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Le développement des corridors constitue un véritable atout pour la qualité de vie, l’esthétique urbaine et la compétitivité des villes.
Dec 1, 2025 83
Addis-Abeba, le 1er décembre 2025 (ENA) : - Le ministère du Développement urbain et des Infrastructures a indiqué que les projets de développement des corridors menés à l’échelle nationale contribuent largement à améliorer la qualité de vie, l’esthétique et la compétitivité des villes éthiopiennes. Selon Fanta Dejen, ministre d’État au Développement urbain et aux Infrastructures, le gouvernement œuvre à faire des villes des espaces à la fois fonctionnels, agréables pour leurs habitants et performants sur la scène internationale. Il a précisé que des actions ciblées sont réalisées pour rendre les centres urbains plus accueillants, notamment pour les groupes vulnérables, tels que les enfants et les personnes âgées. « Nous mettons en œuvre des programmes permettant aux villes de valoriser efficacement leurs ressources naturelles et bâties, tout en favorisant la sauvegarde des espaces verts et la récupération des terrains illégalement clôturés », a-t-il déclaré. Le ministre d’État a ajouté que, au-delà de l’équité dans l’accès aux services urbains, ces projets de corridors stimulent la construction de villes modernes et compétitives. Il a précisé que ces travaux sont actuellement en cours dans plus de 70 villes du pays, avec l’objectif d’étendre progressivement l’initiative à l’ensemble du territoire. Selon lui, ces efforts ne se limitent pas à l’embellissement urbain, mais renforcent également le dynamisme économique et social des localités concernées. Grâce à ces interventions, Addis-Abeba se transforme en une métropole moderne, attractive et compétitive, renforçant son statut de destination privilégiée pour l’organisation de forums internationaux.
L’agriculture numérique est essentielle pour assurer la résilience et le développement du continent : Vice-présidente de la CUA.
Dec 1, 2025 63
Addis-Abeba, 1er décembre 2025 (ENA) : - L’ambassadrice Selma Malika Haddadi, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, a affirmé que la digitalisation de l’agriculture constitue désormais une condition indispensable à la survie et au développement du continent. Intervenant à la première Conférence africaine sur l’agriculture numérique, organisée au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, elle a réitéré l’engagement du continent à s’appuyer sur les technologies pour moderniser l’agriculture et soutenir un développement durable. Le thème de la rencontre insistait sur l’urgence d’intégrer les innovations numériques dans les politiques agricoles et d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires africains. « L’agriculture demeure la colonne vertébrale de l’Afrique », a rappelé Mme Haddadi, soulignant qu’elle fait vivre plus de 60 % de la population et reste un pilier des économies nationales. Le ministre d’État éthiopien de l’Agriculture, Efa Muleta, a pour sa part souligné que la transformation agricole en cours s’aligne sur la vision du Premier ministre Abiy Ahmed, fondée sur l’innovation, l’intégration et la philosophie Medemer. Il a insisté sur le rôle stratégique des technologies numériques, des données satellitaires aux plateformes mobiles, pour dynamiser une croissance agricole inclusive. Selon lui, l’Afrique peut convertir ses défis en opportunités, portée par une jeunesse nombreuse et un écosystème technologique en plein essor. Il a mis en avant les initiatives de l’Éthiopie dans l’extension de l’irrigation, la mécanisation et l’introduction de variétés résilientes, qui rapprochent le pays de l’autosuffisance alimentaire. Il a aussi présenté le modèle de production en groupements, facilitant l’accès aux intrants modernes et aux services numériques pour accélérer la transition vers une agriculture commerciale. Le commissaire de l’Union africaine chargé du développement agricole, Moses Vilakati, a de son côté rappelé les obstacles persistants — changement climatique, dégradation des terres, accès limité aux marchés, désintérêt croissant des jeunes — qui freinent la croissance du secteur. Il a souligné l’urgence d’exploiter pleinement le potentiel agricole du continent et de s’engager résolument dans la transition numérique, indispensable pour accroître la productivité, réduire les pertes et améliorer l’accès au financement et aux marchés. Il a enfin exhorté les pays africains à s’adapter à un monde désormais dominé par les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’imagerie satellitaire et l’agriculture de précision.
L’Institut des sciences spatiales et géospatiales a mis en service de nouvelles stations destinées à la réception des données satellitaires.
Dec 1, 2025 52
Addis-Abeba, le 1er décembre 2025 (ENA) : - L’Institut des sciences spatiales et géospatiales (SSGI) a lancé un nouveau réseau de stations de réception de données satellitaires à Addis-Abeba et dans plusieurs villes du pays, une avancée majeure dans la transformation numérique engagée par l’Éthiopie. Le ministre d’État à l’Innovation et à la Technologie, Muluken Kere, a rappelé que la stratégie « Éthiopie numérique 2025 » a posé les bases nécessaires pour accélérer le progrès technologique national. Il a mis en avant les efforts continus déployés pour renforcer l’infrastructure numérique et confirmé l’engagement du gouvernement à étendre le réseau de stations satellitaires à l’échelle du territoire. Évoquant les récentes avancées, notamment la mise en œuvre du système d’identité numérique, il a souligné que la montée en compétence des professionnels éthiopiens constitue un signe prometteur pour l’avenir numérique du pays. Bien que l’Éthiopie ait besoin d’environ 200 stations de référence en continu (CORS) pour une couverture optimale, seules 10 sont actuellement opérationnelles. Le SSGI prévoit d’en installer 10 autres durant l’exercice en cours et d’atteindre un total de 30 d’ici deux ans. Les nouvelles stations inaugurées comprennent un centre de contrôle principal à Addis-Abeba, quatre autres à Sheger et dans ses environs, ainsi que des installations à Bonga, Semera, Jigjiga, Debre Berhan et Jimma. L’extension du système ETCORS devrait renforcer la gestion urbaine et appuyer le développement des infrastructures. Le directeur général du SSGI, Abdisa Yilma (PhD), a indiqué que ces stations intègrent des technologies avancées permettant de fournir aux géomètres, chercheurs, spécialistes des risques naturels et experts en cartographie des données géospatiales en temps réel. Il a rappelé l’importance de l’information géospatiale précise pour la construction d’infrastructures telles que bâtiments, routes, ponts ou barrages. Ce système profitera également à l’agriculture, à l’industrie, au secteur minier et à d’autres domaines stratégiques, en renforçant la planification et l’administration foncières. Le SSGI utilisera largement ces stations pour améliorer ses activités de levés topographiques, de cartographie et de recherche. Fanta Dejen, ministre d’État au Développement urbain et aux Infrastructures, a ajouté que le système permettra d’améliorer significativement les services publics, notamment en matière de gestion foncière urbaine, en les rendant plus rapides, transparents et équitables. La précision quasi parfaite des mesures contribuera également à réduire les litiges du public. Il a précisé qu’ETCORS jouera un rôle important dans la mise en place de villes intelligentes et l’extension des espaces verts. Conçu pour servir l’Éthiopie mais aussi les pays voisins et la communauté internationale, le système ETCORS renforcera la prise de décision fondée sur les données et améliorera la précision des levés topographiques, du cadastre et de la planification urbaine. En parallèle, le ministère du Développement urbain et des Infrastructures prépare l’installation de 14 stations CORS supplémentaires pour étendre davantage le réseau géospatial national.
Le Premier ministre Abiy a nommé l'ambassadeur Betre en tant que chef de son bureau spécial.
Dec 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er decembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a désigné l’ambassadeur Betre Mengistu pour diriger le Bureau spécial du Premier ministre, avec le statut de ministre d’État. D’après une annonce diffusée sur la page des réseaux sociaux par le Bureau du Premier ministre, cette nomination entrera en vigueur à compter du 2 décembre 2025.
Lauréats des Prix des médias de l'IGAD 2025
Nov 30, 2025 138
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - La cérémonie des Prix des médias de l'IGAD 2025 s'est achevée avec succès à Addis-Abeba, célébrant l'excellence journalistique dans la Corne de l'Afrique sous le thème « Raconter des histoires pour l'action climatique : pour une région sûre, résiliente et stable ». Pour sa troisième édition, les Prix des médias de l'IGAD ont réaffirmé l'engagement de l'IGAD à honorer les journalistes et professionnels des médias exceptionnels qui contribuent à la paix, au développement et à l'action climatique dans la région. L'événement a réuni des invités de marque, dont le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, et le secrétaire exécutif de l'IGAD, Workneh Gebeyehu. Cette année, les Prix ont mis en lumière l'enjeu crucial du changement climatique, soulignant l'importance d'un journalisme éthique et de récits percutants. Des journalistes de toute la région de l'IGAD ont présenté un travail exceptionnel, et les lauréats ont été récompensés par des trophées et des médailles d'or. Les Prix des médias de l'IGAD sont une initiative phare de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), lancée pour promouvoir des médias éthiques et influents en Afrique de l'Est. Créés pour récompenser l'excellence journalistique, ces prix offrent aux professionnels des médias une tribune pour mettre en lumière des enjeux cruciaux en lien avec les priorités stratégiques de l'IGAD, tels que la paix, la sécurité et la résilience climatique. Parmi les lauréats, on compte Getenet Shenkute de l'Agence de nouvelle éthiopienne (ENA). Les gagnants comprennent : - Production télévisuelle : - Kenya : Lédama - Somalie : Mohammed Nur Mohammed - Radio : - Kenya : Steve Mokaya - Ouganda : Wambi Michael - Imprimer: - Kenya : Mugand Maryann - Ouganda : Ambrose Okwange - Numérique : - Ethiopie : Getnet Shenkute - Soudan du Sud : Gebreal Getluak Wal - Réseaux sociaux: - Djibouti : Amina Idan - Somalie : Ahmed Mohammed - Photographie : - Somalie : Salade Abdirahman - Kenya : Andrew Ngea - Reporting sensible au genre : - Ouganda : Ayebare Cendrillon -Kenya : Jemila Mohamed - Langues autochtones : - Soudan : Hipa Abdalazeem - Ethiopie : Shimekit Legese - Personnalité médiatique de l'année : -Kenya : Bonface Barasa - Kenya : Annistecia Kiragu Le prestigieux Prix d'honneur pour l'ensemble d'une carrière a été remis à Faisal Mohammed (Soudan) et Meaza Biru (Éthiopie), en reconnaissance de leur engagement de toute une vie pour le développement du journalisme dans la région. À l'issue des Prix des médias de l'IGAD 2025, Gedion Timothewos a annoncé que la prochaine cérémonie se tiendra en Ouganda, perpétuant ainsi la tradition de célébrer l'excellence des médias et leur rôle crucial face aux défis régionaux. Cet événement annuel récompense non seulement le travail journalistique exemplaire, mais encourage également la collaboration et l'engagement des professionnels des médias, soulignant l'importance vitale du récit pour la promotion de la paix et du développement durable dans les États membres de l'IGAD. La prochaine cérémonie aura lieu en Ouganda.
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Des travaux sont en cors pour que les investisseurs de la ville coréenne d'Ulsan investissent en Éthiopie.
Mar 25, 2024 10839
Addis Abeba, le 25 mars 2024 (ENA) : - Il a été annoncé que les investisseurs d'Ulsan, une ville manufacturière et industrielle de la République de Corée du Sud, pourront investir en Éthiopie. L'ambassadeur éthiopien en République de Corée du Sud, Dessie Dalke, a eu une discussion avec le maire de la ville d'Ulsan, Kim Du-geum qui a porté sur les conditions dans lesquelles les investisseurs de la ville peuvent investir en Éthiopie et dans lesquelles la ville peut établir de solides relations fraternelles avec les villes éthiopiennes. Au cours de la discussion, l'ambassadeur Dessie Dalke a mentionné que l'Éthiopie et la Corée sont des pays entretenant des relations fortes et historiques et a déclaré que les relations devraient être renforcées par l'échange d'expériences et d'investissements, en particulier au niveau urbain. L'ambassadeur a ajouté que le maire a également demandé d'encourager les investisseurs de la ville à investir en Éthiopie. Pour sa part, le maire d'Ulsan, Doo-geum, a remercié l'Éthiopie pour son soutien pendant les moments difficiles de la Corée du Sud et a déclaré qu'ils travailleraient à établir une relation entre les villes éthiopiennes et la ville d'Ulsan. Citant comme exemple le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, il a souligné que le pays utilise l'Éthiopie comme destination stratégique pour atteindre le marché africain ajoutant que les investisseurs de la ville auront de larges opportunités sur le marché des affaires africain en investissant en Ethiopie. Selon l'ambassade d’Ethiopie en République de Corée du Sud, l'ambassadeur Dessie Dalke a rendu visite à la compagnie Hyundai Motors lors de sa visite de travail dans la ville.
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Politique
Le développement des corridors constitue un véritable atout pour la qualité de vie, l’esthétique urbaine et la compétitivité des villes.
Dec 1, 2025 83
Addis-Abeba, le 1er décembre 2025 (ENA) : - Le ministère du Développement urbain et des Infrastructures a indiqué que les projets de développement des corridors menés à l’échelle nationale contribuent largement à améliorer la qualité de vie, l’esthétique et la compétitivité des villes éthiopiennes. Selon Fanta Dejen, ministre d’État au Développement urbain et aux Infrastructures, le gouvernement œuvre à faire des villes des espaces à la fois fonctionnels, agréables pour leurs habitants et performants sur la scène internationale. Il a précisé que des actions ciblées sont réalisées pour rendre les centres urbains plus accueillants, notamment pour les groupes vulnérables, tels que les enfants et les personnes âgées. « Nous mettons en œuvre des programmes permettant aux villes de valoriser efficacement leurs ressources naturelles et bâties, tout en favorisant la sauvegarde des espaces verts et la récupération des terrains illégalement clôturés », a-t-il déclaré. Le ministre d’État a ajouté que, au-delà de l’équité dans l’accès aux services urbains, ces projets de corridors stimulent la construction de villes modernes et compétitives. Il a précisé que ces travaux sont actuellement en cours dans plus de 70 villes du pays, avec l’objectif d’étendre progressivement l’initiative à l’ensemble du territoire. Selon lui, ces efforts ne se limitent pas à l’embellissement urbain, mais renforcent également le dynamisme économique et social des localités concernées. Grâce à ces interventions, Addis-Abeba se transforme en une métropole moderne, attractive et compétitive, renforçant son statut de destination privilégiée pour l’organisation de forums internationaux.
Le Premier ministre Abiy a nommé l'ambassadeur Betre en tant que chef de son bureau spécial.
Dec 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er decembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a désigné l’ambassadeur Betre Mengistu pour diriger le Bureau spécial du Premier ministre, avec le statut de ministre d’État. D’après une annonce diffusée sur la page des réseaux sociaux par le Bureau du Premier ministre, cette nomination entrera en vigueur à compter du 2 décembre 2025.
« L’État de Medemer » repose sur quatre piliers essentiels : Premier ministre Abiy
Nov 30, 2025 115
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’« État Medemer » orientera son action autour de quatre piliers majeurs : la création, l’accélération, la réplication et l’assurance qualité. S’exprimant lors d’une session de formation destinée aux hauts cadres du Parti de la Prospérité (PP), il a détaillé les principes qui guideront l’approche de son gouvernement. Abiy Ahmed a souligné que la création constitue la base de toute démarche qualitative. « Sans forte capacité de création, il est impossible de garantir la qualité », a-t-il affirmé, rappelant que cette dernière découle directement de l’innovation continue. Il a également mis en avant l’importance de la rapidité, estimant que « sans accélération, l’obtention de résultats significatifs dans un délai donné demeure illusoire ». Selon lui, la combinaison d’une production soutenue et d’une action rapide est indispensable pour atteindre des résultats durables et de haute qualité. Expliquant l’articulation entre ces concepts, il a précisé : « En augmentant notre capacité de création et en accélérant le rythme, nous créons les conditions nécessaires pour affiner nos actions et obtenir une qualité pérenne. » Ce processus d’amélioration constante sous-tend le principe d’assurance qualité, tandis que l’alliance de la rapidité et de la création ouvre la voie à la réplication des résultats. Le Premier ministre a réaffirmé que ces quatre idées structurent le cœur de la philosophie de l’« État Medemer ».
La stratégie « Éthiopie numérique 2030 » a été adopté par le Conseil des ministres.
Nov 29, 2025 164
Addis-Abeba, le 29 novembre 2025 (ENA) : - Le Conseil des ministres a adopté plusieurs mesures majeures destinées à stimuler la croissance économique et à améliorer la qualité des services publics. Selon le Bureau du Premier ministre, la session était largement consacrée à l’examen de la stratégie « Éthiopie numérique 2030 », soumise pour approbation. Cette stratégie ambitieuse a pour objectif de créer davantage d’opportunités pour la population, de renforcer les capacités technologiques du pays, d’étendre les infrastructures essentielles, d’améliorer la gouvernance et d’accélérer le développement économique. Après un débat approfondi, le Conseil a validé la stratégie à l’unanimité et ordonné son application immédiate. Le Conseil a également étudié deux accords de prêts signés avec l’Association internationale de développement (IDA). Le premier, d’un montant de 294,9 millions de DTS, financera un programme visant à accélérer l’accès à une énergie durable et propre. Ce prêt est assorti d’un remboursement sur 38 ans, avec un différé de six ans. Le second accord concerne un financement additionnel de 20 millions de DTS pour le Projet de transformation des compétences et d’intégration régionale en Afrique de l’Est, remboursable sur 31 ans, également avec un différé de six ans. Ces prêts, sans intérêt mais assortis de frais de service de 0,75 %, ont été jugés conformes à la stratégie nationale de gestion de la dette et seront transmis à la Chambre des représentants du peuple pour ratification. Dans un souci d’améliorer le fonctionnement des institutions publiques, le Conseil a examiné deux projets de règlements fixant des frais de service pour certaines prestations de l’Autorité de protection de l’environnement et du Théâtre national éthiopien. Ces mesures visent à leur permettre de couvrir leurs coûts de fonctionnement et d’accroître leurs revenus internes, garantissant ainsi de meilleurs services au public. Les tarifs proposés, établis selon la capacité de paiement des bénéficiaires, ont été approuvés à l’unanimité et entreront en vigueur après publication au Journal officiel fédéral. Le Conseil a également étudié quatre accords bilatéraux destinés à renforcer la coopération internationale en matière de sécurité. Il s’agit d’un accord d’entraide judiciaire en matière pénale avec la Chine, de deux traités d’extradition séparés avec la Chine et le Brésil, et d’un autre traité d’extradition avec l’Afrique du Sud. Considérant que ces accords renforceront le cadre juridique de la coopération contre la criminalité, le Conseil a décidé à l’unanimité de les transmettre à la Chambre des représentants du peuple pour approbation. Enfin, le Conseil s’est penché sur deux derniers textes : un projet de règlement encadrant la signature électronique — une étape clé pour la mise en œuvre de la proclamation n° 1072/2017 et de son amendement — ainsi qu’une modification du règlement sur l’immigration visant à permettre à l’institution compétente de mieux assumer ses responsabilités légales. Les deux textes ont été adoptés à l’unanimité et entreront en vigueur dès leur publication au Journal officiel fédéral.
L'Éthiopie entreprend des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales
Nov 29, 2025 192
Addis Ababa le 29 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie entreprend actuellement des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales afin de renforcer les services de poursuite et les instances judiciaires connexes, a déclaré le ministre d'État à la Justice, Ermias Yemanebirhan. S'exprimant lors de la clôture de la 30e conférence annuelle de l'East Africa Law Society (EALS), il a déclaré que l'Éthiopie entreprenait actuellement des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales qui profitaient aux professionnels et aux cabinets du droit. « L'Éthiopie entreprend actuellement des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales visant à renforcer les cultures, les services de poursuite et les organes judiciaires connexes, reconnaissant que des institutions judiciaires efficaces, crédibles et indépendantes sont des piliers indispensables du développement économique et de l'intégration régionale. » Il a réitéré l'engagement du gouvernement à préserver et à renforcer l'autonomie de toutes les institutions judiciaires. L'Association fédérale des avocats éthiopiens a fait des progrès remarquables, car la réforme juridique actuelle reconnaît également l'Association comme l'une des cinq institutions judiciaires fondamentales en Éthiopie, a ajouté M. Ermias. Pour le ministre d'État, ces efforts témoignent de la volonté du gouvernement de tirer parti de l'expertise de milliers d'avocats fédéraux hautement qualifiés. « Il y a quelques années encore, l'Éthiopie ne comptait pas un seul cabinet d'avocats. Aujourd'hui, plus de 40 cabinets d'avocats sont en activité et la demande ne cesse de croître. » Affirmant que les avocats éthiopiens tirent profit de l'intégration régionale, le ministre d'État a déclaré que la région bénéficie également de la taille, du potentiel et de l'expertise juridique croissante de l'Éthiopie. « Nous ne pouvons pas nous permettre de rester isolés de l'association régionale des avocats professionnels. Le fait d'accueillir la 30e conférence annuelle est en soi une expression de notre engagement et de notre capacité. » Comme de nombreux pays africains, l'Éthiopie continue de travailler avec diligence pour renforcer la justice et la gouvernance démocratique guidées par l'état de droit, la séparation des pouvoirs, la protection des droits de l'homme, la transparence, la responsabilité et la participation active des citoyens, a-t-il souligné. Selon lui, les avocats jouent un rôle essentiel dans la protection des droits fondamentaux de l'homme, la garantie de l'accès à la justice pour tous et la promotion de la responsabilité à tous les niveaux. En outre, il a précisé que les avocats sont tenus de respecter une éthique professionnelle et une intégrité irréprochables en adhérant à des normes éthiques rigoureuses afin de maintenir la confiance du public dans le système juridique. La confiance du public est essentielle au bon fonctionnement de la démocratie et à l'administration de la justice, a-t-il déclaré, ajoutant : « Je suis convaincu que l'Association fédérale des avocats éthiopiens et la Société juridique d'Afrique de l'Est joueront leur rôle dans la région et au-delà. » Le chef de cabinet de la CUA, Mohamed El-Amine Souef, a déclaré que le moment était venu pour les États africains de promouvoir la bonne gouvernance au niveau national, car de nombreux pays africains bénéficient désormais d'un système multipartite. Souef a souligné l'importance des professionnels du droit dans la défense des droits et la promotion de la démocratie. Le président de la Société juridique d'Afrique de l'Est, Ramadhan Abubakar, a réaffirmé son engagement à poursuivre les progrès réalisés par la société de manière plus intégrée, afin de contribuer à la protection des droits de l'homme et au renforcement de la démocratie dans la région et au-delà.
Le président Taye souligne la nécessité de mettre en œuvre des constitutions solides qui protègent les droits des populations en Afrique
Nov 28, 2025 183
Addis Ababa le 28 novembre,2025 (ENA) Le président Taye Atske Selassie a souligné aujourd'hui l'importance de mettre en place des constitutions solides qui responsabilisent les dirigeants et protègent les droits des citoyens en Afrique. S'exprimant lors du 4e Symposium international de la Conférence des juridictions constitutionnelles d'Afrique (CCJA) à Addis-Abeba, le président a souligné la nécessité cruciale d'établir et de maintenir des cadres constitutionnels solides qui vont au-delà de la simple promulgation de lois à travers l'Afrique. Le constitutionnalisme implique fondamentalement de consacrer l'État de droit, d'établir la responsabilité et de garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens, a-t-il noté, soulignant que la légitimité de tout gouvernement découle directement du consentement du peuple et que les constitutions jouent un rôle essentiel dans la délimitation de la répartition des pouvoirs et la clarification de la manière dont l'autorité de l'État doit être exercée efficacement. « La légitimité qui nécessite la volonté et le désir du peuple est la condition sine qua non de la constitution et le fondement de la construction de l'État », a ajouté le président. S'appuyant sur sa vaste expérience au sein de la commission chargée de rédiger la Constitution éthiopienne, il a évoqué la quête historique de l'Éthiopie en matière de développement constitutionnel. Notant que le cadre constitutionnel actuel est conçu pour gérer la diversité de la nation tout en préservant un sentiment d'unité dans le respect de l'État de droit, le président Taye a fermement condamné la montée inquiétante des changements anticonstitutionnels au sein du gouvernement. Il a souligné que de telles actions constituent une atteinte directe aux principes établis de la gouvernance constitutionnelle et à l'acte fondateur de l'Union africaine. Le président a appelé les nations africaines à maintenir une vision claire d'un continent uni et pacifique, affirmant que les constitutions doivent devenir l'âme même de la gouvernance et le pilier de l'unité entre les différents peuples. « Ce n'est que lorsque les institutions seront ancrées dans la justice et que les dirigeants seront élus par les citoyens que nous pourrons véritablement atteindre les objectifs ambitieux de l'Agenda 2063 », a-t-il conclu. Pour sa part, le représentant du président de la Commission de l'Union africaine, Ali Youssouf, a souligné le rôle essentiel que jouent les tribunaux indépendants dans la promotion de la stabilité et le renforcement de la confiance du public. Selon le représentant, le respect des constitutions est essentiel à cet effort, car celles-ci fonctionnent comme des accords vivants qui incarnent les principes d'équité, de justice et de respect mutuel entre les citoyens et les institutions. Le président de la CCJA, Luke Malaba, a appelé à faire confiance au potentiel de transformation positive de l'Afrique. « L'Afrique est en train d'opérer des changements positifs. Nous devons avoir confiance en nous-mêmes », a-t-il affirmé avec conviction. Le président a déclaré qu'il considérait ce symposium comme une occasion importante d'examiner si les gouvernements répondent véritablement aux besoins de leurs citoyens, plaidant en faveur d'une transformation des constitutions africaines impulsée par les peuples africains eux-mêmes. Cette réunion s'inscrit dans le cadre des objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union africaine, qui mettent l'accent sur la paix, l'unité et la prospérité du continent. Elle marque un moment charnière pour la collaboration entre les organisations constitutionnelles africaines, facilitant les discussions ouvertes et l'échange de connaissances, a déclaré M. Malaba. Le président de la Cour suprême fédérale d'Éthiopie et chef du Conseil d'enquête constitutionnelle, Tewodros Mihret, a expliqué le lien essentiel entre le constitutionnalisme et la construction de l'État. « En améliorant la gouvernance grâce au renforcement de l'État de droit et à la protection des droits de l'homme, nous pouvons accélérer les progrès de l'Afrique », a-t-il déclaré. Le président de la Cour suprême a souligné le rôle essentiel des cours constitutionnelles dans l'interprétation des lois suprêmes, l'application des mandats constitutionnels et le maintien de la stabilité institutionnelle, même face aux défis sociaux. Le symposium international sur le thème « Constitutionnalisme et construction de l'État en Afrique » se terminera le 30 novembre 2025.
L'Éthiopie élue présidente du Comité des politiques sociales, de la pauvreté et de l'égalité des sexes de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) des Nations Unies
Nov 28, 2025 175
Addis Ababa le 28 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie a été élue présidente du Bureau du Comité des politiques sociales, de la pauvreté et de l'égalité des sexes de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) pour la période 2025-2027, selon le ministère des Affaires étrangères. L'élection de l'Éthiopie à la présidence témoigne de l'engagement de longue date du pays en faveur du multilatéralisme et souligne le rôle des Nations unies dans la coopération entre les États, notamment en matière de développement social, a-t-il ajouté. Le Comité est une structure clé au sein de la CEA, chargée de guider les efforts de la Commission pour promouvoir un développement humain et social équitable et inclusif à travers le continent. Son travail se concentre également sur l'égalité des sexes, l'emploi, le développement démographique et de la jeunesse, la protection sociale et l'urbanisation. En outre, le Comité examine les principales tendances et questions régionales en matière de développement humain et social, et assure le suivi des résultats des grandes conférences.
La France met en avant la profondeur et la rapidité de la transformation éthiopienne.
Nov 26, 2025 298
Addis-Abeba, le 26 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur de France en Éthiopie et représentant auprès de l’Union africaine, Alexis Lamek, a salué l’ampleur et la rapidité des transformations menées en Éthiopie sous la conduite du Parti de la prospérité. Le chef du Centre de coordination du Parti de la démocratie et de la prospérité, Adem Farah, s'est entretenu avec l'ambassadeur de France en Éthiopie et représentant de l'Union africaine, Alexis Lamech. Lors de cet entretien, il a été souligné que les relations historiques franco-éthiopiennes, initiées en 1897, sont entrées dans une nouvelle phase. Ils ont évoqué le renforcement des relations multiformes entre les deux pays à travers la coopération géostratégique, le développement des infrastructures, les échanges culturels et le développement institutionnel. Il a également été noté que les relations bilatérales ont atteint un niveau élevé grâce à la récente coopération étroite entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président français Emmanuel Macron. Dans sa déclaration, Adem Farah a affirmé que, sous la direction du Parti de la prospérité, de nombreux succès ont été enregistrés dans les domaines politique, social, économique et diplomatique. Il a souligné que, sur le plan politique, des dirigeants de partis rivaux sont nommés à des postes gouvernementaux, y compris ministériels. L'ambassadeur Lamech, pour sa part, a salué les changements observés en Éthiopie sous la direction du Parti de la prospérité ; il a loué l'efficacité des institutions, le développement des infrastructures et la croissance rapide des villes. Il a déclaré que les changements survenus à Addis-Abeba au cours des 18 derniers mois sont particulièrement remarquables
Politique
Le développement des corridors constitue un véritable atout pour la qualité de vie, l’esthétique urbaine et la compétitivité des villes.
Dec 1, 2025 83
Addis-Abeba, le 1er décembre 2025 (ENA) : - Le ministère du Développement urbain et des Infrastructures a indiqué que les projets de développement des corridors menés à l’échelle nationale contribuent largement à améliorer la qualité de vie, l’esthétique et la compétitivité des villes éthiopiennes. Selon Fanta Dejen, ministre d’État au Développement urbain et aux Infrastructures, le gouvernement œuvre à faire des villes des espaces à la fois fonctionnels, agréables pour leurs habitants et performants sur la scène internationale. Il a précisé que des actions ciblées sont réalisées pour rendre les centres urbains plus accueillants, notamment pour les groupes vulnérables, tels que les enfants et les personnes âgées. « Nous mettons en œuvre des programmes permettant aux villes de valoriser efficacement leurs ressources naturelles et bâties, tout en favorisant la sauvegarde des espaces verts et la récupération des terrains illégalement clôturés », a-t-il déclaré. Le ministre d’État a ajouté que, au-delà de l’équité dans l’accès aux services urbains, ces projets de corridors stimulent la construction de villes modernes et compétitives. Il a précisé que ces travaux sont actuellement en cours dans plus de 70 villes du pays, avec l’objectif d’étendre progressivement l’initiative à l’ensemble du territoire. Selon lui, ces efforts ne se limitent pas à l’embellissement urbain, mais renforcent également le dynamisme économique et social des localités concernées. Grâce à ces interventions, Addis-Abeba se transforme en une métropole moderne, attractive et compétitive, renforçant son statut de destination privilégiée pour l’organisation de forums internationaux.
Le Premier ministre Abiy a nommé l'ambassadeur Betre en tant que chef de son bureau spécial.
Dec 1, 2025 51
Addis-Abeba, le 1er decembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a désigné l’ambassadeur Betre Mengistu pour diriger le Bureau spécial du Premier ministre, avec le statut de ministre d’État. D’après une annonce diffusée sur la page des réseaux sociaux par le Bureau du Premier ministre, cette nomination entrera en vigueur à compter du 2 décembre 2025.
« L’État de Medemer » repose sur quatre piliers essentiels : Premier ministre Abiy
Nov 30, 2025 115
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’« État Medemer » orientera son action autour de quatre piliers majeurs : la création, l’accélération, la réplication et l’assurance qualité. S’exprimant lors d’une session de formation destinée aux hauts cadres du Parti de la Prospérité (PP), il a détaillé les principes qui guideront l’approche de son gouvernement. Abiy Ahmed a souligné que la création constitue la base de toute démarche qualitative. « Sans forte capacité de création, il est impossible de garantir la qualité », a-t-il affirmé, rappelant que cette dernière découle directement de l’innovation continue. Il a également mis en avant l’importance de la rapidité, estimant que « sans accélération, l’obtention de résultats significatifs dans un délai donné demeure illusoire ». Selon lui, la combinaison d’une production soutenue et d’une action rapide est indispensable pour atteindre des résultats durables et de haute qualité. Expliquant l’articulation entre ces concepts, il a précisé : « En augmentant notre capacité de création et en accélérant le rythme, nous créons les conditions nécessaires pour affiner nos actions et obtenir une qualité pérenne. » Ce processus d’amélioration constante sous-tend le principe d’assurance qualité, tandis que l’alliance de la rapidité et de la création ouvre la voie à la réplication des résultats. Le Premier ministre a réaffirmé que ces quatre idées structurent le cœur de la philosophie de l’« État Medemer ».
La stratégie « Éthiopie numérique 2030 » a été adopté par le Conseil des ministres.
Nov 29, 2025 164
Addis-Abeba, le 29 novembre 2025 (ENA) : - Le Conseil des ministres a adopté plusieurs mesures majeures destinées à stimuler la croissance économique et à améliorer la qualité des services publics. Selon le Bureau du Premier ministre, la session était largement consacrée à l’examen de la stratégie « Éthiopie numérique 2030 », soumise pour approbation. Cette stratégie ambitieuse a pour objectif de créer davantage d’opportunités pour la population, de renforcer les capacités technologiques du pays, d’étendre les infrastructures essentielles, d’améliorer la gouvernance et d’accélérer le développement économique. Après un débat approfondi, le Conseil a validé la stratégie à l’unanimité et ordonné son application immédiate. Le Conseil a également étudié deux accords de prêts signés avec l’Association internationale de développement (IDA). Le premier, d’un montant de 294,9 millions de DTS, financera un programme visant à accélérer l’accès à une énergie durable et propre. Ce prêt est assorti d’un remboursement sur 38 ans, avec un différé de six ans. Le second accord concerne un financement additionnel de 20 millions de DTS pour le Projet de transformation des compétences et d’intégration régionale en Afrique de l’Est, remboursable sur 31 ans, également avec un différé de six ans. Ces prêts, sans intérêt mais assortis de frais de service de 0,75 %, ont été jugés conformes à la stratégie nationale de gestion de la dette et seront transmis à la Chambre des représentants du peuple pour ratification. Dans un souci d’améliorer le fonctionnement des institutions publiques, le Conseil a examiné deux projets de règlements fixant des frais de service pour certaines prestations de l’Autorité de protection de l’environnement et du Théâtre national éthiopien. Ces mesures visent à leur permettre de couvrir leurs coûts de fonctionnement et d’accroître leurs revenus internes, garantissant ainsi de meilleurs services au public. Les tarifs proposés, établis selon la capacité de paiement des bénéficiaires, ont été approuvés à l’unanimité et entreront en vigueur après publication au Journal officiel fédéral. Le Conseil a également étudié quatre accords bilatéraux destinés à renforcer la coopération internationale en matière de sécurité. Il s’agit d’un accord d’entraide judiciaire en matière pénale avec la Chine, de deux traités d’extradition séparés avec la Chine et le Brésil, et d’un autre traité d’extradition avec l’Afrique du Sud. Considérant que ces accords renforceront le cadre juridique de la coopération contre la criminalité, le Conseil a décidé à l’unanimité de les transmettre à la Chambre des représentants du peuple pour approbation. Enfin, le Conseil s’est penché sur deux derniers textes : un projet de règlement encadrant la signature électronique — une étape clé pour la mise en œuvre de la proclamation n° 1072/2017 et de son amendement — ainsi qu’une modification du règlement sur l’immigration visant à permettre à l’institution compétente de mieux assumer ses responsabilités légales. Les deux textes ont été adoptés à l’unanimité et entreront en vigueur dès leur publication au Journal officiel fédéral.
L'Éthiopie entreprend des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales
Nov 29, 2025 192
Addis Ababa le 29 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie entreprend actuellement des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales afin de renforcer les services de poursuite et les instances judiciaires connexes, a déclaré le ministre d'État à la Justice, Ermias Yemanebirhan. S'exprimant lors de la clôture de la 30e conférence annuelle de l'East Africa Law Society (EALS), il a déclaré que l'Éthiopie entreprenait actuellement des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales qui profitaient aux professionnels et aux cabinets du droit. « L'Éthiopie entreprend actuellement des réformes institutionnelles et juridiques fondamentales visant à renforcer les cultures, les services de poursuite et les organes judiciaires connexes, reconnaissant que des institutions judiciaires efficaces, crédibles et indépendantes sont des piliers indispensables du développement économique et de l'intégration régionale. » Il a réitéré l'engagement du gouvernement à préserver et à renforcer l'autonomie de toutes les institutions judiciaires. L'Association fédérale des avocats éthiopiens a fait des progrès remarquables, car la réforme juridique actuelle reconnaît également l'Association comme l'une des cinq institutions judiciaires fondamentales en Éthiopie, a ajouté M. Ermias. Pour le ministre d'État, ces efforts témoignent de la volonté du gouvernement de tirer parti de l'expertise de milliers d'avocats fédéraux hautement qualifiés. « Il y a quelques années encore, l'Éthiopie ne comptait pas un seul cabinet d'avocats. Aujourd'hui, plus de 40 cabinets d'avocats sont en activité et la demande ne cesse de croître. » Affirmant que les avocats éthiopiens tirent profit de l'intégration régionale, le ministre d'État a déclaré que la région bénéficie également de la taille, du potentiel et de l'expertise juridique croissante de l'Éthiopie. « Nous ne pouvons pas nous permettre de rester isolés de l'association régionale des avocats professionnels. Le fait d'accueillir la 30e conférence annuelle est en soi une expression de notre engagement et de notre capacité. » Comme de nombreux pays africains, l'Éthiopie continue de travailler avec diligence pour renforcer la justice et la gouvernance démocratique guidées par l'état de droit, la séparation des pouvoirs, la protection des droits de l'homme, la transparence, la responsabilité et la participation active des citoyens, a-t-il souligné. Selon lui, les avocats jouent un rôle essentiel dans la protection des droits fondamentaux de l'homme, la garantie de l'accès à la justice pour tous et la promotion de la responsabilité à tous les niveaux. En outre, il a précisé que les avocats sont tenus de respecter une éthique professionnelle et une intégrité irréprochables en adhérant à des normes éthiques rigoureuses afin de maintenir la confiance du public dans le système juridique. La confiance du public est essentielle au bon fonctionnement de la démocratie et à l'administration de la justice, a-t-il déclaré, ajoutant : « Je suis convaincu que l'Association fédérale des avocats éthiopiens et la Société juridique d'Afrique de l'Est joueront leur rôle dans la région et au-delà. » Le chef de cabinet de la CUA, Mohamed El-Amine Souef, a déclaré que le moment était venu pour les États africains de promouvoir la bonne gouvernance au niveau national, car de nombreux pays africains bénéficient désormais d'un système multipartite. Souef a souligné l'importance des professionnels du droit dans la défense des droits et la promotion de la démocratie. Le président de la Société juridique d'Afrique de l'Est, Ramadhan Abubakar, a réaffirmé son engagement à poursuivre les progrès réalisés par la société de manière plus intégrée, afin de contribuer à la protection des droits de l'homme et au renforcement de la démocratie dans la région et au-delà.
Le président Taye souligne la nécessité de mettre en œuvre des constitutions solides qui protègent les droits des populations en Afrique
Nov 28, 2025 183
Addis Ababa le 28 novembre,2025 (ENA) Le président Taye Atske Selassie a souligné aujourd'hui l'importance de mettre en place des constitutions solides qui responsabilisent les dirigeants et protègent les droits des citoyens en Afrique. S'exprimant lors du 4e Symposium international de la Conférence des juridictions constitutionnelles d'Afrique (CCJA) à Addis-Abeba, le président a souligné la nécessité cruciale d'établir et de maintenir des cadres constitutionnels solides qui vont au-delà de la simple promulgation de lois à travers l'Afrique. Le constitutionnalisme implique fondamentalement de consacrer l'État de droit, d'établir la responsabilité et de garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens, a-t-il noté, soulignant que la légitimité de tout gouvernement découle directement du consentement du peuple et que les constitutions jouent un rôle essentiel dans la délimitation de la répartition des pouvoirs et la clarification de la manière dont l'autorité de l'État doit être exercée efficacement. « La légitimité qui nécessite la volonté et le désir du peuple est la condition sine qua non de la constitution et le fondement de la construction de l'État », a ajouté le président. S'appuyant sur sa vaste expérience au sein de la commission chargée de rédiger la Constitution éthiopienne, il a évoqué la quête historique de l'Éthiopie en matière de développement constitutionnel. Notant que le cadre constitutionnel actuel est conçu pour gérer la diversité de la nation tout en préservant un sentiment d'unité dans le respect de l'État de droit, le président Taye a fermement condamné la montée inquiétante des changements anticonstitutionnels au sein du gouvernement. Il a souligné que de telles actions constituent une atteinte directe aux principes établis de la gouvernance constitutionnelle et à l'acte fondateur de l'Union africaine. Le président a appelé les nations africaines à maintenir une vision claire d'un continent uni et pacifique, affirmant que les constitutions doivent devenir l'âme même de la gouvernance et le pilier de l'unité entre les différents peuples. « Ce n'est que lorsque les institutions seront ancrées dans la justice et que les dirigeants seront élus par les citoyens que nous pourrons véritablement atteindre les objectifs ambitieux de l'Agenda 2063 », a-t-il conclu. Pour sa part, le représentant du président de la Commission de l'Union africaine, Ali Youssouf, a souligné le rôle essentiel que jouent les tribunaux indépendants dans la promotion de la stabilité et le renforcement de la confiance du public. Selon le représentant, le respect des constitutions est essentiel à cet effort, car celles-ci fonctionnent comme des accords vivants qui incarnent les principes d'équité, de justice et de respect mutuel entre les citoyens et les institutions. Le président de la CCJA, Luke Malaba, a appelé à faire confiance au potentiel de transformation positive de l'Afrique. « L'Afrique est en train d'opérer des changements positifs. Nous devons avoir confiance en nous-mêmes », a-t-il affirmé avec conviction. Le président a déclaré qu'il considérait ce symposium comme une occasion importante d'examiner si les gouvernements répondent véritablement aux besoins de leurs citoyens, plaidant en faveur d'une transformation des constitutions africaines impulsée par les peuples africains eux-mêmes. Cette réunion s'inscrit dans le cadre des objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union africaine, qui mettent l'accent sur la paix, l'unité et la prospérité du continent. Elle marque un moment charnière pour la collaboration entre les organisations constitutionnelles africaines, facilitant les discussions ouvertes et l'échange de connaissances, a déclaré M. Malaba. Le président de la Cour suprême fédérale d'Éthiopie et chef du Conseil d'enquête constitutionnelle, Tewodros Mihret, a expliqué le lien essentiel entre le constitutionnalisme et la construction de l'État. « En améliorant la gouvernance grâce au renforcement de l'État de droit et à la protection des droits de l'homme, nous pouvons accélérer les progrès de l'Afrique », a-t-il déclaré. Le président de la Cour suprême a souligné le rôle essentiel des cours constitutionnelles dans l'interprétation des lois suprêmes, l'application des mandats constitutionnels et le maintien de la stabilité institutionnelle, même face aux défis sociaux. Le symposium international sur le thème « Constitutionnalisme et construction de l'État en Afrique » se terminera le 30 novembre 2025.
L'Éthiopie élue présidente du Comité des politiques sociales, de la pauvreté et de l'égalité des sexes de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) des Nations Unies
Nov 28, 2025 175
Addis Ababa le 28 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie a été élue présidente du Bureau du Comité des politiques sociales, de la pauvreté et de l'égalité des sexes de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) pour la période 2025-2027, selon le ministère des Affaires étrangères. L'élection de l'Éthiopie à la présidence témoigne de l'engagement de longue date du pays en faveur du multilatéralisme et souligne le rôle des Nations unies dans la coopération entre les États, notamment en matière de développement social, a-t-il ajouté. Le Comité est une structure clé au sein de la CEA, chargée de guider les efforts de la Commission pour promouvoir un développement humain et social équitable et inclusif à travers le continent. Son travail se concentre également sur l'égalité des sexes, l'emploi, le développement démographique et de la jeunesse, la protection sociale et l'urbanisation. En outre, le Comité examine les principales tendances et questions régionales en matière de développement humain et social, et assure le suivi des résultats des grandes conférences.
La France met en avant la profondeur et la rapidité de la transformation éthiopienne.
Nov 26, 2025 298
Addis-Abeba, le 26 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur de France en Éthiopie et représentant auprès de l’Union africaine, Alexis Lamek, a salué l’ampleur et la rapidité des transformations menées en Éthiopie sous la conduite du Parti de la prospérité. Le chef du Centre de coordination du Parti de la démocratie et de la prospérité, Adem Farah, s'est entretenu avec l'ambassadeur de France en Éthiopie et représentant de l'Union africaine, Alexis Lamech. Lors de cet entretien, il a été souligné que les relations historiques franco-éthiopiennes, initiées en 1897, sont entrées dans une nouvelle phase. Ils ont évoqué le renforcement des relations multiformes entre les deux pays à travers la coopération géostratégique, le développement des infrastructures, les échanges culturels et le développement institutionnel. Il a également été noté que les relations bilatérales ont atteint un niveau élevé grâce à la récente coopération étroite entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président français Emmanuel Macron. Dans sa déclaration, Adem Farah a affirmé que, sous la direction du Parti de la prospérité, de nombreux succès ont été enregistrés dans les domaines politique, social, économique et diplomatique. Il a souligné que, sur le plan politique, des dirigeants de partis rivaux sont nommés à des postes gouvernementaux, y compris ministériels. L'ambassadeur Lamech, pour sa part, a salué les changements observés en Éthiopie sous la direction du Parti de la prospérité ; il a loué l'efficacité des institutions, le développement des infrastructures et la croissance rapide des villes. Il a déclaré que les changements survenus à Addis-Abeba au cours des 18 derniers mois sont particulièrement remarquables
Social
L'Éthiopie présente ses sincères condoléances à la Chine après le tragique incendie qui a ravagé Hong Kong
Nov 27, 2025 276
Addis Ababa le 27 novembre,2025 (ENA) Le ministère des Affaires étrangères a présenté ses sincères condoléances à la Chine et aux familles des victimes, à la suite d'un tragique incendie dans un immeuble résidentiel de la région administrative spéciale de Hong Kong. Dans un communiqué de presse publié aujourd'hui pour diffusion immédiate, le ministère a exprimé sa profonde sympathie à toutes les personnes touchées par cet incident. Le communiqué indique : « Le ministère des Affaires étrangères de la République fédérale démocratique d'Éthiopie présente ses sincères condoléances à la suite du tragique incendie qui a ravagé un immeuble résidentiel dans la région administrative spéciale de Hong Kong de la République populaire de Chine. » Exprimant sa profonde sympathie aux familles des victimes et à toutes les personnes touchées par ce tragique incident, il a souligné que l'Éthiopie était solidaire du peuple et du gouvernement chinois en cette période difficile de deuil.
Une nouvelle fossile prouve que l'espèce de Lucy coexistait avec une autre espèce apparentée
Nov 27, 2025 232
Addis Ababa le 27 novembre,2025 (ENA) Une nouvelle découverte fossile à Woranso-Mille, en Éthiopie, a révélé que l'espèce de Lucy coexistait avec une autre espèce apparentée, a révélé aujourd'hui Yohannes Haile-Selassie, chercheur à l'université d'État de l'Arizona. L'Australopithecus deyiremeda, un ancêtre humain peu connu qui a vécu il y a 3,4 millions d'années, a été découvert en 2009. Le directeur général de l'Autorité éthiopienne du patrimoine, Abebaw Ayalew, et le directeur et chercheur de l'Institut des origines humaines de l'université d'État de l'Arizona, le professeur Yohannes Haile Selassie, ont fait une déclaration commune concernant le mystère qui a suivi cette découverte. Au cours de la conférence de presse, le paléoanthropologue Yohannes Haile Selassie de l'université d'État de l'Arizona a déclaré que cette espèce, dont l'existence a été suggérée pour la première fois en 2009 avec la découverte d'un mystérieux pied fossilisé à Burtele, dans la région de Woranso-Mille, dans la région d'Afar, intrigue depuis longtemps les scientifiques. En étudiant la mâchoire juvénile qui correspondait au même âge et à la même couche géologique que le pied, les scientifiques ont pu attribuer avec certitude le pied à l'Australopithecus deyiremeda. Non seulement cette découverte a révélé leur coexistence, mais elle confirme également que Lucy est l'ancêtre de l'espèce humaine ou plus proche de l'espèce humaine que l'Australopithecus deyiremeda, qui présente des caractéristiques plus primitives que l'Australopithecus afarensis. La découverte a montré que les caractéristiques uniques indiquaient une combinaison de capacités d'escalade et de marche bipède. Le professeur Yohannes a ajouté que la nouvelle compréhension de l'Australopithecus deyiremeda offre des indices précieux sur la diversité humaine primitive, montrant la coexistence entre l'Australopithecus afarensis et l'Australopithecus deyiremeda. On a appris que cette espèce vivait à la même époque et dans la même région que l'espèce de Lucy, Australopithecus afarensis, longtemps considérée comme l'ancêtre humain dominant de cette époque. Le directeur général de l'Autorité éthiopienne du patrimoine, Abebaw Ayalew, a déclaré que la découverte de l'Australopithecus deyiremeda est une preuve supplémentaire que l'Éthiopie est le berceau de l'humanité. Cela renforcerait également la place de l'Éthiopie dans le berceau de l'humanité et améliorerait la position de l'Éthiopie dans d'autres domaines de recherche, a-t-il ajouté. Le directeur a ajouté qu'à une longue lignée de découvertes révolutionnaires, allant de restes datant de 6,4 millions d'années à l'Homo sapiens Idaltu, l'ancêtre connu le plus proche de l'homme moderne, s'ajoute désormais la découverte de ce nouveau matériel fossile, qui renforce encore l'argument selon lequel l'Éthiopie est le berceau de l'humanité, a-t-il noté. Sur les 23 vestiges les plus anciens de l'origine de l'humanité découverts dans le monde, 14 ont été trouvés ici même en Éthiopie. Ce riche patrimoine continue donc d'attirer des chercheurs du monde entier. Sur les 23 vestiges les plus anciens de l'origine de l'humanité trouvés dans le monde, 14 ont été découverts ici même en Éthiopie, ce qui explique pourquoi ce riche patrimoine continue d'attirer des chercheurs du monde entier. L'Éthiopie possédant un grand nombre d'artefacts importants liés à l'histoire des origines de l'humanité, le gouvernement a décidé de construire un grand musée dédié à ce secteur, a-t-il déclaré. Il a insisté sur la nécessité de former une nouvelle génération de scientifiques, suivant les traces de chercheurs renommés tels que le professeur Yohannes Haile-Selassie. Le directeur général a finalement salué cette découverte et félicité l'équipe de recherche pour son travail dévoué qui a permis de porter cette découverte à l'attention du monde entier. Il a également souligné la nécessité de former davantage de chercheurs afin de réaliser des avancées encore plus importantes dans ce domaine.
Le partenariat UE-Afrique renforce les valeurs et les aspirations communes : Ambassadeur Perez.
Nov 19, 2025 432
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le partenariat entre l'Union européenne et l'Union africaine repose sur des valeurs et des aspirations partagées, et met l'accent sur la confiance et une ambition collective pour la paix, le progrès et la prospérité, a déclaré l'ambassadeur de l'UE auprès de l'Union africaine, Javier Nino Pérez. Lors d'une conférence de presse tenue hier en marge du septième sommet UE-UA, prévu les 24 et 25 novembre 2025 à Luanda, Pérez a souligné l'élargissement et l'approfondissement du partenariat entre les deux continents au cours des 25 dernières années. L'ambassadeur a souligné que les valeurs partagées par l'Afrique et l'Europe sont façonnées par la géographie, l'histoire et une vision commune de l'avenir. Pour sa part, l'ambassadrice de l'UE en Éthiopie, Sofie From-Emmesberger, a évoqué le partenariat UE-Éthiopie, soulignant l'engagement de l'UE à soutenir des secteurs clés tels que l'énergie, l'agroalimentaire et la numérisation. Elle a indiqué que l'énergie avait fait l'objet d'une attention particulière ces derniers mois, avec des projets tels que le parc éolien danois d'Assela (100 MW), mené dans le cadre de l'initiative Global Gateway visant à faciliter la transition énergétique de l'Éthiopie. Elle a également souligné l'importance des échanges universitaires, mentionnant les universités éthiopiennes qui encouragent les étudiants à poursuivre leurs études en Europe grâce aux programmes Erasmus.
L’Éthiopie, pionnière de l’amélioration de la sécurité routière de la région : Ministre Alemu Sime.
Nov 17, 2025 454
Addis-Abeba, 17 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a affirmé que l’Éthiopie occupe désormais une position de leader régional dans la promotion de la sécurité routière, tout en modernisant son propre système national grâce à une coopération étroite entre l’État, les communautés locales et les partenaires internationaux. Le ministre a indiqué que l’approche éthiopienne repose sur trois piliers : l’éducation du public, l’amélioration des infrastructures et un renforcement rigoureux de l’application des lois. « La sécurité routière est une responsabilité partagée », a-t-il souligné, appelant à une coordination accrue des efforts et à une sensibilisation élargie de la population. Lors de la célébration de la Journée africaine de la sécurité routière à Addis-Abeba, le ministre a rappelé que les accidents de la route constituent encore un défi majeur sur tout le continent. Il a mis en évidence les initiatives entreprises par l’Éthiopie, notamment les projets de corridors urbains qui améliorent la mobilité et protègent les différents usagers de la route. Parmi les avancées, il a cité la construction de routes plus sûres intégrant piétons, cyclistes et véhicules, la mise en place de nouveaux cadres juridiques ainsi que des interventions précoces visant à réduire les facteurs de risque. L’Éthiopie aligne également sa stratégie sur le Plan d’action africain pour la sécurité routière, qui met l’accent sur le renforcement institutionnel, la conduite responsable, la gestion de la vitesse et une meilleure prise en charge des victimes. Le ministre a en outre souligné le Programme de gestion des corridors, lancé par le Premier ministre Abiy Ahmed, qui encourage les modes de transport non motorisés et étend les infrastructures adaptées aux piétons et cyclistes. Il a mentionné les efforts en cours pour améliorer la qualité des données, renforcer les services destinés aux victimes, intégrer la sécurité routière dans l’éducation et intensifier la sensibilisation publique. Lerato Meteboge, commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a salué l’Éthiopie comme « un modèle inspirant » pour le continent, tout en rappelant les engagements pris à Marrakech pour réduire les décès sur les routes. Malgré les progrès, a-t-elle noté, l’Afrique continue d’enregistrer des taux d’accidents élevés ; l’objectif de l’UA est de réduire de 50 % les décès d’ici 2030. Robert Lisinge, directeur de la Division des technologies, de l’innovation, de la connectivité et du développement des infrastructures à la CEA, a pour sa part insisté sur la nécessité d’unir les forces face aux défis actuels. « L’action collective est indispensable », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement de la CEA à soutenir l’Éthiopie et à encourager une coopération accrue entre pays africains pour réduire les pertes en vies humaines sur les routes. La Journée africaine de la sécurité routière, instaurée par l’Union africaine lors du sommet de 2012, est célébrée chaque année en novembre parallèlement à la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
Économie
L’Éthiopie et les Pays-Bas consolident leur coopération pour un développement durable.
Nov 30, 2025 102
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et les Pays-Bas se dirigent vers la célébration en 2026 de cent ans de relations commerciales, une étape marquante qui s’inscrit dans un partenariat renforcé visant à moderniser l’agriculture éthiopienne et à promouvoir un développement durable. Paula Schindeler, cheffe de mission adjointe à l’ambassade des Pays-Bas, a annoncé cette célébration et présenté les perspectives de coopération future lors d’un entretien avec l’ENA. Elle a rappelé que les premiers échanges, établis en 1926, témoignent d’un siècle de collaboration solide fondée sur le commerce et des intérêts communs. Le partenariat actuel repose sur une approche intégrée combinant objectifs de développement et investissements du secteur privé, afin de générer des résultats mutuellement bénéfiques. Selon Schindeler, l’un des axes prioritaires est le renforcement de la chaîne de valeur agricole pour soutenir les producteurs locaux, améliorer la productivité et faciliter l’accès aux marchés. Les entreprises néerlandaises montrent un intérêt croissant pour les secteurs en expansion en Éthiopie — notamment l’agriculture, l’horticulture et la floriculture — cette dernière offrant un fort potentiel d’exportation. Des salons professionnels récents, réunissant une centaine d’entreprises, illustrent cette confiance. Schindeler a insisté sur la vision à long terme des Pays-Bas : privilégier des partenariats durables plutôt que des gains immédiats. Elle a souligné la collaboration étroite entre entreprises néerlandaises et acteurs privés éthiopiens pour renforcer des chaînes de valeur comme l’horticulture, preuve de la confiance placée dans le potentiel du pays.
Maintenir l’excellence des produits est indispensable pour construire un développement durable en Éthiopie : Président Taye.
Nov 30, 2025 72
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Le président Taye Atseke Slassie a réaffirmé que la priorité donnée à une production de qualité constitue l’un des fondements essentiels de la croissance durable de l’Éthiopie. Il s’exprimait lors de la 12ᵉ édition des Prix nationaux de la qualité éthiopienne, organisée hier au Palais national, en présence du ministre de l’Industrie, Melaku Alebel, du ministre d’État au Commerce et à la Coopération régionale, Endalew Mekonnen, ainsi que de hauts responsables et invités. Dans son allocution, le président Taye a mis en avant les efforts continus du gouvernement pour promouvoir la qualité dans l’ensemble des secteurs économiques. Il a rappelé l’ambition du pays de devenir un acteur mondial compétitif, notamment à travers la création d’un pôle d’excellence africain en matière de qualité, une initiative destinée à asseoir des bases solides pour une production nationale de haut niveau. La qualité, a-t-il insisté, n’est plus un luxe mais un levier indispensable pour se distinguer, gagner en visibilité et prospérer dans un environnement international hautement concurrentiel. Le président a également souligné que ces distinctions reconnaissent non seulement l’excellence des produits et des services, mais aussi la qualité du leadership, du service à la clientèle et de la gestion des ressources humaines. Elles saluent en outre la contribution des organisations à la création d’emplois, à la valorisation du patrimoine national et à la satisfaction des consommateurs. De son côté, Samuel Kifle, président par intérim de l’Université d’Addis-Abeba et président du conseil d’administration de l’Organisation des Prix de la Qualité d’Éthiopie, a rappelé que la compétitivité et la durabilité des institutions sont des conditions essentielles au développement du pays. « Des organisations performantes sont indispensables pour atteindre un niveau de vie plus élevé et favoriser la prospérité », a-t-il affirmé. Après avoir exprimé sa gratitude envers les participants, le directeur général de l’Organisation des Prix de la Qualité d’Éthiopie, Tewodros Mebrat, a indiqué que des actions sont en cours pour améliorer la compétitivité internationale des produits éthiopiens en renforçant la culture de la qualité. Parmi les lauréats du Prix d'excellence de première classe figurent Safaricom Ethiopia Telecommunication PLC, Horizon Addis Goma Private Limited, Ethiopian Airlines et Heineken Brewery. Horizon Addis Goma, qui remporte ce prix pour la troisième année consécutive, s’est vu remettre un trophée spécial par le Président.
Éliminer les obstacles physiques et structurels est une condition essentielle au développement durable : Premier ministre Abiy.
Nov 30, 2025 98
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025(ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a affirmé qu’aucun pays ne peut prétendre au développement durable sans lever les barrières physiques, institutionnelles, systémiques et culturelles qui freinent son essor. Il s’exprimait lors de la clôture du programme de formation des hauts responsables du Parti de la Prospérité. Il a indiqué qu’Addis-Abeba illustre clairement ce qu’il est possible d’accomplir lorsque ces obstacles disparaissent, créant un climat où « toute personne dotée des compétences et du capital nécessaires peut investir ». Il a par ailleurs invité les États régionaux à suivre cette voie s’ils souhaitent attirer des experts qualifiés et des investisseurs solides, et ainsi atteindre un niveau de croissance comparable à celui de la capitale. Abiy Ahmed a également souligné que l’Éthiopie n’exploite encore qu’une infime partie de ses ressources énergétiques naturelles, alors même que la production d’énergie à grande échelle est indispensable à l’essor de l’industrie, de l’agriculture, de l’urbanisation et des technologies. Il a rappelé que quatre des quinze plus grands barrages d’Afrique se trouvent en Éthiopie : Tekeze (11e), Gibe (7e), Koisha (2e) et le Grand barrage de la Renaissance (GERD), classé premier. Malgré ces avancées, le potentiel du pays demeure largement sous-utilisé, a-t-il observé, appelant à intensifier les efforts afin de libérer pleinement les capacités nationales. Abordant la résilience nationale, il a expliqué qu’Abay incarne l’héritage historique du pays, tandis que le lac Nigat représente les accomplissements réalisés dans cette trajectoire de transformation. Répliquer des réussites telles que celle du lac Nigat — l’un des plus vastes lacs artificiels d’Afrique, né du GERD — permettra, selon lui, de construire et de transmettre une civilisation durable. Enfin, le Premier ministre a réaffirmé que le concept de Medemer occupe une place fondamentale dans la consolidation des bases du pays et la préparation de son avenir. Il l’a qualifié de « graine de notre civilisation », une philosophie qui aide la nation à apprendre de son histoire, à corriger ses faiblesses et à se projeter vers l’avenir.
L’UNESCO contribue activement à promouvoir le tourisme et les richesses patrimoniales de l’Éthiopie.
Nov 29, 2025 107
Addis-Abeba, le 29 novembre 2025 (ENA) : - La représentante de l’UNESCO en Éthiopie, Rita Bissoonauth, a mis en avant l’importance de l’action diplomatique pour valoriser le tourisme et le riche patrimoine culturel du pays. Au terme d’une visite de la vieille cité fortifiée de Harar Jugol, effectuée avec plus de 35 diplomates basés à Addis-Abeba, Bissoonauth a expliqué que cette initiative visait avant tout à faire découvrir aux représentants étrangers les sites éthiopiens inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle a rappelé que l’Éthiopie dispose du plus grand nombre de sites matériels classés au patrimoine mondial en Afrique — treize au total — auxquels s’ajoutent six éléments du patrimoine immatériel. « Être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO confère une valeur universelle qui signifie que le site est exceptionnel et unique à l’échelle du globe. C’est ce qui fait toute sa beauté, et c’est pourquoi il doit être valorisé », a-t-elle expliqué. Bissoonauth a insisté sur la portée de ce statut : un site reconnu par l’UNESCO devient un bien d’importance universelle, incomparable, qui doit être préservé et mis en lumière. Elle a également souligné que cette visite diplomatique permet non seulement de promouvoir le tourisme, mais aussi d’attester de la sécurité et de l’importance internationale de ces lieux. La précédente mission de ce type avait eu lieu au parc national de Bale. Selon elle, la préservation du patrimoine, le développement touristique et la prospérité locale sont étroitement liés, notamment grâce à la création d’emplois. La présence du corps diplomatique constitue en elle-même un signal fort, confirmant la sécurité et l’attractivité des sites. Elle a enfin rappelé que la stratégie de l’UNESCO consiste à capitaliser sur la renommée mondiale de ces sites pour générer des bénéfices économiques concrets au niveau local, afin que la conservation du patrimoine contribue directement au bien-être des communautés qui y vivent.
Technologie
L’agriculture numérique est essentielle pour assurer la résilience et le développement du continent : Vice-présidente de la CUA.
Dec 1, 2025 63
Addis-Abeba, 1er décembre 2025 (ENA) : - L’ambassadrice Selma Malika Haddadi, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, a affirmé que la digitalisation de l’agriculture constitue désormais une condition indispensable à la survie et au développement du continent. Intervenant à la première Conférence africaine sur l’agriculture numérique, organisée au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, elle a réitéré l’engagement du continent à s’appuyer sur les technologies pour moderniser l’agriculture et soutenir un développement durable. Le thème de la rencontre insistait sur l’urgence d’intégrer les innovations numériques dans les politiques agricoles et d’accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires africains. « L’agriculture demeure la colonne vertébrale de l’Afrique », a rappelé Mme Haddadi, soulignant qu’elle fait vivre plus de 60 % de la population et reste un pilier des économies nationales. Le ministre d’État éthiopien de l’Agriculture, Efa Muleta, a pour sa part souligné que la transformation agricole en cours s’aligne sur la vision du Premier ministre Abiy Ahmed, fondée sur l’innovation, l’intégration et la philosophie Medemer. Il a insisté sur le rôle stratégique des technologies numériques, des données satellitaires aux plateformes mobiles, pour dynamiser une croissance agricole inclusive. Selon lui, l’Afrique peut convertir ses défis en opportunités, portée par une jeunesse nombreuse et un écosystème technologique en plein essor. Il a mis en avant les initiatives de l’Éthiopie dans l’extension de l’irrigation, la mécanisation et l’introduction de variétés résilientes, qui rapprochent le pays de l’autosuffisance alimentaire. Il a aussi présenté le modèle de production en groupements, facilitant l’accès aux intrants modernes et aux services numériques pour accélérer la transition vers une agriculture commerciale. Le commissaire de l’Union africaine chargé du développement agricole, Moses Vilakati, a de son côté rappelé les obstacles persistants — changement climatique, dégradation des terres, accès limité aux marchés, désintérêt croissant des jeunes — qui freinent la croissance du secteur. Il a souligné l’urgence d’exploiter pleinement le potentiel agricole du continent et de s’engager résolument dans la transition numérique, indispensable pour accroître la productivité, réduire les pertes et améliorer l’accès au financement et aux marchés. Il a enfin exhorté les pays africains à s’adapter à un monde désormais dominé par les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, l’imagerie satellitaire et l’agriculture de précision.
L’Institut des sciences spatiales et géospatiales a mis en service de nouvelles stations destinées à la réception des données satellitaires.
Dec 1, 2025 52
Addis-Abeba, le 1er décembre 2025 (ENA) : - L’Institut des sciences spatiales et géospatiales (SSGI) a lancé un nouveau réseau de stations de réception de données satellitaires à Addis-Abeba et dans plusieurs villes du pays, une avancée majeure dans la transformation numérique engagée par l’Éthiopie. Le ministre d’État à l’Innovation et à la Technologie, Muluken Kere, a rappelé que la stratégie « Éthiopie numérique 2025 » a posé les bases nécessaires pour accélérer le progrès technologique national. Il a mis en avant les efforts continus déployés pour renforcer l’infrastructure numérique et confirmé l’engagement du gouvernement à étendre le réseau de stations satellitaires à l’échelle du territoire. Évoquant les récentes avancées, notamment la mise en œuvre du système d’identité numérique, il a souligné que la montée en compétence des professionnels éthiopiens constitue un signe prometteur pour l’avenir numérique du pays. Bien que l’Éthiopie ait besoin d’environ 200 stations de référence en continu (CORS) pour une couverture optimale, seules 10 sont actuellement opérationnelles. Le SSGI prévoit d’en installer 10 autres durant l’exercice en cours et d’atteindre un total de 30 d’ici deux ans. Les nouvelles stations inaugurées comprennent un centre de contrôle principal à Addis-Abeba, quatre autres à Sheger et dans ses environs, ainsi que des installations à Bonga, Semera, Jigjiga, Debre Berhan et Jimma. L’extension du système ETCORS devrait renforcer la gestion urbaine et appuyer le développement des infrastructures. Le directeur général du SSGI, Abdisa Yilma (PhD), a indiqué que ces stations intègrent des technologies avancées permettant de fournir aux géomètres, chercheurs, spécialistes des risques naturels et experts en cartographie des données géospatiales en temps réel. Il a rappelé l’importance de l’information géospatiale précise pour la construction d’infrastructures telles que bâtiments, routes, ponts ou barrages. Ce système profitera également à l’agriculture, à l’industrie, au secteur minier et à d’autres domaines stratégiques, en renforçant la planification et l’administration foncières. Le SSGI utilisera largement ces stations pour améliorer ses activités de levés topographiques, de cartographie et de recherche. Fanta Dejen, ministre d’État au Développement urbain et aux Infrastructures, a ajouté que le système permettra d’améliorer significativement les services publics, notamment en matière de gestion foncière urbaine, en les rendant plus rapides, transparents et équitables. La précision quasi parfaite des mesures contribuera également à réduire les litiges du public. Il a précisé qu’ETCORS jouera un rôle important dans la mise en place de villes intelligentes et l’extension des espaces verts. Conçu pour servir l’Éthiopie mais aussi les pays voisins et la communauté internationale, le système ETCORS renforcera la prise de décision fondée sur les données et améliorera la précision des levés topographiques, du cadastre et de la planification urbaine. En parallèle, le ministère du Développement urbain et des Infrastructures prépare l’installation de 14 stations CORS supplémentaires pour étendre davantage le réseau géospatial national.
L’Institut éthiopien d’intelligence artificielle occupe désormais une position de leadership sur la scène africaine : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 478
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle (AII) s’impose désormais comme l’un des centres d’IA les plus dynamiques et les plus en vue du continent africain. S’exprimant lors de la cérémonie marquant l’installation de l’Institut dans les anciens locaux de la Société de radiodiffusion éthiopienne, il a salué les progrès remarquables accomplis par l’AII au cours des cinq dernières années. Selon lui, l’Institut a réalisé des avancées majeures, notamment la mise au point d’une technologie de détection du cancer du sein brevetée au niveau international, ainsi qu’un système innovant et également breveté d’identification des maladies du café et d’autres cultures. Le Premier ministre a souligné que l’AII ne se limite pas au développement de logiciels et de solutions robotiques : il conçoit et fabrique également des équipements matériels. Ses travaux s’étendent aujourd’hui à la production de drones et aux technologies de communication. Abiy Ahmed a rappelé que l’intelligence artificielle constitue un domaine en rapide expansion et marqué par une forte concurrence en Afrique, précisant que l’Institut a déjà commencé à commercialiser plusieurs de ses innovations. Il a mis en avant parmi les réalisations les plus marquantes l’outil internationalement reconnu de détection du cancer du sein, ainsi que la technologie dédiée au diagnostic des maladies agricoles, notamment du café, qui a positionné l’AII comme un acteur incontournable dans le secteur. L’Institut a par ailleurs développé « Mesob », une plateforme intégrée proposant plus d’une centaine de services, ainsi qu’un grand nombre de solutions numériques destinées à moderniser le fonctionnement d’importantes institutions publiques, dont les ministères des Finances et des Revenus, ou encore la Commission des douanes. Le Premier ministre a également rappelé les avancées réalisées dans des domaines tels que le cloud computing et les technologies linguistiques. Il a souligné que l’AII a conçu des outils permettant aux locuteurs de l’amharique, de l’afaan oromo, du somali, du tigrinya et de l’afar de communiquer entre eux sans interprète, grâce à des technologies de synthèse vocale, de reconnaissance vocale et de conversion automatique soutenues par des milliers d’heures d’audio. Revenant sur les défis historiques qui ont empêché l’Éthiopie de suivre les grandes transformations mondiales — de la révolution agricole aux révolutions technologique et industrielle — Abiy Ahmed a noté que le pays avait longtemps manqué de capacité d’adaptation et de vision pour intégrer les nouvelles connaissances et innovations. Il a toutefois insisté sur le fait que cette époque est révolue. Selon lui, qu’on le veuille ou non, si l’Éthiopie ne s’engage pas résolument dans la révolution actuelle de l’intelligence artificielle, elle risque une nouvelle fois de se retrouver à la traîne, comme ce fut le cas lors des précédentes révolutions.
L’Institut d’IA diversifie ses domaines d’action pour inclure la santé, l’agriculture et les services : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 300
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle s’impose désormais comme un acteur majeur dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des services, porté par le renforcement continu de ses capacités technologiques. Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il a précisé que l’institut intensifie ses activités dans des secteurs stratégiques tels que le cloud computing, le big data, l’analyse de données, la robotique et les technologies immersives. « L’Institut conduit les applications de l’IA dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des services, tout en développant des expertises en informatique en nuage, en centres de données de grande capacité, en exploration de données, en robotique et en technologies immersives », a-t-il affirmé. Il a également confirmé que l’institut a récemment transféré son siège dans l’ancien bâtiment de la Société éthiopienne de radiodiffusion, situé en plein cœur d’Addis-Abeba. « Le complexe qui accueille désormais l’Institut a été entièrement modernisé en moins d’un an, offrant un cadre de travail optimal et ergonomique à ses équipes », a-t-il souligné. Selon le Premier ministre, l’institut a accompli des avancées notables en seulement cinq ans, démontrant à la fois la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle redessine les sociétés et l’importance pour l’Éthiopie de s’inscrire dans la compétition technologique mondiale. Il a ajouté que le nouveau Centre de startups dédié à l’IA dynamise l’écosystème en permettant aux innovateurs de présenter leurs projets, de créer des prototypes et d’entrer en relation avec des investisseurs privés. À ce jour, a-t-il précisé, 200 entrepreneurs ont déjà bénéficié des services offerts par ce centre.
Sport
Participants et diplomates saluent la Great Ethiopian Run.
Nov 25, 2025 256
Addis Ababa le 25 novembre,2025 (ENA) La Great Ethiopian Run 2025 a reçu de larges éloges de la part des participants, d’un diplomate et d’un sponsor, tous saluant l’ambiance vibrante et la qualité de l’organisation. Avec ses 55 000 coureurs, l’événement, qui s’est tenu dimanche, a une nouvelle fois confirmé son statut parmi les courses sur route les plus prestigieuses au monde. Parmi les participants, TJ Cora, représentante de l’Indigenous Marathon Foundation, a affirmé que la course se distinguait nettement des autres grands marathons internationaux. Elle a mis en avant la beauté d’Addis-Abeba et exprimé son admiration pour l’héritage exceptionnel de l’Éthiopie en course de fond. Selon elle, l’expérience du parcours de 10 kilomètres est « tout simplement incomparable ». L'ambassadrice adjointe d'Australie en Éthiopie, Caitlin Laing, a évoqué la joie et l'esprit communautaire qui caractérisent cet événement, ajoutant que la course évolue chaque année. Le directeur de Heineken Éthiopie, William Mills, a décrit l'atmosphère de l'événement comme énergique et exaltante, soulignant sa forte présence mondiale. Heineken, qui est désormais sponsor pour la septième année consécutive, apprécie l'unité que cet événement favorise dans toute la ville, a-t-il ajouté. L'entraîneur de l'équipe de football U-17 d'Éthiopie, Benjamin Ziemer, a également fait l'éloge du Great Ethiopian Run, le qualifiant de puissant mélange de sport et de culture. Il a encouragé les coureurs du monde entier à participer à ce qu'il a décrit comme une course sûre, bien organisée et vraiment mémorable. Peter Hopkins, un touriste originaire de Boulder, dans le Colorado, s'est dit impressionné par les dizaines de milliers de participants venus célébrer la 25e édition de l'événement. Il a souligné que la chaleur et l'hospitalité de l'Éthiopie contribuaient à attirer les touristes, tandis que les activités pré-course et les festivités post-course enrichissaient l'expérience. Célébrant son 25e anniversaire, la populaire course de 10 km d'Addis-Abeba continue de mettre en avant l'esprit d'accueil de l'Éthiopie et sa riche tradition de course à pied.
Melknat Wudu et Yismaw Dilu gagnent l’édition 2025 de la Grande Course d’Éthiopie.
Nov 23, 2025 260
Addis-Abeba, le 23 novembre 2025 (ENA) : - Melknat Wudu et Yismaw Dilu se sont illustrés lors de la Grande Course d’Éthiopie 2025, célébrant en grande pompe le 25ᵉ anniversaire de cet événement emblématique. Melknat Wudu, représentant la Banque Commerciale d’Éthiopie, a brillamment conservé son titre chez les femmes, s’imposant en 32 min 10 s 273. Déjà victorieuse l’an passé, elle confirme une fois de plus son rang parmi l’élite du fond éthiopien. Sa performance lui vaut un prix de 400 000 birrs. À une seconde seulement, Ftaw Zeray termine deuxième en 32 min 11 s 516, suivie par Meselech Alemayehu, troisième en 32 min 19 s 787. Elles repartent avec 200 000 et 100 000 birrs respectivement. Chez les hommes, Yismaw Dilu, représentant la police d'Amhara, a réalisé une course exceptionnelle, franchissant la ligne en 28 min 25 s 262. Il améliore ainsi sa troisième place de l’année précédente et décroche lui aussi un prix de 400 000 birrs. Eyob Simegn (28:28.687) et Dinkalem Ayle (28:29.261) complètent un podium extrêmement serré, offrant un spectacle palpitant aux milliers de spectateurs présents. La course a également mis en avant l’inclusion, avec des épreuves dédiées aux athlètes en situation de handicap. Daniel Shambel s’est imposé chez les hommes, tandis qu’Abrham Lewtu et Jamal Awel ont pris les deuxième et troisième places. Chez les femmes, Anchinesh Nibret a remporté l’épreuve, suivie d’Ashu Ayenew et de Tsehaynesh Amare. Pour cette édition historique, plus de 250 athlètes issus de 25 pays ont pris part à la compétition. Le départ et l’arrivée, organisés sur la place Meskel, ont offert une ambiance festive et vibrante, marquant un quart de siècle d’impact sportif et social. La maire d’Addis-Abeba, Adanech Abiebie, a salué l’événement sur les réseaux sociaux, rappelant son rôle dans la promotion de la santé et de la cohésion. Elle a également rendu hommage au fondateur de la course, la légende olympique Haile Gebrselassie. Des figures mythiques de l’athlétisme mondial, telles que Daniel Komen et Khalid Khannouchi, ont honoré l’édition de leur présence, renforçant encore le prestige international de la Grande Course d’Éthiopie. Au coucher du soleil sur la place Meskel, l’édition 2025 s’est conclue comme une célébration majeure de l’endurance, de l’unité et de la fierté nationale. Un héritage qui continuera d’inspirer les futures générations de coureurs éthiopiens.
Le Premier ministre Abiy et le président de la CAF, Patrice Motsepe, ont échangé sur le développement du football sur le continent africain.
Nov 23, 2025 210
Addis-Abeba, le 23 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a eu, ce jour, un échange constructif avec le président de la Confédération africaine de football (CAF), Dr Patrice Motsepe. Les discussions ont porté sur l’état actuel du football africain ainsi que sur la contribution stratégique de l’Éthiopie à son essor. Dans un message partagé sur les réseaux sociaux, le Premier ministre a confirmé la teneur positive de cette rencontre et en a résumé les principales conclusions : « Ce matin, j’ai eu une conversation productive avec le président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, au sujet du développement du football africain et du rôle que peut jouer l’Éthiopie dans cette dynamique. Nous avons réaffirmé notre détermination à investir dans la jeunesse, à améliorer les infrastructures et à renforcer la collaboration avec la CAF afin de hisser le football africain au plus haut niveau international. »
Le Premier ministre Abiy a annoncé les travaux de la modernisation du stade de Bahir Dar en cours pour le conformer aux normes de la CAF.
Nov 8, 2025 704
Addis-Abeba, le 8 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le stade international de Bahir Dar fait actuellement l’objet d’une vaste opération de modernisation destinée à répondre pleinement aux normes établies par la Confédération africaine de football (CAF). Ce projet d’envergure vise à faire du stade un lieu de compétition moderne et fonctionnel, capable d’accueillir les grandes rencontres du football continental. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre a précisé que l’installation des sièges et la pose de la pelouse sont désormais achevées. Une fois finalisé, le stade offrira une capacité de 52 000 places, ce qui en fera l’un des plus grands complexes sportifs du pays. Abiy Ahmed a ajouté que les travaux se poursuivent à un rythme soutenu, notamment pour les infrastructures internes, telles que le système d’éclairage, indispensable pour les compétitions nocturnes et les retransmissions internationales. En marge de cette visite, le Premier ministre a également évoqué d’autres projets de développement en cours à Bahir Dar, symbole d’une ville en pleine transformation. Il a notamment mentionné le chantier du complexe hôtelier Fellege Ghion, en cours de construction sur les rives du lac Tana. Conçu sur le modèle écologique du complexe de Gorgora, ce nouvel établissement vise à renforcer l’attrait touristique de la région tout en créant des emplois durables pour les jeunes. Abiy a également indiqué que la Compagnie éthiopienne de transport maritime et de logistique mène actuellement la construction d’une agence Ethio-Ferries à Bahir Dar. Ce projet, en lien direct avec le développement du transport fluvial sur le lac Tana, facilitera les échanges économiques et la mobilité régionale. Selon le Premier ministre, l’ensemble de ces initiatives — qu’il s’agisse du stade, des infrastructures hôtelières ou des projets logistiques — marquent une étape décisive vers la modernisation et la revitalisation urbaine de Bahir Dar, appelée à devenir un pôle sportif, touristique et économique majeur du nord de l’Éthiopie.
Environnement
Lauréats des Prix des médias de l'IGAD 2025
Nov 30, 2025 138
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - La cérémonie des Prix des médias de l'IGAD 2025 s'est achevée avec succès à Addis-Abeba, célébrant l'excellence journalistique dans la Corne de l'Afrique sous le thème « Raconter des histoires pour l'action climatique : pour une région sûre, résiliente et stable ». Pour sa troisième édition, les Prix des médias de l'IGAD ont réaffirmé l'engagement de l'IGAD à honorer les journalistes et professionnels des médias exceptionnels qui contribuent à la paix, au développement et à l'action climatique dans la région. L'événement a réuni des invités de marque, dont le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, et le secrétaire exécutif de l'IGAD, Workneh Gebeyehu. Cette année, les Prix ont mis en lumière l'enjeu crucial du changement climatique, soulignant l'importance d'un journalisme éthique et de récits percutants. Des journalistes de toute la région de l'IGAD ont présenté un travail exceptionnel, et les lauréats ont été récompensés par des trophées et des médailles d'or. Les Prix des médias de l'IGAD sont une initiative phare de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), lancée pour promouvoir des médias éthiques et influents en Afrique de l'Est. Créés pour récompenser l'excellence journalistique, ces prix offrent aux professionnels des médias une tribune pour mettre en lumière des enjeux cruciaux en lien avec les priorités stratégiques de l'IGAD, tels que la paix, la sécurité et la résilience climatique. Parmi les lauréats, on compte Getenet Shenkute de l'Agence de nouvelle éthiopienne (ENA). Les gagnants comprennent : - Production télévisuelle : - Kenya : Lédama - Somalie : Mohammed Nur Mohammed - Radio : - Kenya : Steve Mokaya - Ouganda : Wambi Michael - Imprimer: - Kenya : Mugand Maryann - Ouganda : Ambrose Okwange - Numérique : - Ethiopie : Getnet Shenkute - Soudan du Sud : Gebreal Getluak Wal - Réseaux sociaux: - Djibouti : Amina Idan - Somalie : Ahmed Mohammed - Photographie : - Somalie : Salade Abdirahman - Kenya : Andrew Ngea - Reporting sensible au genre : - Ouganda : Ayebare Cendrillon -Kenya : Jemila Mohamed - Langues autochtones : - Soudan : Hipa Abdalazeem - Ethiopie : Shimekit Legese - Personnalité médiatique de l'année : -Kenya : Bonface Barasa - Kenya : Annistecia Kiragu Le prestigieux Prix d'honneur pour l'ensemble d'une carrière a été remis à Faisal Mohammed (Soudan) et Meaza Biru (Éthiopie), en reconnaissance de leur engagement de toute une vie pour le développement du journalisme dans la région. À l'issue des Prix des médias de l'IGAD 2025, Gedion Timothewos a annoncé que la prochaine cérémonie se tiendra en Ouganda, perpétuant ainsi la tradition de célébrer l'excellence des médias et leur rôle crucial face aux défis régionaux. Cet événement annuel récompense non seulement le travail journalistique exemplaire, mais encourage également la collaboration et l'engagement des professionnels des médias, soulignant l'importance vitale du récit pour la promotion de la paix et du développement durable dans les États membres de l'IGAD. La prochaine cérémonie aura lieu en Ouganda.
Le prix des médias de l'IGAD Promeut le récit pour une région sûre et résiliente : Gedion Timothewos, ministre des Affaires étrangères.
Nov 30, 2025 89
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a affirmé que les Prix des médias de l’IGAD constituent une plateforme clé pour renforcer la production de récits qui contribuent à bâtir une région plus sûre, résiliente et stable. S’exprimant lors de l’édition 2025 de la cérémonie, il a rappelé que le changement climatique représente aujourd’hui une urgence mondiale, touchant particulièrement l’Afrique de l’Est, déjà éprouvée par des sécheresses sévères, des conflits récurrents et divers chocs extérieurs. Il a souligné que la région alterne entre sécheresses extrêmes et inondations destructrices, des phénomènes dont les effets se répercutent durablement sur les populations. Depuis sa création, l’IGAD joue un rôle central dans la coordination des réponses face à ces défis, guidée par sa Stratégie d’adaptation au changement climatique. Bien que faiblement émettrice de gaz à effet de serre, la région supporte un impact disproportionné du dérèglement climatique. Les conséquences identifiées par la stratégie régionale et le plan national d’adaptation de l’Éthiopie – sur les moyens de subsistance, la santé, l’alimentation et l’accès à l’eau – aggravent les déplacements, endommagent les infrastructures et accentuent l’insécurité. Le ministre a réaffirmé que l’action climatique est intégrée au cadre politique éthiopien, notamment à travers le Plan décennal de développement. L’Éthiopie reste pleinement engagée envers la CCNUCC et l’Accord de Paris, et se positionne comme un acteur majeur de la réponse africaine. Parmi les initiatives phares, il a cité l’Initiative pour l’héritage vert, grâce à laquelle plus de 48 milliards de plants ont été mis en terre, contribuant à restaurer les écosystèmes, ainsi que le Grand barrage de la Renaissance (GERD), pierre angulaire de la transition énergétique et numérique du pays. Le leadership éthiopien a été mis en avant lors du deuxième Sommet africain sur le climat, et la sélection de l’Éthiopie comme hôte de la COP 2027 illustre son engagement constant en faveur de la résilience climatique. Dans ce contexte, Gedion Timothewos a insisté sur la place indispensable des médias dans la lutte régionale contre le changement climatique : ils sensibilisent, responsabilisent et donnent la parole aux communautés les plus exposées, facilitant ainsi une mobilisation collective. Félicitant les lauréats, il a appelé journalistes professionnels, médias communautaires, citoyens et autorités publiques à unir leurs efforts pour transformer le discours public et promouvoir des solutions locales capables de renforcer la résilience de la région.
L’édition 2025 des Prix des médias de l’IGAD constitue une véritable occasion pour honorer l’excellence du journalisme : Secrétaire exécutif de l’IGAD
Nov 30, 2025 75
Addis-Abeba, le 30 novembre 2025 (ENA) : - Workneh Gebeyehu, Secrétaire exécutif de l’IGAD, a mis en avant le rôle déterminant du journalisme dans l’autonomisation des communautés et la construction de récits authentiques à l’échelle régionale. Intervenant le 30 novembre 2025 à Addis-Abeba lors de la cérémonie des Prix des médias de l’IGAD, il a appelé les professionnels des médias à poursuivre leur mission essentielle dans un contexte marqué par le changement climatique et les conflits, afin de renforcer la résilience et la cohésion. L’édition 2025 des IGAD Media Awards a distingué des travaux journalistiques remarquables provenant de toute l’Afrique de l’Est, rappelant l’importance d’un journalisme éthique et rigoureux face à des enjeux en évolution rapide. La cérémonie, rehaussée par la présence du ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, ainsi que de hauts responsables, journalistes et invités, a célébré l’impact du storytelling local sur la narration régionale. Dans son allocution, Workneh a insisté sur la nécessité de donner la parole à ceux dont les voix sont souvent marginalisées dans une région largement décrite par des perspectives extérieures. « Vous êtes les gardiens de notre histoire collective », a-t-il affirmé, saluant le courage et l’intégrité des journalistes qui s’attachent à raconter les réalités du terrain. Évoquant les défis liés à l’action climatique, à la paix et à la sécurité alimentaire, il a souligné leur centralité dans l’avenir de la région, saluant la résilience des communautés en Somalie, au Soudan du Sud et en Éthiopie, où émergent des solutions innovantes face aux bouleversements climatiques. Il a appelé les journalistes à mettre leur influence au service du changement positif, rappelant que chaque récit peut contribuer à orienter le débat public. En honorant les lauréats, le Secrétaire exécutif a réaffirmé l’engagement continu de l’IGAD à soutenir les professionnels des médias dans leur quête de vérité et de transparence. Plus qu’une simple remise de prix, les IGAD Media Awards 2025 ont célébré la puissance transformatrice des récits capables d’inspirer, de rassembler et de renforcer les communautés à travers l’Afrique de l’Est.
L’IGAD honore, à travers ses Prix des médias, les travaux journalistiques sur le changement climatique dans la région.
Nov 29, 2025 105
Addis-Abeba, le 29 novembre 2025 (ENA) : - L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) a lancé aujourd’hui à Addis-Abeba l’édition 2025 de ses Prix des médias, un événement consacré à la valorisation du journalisme et du storytelling dédiés au changement climatique et à la résilience dans la Corne de l’Afrique. Organisée sur deux jours en partenariat avec le gouvernement éthiopien, la cérémonie adopte pour thème : « Raconter des histoires pour agir pour le climat : pour une région sûre, résiliente et stable ». Cette rencontre, qui distingue des reportages marquants produits par des journalistes issus de toute la région, réunit des responsables de haut niveau, des professionnels des médias et des défenseurs de l’environnement. Parmi les personnalités présentes figurent Seyoum Mekonen, ministre d’État à la Planification et au Développement, ainsi qu’Abebaw Bihonegn, chef de mission de l’IGAD. Dans son allocution inaugurale, Seyoum a souligné l’importance des journalistes et des conteurs dans la sensibilisation du public aux enjeux climatiques pressants. Il a exprimé sa gratitude envers l’IGAD pour l’organisation de ce forum et pour son rôle dans le renforcement de la coopération régionale en matière de résilience climatique. Le ministre d’État a rappelé que, malgré sa contribution minime aux émissions mondiales, l’Afrique demeure l’une des régions les plus touchées par le dérèglement climatique, confrontée à « des sécheresses prolongées, des pluies irrégulières, des inondations et une hausse des températures ». Il a néanmoins insisté sur le fait que le continent ne se contente pas de subir : il innove, progresse et multiplie les initiatives pour répondre à la crise climatique. Il a évoqué des efforts allant du reboisement massif aux pratiques d’agriculture climato-intelligente, en passant par les investissements dans les énergies propres et les programmes d’adaptation communautaire. À titre d’exemple, il a mis en avant l’Initiative éthiopienne pour un patrimoine vert, qui a permis la plantation de plus de 48 milliards d’arbres ces dernières années, ainsi que l’expansion du portefeuille énergétique renouvelable du pays (hydroélectricité, solaire, éolien, géothermie), lequel profite non seulement au développement national mais aussi aux interconnexions électriques régionales avec des pays voisins tels que le Kenya, Djibouti, le Soudan et la Tanzanie. Seyoum a par ailleurs salué la contribution de l’IGAD dans la mise en valeur de ces succès à travers ses programmes climatiques, ses systèmes d’alerte précoce et sa diplomatie climatique, renforçant ainsi la résilience dans toute la région. Les Prix des médias de l’IGAD 2025 comprendront plusieurs distinctions dédiées à la presse écrite, à la radio, à la télévision, aux médias numériques et au photojournalisme. Environ 400 journalistes africains, dont 94 Éthiopiens, concourront dans huit catégories, parmi lesquelles une distinction spéciale pour la Meilleure Journaliste. Pour sa part, Abebaw Bihonegn a affirmé que la tenue de l’événement à Addis-Abeba reflète le rôle moteur de l’Éthiopie dans la coopération régionale, le développement durable et la diplomatie climatique. « Addis-Abeba est le lieu idéal pour célébrer et examiner votre créativité et votre excellence », a-t-il déclaré en s’adressant aux journalistes et aux acteurs engagés dans la lutte contre la sécheresse. Il a rappelé que le thème de cette édition, « Des conteurs pour l’action climatique », vise à encourager la construction d’une région plus résiliente et plus stable. Il a également souligné l’évolution du mandat de l’IGAD au fil de ses 40 ans d’existence, passé d’un rôle centré sur l’aide aux victimes de sécheresse à une mission plus large incluant la sécurité, l’intégration régionale et la résilience environnementale. En conclusion, Abebaw a indiqué qu’un jury de 21 experts internationaux est mobilisé pour distinguer les travaux journalistiques les plus percutants, ceux qui informent, interpellent et inspirent, qualifiant ces prix de « formidable levier pour stimuler l’action et renforcer la résilience par la narration ».
Article vedette
La quête de l'Éthiopie pour un accès à la mer Rouge, une nécessité existentielle générant des retombées positives au niveau régional.
Nov 10, 2025 633
Traduit de l'article anglais de Yordanos D. Deuxième pays le plus peuplé d’Afrique et doté d’une économie en croissance rapide, l’Éthiopie se trouve aujourd’hui face à un enjeu stratégique majeur : l’accès à la mer Rouge. Cette question ne se limite pas à une revendication politique ou symbolique. Il s’agit, pour le pays, d’une nécessité existentielle, profondément liée à sa trajectoire économique, à sa sécurité, à la coopération régionale et à la stabilité durable de la Corne de l’Afrique. L’accès à la mer Rouge est ainsi bien plus qu’un simple droit : c’est un facteur déterminant de développement et de survie nationale. Historiquement, l’Éthiopie a toujours été connectée à la mer Rouge à travers ses ports de Massawa et d’Assab, qui ont pendant des siècles servi de portes d’entrée vitales pour le commerce international et les échanges économiques. Ces ports ont permis au pays de s’intégrer pleinement aux routes commerciales mondiales, de renforcer son influence régionale et de soutenir la prospérité de ses populations. Cependant, la sécession de l’Érythrée en 1993 a profondément changé cette dynamique. Pour la première fois de son histoire, l’Éthiopie s’est retrouvée enclavée, privée d’un accès direct à la mer. Une situation qui, au-delà des enjeux pratiques, a constitué un véritable bouleversement stratégique et économique. Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, « une population de plus de 120 millions d’habitants ne peut rester enclavée. La génération actuelle ne doit pas léguer à la postérité une nation isolée géographiquement. » Cette déclaration illustre la gravité de la question : l’accès à la mer Rouge n’est pas un luxe, mais un impératif national, une condition préalable à la réalisation des ambitions économiques et sociales du pays. La perte du port d’Assab, intervenant sans fondement juridique ni approbation populaire, a engendré un fardeau économique considérable. Il ne s’agit pas d’une simple revendication historique, mais d’une demande légitime, fondée sur des droits historiques, géographiques, économiques et légaux. Le rôle stratégique de la mer Rouge ne se limite pas à l’Éthiopie. Cette étendue maritime est un axe vital du commerce mondial, traversé par une part importante des échanges pétroliers internationaux et par les flux commerciaux reliant l’Asie, l’Europe et l’Afrique. Plusieurs puissances mondiales y ont implanté des bases militaires, soulignant son importance géopolitique. Dans ce contexte, la situation de l’Éthiopie, située à quelques dizaines de kilomètres de la mer, devient d’autant plus préoccupante : le pays ne peut se permettre de rester isolé de cette voie maritime stratégique. Face à ces défis, l’Éthiopie adopte une approche résolument pacifique et constructive. Le pays cherche à rétablir son accès à la mer Rouge par la négociation et la coopération mutuelle, privilégiant les solutions diplomatiques et juridiques. Cette approche s’inscrit dans une vision régionale plus large, visant à renforcer la stabilité, la paix et la prospérité dans la Corne de l’Afrique. L’accès maritime, loin d’être un enjeu exclusif à l’Éthiopie, représente également une opportunité pour les pays côtiers et pour l’ensemble de la région : il peut favoriser le commerce, stimuler l’investissement et renforcer la collaboration interétatique. Pour l’Éthiopie, la quête de la mer Rouge ne relève pas uniquement de la stratégie économique. Elle s’inscrit dans une démarche de leadership régional, où le pays cherche à promouvoir la coopération, la non-ingérence et le respect mutuel. La stabilité de la Corne de l’Afrique dépend en grande partie de l’intégration et de la coopération entre ses États. Dans ce cadre, l’Éthiopie considère son accès maritime comme un moteur de confiance et de collaboration, capable de générer des retombées positives pour tous les acteurs régionaux. Cependant, cette aspiration se heurte à des tensions historiques et géopolitiques persistantes. L’Égypte, en particulier, a souvent cherché à freiner les initiatives éthiopiennes, notamment sur le contrôle des ressources du Nil Bleu, et continue de diffuser des discours qui s’opposent à la souveraineté éthiopienne sur ses droits d’accès à la mer Rouge. L’Érythrée, de son côté, a parfois servi d’instrument à ces manœuvres, en s’alignant sur certaines positions égyptiennes, comme en témoigne son rejet du Grand barrage de la Renaissance. Le barrage est un projet stratégique majeur, symbole de la modernisation et de l’intégration régionale de l’Éthiopie qui représente un instrument d’émancipation économique et énergétique pour le pays et un moteur d’inspiration pour toute l’Afrique. Selon les propres mots d’Isaias Afwerki, président de l’Érythrée, le soutien de l’Égypte à l’indépendance érythréenne n’était pas motivé par le bien-être du peuple érythréen, mais par une stratégie visant à affaiblir l’Éthiopie, acteur clé du bassin supérieur du Nil. Cette dynamique démontre comment certaines alliances extérieures ont historiquement cherché à déstabiliser l’Éthiopie et, par ricochet, toute la région. L’Égypte et l’Érythrée ont d’ailleurs été impliquées dans la prolongation et l’aggravation de conflits dans la Corne de l’Afrique, y compris au Soudan, perturbant durablement la stabilité régionale. Malgré ces obstacles, l’Éthiopie maintient une politique cohérente de dialogue et de coopération. Le pays privilégie une approche gagnant-gagnant avec ses voisins, basée sur la non-ingérence, le respect des souverainetés et le partage équitable des bénéfices économiques. Le Premier ministre Abiy Ahmed a réaffirmé que la recherche d’un accès à la mer Rouge se ferait exclusivement par des moyens pacifiques et légaux, soulignant que le développement éthiopien profiterait également aux pays voisins et renforcerait l’intégration régionale. Les efforts de l’Éthiopie se traduisent concrètement par des projets d’infrastructure de grande envergure, conçus pour faciliter la connectivité régionale et stimuler le commerce. Routes, voies ferrées et interconnexions électriques sont autant de vecteurs de développement, démontrant la capacité du pays à transformer un défi géopolitique en opportunité collective. L’accès à la mer Rouge est perçu comme un catalyseur pour l’investissement, le commerce et la coopération économique, susceptible de profiter à l’ensemble de la région. Sur le plan économique, l’enjeu est crucial. Il y a trente ans, l’Éthiopie disposait de deux ports pour une population de 46 millions d’habitants et une économie de 13 milliards de dollars. Aujourd’hui, la population dépasse les 120 millions et l’économie a été multipliée par vingt, ce qui rend l’accès maritime indispensable pour soutenir le commerce, l’industrie et le développement durable. La sécurisation d’un port maritime fiable constitue donc une priorité stratégique, capable de soutenir la croissance démographique et économique du pays tout en consolidant son rôle régional. En conclusion, la quête éthiopienne pour un accès à la mer Rouge dépasse largement la simple dimension territoriale. Elle représente un impératif national, un vecteur de développement et un instrument de stabilité régionale. L’Éthiopie cherche à atteindre cet objectif par la coopération, le dialogue et la négociation pacifique, transformant une nécessité historique en une opportunité contemporaine. Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, « l’existence même de l’Éthiopie est liée à la mer Rouge. » Réaliser cette aspiration, dans le respect des droits légitimes et des principes de coopération, constitue un moteur de prospérité collective et un levier pour la paix durable dans la Corne de l’Afrique. En promouvant des solutions mutuellement bénéfiques, l’Éthiopie illustre la manière dont un pays peut, même confronté à des défis géopolitiques complexes, transformer des contraintes historiques en opportunités de développement économique, d’intégration régionale et de stabilité politique. L’accès à la mer Rouge est ainsi non seulement une nécessité vitale pour l’Éthiopie, mais également un catalyseur potentiel de coopération, de prospérité et de paix dans toute la région. À noter : les points de vue présentés dans cet article sont propres à son auteur et ne représentent pas nécessairement la position officielle de l'ENA.
Le Premier ministre Abiy Ahmed pilote d’importantes initiatives nationales et internationales dans des secteurs stratégiques
Nov 3, 2025 595
En octobre 2025, le Premier ministre a pris une série d'engagements nationaux et internationaux axés sur le développement des infrastructures, la transformation rurale, la réforme de la gouvernance et la coopération diplomatique. Voici un bref résumé du mois écoulé : Sur le développement urbain est les incestissements directs étrangers L'un des moments forts du mois a été la pose de la première pierre de l'usine d'engrais à base d'urée, un projet phare développé dans le cadre d'un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings et le groupe Dangote. Avec une capacité de production annuelle de trois millions de tonnes, l'usine utilisera le gaz naturel provenant des gisements de Calub, transporté par un pipeline de 108 kilomètres. Ce projet est la pierre angulaire de la stratégie de l'Éthiopie visant à atteindre l'autosuffisance en engrais et à améliorer la productivité agricole. Dans la région somalienne, le Premier ministre a également inauguré la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL). Conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de pétrole brut et de condensats par an provenant du champ pétrolier de Hilala, cette raffinerie représente une étape importante dans la voie de l'indépendance énergétique de l'Éthiopie. En complément de ces étapes importantes, le Premier ministre a inauguré la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d'Ogaden à Calub. Cette installation, d'une capacité de production annuelle de 111 millions de litres et capable de générer 1 000 mégawatts d'énergie, renforce la base industrielle de l'Éthiopie tout en apportant une contribution essentielle à la production d'engrais et à la production d'énergie. Lors de sa visite à Jigjiga, dans la région somalienne, le Premier ministre a pu constater la transformation rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025. Des milliers de nouveaux logements sont en cours de construction et les projets de développement du corridor améliorent visiblement le bien-être urbain. Il a salué le projet « Dine for Generations », en voie d'achèvement dans la région somalienne, qui ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine du tourisme et stimule la croissance économique régionale. Le Premier ministre Abiy Ahmed, accompagné de membres du comité exécutif du Parti de la prospérité, a visité le projet de développement du corridor qui s'étend de Sar Bet à German Square, englobant l'usine de confection et la zone de Furi. Couvrant 589 hectares, il s'agit du deuxième plus grand corridor urbain après Kazanchis. Le projet comprend 16,5 kilomètres de routes asphaltées, 33 kilomètres de voies piétonnes, des places, des installations sportives et récréatives, l'aménagement des berges et plus de 1 100 commerces. Cette initiative incarne la vision plus large de l'Éthiopie, qui consiste à créer des villes modernes, agréables à vivre et économiquement dynamiques. Sur la transformation ruruale et la modernisation Agricole Dans le cadre de la promotion du programme de développement rural de son gouvernement, le Premier ministre a présidé la remise de villages ruraux modèles construits grâce au programme volontaire de la saison des pluies dans les zones d'Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte. Chaque maison de ces villages du corridor rural est équipée d'énergie solaire, de systèmes de biogaz, d'installations sanitaires et d'abris pour animaux, ce qui améliore considérablement l'hygiène, le confort et la productivité des familles rurales. Ces villages modèles marquent un nouveau chapitre dans la mission de l'Éthiopie visant à améliorer le niveau de vie rural et à promouvoir des moyens de subsistance durables. Le Premier ministre a encouragé les dirigeants régionaux à étendre ces initiatives, en fixant un objectif de 100 nouvelles maisons par zone d'ici l'année prochaine. Lors de sa visite dans la zone d'East Shewa, dans la région d'Oromia, le Premier ministre a également examiné la récolte de blé de la saison des pluies et lancé les activités de production de blé d'été. Il a évalué les progrès réalisés dans les filières de la banane, de la papaye et de la pisciculture, soulignant l'adoption croissante de l'agriculture mécanisée comme un moteur majeur de la productivité et de l'autosuffisance. Il a également inauguré le projet de développement de l'irrigation de la rivière Welmel à Delo-Mena Woreda, dans la zone de Bale. Une fois pleinement opérationnel, le projet permettra d'irriguer 9 687 hectares de terres agricoles, ce qui profitera à 20 000 ménages agricoles et renforcera la résilience à la sécheresse, la souveraineté alimentaire et l'emploi rural. Sur la gouvernance économique et l’examen macro économique Sur le site du projet Koysha, le Premier ministre a convoqué une session d'examen stratégique avec le Conseil des ministres afin d'évaluer les performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l'exercice fiscal 2018 en Éthiopie. L'examen a porté sur les réalisations, les défis et les priorités stratégiques, soulignant la résilience économique soutenue de l'Éthiopie dans un contexte d'incertitude mondiale. Le taux de croissance du PIB national s'est établi à 9,2 % pour l'exercice 2017, soulignant le succès des réformes visant à favoriser une croissance inclusive et diversifiée. Sur la modernisation judiciaire grâce à la transformation numérique Fort du succès de la stratégie numérique 2025, le Premier ministre a annoncé la prochaine stratégie numérique 2030, axée sur la promotion de l'automatisation et l'amélioration de la prestation des services publics. Il a félicité la Cour suprême fédérale pour la mise en place d'un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et un système intégré de gestion des dossiers qui permet aux justiciables de suivre les affaires en ligne. Couvrant à ce jour 24 branches fédérales, cette innovation marque une étape importante vers une justice transparente et accessible dans toute l'Éthiopie. Sur les media, la culture et le tourisme Le Premier ministre Abiy Ahmed a assisté au lancement du média panafricain Pulse of Africa, une plateforme qu'il avait initialement proposée lors de la 35e session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine en 2022. Cette initiative vise à amplifier les perspectives africaines, à contrer les représentations négatives du continent et à renforcer l'unité africaine grâce à des récits communs. Dans son allocution, le Premier ministre a souligné que Pulse of Africa marque une étape importante pour permettre aux Africains de raconter leur propre histoire et de façonner leur image à l'échelle mondiale. Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew et d’une délégation de haut niveau composée d’anciens et d’actuels dirigeants, le Premier ministre s’est rendu dans la zone de Bale afin d’évaluer les principaux projets de développement qui intègrent la préservation du patrimoine naturel au progrès national. La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’une des zones naturelles les plus écologiquement diversifiées et économiquement importantes d’Éthiopie. Le Premier ministre y a observé les projets touristiques en cours, notamment le Dinsho Lodge, presque achevé au cœur du parc, et le Sof Omer Luxury Lodge, situé près de la célèbre grotte de Sof Omer. Ces deux initiatives s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique décennal visant à faire du tourisme un levier majeur de la transformation économique du pays. Le projet de développement de la grotte de Sof Omer complète ces efforts en améliorant l’accès et les infrastructures destinées aux visiteurs autour de l’un des sites naturels les plus emblématiques d’Éthiopie. La délégation a également inspecté le projet de modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir Junction, une route à double voie asphaltée comportant cinq ponts, reliant les zones agricoles productives de l’est et du centre du Bale au reste du pays. Cette infrastructure modernisée vise à améliorer la mobilité régionale, renforcer l’intégration économique et faciliter l’accès aux principales destinations touristiques, notamment le parc national des montagnes de Bale et la grotte de Sof Omer. Le Premier ministre a en outre examiné le projet de contrôle des crues de la rivière Weib, conçu pour réguler le débit d’eau à travers le réseau de grottes, assurer leur accessibilité tout au long de l’année et protéger leur écosystème. Il a également observé les efforts de développement touristique dans le cluster d’Harenna, comprenant la construction du Rira Eco Lodge, de nouveaux points de vue panoramiques, de restaurants et d’aires de dégustation de café le long des itinéraires menant à Tulu Dimtu, le plus haut sommet du parc. Ces projets visent à promouvoir un tourisme durable, à créer des emplois locaux et à mettre en valeur la richesse naturelle et culturelle de la région de Bale. La visite s’est achevée à la cascade de Fincha Habera, où la délégation a exploré un paysage exceptionnel abritant le renard roux d’Éthiopie, une faune aviaire diversifiée et des formations géologiques remarquables, telles que les pics rocheux de Rafu. La région, qui a récemment révélé un réseau de grottes nouvellement découvert, accueillera bientôt un site de glamping destiné à promouvoir le tourisme écologique. À l’issue de la visite, le Premier ministre Abiy Ahmed a souligné que l’Éthiopie est une terre d’abondance et d’opportunités, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures. La délégation a collectivement réaffirmé l’importance d’une gestion responsable, de l’unité nationale et d’un développement visionnaire pour bâtir un avenir durable et prospère pour l’Éthiopie. Engagement parlementaire et discours national Dans son récent discours devant le Parlement éthiopien, le Premier ministre Abiy Ahmed a mis en avant les progrès substantiels réalisés par le pays en matière de réformes économiques, de diversification et de développement des infrastructures. Il a souligné que la transition de l’Éthiopie d’une économie essentiellement agricole vers une croissance industrielle et tertiaire produit des résultats remarquables, citant notamment l’expansion rapide du secteur agricole, les recettes d’exportation record et l’augmentation des réserves de change. Les investissements majeurs dans les initiatives écologiques, les infrastructures de transport et les projets énergétiques transforment la productivité et renforcent la durabilité, tandis qu’une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées ont contribué à stabiliser l’inflation. Le Premier ministre a également insisté sur l’importance accordée par le gouvernement au renforcement des capacités institutionnelles, à l’accélération de la numérisation, à la formation de millions de jeunes au codage et à la modernisation de la prestation des services publics grâce à la mise en place de centres à guichet unique à travers le pays. Sur le plan de la paix et de la gouvernance, Abiy Ahmed a réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie en faveur de la stabilité, du dialogue et de l’unité nationale, tout en mettant en garde contre les acteurs internes et externes cherchant à déstabiliser le pays. Il a insisté sur le fait que la seule voie viable pour l’Éthiopie réside dans une transition politique pacifique et la consolidation de la démocratie. En vue des prochaines élections nationales, il a assuré au Parlement que le gouvernement était prêt à garantir un processus électoral équitable et inclusif. Abordant les relations extérieures, le Premier ministre a réaffirmé le droit de l’Éthiopie à une utilisation équitable des eaux du Nil et a appelé à une coopération accrue avec les pays voisins. Concernant la mer Rouge, il l’a qualifiée de préoccupation historique et économique légitime que l’Éthiopie entend résoudre par le dialogue et le développement mutuellement bénéfique, soulignant que la croissance du pays est étroitement liée à la paix et à la prospérité régionales. Sur les engagements diplomatiques et la coopération régionale Sur la scène internationale, le Premier ministre Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ sommet de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement du COMESA, tenu à Nairobi (Kenya) sous le thème : « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales en faveur d’une croissance durable et inclusive. » Dans son discours au sommet, le Premier ministre a souligné que la transformation numérique de l’Afrique représente une opportunité historique de réécrire son récit économique et de renforcer l’intégration continentale. Il a réaffirmé la volonté de l’Éthiopie de travailler en partenariat avec les autres pays de la région afin de promouvoir un avenir numérique commun et inclusif. En marge du sommet, Abiy Ahmed a tenu plusieurs rencontres diplomatiques bilatérales, notamment avec le président Hassan Sheikh Mohamud de la République fédérale de Somalie, pour discuter de questions bilatérales et régionales d’intérêt commun, ainsi qu’avec le Dr Constantinos Kombos, ministre des Affaires étrangères de la République de Chypre, dans le but de renforcer la coopération politique et économique entre leurs deux nations. Reconnaissance des contribuables et réforme de la gouvernance Lors de la 7ᵉ cérémonie annuelle de reconnaissance des contribuables loyaux, le Premier ministre Abiy Ahmed a rendu hommage aux contribuables exemplaires pour leur rôle déterminant dans le développement de l’Éthiopie. Il a rappelé que les recettes fiscales sont investies dans les biens publics et les projets d’infrastructure essentiels, tout en exhortant l’ensemble des citoyens à promouvoir la transparence et à rejeter la corruption. Le Premier ministre a souligné que l’intégrité collective et la responsabilité partagée constituent des piliers fondamentaux pour bâtir une nation juste et prospère. Tout au long du mois d’octobre 2025, le leadership décisif et les initiatives visionnaires du Premier ministre dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, de la rénovation urbaine, de la justice et de la diplomatie ont illustré l’engagement constant de l’Éthiopie en faveur d’un développement inclusif et d’un progrès national durable.