnemental éthiopien au cours de la prochaine décennie.   Évoquant la coopération environnementale entre l’Inde et l’Éthiopie, il a mentionné l’Alliance internationale pour les grands félins, lancée en 2021, dont l’Éthiopie est membre fondateur. Cette initiative vise à protéger les espèces emblématiques telles que le lion, le guépard, le léopard et le tigre.   Selon l’ambassadeur, la préservation de ces animaux favorisera la régénération naturelle des écosystèmes.   Il a conclu en réaffirmant la volonté commune de l’Inde et de l’Éthiopie de renforcer leur partenariat pour un avenir plus vert et durable.
Les experts de l’IGAD s’unissent pour forger une position commune sur le climat et la mobilité avant la COP30
Oct 28, 2025 160
Addis-Abeba, le 28 octobre 2025 (ENA) : -L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a lancé lundi à Addis-Abeba une importante réunion régionale des experts du climat, rassemblant des responsables venus des États membres afin d’harmoniser les politiques et d’élaborer une position régionale forte et unifiée sur la mobilité induite par le climat, la résilience et l’adaptation, en amont du sommet mondial COP30.   La réunion vise à dépasser les discussions théoriques pour développer des stratégies régionales concrètes et fondées sur des données probantes, destinées à affronter les défis dévastateurs et interconnectés du changement climatique, des déplacements et des conflits dans la Corne de l’Afrique.   Dans son allocution d’ouverture, Nigusu Lema, directeur général adjoint de l’Autorité éthiopienne de l’environnement, a souligné la gravité de la crise et insisté sur la nécessité d’une solidarité régionale.   « La région de l’IGAD est de plus en plus confrontée aux effets dévastateurs du changement climatique », a déclaré Nigusu.   Il a expliqué que la hausse des températures, la récurrence des sécheresses et des inondations ainsi que les changements des régimes pluviométriques sapent les moyens de subsistance et provoquent des déplacements à une échelle sans précédent.   Le directeur général adjoint a présenté cette rencontre de trois jours comme une plateforme cruciale pour un échange politique de haut niveau et un renforcement de la coopération régionale, en mettant l’accent sur l’harmonisation des politiques climatiques et des priorités de négociation des États membres.   « En tant qu’États membres, nous devons aligner nos politiques climatiques et nos priorités de négociation afin d’assurer une voix africaine forte et unie, reflétant les réalités de nos peuples et de nos écosystèmes », a-t-il affirmé, appelant à une action fondée sur la science, inclusive et coordonnée au niveau régional, intégrant les considérations liées à la mobilité dans les plans nationaux d’adaptation.   Victoria Anib, cheffe du département du développement social au Secrétariat de l’IGAD, a pour sa part rappelé que la région fait face à un enchevêtrement complexe de défis, où la variabilité climatique alimente les catastrophes, la mobilité humaine, mais aussi les conflits et les crises sanitaires.   Elle a cité des exemples récents au Soudan, où des personnes déplacées par les conflits ont ensuite été frappées par de graves inondations, entraînant des épidémies de choléra et la réapparition de maladies évitables par la vaccination, comme la poliomyélite.   « Il ne s’agit pas seulement de chiffres : cela touche la vie des pasteurs, des agriculteurs, des femmes et des enfants, des groupes vulnérables », a-t-elle déclaré, insistant pour que la réunion fournisse un cadre de dialogue politique afin d’élaborer des réponses fondées sur des données concrètes.   Elle a également souligné la pertinence du moment, alors que les délégués se préparent à deux grands événements mondiaux : la COP30 et le Forum mondial sur les réfugiés (GRF) prévu en décembre.   La rencontre permettra d’évaluer les données existantes, d’identifier les lacunes en matière de recherche et de recommander des voies d’intégration des résultats dans les cadres nationaux et régionaux.   Noora K. Mäkelä, chargée de programme à la Division de l’action climatique du Bureau régional de l’OIM, a pour sa part insisté sur l’importance de l’engagement régional, notamment à travers la Déclaration ministérielle de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique (KDMECC).   Elle a fermement souligné que la mobilité humaine, bien qu’elle soit souvent une conséquence de crise, peut aussi devenir un vecteur de résilience lorsqu’elle est planifiée et bien gérée.   Elle a noté que la KDMECC, un engagement historique désormais signé par 48 pays africains, inspire déjà des plans d’action nationaux et des politiques concrètes dans plusieurs États membres de l’IGAD, tels que le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie.   « Nous devons vraiment veiller à ce que la question de la mobilité ne soit pas marginalisée, mais placée au cœur des négociations climatiques mondiales », a-t-elle exhorté, appelant à intégrer la mobilité dans les Plans nationaux d’adaptation (PNA), dans l’Objectif mondial d’adaptation et dans le programme de travail sur les pertes et dommages.   Cette réunion de trois jours réunit des experts en changement climatique, gestion des risques de catastrophe, environnement et migration afin d’élaborer une déclaration de position consolidée de l’IGAD pour la prochaine COP30, réaffirmant l’engagement de la région à transformer les défis climatiques en opportunités de résilience et de développement durable.
Le projet ouvre la voie à une agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Est : Les chercheurs
Oct 28, 2025 150
Addis-Abeba, le 28 octobre 2025 (ENA) : - Le projet régional sur les services d’information relatifs aux terres, aux sols et aux cultures s’est achevé sur des résultats encourageants, promettant de renforcer l’agriculture intelligente face au climat en Afrique de l’Est.   Lors d’une réunion organisée aujourd’hui à Addis-Abeba, les principaux acquis et les leçons tirées de quatre années de mise en œuvre en Éthiopie, au Kenya et au Rwanda ont été présentés.   Le projet Land Soil Crop Hubs, lancé en 2021, a permis de développer et d’intégrer avec succès des plateformes de données sur les terres, les sols et les cultures au sein des organismes nationaux de recherche agricole des trois pays participants.   Dans un entretien accordé à l’ENA, Sylvester Dickson, directeur exécutif de l’Association pour la recherche agricole en Afrique de l’Est et centrale (ASARECA), a souligné l’importance des résultats obtenus, appelant à leur extension à d’autres pays et à leur consolidation dans les pays pilotes pour stimuler le développement agricole durable.   Il a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les différentes institutions et agences afin de partager les technologies et innovations mises au point dans le cadre du projet.   De son côté, Ric Van Den Bosch, directeur du Centre international de référence et d’information sur les sols (ISRIC), a déclaré :   « Nous devons diffuser nos méthodes et principes pour permettre à d’autres de créer leurs propres plateformes d’information, en y associant le secteur privé et l’ensemble des acteurs agricoles, afin d’assurer la durabilité des résultats. »   Pour Girma Mamo, expert principal à l’Institut éthiopien de recherche agricole (EIAR), la poursuite du projet est essentielle pour faire face aux effets du changement climatique et relever les défis du secteur agricole.   Il a également souligné que le projet a amélioré considérablement les systèmes de données agricoles, permettant aux agriculteurs d’accéder via téléphone mobile à des informations cruciales sur les intrants et les débouchés commerciaux.
AfrioCAT jouera un rôle clé dans la promotion de la gestion durable des terres en Afrique, affirme la responsable du programme changement climatique de l’AUDA-NEPAD.
Oct 21, 2025 489
Addis Ababa 21 octobre,2025 (ENA) Le lancement du réseau AfrioCAT à Addis-Abeba devrait renforcer la lutte contre la dégradation des sols et l’insécurité alimentaire sur le continent africain, a déclaré Edna Chidule Kalima, responsable du programme sur le changement climatique au sein de la Direction de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la durabilité environnementale de l’AUDA-NEPAD. Cette déclaration a été faite lors de l’atelier inaugural organisé aujourd’hui dans la capitale éthiopienne. L’événement était coorganisé par l’AUDA-NEPAD, le Centre des ressources en eau et en terres de l’Agence de développement de l’Union africaine, ainsi que d'autres partenaires clés, dont le World Overview of Conservation Approaches and Technologies (WOCAT). AfrioCAT devient ainsi le cluster régional officiel du WOCAT pour l’Afrique. Il est appelé à jouer un rôle moteur dans la promotion de la gestion durable des terres (GDT) et de la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT) sur le continent. Mme Kalima a souligné l’importance stratégique d’AfrioCAT dans la coordination des efforts régionaux face aux défis croissants liés à la dégradation des terres et à l’insécurité alimentaire. AfrioCAT mettra l’accent sur les approches et technologies de gestion durable des terres, un pilier essentiel pour appuyer les efforts en cours menés avec divers acteurs et partenaires, a souligné la responsable du programme. Cette collaboration est cruciale pour permettre à l’Afrique de garantir sa sécurité alimentaire, renforcer sa résilience face aux crises climatiques et freiner la dégradation continue des terres à l’échelle continentale. Elle a également rappelé que les programmes et projets de l’AUDA-NEPAD sont conçus pour favoriser l’autosuffisance alimentaire des États africains. Elle a cité en exemple la restauration de plus de 100 millions d’hectares de terres dégradées dans plusieurs pays, notamment en Éthiopie, au Gabon, au Malawi, au Rwanda et au Niger — couvrant ainsi cinq communautés économiques régionales. Ces initiatives mettent également l’accent sur l’amélioration de la fertilité et de la santé des sols, contribuant à l’objectif global : permettre à l’Afrique de nourrir ses populations par ses propres moyens tout en améliorant les conditions de vie. La création d’AfrioCAT représente ainsi une étape stratégique majeure pour renforcer la voix de l’Afrique sur les questions foncières à l’échelle internationale. Nicole Harari, chercheuse scientifique au sein de l'équipe de direction du WOCAT, a souligné que l'atelier inaugural organisé à Addis-Abeba, co-organisé par l'AUDA-NEPAD et le Centre des ressources en eau et en terres (WLRC), a réuni des praticiens, des chercheurs et des représentants gouvernementaux. Elle a précisé que l'objectif principal était d'élaborer une stratégie et de structurer officiellement ce nouveau réseau afin d'améliorer et de promouvoir la gestion durable des terres. Selon elle, AfrioCAT est conçu pour renforcer l'impact régional, favoriser le partage des connaissances Sud-Sud, renforcer le leadership local et intégrer la GDT et la NDR dans les stratégies régionales en tirant parti des connaissances et des outils mondiaux du WOCAT. Les principales fonctions consistent à offrir un renforcement des capacités sur les méthodologies du WOCAT et à promouvoir l'échange de bonnes pratiques entre les pays africains et les communautés locales, a-t-elle déclaré. Gete Zeleke, directeur du Centre des ressources en eau et en terres (WLRC), a qualifié la création d'AfrioCAT d'« action attendue depuis longtemps ». Il a souligné qu'il manquait auparavant une plateforme mondiale permettant de partager des approches et des technologies utiles en matière de conservation, ce qui a conduit à la proposition du réseau WOCAT. Gete a souligné que l'Afrique est le continent où les différentes formes de dégradation des terres affectent le plus gravement les écosystèmes et les moyens de subsistance de millions de personnes. Il a également été annoncé que l'événement de lancement devait permettre aux participants d'acquérir une compréhension globale des pratiques de GDT, de tirer des enseignements des diverses expériences africaines et d'établir un réseau solide.
Les plus consultés
Le Premier ministre a clairement indiqué que cinq problèmes en Éthiopie doivent être équilibrés.
Jun 14, 2022 17040
Lors de la 13e réunion ordinaire de la chambre des représentants du peuple, le Premier ministre a répondu aux questions posées par les membres du parlement notant qu'il est important de maintenir l'équilibre de cinq questions. Selon le premier ministre, la démocratie et la paix, les affaires ethniques et nationales, les droits des individus et des groupes, l'histoire d'hier et l'épreuve d'hier ainsi que l'intérêt national et les relations internationales. Selon l'explication donnée sur le maintien de l'équilibre concernant les droits des individus et des groupes, il a indiqué que les noms de groupe ne devraient pas être nommés après avoir commis un crime contre la personne. Le Premier ministre a déclaré que l'équilibre entre l'histoire d'hier et le test d'hier devait être maintenu ; l'intérêt national et les relations internationales doivent être préservés. Voilà le résumé de la réponse et des explications données par le Premier ministre Abiy Ahmed lors de la 13e réunion ordinaire de la 6e chambre des représentants du peuple. En considérant les défis qui se sont produits au cours des 4 derniers mois, il est important d'équilibrer les développements et les pertes qui se sont produits.Au cours des dernières années, malgré les défis du COVID-19, de la guerre et de la sécheresse, de nombreux travaux ont été réalisés.4700 kilomètres de routes ont été construits au cours des 4 dernières années.Après le changement, 116 routes piétonnes de large et 151 kilomètres de route goudronnée ont été construites à Addis-Abeba.504 km de route ont été construits dans la zone East Gojam au cours des 2 dernières années.La télécommunication comptait 38 millions d'utilisateurs auparavant et maintenant elle compte 65, 5 millions de clients.Alors q’on dit qu'il faut en faire plus, il n'est pas nécessaire de nier ce qui a été fait.Malgré la guerre et l'instabilité, il y avait 4 sucreries et maintenant il y en a 9.La raison de la pénurie de sucre pendant la construction de l'usine sucrière est due à la forte demande.La destination de la compagnie aérienne était de 115 et maintenant elle est de 127. Le revenu de la compagnie aérienne était de 3, 3 milliards de dollars avant le changement. Maintenant, après le changement, c'est 4, 8 milliards de dollars.La compagnie aérienne éthiopienne a servi 22 millions de passagers.28% des terres agricoles ont été cultivées en tracteur alors que 45% en grappe.Le blé d'été devrait être de 23-24 millions de quintaux.Le gouvernement a accordé 15 milliards de birr d'aide au développement.
Article vedette
Du constat à l’action : l’Afrique se positionne comme acteur clé dans la lutte contre le changement climatique.
Sep 29, 2025 1324
Traduit de l’article anglais de Mahder Nesibu   Addis-Abeba, le 29 septembre 2025 (ENA) : - Le deuxième Sommet africain sur le climat, organisé à Addis-Abeba du 8 au 10 septembre 2025, a marqué une étape charnière dans la réponse du continent face au défi climatique.   Longtemps perçue comme une région vulnérable, marginalisée dans les négociations internationales, l’Afrique s’affirme désormais comme une force de proposition, mobilisant des solutions concrètes, des mécanismes financiers novateurs et un leadership politique affirmé.   Placée sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financement pour un développement durable et vert en Afrique », la rencontre avait pour ambition de transformer l’image de l’Afrique : d’un continent dépendant des engagements internationaux à un acteur maître de son avenir climatique.   Avec la Déclaration d’Addis-Abeba, l’Appel à l’action, ainsi que le lancement du Pacte africain d’innovation climatique (ACIC) et du Fonds africain pour le climat (FAC), sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed, le sommet a conjugué vision politique, ambition opérationnelle et stratégie de financement.   Ces initiatives placent l’Afrique en position d’influence renforcée dans les grandes négociations climatiques mondiales, notamment à la COP30 de Belém, au Brésil.   Le message central était clair : les défis climatiques du continent exigent des réponses unifiées. Jusqu’ici, la diversité des positions nationales et les inégalités institutionnelles avaient fragilisé son poids politique et limité son accès aux ressources financières.   Le sommet a répondu à ce défi en forgeant un consensus, matérialisé par la Déclaration d’Addis-Abeba, qui met en avant trois priorités : financer l’adaptation et la résilience, promouvoir les énergies renouvelables et l’industrialisation verte comme leviers de croissance, et développer des mécanismes africains de mise en œuvre et de financement.   L’ACIC en est le bras opérationnel : il vise à recenser, développer et diffuser des solutions africaines dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, de l’eau, des transports et de la résilience urbaine, avec un objectif de 1 000 initiatives financées d’ici 2030.   Complémentaire, le FAC ambitionne de mobiliser 50 milliards de dollars par an, en combinant capitaux publics, privés et multilatéraux, pour faire passer les innovations locales du stade expérimental à l’échelle continentale.   Ce modèle « solutions plus financement » constitue une réponse directe au paradoxe africain : disposer d’idées innovantes sans les moyens financiers pour les généraliser.   Au-delà de leur dimension financière et technologique, ces instruments démontrent la capacité du continent à agir collectivement. Ils valorisent la recherche locale, les savoirs endogènes et la mobilisation de la diaspora, tout en offrant des garanties de transparence et de gestion des risques aux investisseurs.   Cette approche consolide la crédibilité internationale de l’Afrique, qui se positionne désormais non plus comme un bénéficiaire passif, mais comme un partenaire stratégique dans la lutte mondiale contre le changement climatique.   Le sommet a également ouvert la voie à des avancées déterminantes dans le domaine du financement, en consolidant l’autonomie d’action du continent.   La mise en place d’un cadre de coopération entre les institutions financières de développement africaines et les banques commerciales, visant à mobiliser 100 milliards de dollars, traduit la volonté de l’Afrique de générer des ressources pour la transition énergétique et les infrastructures durables.   À cela s’ajoutent des annonces fortes, telles que l’engagement de la Banque européenne d’investissement (100 milliards d’euros d’ici 2027) et les promesses bilatérales du Danemark et de l’Italie, qui confirment la capacité du continent à articuler financements nationaux et internationaux pour concrétiser ses priorités climatiques.   Ces appuis complémentaires sont indispensables pour transformer les projets pilotes en investissements privés à grande échelle.   Au-delà des aspects financiers, la rencontre a insisté sur la cohérence des initiatives.   Elle a validé la deuxième phase du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP 2.0), qui prévoit de mobiliser 50 milliards de dollars d’ici 2030 afin de renforcer la résilience des systèmes alimentaires, des infrastructures et des zones urbaines.   D’autres initiatives phares, comme Mission 300 (qui ambitionne de fournir l’accès à l’énergie à 300 millions de personnes d’ici 2030) et les programmes régionaux de cuisson propre, illustrent la capacité de l’Afrique à concevoir des actions combinant impact social, économique et environnemental.   Intégrées dans le cadre de l’ACIC et du FAC, ces initiatives forment un portefeuille cohérent de projets transformateurs, soutenus à la fois par les gouvernements et par les partenaires internationaux.   En tant que pays hôte, l’Éthiopie a mis en avant le rôle moteur du leadership national dans la mise en œuvre de solutions concrètes.   Elle a présenté des projets phares, comme les campagnes massives de reboisement de l’initiative Héritage vert et les avancées stratégiques autour du Grand barrage de la Renaissance.   L’annonce parallèle de la candidature éthiopienne à l’accueil de la COP32 en 2027 souligne une vision plus large : faire de l’Afrique non seulement un espace de débats, mais un véritable architecte de l’agenda climatique mondial.   Par cette combinaison d’actions nationales, d’engagement diplomatique et de coordination continentale, l’Éthiopie incarne la manière dont un État africain peut conjuguer réussite domestique et leadership collectif.   Au final, l’importance de ce deuxième Sommet africain sur le climat réside dans sa contribution à l’émergence d’une voix africaine unifiée, notamment en amont de la COP30 et des négociations futures.   Là où les divergences nationales et les disparités de capacités limitaient jusqu’ici son poids politique, le continent dispose désormais d’une plateforme commune : la Déclaration d’Addis-Abeba, appuyée par des instruments concrets et des engagements financiers tangibles.   Cette cohérence donne à l’Afrique une crédibilité accrue, en alignant ses demandes avec les grandes orientations mondiales de financement climatique, telles que la Feuille de route Bakou-Belém de la CCNUCC, qui vise à porter le financement annuel à 1 300 milliards de dollars d’ici 2035.   Parallèlement, l’ACS2 a mis en avant le rôle déterminant de la diaspora et des écosystèmes d’innovation dans l’élargissement de l’action climatique africaine.   L’ACIC a été conçu pour s’appuyer sur des partenariats avec les universités, les PME et les centres de recherche, tout en mobilisant les réseaux de la diaspora afin de donner une portée internationale aux solutions locales.   Cette synergie renforce à la fois les capacités techniques et l’influence narrative du continent : l’Afrique se présente désormais non seulement comme réceptrice de financements, mais comme source de solutions innovantes, viables et reproductibles.   En favorisant des plateformes de transfert de connaissances et d’investissements, l’ACS2 illustre un modèle où innovation, finance et unité politique convergent pour soutenir une action climatique continentale.   Cependant, les ambitions affichées soulèvent des défis notables. La concrétisation de l’ACIC et du FAC suppose la mise en place rapide de structures de gouvernance solides, la mobilisation de capitaux et l’instauration de mécanismes de suivi transparents.   L’objectif de 50 milliards de dollars par an et de 1 000 solutions bancables d’ici 2030 demeure ambitieux et exige l’harmonisation des politiques nationales, des réformes réglementaires et une coopération internationale renforcée.   Il est crucial que le financement de l’adaptation repose largement sur des subventions, afin d’éviter d’alourdir la dette des États, tandis que la confiance des investisseurs dépendra de la prévisibilité des cadres politiques, de la transparence et de la clarté réglementaire.   Ces risques sont toutefois atténués par le consensus politique et les instruments opérationnels mis en avant lors du sommet.   Une lecture comparative permet d’en dégager plusieurs enseignements. L’ACS2 démontre que l’unité politique, la conception technique et la mobilisation financière se renforcent mutuellement.   La Déclaration d’Addis-Abeba fixe les priorités et le discours commun de l’Afrique.   L’ACIC et le FAC traduisent cette ambition en projets concrets, tandis que les mécanismes financiers continentaux prouvent la capacité de mise en œuvre et la crédibilité du continent.   De la même manière que les industries culturelles africaines ont su tirer parti des réseaux diasporiques et des écosystèmes technologiques pour rayonner à l’international, l’ACS2 montre que le leadership climatique africain peut lui aussi être structuré, évolutif et reconnu.   Enfin, le sommet a souligné la dimension stratégique et symbolique du leadership africain en matière de climat.   En affichant une voix unifiée, des mécanismes opérationnels crédibles et une ambition financière claire, l’ACS2 redéfinit le rôle de l’Afrique : non plus seulement un espace vulnérable en quête de soutien, mais un acteur moteur et partenaire fiable capable de générer des résultats tangibles.   Ce changement de paradigme est essentiel : il fait passer le continent d’un récit de fragilité à un récit d’action et de solutions.   Si les engagements pris à Addis-Abeba sont mis en œuvre efficacement, l’ACS2 pourrait devenir un moment de bascule, où l’Afrique affirme son leadership climatique en conjuguant ambition, réalisme et influence sur la scène internationale.
Agence des nouvelles éthiopienne
2023