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Ethio telecom met en œuvre des solutions numériques pour accélérer la transformation numérique du système de santé éthiopien.
Dec 15, 2025 109
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Ethio telecom s’impose comme un acteur majeur de la digitalisation du système de santé éthiopien à travers des initiatives technologiques ambitieuses destinées à renforcer l’accessibilité, l’efficacité et la qualité des soins à l’échelle nationale, a indiqué le directeur des solutions d’entreprise de l’opérateur.   Dans une déclaration accordée à l’ENA, Yohannes Getahun a expliqué qu’en partenariat avec le ministère de la Santé, Ethio telecom a déjà relié 67 hôpitaux de référence à une plateforme numérique centralisée, dans le cadre d’un programme national de numérisation des données sanitaires.   Il a précisé que l’entreprise prévoit d’étendre les services de télémédecine et de télésanté à 200 établissements hospitaliers supplémentaires, une initiative appelée à réduire de manière significative les coûts supportés par les patients tout en améliorant la qualité globale des prestations médicales.   Selon lui, cette démarche s’inscrit dans le rôle stratégique qu’assume Ethio telecom dans la modernisation du système de santé, en cohérence avec la vision nationale de développement de l’économie numérique, avec une attention particulière portée aux populations vivant dans des zones isolées et insuffisamment desservies.   « Notre objectif est de bâtir une Éthiopie pleinement numérique dans tous les secteurs, et la santé constitue une priorité essentielle », a-t-il déclaré, soulignant que des technologies avancées sont mobilisées pour réduire les inégalités d’accès aux services et améliorer les indicateurs de santé.   Cette transformation repose notamment sur un renforcement substantiel des infrastructures de télécommunications, incluant le déploiement des réseaux 4G et 5G ainsi que l’expansion du haut débit fixe, a ajouté Yohannes Getahun.   Afin d’assurer une connectivité stable dans les zones reculées, plus de 1 000 systèmes d’alimentation solaire ont été installés pour soutenir les stations de réseau, garantissant ainsi une transmission continue des données.   Il a également souligné que cette connectivité accrue facilite le partage des données des patients, de l’expertise médicale et des bonnes pratiques, ouvrant la voie au développement futur de solutions de santé fondées sur l’intelligence artificielle.   S’inscrivant dans une dynamique tournée vers l’avenir, l’Éthiopie accélère l’adoption de l’intelligence artificielle, du cloud computing et d’infrastructures numériques modernes afin d’aligner son système de santé sur les standards internationaux.   De son côté, la ministre d’État à la Santé, Seharela Abdulahi, a salué la mise en œuvre rapide d’un système de gestion numérique des données de santé dans sept régions, interconnecté au réseau d’Ethio telecom et aux serveurs du ministère.   Elle a indiqué que cette plateforme a considérablement amélioré l’accès aux données sanitaires essentielles, favorisant le partage d’informations en temps réel et une prise de décision plus efficace.   Selon la ministre, des opérations telles que la gestion des stocks de fournitures médicales, qui nécessitaient auparavant jusqu’à un mois, peuvent désormais être finalisées en deux à trois jours à l’échelle nationale.   Seharela Abdulahi a enfin souligné que l’approche technologique et structurée adoptée par l’Éthiopie dans la gestion des équipements et fournitures médicales établit de nouvelles références, désormais partagées avec d’autres pays.   « Cette transformation numérique du secteur de la santé renforcera le bien-être de l’ensemble des citoyens et constituera une source d’inspiration pour l’Afrique et au-delà », a-t-elle conclu.
Le ministère du Travail et des Compétences a mis en place un plan pour garantir 800 000 emplois à l’étranger.
Dec 15, 2025 55
Addis-Abeba, le 16 décembre 2025 (ENA) : - La ministre du Travail et des Compétences, Muferihat Kamil, a déclaré que le ministère du Travail et des Compétences s’est fixé un objectif ambitieux : faciliter l’accès à l’emploi à l’étranger pour 800 000 citoyens éthiopiens au cours de l’exercice budgétaire actuel.   La ministre a fait cette déclaration lors d'une réunion de la Commission permanente de la Chambre des représentants du peuple chargée de l'administration et du contrôle des dépenses publiques, au cours de laquelle le rapport d'audit de performance du ministère a été examiné.   Muferihat a indiqué que le ministère facilite activement l'emploi à l'étranger afin d'offrir des opportunités à un nombre important de citoyens dans les pays étrangers, tout en garantissant leur sécurité, leurs avantages sociaux et leurs droits.   Elle a souligné la croissance remarquable des placements à l'étranger, notant que le nombre d'opportunités est passé de 40 000 au cours de l'exercice budgétaire 2014 à plus de 500 000 en juin dernier, à la fin de l'exercice budgétaire 2017.   Yeshemebet Demsie, membre de la Commission permanente de l'administration et du contrôle des dépenses publiques de la Chambre des représentants du peuple, a salué les efforts du ministère, soulignant que l'augmentation du nombre d'Éthiopiens travaillant légalement à l'étranger est encourageante.   Elle a toutefois insisté sur la nécessité d'un travail de grande envergure pour déployer une main-d'œuvre qualifiée, améliorer la qualité de la formation et coordonner les actions avec les parties prenantes concernées.
Addis-Abeba déploie une action coordonnée pour devenir parmi les grandes destinations touristiques internationales.
Dec 15, 2025 66
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Addis-Abeba renforce ses actions concertées pour s’affirmer comme une destination touristique attractive, moderne et compétitive sur la scène internationale.   Les responsables municipaux mettent en avant une volonté politique renouvelée, appuyée par des réformes institutionnelles et des projets urbains structurants, destinés à positionner la capitale comme un pôle émergent du tourisme international.   C’est dans ce contexte que s’est ouvert aujourd’hui, à Addis-Abeba, le tout premier Forum du tourisme de la ville.   Cette rencontre de deux jours rassemble des voyagistes, des opérateurs hôteliers, des représentants des gouvernements fédéral et régionaux, ainsi que des experts du secteur, afin d’examiner les opportunités, les défis et les orientations stratégiques appelées à façonner l’avenir touristique de la capitale.   Intervenant lors du forum, la présidente du Conseil municipal d’Addis-Abeba, Buzena Alkedir, a indiqué que les vastes ressources touristiques et la diversité des atouts de l’Éthiopie étaient longtemps restées insuffisamment exploitées, en raison de l’absence de cadres de concertation réunissant les acteurs clés du secteur.   « En dépit de notre potentiel considérable, le manque de coordination et de dialogue a freiné le développement du tourisme », a-t-elle souligné, ajoutant que ce forum vise précisément à combler ce déficit et à établir une vision partagée pour faire d’Addis-Abeba une destination touristique compétitive.   Selon elle, cette plateforme devrait favoriser le renforcement du partenariat public-privé, stimuler l’innovation, faciliter l’accès au financement, améliorer les actions de marketing et de promotion, encourager le partage d’informations et apporter des réponses concrètes aux principaux défis du secteur.   Buzena Alkedir a également indiqué que l’administration municipale a intensifié ses efforts en faveur du tourisme parallèlement à la mise en œuvre de grands projets de transformation urbaine, notamment les aménagements des corridors et des berges, lesquels ont déjà contribué à une hausse notable de la fréquentation touristique.   De son côté, le commissaire au tourisme d’Addis-Abeba, Hunde Kebede, a souligné que le tourisme bénéficie désormais d’une attention particulière au niveau fédéral, en tant que pilier stratégique de l’économie nationale dans le cadre des réformes économiques en cours.   « Le tourisme est aujourd’hui reconnu comme un secteur économique prioritaire », a-t-il affirmé, précisant que, pour la première fois, des projets touristiques d’envergure, lancés sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed, ont été concrétisés, contribuant à la fois à la croissance du secteur et au renforcement de l’image du pays.   Il a ajouté que les initiatives menées par la municipalité — notamment les projets de corridors urbains, l’aménagement des berges et la construction de grands centres de congrès — transforment profondément le paysage de la capitale et consolident son attractivité en tant que destination touristique et de tourisme d’affaires.   « Au-delà de l’amélioration des infrastructures, les projets de corridors constituent un levier essentiel pour élargir les opportunités touristiques et accroître la visibilité internationale d’Addis-Abeba », a-t-il souligné.   Dans le cadre de ses réformes institutionnelles, l’administration municipale a récemment mis en place la Commission du tourisme d’Addis-Abeba, chargée d’assurer la coordination de la promotion touristique, du développement des destinations, de la normalisation des services d’accueil et de la mobilisation des acteurs du secteur.   Depuis sa création, la Commission s’emploie à promouvoir les sites touristiques existants et émergents, notamment à travers la plateforme numérique « Visit Addis Ababa », les réseaux sociaux, ainsi qu’une application mobile actuellement en cours de développement, a conclu le commissaire.
Du patrimoine à l’hospitalité renouvelée : les initiatives touristiques d’Éthiopie redessinent le voyage ver la scène internationale.
Dec 15, 2025 59
Ces dernières années, le secteur touristique éthiopien a connu un essor remarquable, porté par d’importants investissements publics et des initiatives innovants visant à positionner le pays au rang de destination mondiale de premier plan.   Au cours des six dernières années, le gouvernement a activement mis en valeur de nouvelles destinations touristiques au niveau national, notamment à Addis-Abeba, dans le cadre de l’initiative innovante « Dîner pour la Nation ». » Cette dynamique stratégique constitue un tournant majeur pour la nation d’Afrique de l’Est, en consolidant son positionnement tant dans le tourisme régional que sur la scène internationale. Riche de paysages saisissants, de traditions culturelles profondes et d’un patrimoine historique remarquable, l’Éthiopie associe aujourd’hui cet héritage millénaire au développement d’infrastructures touristiques modernes pour séduire les visiteurs internationaux et soutenir une croissance économique pérenne. Cette initiative a permi l’émergence de nombreuses destinations touristiques de de classe mondiale, ainsi que la création de cabane et de complexes hôteliers modernes répondant aux standards internationaux, sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed.   En valorisant le riche patrimoine culturel et naturel de l’Éthiopie, ces actions ambitionnent de dynamiser l’économie nationale tout en renforçant l’attrait du pays auprès des visiteurs étrangers.   Le programme « Diner pour la nation » compte parmi ses réalisations figurent le Resort Halala Kela, le site écotouristique de Wonchi, ainsi que les complexes hôteliers et auberges de Gorgora, pensés pour séduire une clientèle nationale et internationale.   Parmi les projets de développement de lodge de l’Elephant Paw, implanté au cœur du parc national de Chebera Churchura, qui offre des expériences écotouristiques singulières valorisant la riche biodiversité de l’Éthiopie.   De plus, le village de Beynouna, récemment inauguré, s'impose comme une attraction majeure, générant des revenus pour l'État tout en apportant des retombées économiques significatives aux communautés locales.   Ensemble, ces projets transforment le paysage touristique éthiopien, créant un environnement favorable à la croissance du secteur et positionnant le pays comme une destination incontournable pour les voyageurs du monde entier.   Inauguré récemment, le village de Beynouna s’impose comme l’un des nouveaux sites d’attraction du pays, alliant génération de revenus pour l’État et retombées économiques positives pour les populations locales.   Ensemble, ces projets redéfinissent le paysage touristique en Éthiopie, favorisent la croissance du secteur et renforcent l’image du pays comme destination incontournable pour les voyageurs internationaux.   À l'échelle mondiale, le tourisme devrait générer plus de 16 000 milliards de dollars de recettes et créer environ 450 millions d'emplois au cours de la prochaine décennie.   Les initiatives globales de l'Éthiopie, notamment le développement du village de Beynouna et d'autres projets innovants, permettent au pays de tirer parti de ce marché mondial en pleine expansion tout en améliorant l'expérience des visiteurs grâce à des infrastructures d'hébergement modernisées et des services de qualité internationale.   Alors que le tourisme mondial devrait produire plus de 16 000 milliards de dollars de recettes et quelque 450 millions d’emplois dans les dix prochaines années, l’Éthiopie se positionne pour capter une part de cette croissance.   Des projets tels que le village de Beynouna illustrent cette ambition, en misant sur des infrastructures modernes et des services de qualité internationale pour enrichir l’expérience touristique. Grâce à la richesse de son patrimoine historique, la diversité de ses paysages et la profondeur de sa culture, l’Éthiopie s’impose progressivement comme l’une des principales destinations touristiques d'Afrique.   Grâce à un leadership visionnaire et des investissements stratégiques, le pays se positionne pour séduire les voyageurs internationaux et promouvoir son héritage exceptionnel à l’échelle mondiale.   Explorez les destinations touristiques inédites de l’Éthiopie et expérimentez une nouvelle vision du voyage au sein d’un pays dynamique.
Des journalistes africains primés louent la transformation rapide d’Addis-Abeba.
Dec 15, 2025 99
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Des journalistes africains distingués ont exprimé leur admiration pour le développement remarquable d’Addis-Abeba, qualifiant la capitale éthiopienne de métropole en pleine mutation, marquée par des infrastructures modernes, un essor économique soutenu, un dynamisme culturel affirmé et une croissance inclusive.   Ils se sont confiés à l’Agence de presse éthiopienne (ENA) à l’issue de la cérémonie des African Media Awards, organisée conjointement par l’Union africaine de radiodiffusion (AUB) et la Fondation Patrice Lumumba, au cours de laquelle ils ont été honorés pour l’excellence de leurs productions médiatiques.   La cérémonie, tenue à Addis-Abeba la semaine dernière, a examiné plus de 800 candidatures issues de plus de 40 pays africains et a récompensé 21 finalistes et lauréats de prix spéciaux, en présence de hauts responsables gouvernementaux et de figures éminentes du paysage médiatique africain.   Les participants ont fait part de leur étonnement face à la rapidité de la transformation urbaine, évoquant l’édification de nouveaux immeubles de grande hauteur, l’amélioration des services publics, la vitalité économique, la connectivité avancée ainsi que l’effervescence de la scène culturelle.   Capitale politique de l’Afrique et siège de l’Union africaine, Addis-Abeba a engagé ces dernières années un vaste programme de modernisation des infrastructures visant à faire de la ville un centre urbain intelligent et contemporain.   Portée par une urbanisation accélérée et l’impératif d’un développement durable, cette initiative ambitionne de moderniser les réseaux de transport, de renforcer la connectivité numérique, d’améliorer les services publics et de déployer des systèmes de gouvernance intelligente afin d’accroître l’efficacité urbaine et la qualité de vie des habitants.   Selon les observateurs, ces efforts contribuent à consolider le rôle d’Addis-Abeba comme carrefour diplomatique continental, à soutenir l’expansion économique, à améliorer la prestation des services et à positionner la ville comme une référence africaine en matière de développement urbain intelligent.   Dans ce contexte, Ayanda Holo, président de TV BRICS Africa, a affirmé que la transformation de la capitale devient plus manifeste à chaque visite.   Il a attribué ces progrès à l’implication active des citoyens et a salué une approche inclusive du développement urbain, favorisant la cohésion sociale et l’accès harmonieux aux espaces publics.   De son côté, Athi Mtongana, correspondante de RT, a décrit Addis-Abeba comme une ville où la beauté naturelle, l’héritage historique et l’architecture moderne se conjuguent harmonieusement.   Elle a également mis en avant l’hospitalité des habitants, l’animation des marchés et la richesse musicale, soulignant l’équilibre singulier entre tradition et modernité.   En visite pour la première fois dans la capitale, Francis Nyerere, petit-fils de Julius Kambarage Nyerere, fondateur de la Tanzanie, s’est dit profondément impressionné par l’accueil chaleureux de la population et par les sites historiques de la ville, qu’il considère comme de véritables vecteurs d’enrichissement culturel.   Favour Barbara George, lauréate du prix Arise News Nigeria, a elle aussi salué les avancées d’Addis-Abeba, citant notamment le parc de l’Unité et le complexe moderne dédié à l’intelligence artificielle comme des symboles d’un développement urbain harmonieux.   Elle a mis en exergue les liens culturels étroits entre l’Éthiopie et le Nigeria et a encouragé les Africains à découvrir la ville.   Dans l’ensemble, les journalistes ont décrit Addis-Abeba comme une cité d’opportunités, de résilience et de renouveau, s’imposant progressivement comme un pôle majeur de la renaissance urbaine et culturelle du continent africain.
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Ethio telecom met en œuvre des solutions numériques pour accélérer la transformation numérique du système de santé éthiopien.
Dec 15, 2025 109
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Ethio telecom s’impose comme un acteur majeur de la digitalisation du système de santé éthiopien à travers des initiatives technologiques ambitieuses destinées à renforcer l’accessibilité, l’efficacité et la qualité des soins à l’échelle nationale, a indiqué le directeur des solutions d’entreprise de l’opérateur.   Dans une déclaration accordée à l’ENA, Yohannes Getahun a expliqué qu’en partenariat avec le ministère de la Santé, Ethio telecom a déjà relié 67 hôpitaux de référence à une plateforme numérique centralisée, dans le cadre d’un programme national de numérisation des données sanitaires.   Il a précisé que l’entreprise prévoit d’étendre les services de télémédecine et de télésanté à 200 établissements hospitaliers supplémentaires, une initiative appelée à réduire de manière significative les coûts supportés par les patients tout en améliorant la qualité globale des prestations médicales.   Selon lui, cette démarche s’inscrit dans le rôle stratégique qu’assume Ethio telecom dans la modernisation du système de santé, en cohérence avec la vision nationale de développement de l’économie numérique, avec une attention particulière portée aux populations vivant dans des zones isolées et insuffisamment desservies.   « Notre objectif est de bâtir une Éthiopie pleinement numérique dans tous les secteurs, et la santé constitue une priorité essentielle », a-t-il déclaré, soulignant que des technologies avancées sont mobilisées pour réduire les inégalités d’accès aux services et améliorer les indicateurs de santé.   Cette transformation repose notamment sur un renforcement substantiel des infrastructures de télécommunications, incluant le déploiement des réseaux 4G et 5G ainsi que l’expansion du haut débit fixe, a ajouté Yohannes Getahun.   Afin d’assurer une connectivité stable dans les zones reculées, plus de 1 000 systèmes d’alimentation solaire ont été installés pour soutenir les stations de réseau, garantissant ainsi une transmission continue des données.   Il a également souligné que cette connectivité accrue facilite le partage des données des patients, de l’expertise médicale et des bonnes pratiques, ouvrant la voie au développement futur de solutions de santé fondées sur l’intelligence artificielle.   S’inscrivant dans une dynamique tournée vers l’avenir, l’Éthiopie accélère l’adoption de l’intelligence artificielle, du cloud computing et d’infrastructures numériques modernes afin d’aligner son système de santé sur les standards internationaux.   De son côté, la ministre d’État à la Santé, Seharela Abdulahi, a salué la mise en œuvre rapide d’un système de gestion numérique des données de santé dans sept régions, interconnecté au réseau d’Ethio telecom et aux serveurs du ministère.   Elle a indiqué que cette plateforme a considérablement amélioré l’accès aux données sanitaires essentielles, favorisant le partage d’informations en temps réel et une prise de décision plus efficace.   Selon la ministre, des opérations telles que la gestion des stocks de fournitures médicales, qui nécessitaient auparavant jusqu’à un mois, peuvent désormais être finalisées en deux à trois jours à l’échelle nationale.   Seharela Abdulahi a enfin souligné que l’approche technologique et structurée adoptée par l’Éthiopie dans la gestion des équipements et fournitures médicales établit de nouvelles références, désormais partagées avec d’autres pays.   « Cette transformation numérique du secteur de la santé renforcera le bien-être de l’ensemble des citoyens et constituera une source d’inspiration pour l’Afrique et au-delà », a-t-elle conclu.
Addis-Abeba déploie une action coordonnée pour devenir parmi les grandes destinations touristiques internationales.
Dec 15, 2025 66
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Addis-Abeba renforce ses actions concertées pour s’affirmer comme une destination touristique attractive, moderne et compétitive sur la scène internationale.   Les responsables municipaux mettent en avant une volonté politique renouvelée, appuyée par des réformes institutionnelles et des projets urbains structurants, destinés à positionner la capitale comme un pôle émergent du tourisme international.   C’est dans ce contexte que s’est ouvert aujourd’hui, à Addis-Abeba, le tout premier Forum du tourisme de la ville.   Cette rencontre de deux jours rassemble des voyagistes, des opérateurs hôteliers, des représentants des gouvernements fédéral et régionaux, ainsi que des experts du secteur, afin d’examiner les opportunités, les défis et les orientations stratégiques appelées à façonner l’avenir touristique de la capitale.   Intervenant lors du forum, la présidente du Conseil municipal d’Addis-Abeba, Buzena Alkedir, a indiqué que les vastes ressources touristiques et la diversité des atouts de l’Éthiopie étaient longtemps restées insuffisamment exploitées, en raison de l’absence de cadres de concertation réunissant les acteurs clés du secteur.   « En dépit de notre potentiel considérable, le manque de coordination et de dialogue a freiné le développement du tourisme », a-t-elle souligné, ajoutant que ce forum vise précisément à combler ce déficit et à établir une vision partagée pour faire d’Addis-Abeba une destination touristique compétitive.   Selon elle, cette plateforme devrait favoriser le renforcement du partenariat public-privé, stimuler l’innovation, faciliter l’accès au financement, améliorer les actions de marketing et de promotion, encourager le partage d’informations et apporter des réponses concrètes aux principaux défis du secteur.   Buzena Alkedir a également indiqué que l’administration municipale a intensifié ses efforts en faveur du tourisme parallèlement à la mise en œuvre de grands projets de transformation urbaine, notamment les aménagements des corridors et des berges, lesquels ont déjà contribué à une hausse notable de la fréquentation touristique.   De son côté, le commissaire au tourisme d’Addis-Abeba, Hunde Kebede, a souligné que le tourisme bénéficie désormais d’une attention particulière au niveau fédéral, en tant que pilier stratégique de l’économie nationale dans le cadre des réformes économiques en cours.   « Le tourisme est aujourd’hui reconnu comme un secteur économique prioritaire », a-t-il affirmé, précisant que, pour la première fois, des projets touristiques d’envergure, lancés sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed, ont été concrétisés, contribuant à la fois à la croissance du secteur et au renforcement de l’image du pays.   Il a ajouté que les initiatives menées par la municipalité — notamment les projets de corridors urbains, l’aménagement des berges et la construction de grands centres de congrès — transforment profondément le paysage de la capitale et consolident son attractivité en tant que destination touristique et de tourisme d’affaires.   « Au-delà de l’amélioration des infrastructures, les projets de corridors constituent un levier essentiel pour élargir les opportunités touristiques et accroître la visibilité internationale d’Addis-Abeba », a-t-il souligné.   Dans le cadre de ses réformes institutionnelles, l’administration municipale a récemment mis en place la Commission du tourisme d’Addis-Abeba, chargée d’assurer la coordination de la promotion touristique, du développement des destinations, de la normalisation des services d’accueil et de la mobilisation des acteurs du secteur.   Depuis sa création, la Commission s’emploie à promouvoir les sites touristiques existants et émergents, notamment à travers la plateforme numérique « Visit Addis Ababa », les réseaux sociaux, ainsi qu’une application mobile actuellement en cours de développement, a conclu le commissaire.
Du patrimoine à l’hospitalité renouvelée : les initiatives touristiques d’Éthiopie redessinent le voyage ver la scène internationale.
Dec 15, 2025 59
Ces dernières années, le secteur touristique éthiopien a connu un essor remarquable, porté par d’importants investissements publics et des initiatives innovants visant à positionner le pays au rang de destination mondiale de premier plan.   Au cours des six dernières années, le gouvernement a activement mis en valeur de nouvelles destinations touristiques au niveau national, notamment à Addis-Abeba, dans le cadre de l’initiative innovante « Dîner pour la Nation ». » Cette dynamique stratégique constitue un tournant majeur pour la nation d’Afrique de l’Est, en consolidant son positionnement tant dans le tourisme régional que sur la scène internationale. Riche de paysages saisissants, de traditions culturelles profondes et d’un patrimoine historique remarquable, l’Éthiopie associe aujourd’hui cet héritage millénaire au développement d’infrastructures touristiques modernes pour séduire les visiteurs internationaux et soutenir une croissance économique pérenne. Cette initiative a permi l’émergence de nombreuses destinations touristiques de de classe mondiale, ainsi que la création de cabane et de complexes hôteliers modernes répondant aux standards internationaux, sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed.   En valorisant le riche patrimoine culturel et naturel de l’Éthiopie, ces actions ambitionnent de dynamiser l’économie nationale tout en renforçant l’attrait du pays auprès des visiteurs étrangers.   Le programme « Diner pour la nation » compte parmi ses réalisations figurent le Resort Halala Kela, le site écotouristique de Wonchi, ainsi que les complexes hôteliers et auberges de Gorgora, pensés pour séduire une clientèle nationale et internationale.   Parmi les projets de développement de lodge de l’Elephant Paw, implanté au cœur du parc national de Chebera Churchura, qui offre des expériences écotouristiques singulières valorisant la riche biodiversité de l’Éthiopie.   De plus, le village de Beynouna, récemment inauguré, s'impose comme une attraction majeure, générant des revenus pour l'État tout en apportant des retombées économiques significatives aux communautés locales.   Ensemble, ces projets transforment le paysage touristique éthiopien, créant un environnement favorable à la croissance du secteur et positionnant le pays comme une destination incontournable pour les voyageurs du monde entier.   Inauguré récemment, le village de Beynouna s’impose comme l’un des nouveaux sites d’attraction du pays, alliant génération de revenus pour l’État et retombées économiques positives pour les populations locales.   Ensemble, ces projets redéfinissent le paysage touristique en Éthiopie, favorisent la croissance du secteur et renforcent l’image du pays comme destination incontournable pour les voyageurs internationaux.   À l'échelle mondiale, le tourisme devrait générer plus de 16 000 milliards de dollars de recettes et créer environ 450 millions d'emplois au cours de la prochaine décennie.   Les initiatives globales de l'Éthiopie, notamment le développement du village de Beynouna et d'autres projets innovants, permettent au pays de tirer parti de ce marché mondial en pleine expansion tout en améliorant l'expérience des visiteurs grâce à des infrastructures d'hébergement modernisées et des services de qualité internationale.   Alors que le tourisme mondial devrait produire plus de 16 000 milliards de dollars de recettes et quelque 450 millions d’emplois dans les dix prochaines années, l’Éthiopie se positionne pour capter une part de cette croissance.   Des projets tels que le village de Beynouna illustrent cette ambition, en misant sur des infrastructures modernes et des services de qualité internationale pour enrichir l’expérience touristique. Grâce à la richesse de son patrimoine historique, la diversité de ses paysages et la profondeur de sa culture, l’Éthiopie s’impose progressivement comme l’une des principales destinations touristiques d'Afrique.   Grâce à un leadership visionnaire et des investissements stratégiques, le pays se positionne pour séduire les voyageurs internationaux et promouvoir son héritage exceptionnel à l’échelle mondiale.   Explorez les destinations touristiques inédites de l’Éthiopie et expérimentez une nouvelle vision du voyage au sein d’un pays dynamique.
Des journalistes africains primés louent la transformation rapide d’Addis-Abeba.
Dec 15, 2025 99
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Des journalistes africains distingués ont exprimé leur admiration pour le développement remarquable d’Addis-Abeba, qualifiant la capitale éthiopienne de métropole en pleine mutation, marquée par des infrastructures modernes, un essor économique soutenu, un dynamisme culturel affirmé et une croissance inclusive.   Ils se sont confiés à l’Agence de presse éthiopienne (ENA) à l’issue de la cérémonie des African Media Awards, organisée conjointement par l’Union africaine de radiodiffusion (AUB) et la Fondation Patrice Lumumba, au cours de laquelle ils ont été honorés pour l’excellence de leurs productions médiatiques.   La cérémonie, tenue à Addis-Abeba la semaine dernière, a examiné plus de 800 candidatures issues de plus de 40 pays africains et a récompensé 21 finalistes et lauréats de prix spéciaux, en présence de hauts responsables gouvernementaux et de figures éminentes du paysage médiatique africain.   Les participants ont fait part de leur étonnement face à la rapidité de la transformation urbaine, évoquant l’édification de nouveaux immeubles de grande hauteur, l’amélioration des services publics, la vitalité économique, la connectivité avancée ainsi que l’effervescence de la scène culturelle.   Capitale politique de l’Afrique et siège de l’Union africaine, Addis-Abeba a engagé ces dernières années un vaste programme de modernisation des infrastructures visant à faire de la ville un centre urbain intelligent et contemporain.   Portée par une urbanisation accélérée et l’impératif d’un développement durable, cette initiative ambitionne de moderniser les réseaux de transport, de renforcer la connectivité numérique, d’améliorer les services publics et de déployer des systèmes de gouvernance intelligente afin d’accroître l’efficacité urbaine et la qualité de vie des habitants.   Selon les observateurs, ces efforts contribuent à consolider le rôle d’Addis-Abeba comme carrefour diplomatique continental, à soutenir l’expansion économique, à améliorer la prestation des services et à positionner la ville comme une référence africaine en matière de développement urbain intelligent.   Dans ce contexte, Ayanda Holo, président de TV BRICS Africa, a affirmé que la transformation de la capitale devient plus manifeste à chaque visite.   Il a attribué ces progrès à l’implication active des citoyens et a salué une approche inclusive du développement urbain, favorisant la cohésion sociale et l’accès harmonieux aux espaces publics.   De son côté, Athi Mtongana, correspondante de RT, a décrit Addis-Abeba comme une ville où la beauté naturelle, l’héritage historique et l’architecture moderne se conjuguent harmonieusement.   Elle a également mis en avant l’hospitalité des habitants, l’animation des marchés et la richesse musicale, soulignant l’équilibre singulier entre tradition et modernité.   En visite pour la première fois dans la capitale, Francis Nyerere, petit-fils de Julius Kambarage Nyerere, fondateur de la Tanzanie, s’est dit profondément impressionné par l’accueil chaleureux de la population et par les sites historiques de la ville, qu’il considère comme de véritables vecteurs d’enrichissement culturel.   Favour Barbara George, lauréate du prix Arise News Nigeria, a elle aussi salué les avancées d’Addis-Abeba, citant notamment le parc de l’Unité et le complexe moderne dédié à l’intelligence artificielle comme des symboles d’un développement urbain harmonieux.   Elle a mis en exergue les liens culturels étroits entre l’Éthiopie et le Nigeria et a encouragé les Africains à découvrir la ville.   Dans l’ensemble, les journalistes ont décrit Addis-Abeba comme une cité d’opportunités, de résilience et de renouveau, s’imposant progressivement comme un pôle majeur de la renaissance urbaine et culturelle du continent africain.
L’Éthiopie redouble d’efforts pour accélérer la transformation de son secteur agricole et assurer la sécurité alimentaire.
Dec 15, 2025 69
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Le ministre de l’Agriculture, Addisu Arega, a indiqué que de nombreuses initiatives sont actuellement mises en œuvre afin de concrétiser le programme de transformation agricole et d’assurer durablement la sécurité alimentaire du pays.   S’exprimant lors d’une cérémonie de remise d’équipements agricoles stratégiques aux États régionaux, aux administrations municipales et aux institutions exécutives fédérales, le ministre a souligné que ces actions s’inscrivent dans une démarche rigoureuse visant à accélérer la transformation du secteur agricole à l’échelle nationale.   À cette occasion, des véhicules agricoles, des motos et des pompes à eau motorisées ont été distribués dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire du ministère de l’Agriculture et du Projet de développement d’une chaîne de valeur du blé résiliente au climat en Éthiopie.   Le ministre Addisu Arega a officiellement procédé au transfert de propriété de 267 véhicules agricoles, 1 854 motos et 2 289 pompes à eau au profit des États régionaux, de deux administrations municipales et des institutions fédérales concernées.   Il a été précisé que la valeur totale de cet appui stratégique avoisine 2 milliards de birrs éthiopiens, un financement mobilisé avec l’appui de divers partenaires au développement.   Lors de son intervention, le ministre a réaffirmé l’engagement ferme du gouvernement à mener à bien le programme de transformation agricole.   Il a annoncé que les efforts seraient intensifiés afin de mettre en valeur des terres jusque-là inexploitées et de promouvoir des systèmes de cultures multiples, permettant aux agriculteurs de produire et de récolter plus de deux fois par an.   Il a également mis en avant les mesures complémentaires en cours visant à renforcer la mécanisation agricole et à élargir l’accès au financement, des leviers essentiels pour soutenir cette transformation.   Ces actions intégrées, a conclu le ministre, constituent un pilier fondamental pour garantir la sécurité alimentaire nationale et dynamiser l’économie rurale
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Des travaux sont en cors pour que les investisseurs de la ville coréenne d'Ulsan investissent en Éthiopie.
Mar 25, 2024 11332
Addis Abeba, le 25 mars 2024 (ENA) : - Il a été annoncé que les investisseurs d'Ulsan, une ville manufacturière et industrielle de la République de Corée du Sud, pourront investir en Éthiopie.   L'ambassadeur éthiopien en République de Corée du Sud, Dessie Dalke, a eu une discussion avec le maire de la ville d'Ulsan, Kim Du-geum qui a porté sur les conditions dans lesquelles les investisseurs de la ville peuvent investir en Éthiopie et dans lesquelles la ville peut établir de solides relations fraternelles avec les villes éthiopiennes.   Au cours de la discussion, l'ambassadeur Dessie Dalke a mentionné que l'Éthiopie et la Corée sont des pays entretenant des relations fortes et historiques et a déclaré que les relations devraient être renforcées par l'échange d'expériences et d'investissements, en particulier au niveau urbain.   L'ambassadeur a ajouté que le maire a également demandé d'encourager les investisseurs de la ville à investir en Éthiopie.   Pour sa part, le maire d'Ulsan, Doo-geum, a remercié l'Éthiopie pour son soutien pendant les moments difficiles de la Corée du Sud et a déclaré qu'ils travailleraient à établir une relation entre les villes éthiopiennes et la ville d'Ulsan.   Citant comme exemple le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, il a souligné que le pays utilise l'Éthiopie comme destination stratégique pour atteindre le marché africain ajoutant que les investisseurs de la ville auront de larges opportunités sur le marché des affaires africain en investissant en Ethiopie.   Selon l'ambassade d’Ethiopie en République de Corée du Sud, l'ambassadeur Dessie Dalke a rendu visite à la compagnie Hyundai Motors lors de sa visite de travail dans la ville.
ENA
Feb 7, 2023 15106
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Politique
Les dialogues publics à l’échelle nationale s’intensifient, offrant aux citoyens et aux responsables l’occasion d’examiner les avancées des réformes menées dans le cadre de l’État de Medemer.
Dec 14, 2025 191
Addis-Abeba, le 14 décembre 2025 (ENA) : - Une série de dialogues publics organisés à l’échelle nationale rassemble citoyens et hauts responsables gouvernementaux dans plusieurs grandes villes d’Éthiopie, dans le but de passer en revue les acquis des réformes engagées, d’identifier les défis persistants et de fixer les priorités du développement national.   Placés sous le thème « Les vertus de Guba : les réalisations de l’État de Medemer », ces forums se déroulent notamment à Semera, Assosa, Jigjiga, Debre Birhan, Bonga et Mizan Aman.   Ces rencontres réunissent un large éventail d’acteurs, dont des leaders religieux, des aînés, des jeunes, des femmes, des entrepreneurs, des investisseurs, ainsi que des professionnels et des universitaires, assurant ainsi une participation inclusive et représentative.   D’après les organisateurs, l’objectif de ces échanges est de consolider les progrès réalisés grâce à une collaboration étroite entre l’État et la population, tout en recueillant directement les avis des citoyens sur des questions clés telles que la consolidation de la paix, l’amélioration des services publics et la mise en œuvre des grandes initiatives nationales.   Les débats s’inscrivent dans la philosophie de l’État de Medemer, fondée sur l’unité, la responsabilité collective et la promotion de solutions locales face aux enjeux nationaux.   À Semera, les participants ont mis en avant une participation politique renforcée, un partage plus équitable des bénéfices du développement et l’essor de l’agriculture irriguée.   Mohammed Abdulqadir, intervenant au forum, a souligné que les projets de développement menés dans la région Afar profitent à l’ensemble du pays, ajoutant que les principes d’égalité et d’équité se traduisent désormais concrètement sur le terrain.   De son côté, Endashaw Tassew, membre du Comité exécutif du Parti de la prospérité et administrateur en chef de la région d’Éthiopie centrale, a insisté sur l’importance d’une coopération durable dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les mines et le développement numérique.   La ministre de la Justice, Hanna Araya Selassie, a pour sa part réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre le trafic d’êtres humains et a appelé la jeunesse à faire preuve de discipline et de responsabilité pour préserver l’avenir du pays.   À Assosa, les habitants ont exprimé leur satisfaction face aux progrès enregistrés en matière de paix et de développement. Dans la région Somali, Halima Hassan, directrice du Bureau des femmes et des affaires sociales, a annoncé l’ouverture de marchés de week-end élargis visant à atténuer le coût de la vie pour les populations locales.   Les participants et les responsables ont globalement salué les avancées observées dans les domaines de la paix, du développement urbain, de l’agriculture et du tourisme, tout en soulignant la nécessité de renforcer davantage les services de base.   Ils ont également indiqué que cette série de dialogues se poursuivra dans les semaines à venir, afin de garantir que les préoccupations et propositions du public se traduisent par des actions concrètes, consolidant ainsi une vision nationale commune axée sur l’unité et le progrès collectif.
L’Éthiopie intensifie ses initiatives économiques afin de renforcer l’intégration régionale dans la Corne de l’Afrique.
Dec 14, 2025 146
Addis-Abeba, le 14 décembre 2025 (ENA) : - Selon des spécialistes reconnus, l’Éthiopie poursuit une dynamique proactive visant à consolider la coopération économique et à approfondir l’intégration régionale au sein de la Corne de l’Afrique.   S’exprimant auprès de l’ENA, des experts ont indiqué que le pays renforce de manière constante son engagement en faveur de la paix, du développement et de l’intégration régionale, à travers des initiatives concrètes et coordonnées.   Kebede Gerba, chercheur en droit international de l’eau, a expliqué que la valorisation des ressources naturelles de l’Éthiopie engendre des effets bénéfiques qui dépassent largement le cadre national.   Il a souligné que les grands projets d’infrastructures jouent un rôle déterminant dans la promotion de l’intégration économique et d’une croissance inclusive à l’échelle régionale.   Grâce à des investissements soutenus dans des infrastructures stratégiques, notamment dans les secteurs de l’énergie et des transports, l’Éthiopie s’est affirmée comme un acteur clé de l’intégration régionale.   Le développement de projets hydroélectriques majeurs et la mise en place de réseaux d’interconnexion électrique ont permis l’exportation d’énergie vers les pays voisins, renforçant ainsi l’interdépendance économique et les bénéfices partagés.   Par ailleurs, l’amélioration et l’extension des principaux corridors routiers reliant l’Éthiopie à Djibouti, au Kenya, au Soudan et à la Somalie ont contribué à intensifier les échanges commerciaux, à réduire les coûts logistiques et à faciliter l’accès aux ports et aux marchés régionaux.   Ces avancées, a précisé Kebede Gerba, illustrent le rôle moteur de l’Éthiopie dans la connectivité régionale à travers le développement des infrastructures énergétiques et de transport.   De son côté, Fethi Mahdi, vice-président de la Commission permanente des affaires étrangères et de la paix de la Chambre des représentants du peuple, a rappelé que la contribution historique de l’Éthiopie aux luttes de libération du continent africain reste profondément ancrée dans la mémoire collective.   Il a également indiqué que l’engagement constant du pays, ainsi que ses actions concrètes en faveur de la paix et de la sécurité régionales, ont été largement salués sur la scène internationale.   Tilahun Tefera, chercheur principal à l’Institut d’études politiques, a pour sa part souligné que l’Éthiopie collabore étroitement avec les pays voisins dans un esprit de bon voisinage, en vue de promouvoir un développement partagé et une croissance durable.   Il a insisté sur le fait que ces initiatives privilégient une coopération globale, un développement commun ainsi que l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables dans la Corne de l’Afrique.   Selon l’ensemble des experts consultés, l’Éthiopie a consolidé son rôle régional en approfondissant ses relations pacifiques avec ses voisins afin de favoriser une prospérité commune.   Ils ont en outre mis en avant le fait que les peuples de la région partagent des valeurs et des identités communes, soulignant ainsi la nécessité d’une utilisation équitable, juste et mutuellement bénéfique des ressources régionales.
L’ambassadeur sortant de Nouvelle-Zélande met en avant les progrès de l’Éthiopie et réaffirme l’engagement bilatéral.
Dec 13, 2025 173
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur sortant de Nouvelle-Zélande, Michael Upton, a mis en avant les profondes transformations visibles qu’a connues l’Éthiopie et a réaffirmé la volonté de son pays d’élargir et d’approfondir la coopération bilatérale dans plusieurs secteurs.   À l’issue de son mandat en Éthiopie, Upton s’est récemment entretenu avec le président Taye Atske Selassie et a accordé une interview exclusive à l’Agence de nouvelle éthiopienne (ENA).   Revenant sur ses échanges avec le chef de l’État, le diplomate a indiqué que, bien que le volume des échanges commerciaux demeure relativement modeste, la Nouvelle-Zélande entend renforcer ses relations avec l’Éthiopie, notamment dans les domaines du commerce, des services et des technologies.   Il a précisé que son pays explore activement de nouvelles opportunités de coopération économique, en particulier dans les secteurs des services et des technologies, tout en poursuivant sa collaboration au développement dans des domaines tels que la géothermie, les systèmes agroalimentaires, l’agriculture climato-intelligente ainsi que les programmes de bourses d’études.   Upton a également rappelé l’appui constant de la Nouvelle-Zélande aux initiatives éthiopiennes dans les domaines de l’énergie géothermique, des systèmes alimentaires, de l’agriculture résiliente face au climat, de l’éducation, des bourses universitaires et de l’assistance humanitaire.   Soulignant les ambitions de l’Éthiopie en matière de résilience et d’autosuffisance, l’ambassadeur a insisté sur l’importance stratégique de ces objectifs pour le développement à long terme du pays.   Il a par ailleurs relevé les transformations urbaines visibles, en particulier à Addis-Abeba, affirmant que les changements physiques observés dans la capitale sont « incontestables ».   Tout en saluant ces avancées, Upton a estimé nécessaire de prendre pleinement en compte la dimension humaine du développement, notamment les enjeux liés au logement, aux transports publics et au soutien aux populations vulnérables, dans la construction d’une nation résiliente.   Abordant les réformes d’envergure engagées en Éthiopie, l’ambassadeur a noté que le pays poursuit simultanément plusieurs processus majeurs, tels que les réformes économiques nationales, le dialogue national, ainsi que les efforts en matière de responsabilité et de justice transitionnelle, qu’il a décrits comme complexes et s’inscrivant dans la durée.   S’agissant de la situation géopolitique dans la Corne de l’Afrique, M. Upton a souligné le rôle central joué par l’Éthiopie et son engagement à privilégier le dialogue avec les pays voisins afin de promouvoir la stabilité régionale.   Il a exprimé l’espoir que des solutions mutuellement bénéfiques émergeront grâce à un dialogue soutenu, garantissant ainsi une paix et une stabilité durables dans la région.   Il a également appelé les pays de la Corne de l’Afrique à capitaliser sur leurs intérêts communs pour relever les défis partagés.   Par ailleurs, l’ambassadeur a indiqué que la Nouvelle-Zélande finalise actuellement un accord avec l’Union africaine visant à établir un centre de soutien en Éthiopie et dans d’autres pays de la région pour le développement de l’énergie géothermique.   Il a en outre confirmé la poursuite du programme de bourses néo-zélandais, qui permettra à des étudiants éthiopiens de se rendre en Nouvelle-Zélande l’an prochain pour suivre des formations dans les domaines de la géothermie et de l’agriculture.   Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Nouvelle-Zélande trouvent leurs racines dans un soutien informel remontant aux années 1930, lorsque la Nouvelle-Zélande avait défendu la souveraineté éthiopienne à la Société des Nations à la suite de l’invasion italienne.   Cet engagement historique est largement considéré comme le socle de la relation de confiance et de bonne volonté qui unit durablement les deux pays.   Depuis lors, les liens bilatéraux se sont consolidés à travers un engagement diplomatique formel, marqué notamment par l’ouverture de l’ambassade de Nouvelle-Zélande à Addis-Abeba en juin 2013.   En retour, l’ambassade d’Éthiopie à Canberra a été accréditée pour couvrir la Nouvelle-Zélande, renforçant davantage la coopération entre les deux nations.
Des dialogues publics se tiennent dans plusieurs villes éthiopiennes autour des réalisations de l’État de Medemer.
Dec 13, 2025 138
Addis-Abeba, 13 décembre 2025 (ENA) : - Une vaste série de dialogues publics nationaux est actuellement menée dans plusieurs villes d’Éthiopie, réunissant citoyens et responsables afin d’évaluer collectivement les réalisations du pays, d’analyser les défis persistants et de renforcer l’appropriation populaire du processus de réforme et de transformation nationale.   Placés sous le thème « Les valeurs de Guba : les acquis de l’État de Medemer », ces échanges se déroulent ce week-end dans plus de 25 villes, parmi lesquelles Adama, Jimma, Bahir Dar, Gondar, Gode, Dire Dawa, Bonga et Wolayta Soddo.   Malgré la diversité géographique, culturelle et sociale des localités concernées, l’ensemble des discussions s’articule autour d’un thème central et d’un agenda national commun, garantissant la cohérence du dialogue à l’échelle du pays.   Ces rencontres s’inscrivent dans une initiative nationale élargie d’engagement civique visant à encourager un débat inclusif autour de la philosophie de l’État de Medemer, fondée sur l’unité, la coopération, la responsabilité partagée et les solutions endogènes comme piliers d’un développement durable. L’objectif principal des dialogues est de consolider les résultats obtenus grâce à une collaboration étroite entre l’État et les citoyens, de renforcer l’appropriation publique des acquis du développement et de recueillir des contributions constructives destinées à orienter les priorités nationales futures.   Ils cherchent également à dépasser les clivages politiques hérités du passé en promouvant un récit national fédérateur, fondé sur un but commun et une responsabilité collective.   Des participants issus de tous les horizons – chefs religieux, aînés communautaires, jeunes, femmes, acteurs économiques, investisseurs, professionnels et universitaires – prennent part activement aux échanges, illustrant le caractère inclusif de l’approche Medemer.   Les discussions portent sur les principales réalisations de l’État de Medemer, les avancées réalisées en réponse aux revendications citoyennes de longue date, ainsi que sur les projets nationaux à venir, présentés comme des « engagements pour la prochaine étape ».   Dans l’ensemble des villes, les participants ont reconnu que les efforts de développement multisectoriels entrepris ces dernières années ont produit des résultats tangibles, répondant aux besoins concrets de la population.   À Adama, les échanges ont mis en avant les projets de développement des corridors, la transformation agricole – notamment dans les filières du blé, des fruits et des légumes –, l’amélioration des services publics et la modernisation urbaine, autant d’initiatives ayant contribué à une amélioration visible des conditions de vie.   Les participants ont également salué les grands projets nationaux, tels que le Grand barrage de la Renaissance, l’initiative nationale de production d’engrais, le développement du gaz naturel et la démarche renouvelée visant à garantir à l’Éthiopie un accès souverain à la mer, considérés comme des investissements stratégiques pour la résilience à long terme du pays.   Dans le même temps, les intervenants ont souligné que des défis majeurs subsistent, notamment la hausse du coût de la vie, le chômage, la pénurie de logements et les disparités dans la qualité des services, appelant à une action concertée et soutenue du gouvernement et des citoyens.   À Dire Dawa, les participants ont estimé que les réformes en matière de développement et de gouvernance engagées dans le cadre du processus national de réforme ont répondu à des préoccupations clés de la population, tout en soulignant la nécessité de consolider et d’institutionnaliser ces acquis.   Ils ont cité les progrès enregistrés dans les domaines des infrastructures routières et des corridors, de l’agriculture, de l’exploitation minière, de l’industrie, du tourisme et des initiatives en faveur de la jeunesse.   Les femmes participantes ont mis en avant les avancées encourageantes en matière de leadership féminin et de participation aux instances décisionnelles, tandis que les chefs religieux ont insisté sur l’importance d’une coopération continue pour renforcer la paix, l’unité et la cohésion sociale.   Les représentants de la jeunesse ont salué la reconnaissance officielle des défis liés au chômage et ont appelé à une intensification de la création d’emplois ainsi qu’à des réformes plus approfondies de la gouvernance.   À Bahir Dar, les participants ont souligné que la consolidation de la paix demeure une condition essentielle à la réalisation des grands projets de développement intergénérationnels en cours dans la région Amhara et à l’échelle nationale.   Ils ont félicité le gouvernement pour le lancement et la mise en œuvre d’initiatives stratégiques en matière d’infrastructures et de développement, perçues comme des investissements durables au bénéfice des générations actuelles et futures.   Les échanges ont également mis en lumière l’intégration de la question de l’accès à la mer, longtemps considérée comme un enjeu national majeur, dans l’agenda stratégique du pays, sur la base d’arguments juridiques, économiques et pratiques, tout en appelant à l’unité nationale et au soutien populaire pour garantir le succès de cette démarche.   Les responsables chargés de la facilitation ont précisé que les documents de discussion ont été élaborés à partir des préoccupations, doléances et retours exprimés par les citoyens lors de précédentes consultations, notamment en matière de services sociaux, de performance du développement, de coût de la vie, d’emploi et de paix.   Ils ont souligné que ces dialogues visent non seulement à évaluer les progrès accomplis dans la prise en compte de ces préoccupations, mais aussi à réaffirmer le principe constitutionnel selon lequel la souveraineté appartient en dernier ressort au peuple.   De hauts responsables ont enfin indiqué que la tenue régulière de dialogues publics contribue à renforcer l’efficacité des politiques publiques, la redevabilité institutionnelle et la participation citoyenne.
L’Éthiopie réaffirme son engagement au sein de l’OACPS lors d’une réunion ministérielle à Bruxelles.
Dec 13, 2025 154
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie a une nouvelle fois exprimé son attachement indéfectible à l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS), mettant en avant la nécessité d’une action concertée pour faire face aux enjeux mondiaux actuels.   La ministre d’État éthiopienne aux Finances, Semereta Sewasew, s’est exprimée en ce sens lors de sa participation à la 120ᵉ session du Conseil des ministres de l’OACPS, tenue à Bruxelles, en Belgique.   Dans son intervention, Sewasew est revenue sur les principales avancées réalisées par l’organisation depuis sa création en 1975, en soulignant notamment sa contribution au renforcement de la solidarité Sud-Sud et à la promotion de la coopération internationale.   Elle a par ailleurs détaillé les axes prioritaires de l’action de l’OACPS, qui comprennent la réforme institutionnelle, la soutenabilité financière, le développement du commerce et de l’investissement, la promotion du développement durable, ainsi que le maintien de la paix et de la stabilité.   La 120ᵉ session du Conseil des ministres examine plusieurs dossiers majeurs, dont les initiatives visant à accroître l’efficacité de l’organisation, les préparatifs du 11ᵉ Sommet de l’OACPS prévu en mars 2026, ainsi que diverses questions d’ordre administratif.
L’Éthiopie et le Congo ont conclu un accord de coopération militaire visant à faire face aux menaces sécuritaires dans la région.
Dec 13, 2025 202
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la République du Congo (Congo-Brazzaville) ont officialisé la signature d’un mémorandum d’entente portant sur la coopération militaire, une initiative majeure destinée à consolider leurs actions communes face aux défis sécuritaires régionaux, notamment la criminalité transfrontalière et le terrorisme.   L’accord a été paraphé à Addis-Abeba à l’issue de discussions de haut niveau entre la ministre éthiopienne de la Défense, l’ingénieure Aisha Mohammed, et le ministre congolais de la Défense nationale, le lieutenant-général Charles Richard Monjo.   À cette occasion, la ministre Aisha Mohammed a mis en exergue l’importance stratégique de ce mémorandum dans un environnement sécuritaire international et régional de plus en plus complexe.   Elle a souligné que le renforcement de la coopération en matière de défense constitue un levier essentiel pour faire face de manière coordonnée aux menaces communes.   Le mémorandum prévoit une collaboration élargie dans plusieurs domaines clés, notamment la production industrielle militaire, la maintenance des équipements de défense, la formation et l’enseignement militaires, ainsi que les opérations de maintien de la paix.   Il ouvre également la voie à une utilisation conjointe des capacités militaires, dans le but d’améliorer l’efficacité opérationnelle des deux pays.   La ministre a par ailleurs rappelé la solidité des relations diplomatiques entre l’Éthiopie et le Congo, établies depuis le début des années 1960 et renforcées par leur engagement commun au sein de l’Organisation de l’unité africaine et de l’Union africaine, dont le siège se trouve à Addis-Abeba.   Pour sa part, le lieutenant-général Charles Richard Monjo a salué cet accord comme une avancée déterminante pour la promotion de la paix et de la sécurité entre les deux États.   Il a précisé que la mise en œuvre concrète du mémorandum débuterait dans les prochains mois et a invité la ministre éthiopienne de la Défense à effectuer une visite officielle à Brazzaville.   L’Éthiopie a enfin réaffirmé sa volonté de renforcer davantage ses partenariats diplomatiques et de défense avec les pays africains, dans le cadre de ses efforts en faveur de la stabilité et de la sécurité régionales.
L’Éthiopie prend part à la quatrième réunion des Sherpas et Sous-Sherpas des BRICS, tenue au Brésil.
Dec 13, 2025 163
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 : - L’Éthiopie a pris part à la quatrième réunion des Sherpas et Sous-Sherpas des BRICS pour l’année 2025, tenue à Brasília, au Brésil, dans le cadre des efforts soutenus visant à consolider la coopération entre les États membres des BRICS et leurs pays partenaires.   La rencontre a permis d’examiner les activités menées par les BRICS en 2025, sur la base du rapport de passation présenté par la présidence brésilienne.   Les délégations ont mené des échanges interactifs autour de six axes prioritaires, à savoir la coopération avec les pays du Sud, la santé mondiale, le changement climatique, le commerce, l’investissement et la finance, ainsi que la gouvernance de l’intelligence artificielle.   Les pays partenaires des BRICS ont également contribué aux discussions, mettant en avant le rôle de plus en plus central de la plateforme des BRICS dans la promotion d’une coopération mondiale inclusive et équitable.   La délégation éthiopienne a salué le leadership du Brésil tout au long de sa présidence et s’est félicitée des avancées réalisées au cours de l’année, soulignant leur apport à la définition d’une vision collective en faveur d’un système multilatéral plus juste et inclusif.   Elle a, en outre, identifié plusieurs domaines appelant à un renforcement de la coopération et à des actions concrètes afin de mieux servir les intérêts communs des pays des BRICS.   La réunion a également été marquée par des présentations relevant du pilier « Échanges entre les peuples » des BRICS, mettant en lumière les principales initiatives et réalisations issues d’une année de collaboration au sein des conseils réunissant des représentants de la société civile, du secteur privé et du monde universitaire, illustrant ainsi l’engagement du groupement en faveur d’une participation sociétale élargie.   À l’issue des travaux, il a été annoncé que l’Inde assurera la présidence des BRICS en 2026, ouvrant ainsi une nouvelle phase dans le leadership du groupement.
L'Éthiopie et le Vietnam renforcent leurs liens économiques et ouvrent de nouvelles perspectives
Dec 12, 2025 236
Addis Ababa 12 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et le Vietnam ouvrent la voie à une prospérité partagée, marquée par un engagement économique et diplomatique croissant.   L'ambassadeur d'Éthiopie en République de Corée, Dessie Dalkie, a rencontré Nguyen Minh Hang, vice-ministre des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, lors de la table ronde Meet Africa 2025, soulignant leur engagement en faveur d'un avenir dynamique de collaboration.   Ce dialogue s'inscrit dans la continuité de la visite historique du Premier ministre Abiy Ahmed au Vietnam en avril 2025, la première d'un dirigeant éthiopien depuis l'établissement des relations diplomatiques en 1976.   Son engagement diplomatique a notamment donné lieu à la signature d'accords clés dans les domaines du commerce et de l'éducation.   Ce partenariat croissant a été encore renforcé par le lancement des premiers vols directs d'Ethiopian Airlines entre Addis-Abeba et Hanoï en juillet 2025, à raison de quatre vols par semaine.   La nouvelle liaison devrait favoriser les échanges commerciaux, le tourisme et les échanges entre les peuples des deux pays et, plus largement, entre l'Afrique et l'Asie du Sud-Est, a appris l'ENA.   Grâce à une connectivité renforcée et à des échanges de haut niveau, l'Éthiopie et le Vietnam sont prêts à approfondir leur engagement économique et à établir un partenariat solide qui promet une prospérité durable pour les deux pays.
Politique
Les dialogues publics à l’échelle nationale s’intensifient, offrant aux citoyens et aux responsables l’occasion d’examiner les avancées des réformes menées dans le cadre de l’État de Medemer.
Dec 14, 2025 191
Addis-Abeba, le 14 décembre 2025 (ENA) : - Une série de dialogues publics organisés à l’échelle nationale rassemble citoyens et hauts responsables gouvernementaux dans plusieurs grandes villes d’Éthiopie, dans le but de passer en revue les acquis des réformes engagées, d’identifier les défis persistants et de fixer les priorités du développement national.   Placés sous le thème « Les vertus de Guba : les réalisations de l’État de Medemer », ces forums se déroulent notamment à Semera, Assosa, Jigjiga, Debre Birhan, Bonga et Mizan Aman.   Ces rencontres réunissent un large éventail d’acteurs, dont des leaders religieux, des aînés, des jeunes, des femmes, des entrepreneurs, des investisseurs, ainsi que des professionnels et des universitaires, assurant ainsi une participation inclusive et représentative.   D’après les organisateurs, l’objectif de ces échanges est de consolider les progrès réalisés grâce à une collaboration étroite entre l’État et la population, tout en recueillant directement les avis des citoyens sur des questions clés telles que la consolidation de la paix, l’amélioration des services publics et la mise en œuvre des grandes initiatives nationales.   Les débats s’inscrivent dans la philosophie de l’État de Medemer, fondée sur l’unité, la responsabilité collective et la promotion de solutions locales face aux enjeux nationaux.   À Semera, les participants ont mis en avant une participation politique renforcée, un partage plus équitable des bénéfices du développement et l’essor de l’agriculture irriguée.   Mohammed Abdulqadir, intervenant au forum, a souligné que les projets de développement menés dans la région Afar profitent à l’ensemble du pays, ajoutant que les principes d’égalité et d’équité se traduisent désormais concrètement sur le terrain.   De son côté, Endashaw Tassew, membre du Comité exécutif du Parti de la prospérité et administrateur en chef de la région d’Éthiopie centrale, a insisté sur l’importance d’une coopération durable dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les mines et le développement numérique.   La ministre de la Justice, Hanna Araya Selassie, a pour sa part réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre le trafic d’êtres humains et a appelé la jeunesse à faire preuve de discipline et de responsabilité pour préserver l’avenir du pays.   À Assosa, les habitants ont exprimé leur satisfaction face aux progrès enregistrés en matière de paix et de développement. Dans la région Somali, Halima Hassan, directrice du Bureau des femmes et des affaires sociales, a annoncé l’ouverture de marchés de week-end élargis visant à atténuer le coût de la vie pour les populations locales.   Les participants et les responsables ont globalement salué les avancées observées dans les domaines de la paix, du développement urbain, de l’agriculture et du tourisme, tout en soulignant la nécessité de renforcer davantage les services de base.   Ils ont également indiqué que cette série de dialogues se poursuivra dans les semaines à venir, afin de garantir que les préoccupations et propositions du public se traduisent par des actions concrètes, consolidant ainsi une vision nationale commune axée sur l’unité et le progrès collectif.
L’Éthiopie intensifie ses initiatives économiques afin de renforcer l’intégration régionale dans la Corne de l’Afrique.
Dec 14, 2025 146
Addis-Abeba, le 14 décembre 2025 (ENA) : - Selon des spécialistes reconnus, l’Éthiopie poursuit une dynamique proactive visant à consolider la coopération économique et à approfondir l’intégration régionale au sein de la Corne de l’Afrique.   S’exprimant auprès de l’ENA, des experts ont indiqué que le pays renforce de manière constante son engagement en faveur de la paix, du développement et de l’intégration régionale, à travers des initiatives concrètes et coordonnées.   Kebede Gerba, chercheur en droit international de l’eau, a expliqué que la valorisation des ressources naturelles de l’Éthiopie engendre des effets bénéfiques qui dépassent largement le cadre national.   Il a souligné que les grands projets d’infrastructures jouent un rôle déterminant dans la promotion de l’intégration économique et d’une croissance inclusive à l’échelle régionale.   Grâce à des investissements soutenus dans des infrastructures stratégiques, notamment dans les secteurs de l’énergie et des transports, l’Éthiopie s’est affirmée comme un acteur clé de l’intégration régionale.   Le développement de projets hydroélectriques majeurs et la mise en place de réseaux d’interconnexion électrique ont permis l’exportation d’énergie vers les pays voisins, renforçant ainsi l’interdépendance économique et les bénéfices partagés.   Par ailleurs, l’amélioration et l’extension des principaux corridors routiers reliant l’Éthiopie à Djibouti, au Kenya, au Soudan et à la Somalie ont contribué à intensifier les échanges commerciaux, à réduire les coûts logistiques et à faciliter l’accès aux ports et aux marchés régionaux.   Ces avancées, a précisé Kebede Gerba, illustrent le rôle moteur de l’Éthiopie dans la connectivité régionale à travers le développement des infrastructures énergétiques et de transport.   De son côté, Fethi Mahdi, vice-président de la Commission permanente des affaires étrangères et de la paix de la Chambre des représentants du peuple, a rappelé que la contribution historique de l’Éthiopie aux luttes de libération du continent africain reste profondément ancrée dans la mémoire collective.   Il a également indiqué que l’engagement constant du pays, ainsi que ses actions concrètes en faveur de la paix et de la sécurité régionales, ont été largement salués sur la scène internationale.   Tilahun Tefera, chercheur principal à l’Institut d’études politiques, a pour sa part souligné que l’Éthiopie collabore étroitement avec les pays voisins dans un esprit de bon voisinage, en vue de promouvoir un développement partagé et une croissance durable.   Il a insisté sur le fait que ces initiatives privilégient une coopération globale, un développement commun ainsi que l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables dans la Corne de l’Afrique.   Selon l’ensemble des experts consultés, l’Éthiopie a consolidé son rôle régional en approfondissant ses relations pacifiques avec ses voisins afin de favoriser une prospérité commune.   Ils ont en outre mis en avant le fait que les peuples de la région partagent des valeurs et des identités communes, soulignant ainsi la nécessité d’une utilisation équitable, juste et mutuellement bénéfique des ressources régionales.
L’ambassadeur sortant de Nouvelle-Zélande met en avant les progrès de l’Éthiopie et réaffirme l’engagement bilatéral.
Dec 13, 2025 173
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur sortant de Nouvelle-Zélande, Michael Upton, a mis en avant les profondes transformations visibles qu’a connues l’Éthiopie et a réaffirmé la volonté de son pays d’élargir et d’approfondir la coopération bilatérale dans plusieurs secteurs.   À l’issue de son mandat en Éthiopie, Upton s’est récemment entretenu avec le président Taye Atske Selassie et a accordé une interview exclusive à l’Agence de nouvelle éthiopienne (ENA).   Revenant sur ses échanges avec le chef de l’État, le diplomate a indiqué que, bien que le volume des échanges commerciaux demeure relativement modeste, la Nouvelle-Zélande entend renforcer ses relations avec l’Éthiopie, notamment dans les domaines du commerce, des services et des technologies.   Il a précisé que son pays explore activement de nouvelles opportunités de coopération économique, en particulier dans les secteurs des services et des technologies, tout en poursuivant sa collaboration au développement dans des domaines tels que la géothermie, les systèmes agroalimentaires, l’agriculture climato-intelligente ainsi que les programmes de bourses d’études.   Upton a également rappelé l’appui constant de la Nouvelle-Zélande aux initiatives éthiopiennes dans les domaines de l’énergie géothermique, des systèmes alimentaires, de l’agriculture résiliente face au climat, de l’éducation, des bourses universitaires et de l’assistance humanitaire.   Soulignant les ambitions de l’Éthiopie en matière de résilience et d’autosuffisance, l’ambassadeur a insisté sur l’importance stratégique de ces objectifs pour le développement à long terme du pays.   Il a par ailleurs relevé les transformations urbaines visibles, en particulier à Addis-Abeba, affirmant que les changements physiques observés dans la capitale sont « incontestables ».   Tout en saluant ces avancées, Upton a estimé nécessaire de prendre pleinement en compte la dimension humaine du développement, notamment les enjeux liés au logement, aux transports publics et au soutien aux populations vulnérables, dans la construction d’une nation résiliente.   Abordant les réformes d’envergure engagées en Éthiopie, l’ambassadeur a noté que le pays poursuit simultanément plusieurs processus majeurs, tels que les réformes économiques nationales, le dialogue national, ainsi que les efforts en matière de responsabilité et de justice transitionnelle, qu’il a décrits comme complexes et s’inscrivant dans la durée.   S’agissant de la situation géopolitique dans la Corne de l’Afrique, M. Upton a souligné le rôle central joué par l’Éthiopie et son engagement à privilégier le dialogue avec les pays voisins afin de promouvoir la stabilité régionale.   Il a exprimé l’espoir que des solutions mutuellement bénéfiques émergeront grâce à un dialogue soutenu, garantissant ainsi une paix et une stabilité durables dans la région.   Il a également appelé les pays de la Corne de l’Afrique à capitaliser sur leurs intérêts communs pour relever les défis partagés.   Par ailleurs, l’ambassadeur a indiqué que la Nouvelle-Zélande finalise actuellement un accord avec l’Union africaine visant à établir un centre de soutien en Éthiopie et dans d’autres pays de la région pour le développement de l’énergie géothermique.   Il a en outre confirmé la poursuite du programme de bourses néo-zélandais, qui permettra à des étudiants éthiopiens de se rendre en Nouvelle-Zélande l’an prochain pour suivre des formations dans les domaines de la géothermie et de l’agriculture.   Les relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Nouvelle-Zélande trouvent leurs racines dans un soutien informel remontant aux années 1930, lorsque la Nouvelle-Zélande avait défendu la souveraineté éthiopienne à la Société des Nations à la suite de l’invasion italienne.   Cet engagement historique est largement considéré comme le socle de la relation de confiance et de bonne volonté qui unit durablement les deux pays.   Depuis lors, les liens bilatéraux se sont consolidés à travers un engagement diplomatique formel, marqué notamment par l’ouverture de l’ambassade de Nouvelle-Zélande à Addis-Abeba en juin 2013.   En retour, l’ambassade d’Éthiopie à Canberra a été accréditée pour couvrir la Nouvelle-Zélande, renforçant davantage la coopération entre les deux nations.
Des dialogues publics se tiennent dans plusieurs villes éthiopiennes autour des réalisations de l’État de Medemer.
Dec 13, 2025 138
Addis-Abeba, 13 décembre 2025 (ENA) : - Une vaste série de dialogues publics nationaux est actuellement menée dans plusieurs villes d’Éthiopie, réunissant citoyens et responsables afin d’évaluer collectivement les réalisations du pays, d’analyser les défis persistants et de renforcer l’appropriation populaire du processus de réforme et de transformation nationale.   Placés sous le thème « Les valeurs de Guba : les acquis de l’État de Medemer », ces échanges se déroulent ce week-end dans plus de 25 villes, parmi lesquelles Adama, Jimma, Bahir Dar, Gondar, Gode, Dire Dawa, Bonga et Wolayta Soddo.   Malgré la diversité géographique, culturelle et sociale des localités concernées, l’ensemble des discussions s’articule autour d’un thème central et d’un agenda national commun, garantissant la cohérence du dialogue à l’échelle du pays.   Ces rencontres s’inscrivent dans une initiative nationale élargie d’engagement civique visant à encourager un débat inclusif autour de la philosophie de l’État de Medemer, fondée sur l’unité, la coopération, la responsabilité partagée et les solutions endogènes comme piliers d’un développement durable. L’objectif principal des dialogues est de consolider les résultats obtenus grâce à une collaboration étroite entre l’État et les citoyens, de renforcer l’appropriation publique des acquis du développement et de recueillir des contributions constructives destinées à orienter les priorités nationales futures.   Ils cherchent également à dépasser les clivages politiques hérités du passé en promouvant un récit national fédérateur, fondé sur un but commun et une responsabilité collective.   Des participants issus de tous les horizons – chefs religieux, aînés communautaires, jeunes, femmes, acteurs économiques, investisseurs, professionnels et universitaires – prennent part activement aux échanges, illustrant le caractère inclusif de l’approche Medemer.   Les discussions portent sur les principales réalisations de l’État de Medemer, les avancées réalisées en réponse aux revendications citoyennes de longue date, ainsi que sur les projets nationaux à venir, présentés comme des « engagements pour la prochaine étape ».   Dans l’ensemble des villes, les participants ont reconnu que les efforts de développement multisectoriels entrepris ces dernières années ont produit des résultats tangibles, répondant aux besoins concrets de la population.   À Adama, les échanges ont mis en avant les projets de développement des corridors, la transformation agricole – notamment dans les filières du blé, des fruits et des légumes –, l’amélioration des services publics et la modernisation urbaine, autant d’initiatives ayant contribué à une amélioration visible des conditions de vie.   Les participants ont également salué les grands projets nationaux, tels que le Grand barrage de la Renaissance, l’initiative nationale de production d’engrais, le développement du gaz naturel et la démarche renouvelée visant à garantir à l’Éthiopie un accès souverain à la mer, considérés comme des investissements stratégiques pour la résilience à long terme du pays.   Dans le même temps, les intervenants ont souligné que des défis majeurs subsistent, notamment la hausse du coût de la vie, le chômage, la pénurie de logements et les disparités dans la qualité des services, appelant à une action concertée et soutenue du gouvernement et des citoyens.   À Dire Dawa, les participants ont estimé que les réformes en matière de développement et de gouvernance engagées dans le cadre du processus national de réforme ont répondu à des préoccupations clés de la population, tout en soulignant la nécessité de consolider et d’institutionnaliser ces acquis.   Ils ont cité les progrès enregistrés dans les domaines des infrastructures routières et des corridors, de l’agriculture, de l’exploitation minière, de l’industrie, du tourisme et des initiatives en faveur de la jeunesse.   Les femmes participantes ont mis en avant les avancées encourageantes en matière de leadership féminin et de participation aux instances décisionnelles, tandis que les chefs religieux ont insisté sur l’importance d’une coopération continue pour renforcer la paix, l’unité et la cohésion sociale.   Les représentants de la jeunesse ont salué la reconnaissance officielle des défis liés au chômage et ont appelé à une intensification de la création d’emplois ainsi qu’à des réformes plus approfondies de la gouvernance.   À Bahir Dar, les participants ont souligné que la consolidation de la paix demeure une condition essentielle à la réalisation des grands projets de développement intergénérationnels en cours dans la région Amhara et à l’échelle nationale.   Ils ont félicité le gouvernement pour le lancement et la mise en œuvre d’initiatives stratégiques en matière d’infrastructures et de développement, perçues comme des investissements durables au bénéfice des générations actuelles et futures.   Les échanges ont également mis en lumière l’intégration de la question de l’accès à la mer, longtemps considérée comme un enjeu national majeur, dans l’agenda stratégique du pays, sur la base d’arguments juridiques, économiques et pratiques, tout en appelant à l’unité nationale et au soutien populaire pour garantir le succès de cette démarche.   Les responsables chargés de la facilitation ont précisé que les documents de discussion ont été élaborés à partir des préoccupations, doléances et retours exprimés par les citoyens lors de précédentes consultations, notamment en matière de services sociaux, de performance du développement, de coût de la vie, d’emploi et de paix.   Ils ont souligné que ces dialogues visent non seulement à évaluer les progrès accomplis dans la prise en compte de ces préoccupations, mais aussi à réaffirmer le principe constitutionnel selon lequel la souveraineté appartient en dernier ressort au peuple.   De hauts responsables ont enfin indiqué que la tenue régulière de dialogues publics contribue à renforcer l’efficacité des politiques publiques, la redevabilité institutionnelle et la participation citoyenne.
L’Éthiopie réaffirme son engagement au sein de l’OACPS lors d’une réunion ministérielle à Bruxelles.
Dec 13, 2025 154
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie a une nouvelle fois exprimé son attachement indéfectible à l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS), mettant en avant la nécessité d’une action concertée pour faire face aux enjeux mondiaux actuels.   La ministre d’État éthiopienne aux Finances, Semereta Sewasew, s’est exprimée en ce sens lors de sa participation à la 120ᵉ session du Conseil des ministres de l’OACPS, tenue à Bruxelles, en Belgique.   Dans son intervention, Sewasew est revenue sur les principales avancées réalisées par l’organisation depuis sa création en 1975, en soulignant notamment sa contribution au renforcement de la solidarité Sud-Sud et à la promotion de la coopération internationale.   Elle a par ailleurs détaillé les axes prioritaires de l’action de l’OACPS, qui comprennent la réforme institutionnelle, la soutenabilité financière, le développement du commerce et de l’investissement, la promotion du développement durable, ainsi que le maintien de la paix et de la stabilité.   La 120ᵉ session du Conseil des ministres examine plusieurs dossiers majeurs, dont les initiatives visant à accroître l’efficacité de l’organisation, les préparatifs du 11ᵉ Sommet de l’OACPS prévu en mars 2026, ainsi que diverses questions d’ordre administratif.
L’Éthiopie et le Congo ont conclu un accord de coopération militaire visant à faire face aux menaces sécuritaires dans la région.
Dec 13, 2025 202
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la République du Congo (Congo-Brazzaville) ont officialisé la signature d’un mémorandum d’entente portant sur la coopération militaire, une initiative majeure destinée à consolider leurs actions communes face aux défis sécuritaires régionaux, notamment la criminalité transfrontalière et le terrorisme.   L’accord a été paraphé à Addis-Abeba à l’issue de discussions de haut niveau entre la ministre éthiopienne de la Défense, l’ingénieure Aisha Mohammed, et le ministre congolais de la Défense nationale, le lieutenant-général Charles Richard Monjo.   À cette occasion, la ministre Aisha Mohammed a mis en exergue l’importance stratégique de ce mémorandum dans un environnement sécuritaire international et régional de plus en plus complexe.   Elle a souligné que le renforcement de la coopération en matière de défense constitue un levier essentiel pour faire face de manière coordonnée aux menaces communes.   Le mémorandum prévoit une collaboration élargie dans plusieurs domaines clés, notamment la production industrielle militaire, la maintenance des équipements de défense, la formation et l’enseignement militaires, ainsi que les opérations de maintien de la paix.   Il ouvre également la voie à une utilisation conjointe des capacités militaires, dans le but d’améliorer l’efficacité opérationnelle des deux pays.   La ministre a par ailleurs rappelé la solidité des relations diplomatiques entre l’Éthiopie et le Congo, établies depuis le début des années 1960 et renforcées par leur engagement commun au sein de l’Organisation de l’unité africaine et de l’Union africaine, dont le siège se trouve à Addis-Abeba.   Pour sa part, le lieutenant-général Charles Richard Monjo a salué cet accord comme une avancée déterminante pour la promotion de la paix et de la sécurité entre les deux États.   Il a précisé que la mise en œuvre concrète du mémorandum débuterait dans les prochains mois et a invité la ministre éthiopienne de la Défense à effectuer une visite officielle à Brazzaville.   L’Éthiopie a enfin réaffirmé sa volonté de renforcer davantage ses partenariats diplomatiques et de défense avec les pays africains, dans le cadre de ses efforts en faveur de la stabilité et de la sécurité régionales.
L’Éthiopie prend part à la quatrième réunion des Sherpas et Sous-Sherpas des BRICS, tenue au Brésil.
Dec 13, 2025 163
Addis-Abeba, le 13 décembre 2025 : - L’Éthiopie a pris part à la quatrième réunion des Sherpas et Sous-Sherpas des BRICS pour l’année 2025, tenue à Brasília, au Brésil, dans le cadre des efforts soutenus visant à consolider la coopération entre les États membres des BRICS et leurs pays partenaires.   La rencontre a permis d’examiner les activités menées par les BRICS en 2025, sur la base du rapport de passation présenté par la présidence brésilienne.   Les délégations ont mené des échanges interactifs autour de six axes prioritaires, à savoir la coopération avec les pays du Sud, la santé mondiale, le changement climatique, le commerce, l’investissement et la finance, ainsi que la gouvernance de l’intelligence artificielle.   Les pays partenaires des BRICS ont également contribué aux discussions, mettant en avant le rôle de plus en plus central de la plateforme des BRICS dans la promotion d’une coopération mondiale inclusive et équitable.   La délégation éthiopienne a salué le leadership du Brésil tout au long de sa présidence et s’est félicitée des avancées réalisées au cours de l’année, soulignant leur apport à la définition d’une vision collective en faveur d’un système multilatéral plus juste et inclusif.   Elle a, en outre, identifié plusieurs domaines appelant à un renforcement de la coopération et à des actions concrètes afin de mieux servir les intérêts communs des pays des BRICS.   La réunion a également été marquée par des présentations relevant du pilier « Échanges entre les peuples » des BRICS, mettant en lumière les principales initiatives et réalisations issues d’une année de collaboration au sein des conseils réunissant des représentants de la société civile, du secteur privé et du monde universitaire, illustrant ainsi l’engagement du groupement en faveur d’une participation sociétale élargie.   À l’issue des travaux, il a été annoncé que l’Inde assurera la présidence des BRICS en 2026, ouvrant ainsi une nouvelle phase dans le leadership du groupement.
L'Éthiopie et le Vietnam renforcent leurs liens économiques et ouvrent de nouvelles perspectives
Dec 12, 2025 236
Addis Ababa 12 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et le Vietnam ouvrent la voie à une prospérité partagée, marquée par un engagement économique et diplomatique croissant.   L'ambassadeur d'Éthiopie en République de Corée, Dessie Dalkie, a rencontré Nguyen Minh Hang, vice-ministre des Affaires étrangères chargé de la diplomatie économique, lors de la table ronde Meet Africa 2025, soulignant leur engagement en faveur d'un avenir dynamique de collaboration.   Ce dialogue s'inscrit dans la continuité de la visite historique du Premier ministre Abiy Ahmed au Vietnam en avril 2025, la première d'un dirigeant éthiopien depuis l'établissement des relations diplomatiques en 1976.   Son engagement diplomatique a notamment donné lieu à la signature d'accords clés dans les domaines du commerce et de l'éducation.   Ce partenariat croissant a été encore renforcé par le lancement des premiers vols directs d'Ethiopian Airlines entre Addis-Abeba et Hanoï en juillet 2025, à raison de quatre vols par semaine.   La nouvelle liaison devrait favoriser les échanges commerciaux, le tourisme et les échanges entre les peuples des deux pays et, plus largement, entre l'Afrique et l'Asie du Sud-Est, a appris l'ENA.   Grâce à une connectivité renforcée et à des échanges de haut niveau, l'Éthiopie et le Vietnam sont prêts à approfondir leur engagement économique et à établir un partenariat solide qui promet une prospérité durable pour les deux pays.
Social
Ethio telecom met en œuvre des solutions numériques pour accélérer la transformation numérique du système de santé éthiopien.
Dec 15, 2025 109
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Ethio telecom s’impose comme un acteur majeur de la digitalisation du système de santé éthiopien à travers des initiatives technologiques ambitieuses destinées à renforcer l’accessibilité, l’efficacité et la qualité des soins à l’échelle nationale, a indiqué le directeur des solutions d’entreprise de l’opérateur.   Dans une déclaration accordée à l’ENA, Yohannes Getahun a expliqué qu’en partenariat avec le ministère de la Santé, Ethio telecom a déjà relié 67 hôpitaux de référence à une plateforme numérique centralisée, dans le cadre d’un programme national de numérisation des données sanitaires.   Il a précisé que l’entreprise prévoit d’étendre les services de télémédecine et de télésanté à 200 établissements hospitaliers supplémentaires, une initiative appelée à réduire de manière significative les coûts supportés par les patients tout en améliorant la qualité globale des prestations médicales.   Selon lui, cette démarche s’inscrit dans le rôle stratégique qu’assume Ethio telecom dans la modernisation du système de santé, en cohérence avec la vision nationale de développement de l’économie numérique, avec une attention particulière portée aux populations vivant dans des zones isolées et insuffisamment desservies.   « Notre objectif est de bâtir une Éthiopie pleinement numérique dans tous les secteurs, et la santé constitue une priorité essentielle », a-t-il déclaré, soulignant que des technologies avancées sont mobilisées pour réduire les inégalités d’accès aux services et améliorer les indicateurs de santé.   Cette transformation repose notamment sur un renforcement substantiel des infrastructures de télécommunications, incluant le déploiement des réseaux 4G et 5G ainsi que l’expansion du haut débit fixe, a ajouté Yohannes Getahun.   Afin d’assurer une connectivité stable dans les zones reculées, plus de 1 000 systèmes d’alimentation solaire ont été installés pour soutenir les stations de réseau, garantissant ainsi une transmission continue des données.   Il a également souligné que cette connectivité accrue facilite le partage des données des patients, de l’expertise médicale et des bonnes pratiques, ouvrant la voie au développement futur de solutions de santé fondées sur l’intelligence artificielle.   S’inscrivant dans une dynamique tournée vers l’avenir, l’Éthiopie accélère l’adoption de l’intelligence artificielle, du cloud computing et d’infrastructures numériques modernes afin d’aligner son système de santé sur les standards internationaux.   De son côté, la ministre d’État à la Santé, Seharela Abdulahi, a salué la mise en œuvre rapide d’un système de gestion numérique des données de santé dans sept régions, interconnecté au réseau d’Ethio telecom et aux serveurs du ministère.   Elle a indiqué que cette plateforme a considérablement amélioré l’accès aux données sanitaires essentielles, favorisant le partage d’informations en temps réel et une prise de décision plus efficace.   Selon la ministre, des opérations telles que la gestion des stocks de fournitures médicales, qui nécessitaient auparavant jusqu’à un mois, peuvent désormais être finalisées en deux à trois jours à l’échelle nationale.   Seharela Abdulahi a enfin souligné que l’approche technologique et structurée adoptée par l’Éthiopie dans la gestion des équipements et fournitures médicales établit de nouvelles références, désormais partagées avec d’autres pays.   « Cette transformation numérique du secteur de la santé renforcera le bien-être de l’ensemble des citoyens et constituera une source d’inspiration pour l’Afrique et au-delà », a-t-elle conclu.
Le ministère du Travail et des Compétences a mis en place un plan pour garantir 800 000 emplois à l’étranger.
Dec 15, 2025 55
Addis-Abeba, le 16 décembre 2025 (ENA) : - La ministre du Travail et des Compétences, Muferihat Kamil, a déclaré que le ministère du Travail et des Compétences s’est fixé un objectif ambitieux : faciliter l’accès à l’emploi à l’étranger pour 800 000 citoyens éthiopiens au cours de l’exercice budgétaire actuel.   La ministre a fait cette déclaration lors d'une réunion de la Commission permanente de la Chambre des représentants du peuple chargée de l'administration et du contrôle des dépenses publiques, au cours de laquelle le rapport d'audit de performance du ministère a été examiné.   Muferihat a indiqué que le ministère facilite activement l'emploi à l'étranger afin d'offrir des opportunités à un nombre important de citoyens dans les pays étrangers, tout en garantissant leur sécurité, leurs avantages sociaux et leurs droits.   Elle a souligné la croissance remarquable des placements à l'étranger, notant que le nombre d'opportunités est passé de 40 000 au cours de l'exercice budgétaire 2014 à plus de 500 000 en juin dernier, à la fin de l'exercice budgétaire 2017.   Yeshemebet Demsie, membre de la Commission permanente de l'administration et du contrôle des dépenses publiques de la Chambre des représentants du peuple, a salué les efforts du ministère, soulignant que l'augmentation du nombre d'Éthiopiens travaillant légalement à l'étranger est encourageante.   Elle a toutefois insisté sur la nécessité d'un travail de grande envergure pour déployer une main-d'œuvre qualifiée, améliorer la qualité de la formation et coordonner les actions avec les parties prenantes concernées.
La légendaire Oumou Sangaré est émerveillée par le développement de l’Éthiopie.
Dec 14, 2025 131
Addis-Abeba, le 14 décembre 2025 (ENA) : - La célèbre chanteuse malienne Oumou Sangaré salue la modernité d’Addis-Abeba tout enappelant la jeunesse africaine à valoriser ses traditions.   Lors d’un entretien accordé à l’Agence de Nouvelles Éthiopienne, la grande diva chanteuse malienne Oumou Sangaré raconte sa surprise en arrivant à Addis-Abeba pour la troisième fois.   Face aux lumières et à l’urbanisation de la capitale, la chanteuse malienne a cru, l’espace d’un instant, s’être trompée de destination, pensant atterrir à New York.   « J’ai été très surpris du changement, la transformation, C'est incroyable. Quand je suis venue la nuit, j'ai demandé où est-ce qu'on est? Est-ce qu'on est à New York? Où est-ce qu'on est? J'étais surpris, » souligne-t-elle.   « C’est incroyable. L’Éthiopie a tellement changé. C’est vraiment un grand pays et la fierté de l’Afrique », déclare-t-elle après avoir découvert les parcs, musées et quartiers emblématiques de la capitale éthiopienne.   Infrastructures modernes, dynamisme culturel et organisation urbaine témoignent, selon elle, d’un modèle africain inspirant.   « Franchement, j'ai eu la chance aussi d'aller visiter un peu Entoto Parcs, un peu la ville, le musée Chapeau à l'Éthiopie, franchement, c'est un grand pays. Et ça reste la fierté de l'Afrique, c'est ça. »   Oumou Sangaré revient sur ses débuts précoces dans une famille où l’art était omniprésent. Dès l’âge de cinq ans, elle remporte un concours inter-écoles, marquant le début d’un parcours exceptionnel.   Ella a rappelé que son succès international repose sur la richesse culturelle du Wassoulou, région du sud du Mali.   Elle y a puisé une musique profondément ancrée dans la tradition, tout en la modernisant avec des instruments contemporains, sans en altérer l’essence.   Dans le Wassoulou, la musique est aussi un moyen d’expression pour les femmes, leur permettant de dénoncer injustices sociales, mariages forcés et polygamies imposées.   L’artiste encourage vivement les jeunes musiciens africains à explorer leurs racines, « L’Afrique est trop riche. Il faut aller fouiller dans les vieilles traditions. Il faut travailler. »   Pour elle, la richesse culturelle du continent est un trésor encore largement inexploité, qui mérite d’être mis en lumière.   Engagée bien au-delà de la scène, Oumou Sangaré multiplie les initiatives pour soutenir les jeunes de sa région natale. Festival géant du Wassoulou, projets d’hébergement et de formation professionnelle : son combat est celui de la transmission et de l’avenir.   « La lutte continue », affirme-t-elle avec conviction, déterminée à faire de la culture un levier d’espoir et de développement pour les générations futures.
Économie
Le ministère du Travail et des Compétences a mis en place un plan pour garantir 800 000 emplois à l’étranger.
Dec 15, 2025 55
Addis-Abeba, le 16 décembre 2025 (ENA) : - La ministre du Travail et des Compétences, Muferihat Kamil, a déclaré que le ministère du Travail et des Compétences s’est fixé un objectif ambitieux : faciliter l’accès à l’emploi à l’étranger pour 800 000 citoyens éthiopiens au cours de l’exercice budgétaire actuel.   La ministre a fait cette déclaration lors d'une réunion de la Commission permanente de la Chambre des représentants du peuple chargée de l'administration et du contrôle des dépenses publiques, au cours de laquelle le rapport d'audit de performance du ministère a été examiné.   Muferihat a indiqué que le ministère facilite activement l'emploi à l'étranger afin d'offrir des opportunités à un nombre important de citoyens dans les pays étrangers, tout en garantissant leur sécurité, leurs avantages sociaux et leurs droits.   Elle a souligné la croissance remarquable des placements à l'étranger, notant que le nombre d'opportunités est passé de 40 000 au cours de l'exercice budgétaire 2014 à plus de 500 000 en juin dernier, à la fin de l'exercice budgétaire 2017.   Yeshemebet Demsie, membre de la Commission permanente de l'administration et du contrôle des dépenses publiques de la Chambre des représentants du peuple, a salué les efforts du ministère, soulignant que l'augmentation du nombre d'Éthiopiens travaillant légalement à l'étranger est encourageante.   Elle a toutefois insisté sur la nécessité d'un travail de grande envergure pour déployer une main-d'œuvre qualifiée, améliorer la qualité de la formation et coordonner les actions avec les parties prenantes concernées.
Addis-Abeba déploie une action coordonnée pour devenir parmi les grandes destinations touristiques internationales.
Dec 15, 2025 66
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Addis-Abeba renforce ses actions concertées pour s’affirmer comme une destination touristique attractive, moderne et compétitive sur la scène internationale.   Les responsables municipaux mettent en avant une volonté politique renouvelée, appuyée par des réformes institutionnelles et des projets urbains structurants, destinés à positionner la capitale comme un pôle émergent du tourisme international.   C’est dans ce contexte que s’est ouvert aujourd’hui, à Addis-Abeba, le tout premier Forum du tourisme de la ville.   Cette rencontre de deux jours rassemble des voyagistes, des opérateurs hôteliers, des représentants des gouvernements fédéral et régionaux, ainsi que des experts du secteur, afin d’examiner les opportunités, les défis et les orientations stratégiques appelées à façonner l’avenir touristique de la capitale.   Intervenant lors du forum, la présidente du Conseil municipal d’Addis-Abeba, Buzena Alkedir, a indiqué que les vastes ressources touristiques et la diversité des atouts de l’Éthiopie étaient longtemps restées insuffisamment exploitées, en raison de l’absence de cadres de concertation réunissant les acteurs clés du secteur.   « En dépit de notre potentiel considérable, le manque de coordination et de dialogue a freiné le développement du tourisme », a-t-elle souligné, ajoutant que ce forum vise précisément à combler ce déficit et à établir une vision partagée pour faire d’Addis-Abeba une destination touristique compétitive.   Selon elle, cette plateforme devrait favoriser le renforcement du partenariat public-privé, stimuler l’innovation, faciliter l’accès au financement, améliorer les actions de marketing et de promotion, encourager le partage d’informations et apporter des réponses concrètes aux principaux défis du secteur.   Buzena Alkedir a également indiqué que l’administration municipale a intensifié ses efforts en faveur du tourisme parallèlement à la mise en œuvre de grands projets de transformation urbaine, notamment les aménagements des corridors et des berges, lesquels ont déjà contribué à une hausse notable de la fréquentation touristique.   De son côté, le commissaire au tourisme d’Addis-Abeba, Hunde Kebede, a souligné que le tourisme bénéficie désormais d’une attention particulière au niveau fédéral, en tant que pilier stratégique de l’économie nationale dans le cadre des réformes économiques en cours.   « Le tourisme est aujourd’hui reconnu comme un secteur économique prioritaire », a-t-il affirmé, précisant que, pour la première fois, des projets touristiques d’envergure, lancés sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed, ont été concrétisés, contribuant à la fois à la croissance du secteur et au renforcement de l’image du pays.   Il a ajouté que les initiatives menées par la municipalité — notamment les projets de corridors urbains, l’aménagement des berges et la construction de grands centres de congrès — transforment profondément le paysage de la capitale et consolident son attractivité en tant que destination touristique et de tourisme d’affaires.   « Au-delà de l’amélioration des infrastructures, les projets de corridors constituent un levier essentiel pour élargir les opportunités touristiques et accroître la visibilité internationale d’Addis-Abeba », a-t-il souligné.   Dans le cadre de ses réformes institutionnelles, l’administration municipale a récemment mis en place la Commission du tourisme d’Addis-Abeba, chargée d’assurer la coordination de la promotion touristique, du développement des destinations, de la normalisation des services d’accueil et de la mobilisation des acteurs du secteur.   Depuis sa création, la Commission s’emploie à promouvoir les sites touristiques existants et émergents, notamment à travers la plateforme numérique « Visit Addis Ababa », les réseaux sociaux, ainsi qu’une application mobile actuellement en cours de développement, a conclu le commissaire.
Des journalistes africains primés louent la transformation rapide d’Addis-Abeba.
Dec 15, 2025 99
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Des journalistes africains distingués ont exprimé leur admiration pour le développement remarquable d’Addis-Abeba, qualifiant la capitale éthiopienne de métropole en pleine mutation, marquée par des infrastructures modernes, un essor économique soutenu, un dynamisme culturel affirmé et une croissance inclusive.   Ils se sont confiés à l’Agence de presse éthiopienne (ENA) à l’issue de la cérémonie des African Media Awards, organisée conjointement par l’Union africaine de radiodiffusion (AUB) et la Fondation Patrice Lumumba, au cours de laquelle ils ont été honorés pour l’excellence de leurs productions médiatiques.   La cérémonie, tenue à Addis-Abeba la semaine dernière, a examiné plus de 800 candidatures issues de plus de 40 pays africains et a récompensé 21 finalistes et lauréats de prix spéciaux, en présence de hauts responsables gouvernementaux et de figures éminentes du paysage médiatique africain.   Les participants ont fait part de leur étonnement face à la rapidité de la transformation urbaine, évoquant l’édification de nouveaux immeubles de grande hauteur, l’amélioration des services publics, la vitalité économique, la connectivité avancée ainsi que l’effervescence de la scène culturelle.   Capitale politique de l’Afrique et siège de l’Union africaine, Addis-Abeba a engagé ces dernières années un vaste programme de modernisation des infrastructures visant à faire de la ville un centre urbain intelligent et contemporain.   Portée par une urbanisation accélérée et l’impératif d’un développement durable, cette initiative ambitionne de moderniser les réseaux de transport, de renforcer la connectivité numérique, d’améliorer les services publics et de déployer des systèmes de gouvernance intelligente afin d’accroître l’efficacité urbaine et la qualité de vie des habitants.   Selon les observateurs, ces efforts contribuent à consolider le rôle d’Addis-Abeba comme carrefour diplomatique continental, à soutenir l’expansion économique, à améliorer la prestation des services et à positionner la ville comme une référence africaine en matière de développement urbain intelligent.   Dans ce contexte, Ayanda Holo, président de TV BRICS Africa, a affirmé que la transformation de la capitale devient plus manifeste à chaque visite.   Il a attribué ces progrès à l’implication active des citoyens et a salué une approche inclusive du développement urbain, favorisant la cohésion sociale et l’accès harmonieux aux espaces publics.   De son côté, Athi Mtongana, correspondante de RT, a décrit Addis-Abeba comme une ville où la beauté naturelle, l’héritage historique et l’architecture moderne se conjuguent harmonieusement.   Elle a également mis en avant l’hospitalité des habitants, l’animation des marchés et la richesse musicale, soulignant l’équilibre singulier entre tradition et modernité.   En visite pour la première fois dans la capitale, Francis Nyerere, petit-fils de Julius Kambarage Nyerere, fondateur de la Tanzanie, s’est dit profondément impressionné par l’accueil chaleureux de la population et par les sites historiques de la ville, qu’il considère comme de véritables vecteurs d’enrichissement culturel.   Favour Barbara George, lauréate du prix Arise News Nigeria, a elle aussi salué les avancées d’Addis-Abeba, citant notamment le parc de l’Unité et le complexe moderne dédié à l’intelligence artificielle comme des symboles d’un développement urbain harmonieux.   Elle a mis en exergue les liens culturels étroits entre l’Éthiopie et le Nigeria et a encouragé les Africains à découvrir la ville.   Dans l’ensemble, les journalistes ont décrit Addis-Abeba comme une cité d’opportunités, de résilience et de renouveau, s’imposant progressivement comme un pôle majeur de la renaissance urbaine et culturelle du continent africain.
L’Éthiopie redouble d’efforts pour accélérer la transformation de son secteur agricole et assurer la sécurité alimentaire.
Dec 15, 2025 69
Addis-Abeba, le 15 décembre 2025 (ENA) : - Le ministre de l’Agriculture, Addisu Arega, a indiqué que de nombreuses initiatives sont actuellement mises en œuvre afin de concrétiser le programme de transformation agricole et d’assurer durablement la sécurité alimentaire du pays.   S’exprimant lors d’une cérémonie de remise d’équipements agricoles stratégiques aux États régionaux, aux administrations municipales et aux institutions exécutives fédérales, le ministre a souligné que ces actions s’inscrivent dans une démarche rigoureuse visant à accélérer la transformation du secteur agricole à l’échelle nationale.   À cette occasion, des véhicules agricoles, des motos et des pompes à eau motorisées ont été distribués dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire du ministère de l’Agriculture et du Projet de développement d’une chaîne de valeur du blé résiliente au climat en Éthiopie.   Le ministre Addisu Arega a officiellement procédé au transfert de propriété de 267 véhicules agricoles, 1 854 motos et 2 289 pompes à eau au profit des États régionaux, de deux administrations municipales et des institutions fédérales concernées.   Il a été précisé que la valeur totale de cet appui stratégique avoisine 2 milliards de birrs éthiopiens, un financement mobilisé avec l’appui de divers partenaires au développement.   Lors de son intervention, le ministre a réaffirmé l’engagement ferme du gouvernement à mener à bien le programme de transformation agricole.   Il a annoncé que les efforts seraient intensifiés afin de mettre en valeur des terres jusque-là inexploitées et de promouvoir des systèmes de cultures multiples, permettant aux agriculteurs de produire et de récolter plus de deux fois par an.   Il a également mis en avant les mesures complémentaires en cours visant à renforcer la mécanisation agricole et à élargir l’accès au financement, des leviers essentiels pour soutenir cette transformation.   Ces actions intégrées, a conclu le ministre, constituent un pilier fondamental pour garantir la sécurité alimentaire nationale et dynamiser l’économie rurale
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La stratégie et le système de paiement de l'Éthiopie lui permettent de tirer parti du marché de la ZLECA, selon le secrétaire général Mene
Dec 10, 2025 232
  Addis Ababa le 10 décembre,2025 (ENA) Le lancement de la stratégie nationale de paiement numérique et du système de paiement instantané (IPS) de l'Éthiopie permettra à ce pays de tirer plus rapidement parti du marché de la ZLECA, qui compte 1,4 milliard d'habitants et affiche un PIB cumulé de 3 400 milliards de dollars américains, selon le secrétaire général (SG) de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), Wamkele Mene.   La stratégie nationale de paiement numérique de l'Éthiopie (NDPS 2026-2030) et le système de paiement instantané (IPS), EthioPay, ont été lancés aujourd'hui.   La stratégie nationale de paiement numérique 2030, qui trace une feuille de route quinquennale pour l'interopérabilité, la confiance et l'innovation dans le paysage financier numérique éthiopien, a été lancée lors de la deuxième conférence sur les paiements numériques en Éthiopie, qui se tient actuellement à Addis-Abeba.   Cette stratégie vise à permettre les transferts transfrontaliers de faible valeur via des cartes, des portefeuilles mobiles et des services bancaires numériques, a-t-on appris.   En outre, il vise à développer l'adoption des paiements numériques, à moderniser les infrastructures financières et à réduire les obstacles pour les groupes défavorisés.   D'autre part, le lancement du système de paiement instantané (IPS) EthioPay devrait fournir une infrastructure sécurisée et interopérable pour les virements de particulier à particulier, les paiements QR, les paiements groupés et les transactions transfrontalières, formant ainsi l'épine dorsale de l'écosystème de paiement numérique en Éthiopie.   Lors de la présentation du NDPS 2026-2030 et de l'IPS, le secrétaire général de l'AfCFTA, Mene, a souligné l'importance de ces initiatives pour faciliter les échanges commerciaux à travers le continent.   Le lancement de la stratégie et du système de paiement permettra à l'Éthiopie de tirer plus rapidement parti de l'AfCFTA, a-t-il ajouté.   Cette initiative pourrait considérablement renforcer la capacité de l'Éthiopie à tirer parti des opportunités offertes par la zone de libre-échange continentale africaine, qui dessert un marché de 1,4 milliard de personnes avec un PIB combiné de 3 400 milliards de dollars, a souligné M. Mene.   En outre, le nouveau système de paiement numérique favoriserait l'inclusion numérique et financière, notamment des commerçants informels, des petits exploitants agricoles et des PME, en particulier celles dirigées par des jeunes et des femmes, a-t-il précisé.   Selon lui, les coûts élevés liés à la convertibilité des devises en Afrique s'élèvent à plus de 5 milliards de dollars américains par an, ce qui nuit à la compétitivité et à la création d'emplois sur tout le continent.   « Il n'y a aucune raison pour que l'Afrique dépende de devises tierces pour ses échanges intra-africains », a-t-il souligné, réitérant la nécessité d'une souveraineté en matière de paiements.   Évoquant les ambitions historiques, le secrétaire général a fait référence à la vision exprimée par les dirigeants africains en mai 1963 en faveur d'une monnaie unique et d'un système de paiement unique.   À cet égard, il a noté que le lancement du nouveau système de paiement numérique et de la stratégie ne constituent pas seulement un pas en avant pour la nation, mais aussi une avancée significative vers un marché numérique pleinement intégré pour l'Afrique.   Cela fait écho à la vision de l'Union africaine et fait progresser notre ambition de longue date d'une plateforme de paiement unifiée, a souligné M. Mene.   « Ce que nous avons accompli aujourd'hui n'est pas seulement une étape importante pour l'Éthiopie, c'est un pas significatif vers un marché numérique unique et véritablement intégré pour le continent », a-t-il conclu.
Le programme nucléaire de l’Éthiopie constitue un levier stratégique pour assurer l’indépendance énergétique du pays : Commissaire Sandokan
Dec 8, 2025 304
Addis-Abeba, le 8 décembre 2025 (ENA) : - Le commissaire éthiopien à l’énergie nucléaire, Sandokan Debebe, a affirmé que la décision du pays d’investir dans la technologie nucléaire s’inscrit dans une vision stratégique claire, visant à garantir la sécurité énergétique, à soutenir la transformation économique et à renforcer la résilience nationale sur le long terme.   Cette déclaration est intervenue lors d’une cérémonie de haut niveau organisée à Addis-Abeba pour lancer officiellement le programme nucléaire éthiopien et rendre opérationnelle la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire.   L’événement a rassemblé plusieurs personnalités de premier plan, dont le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, Sandokan Debebe lui-même, et Mikhail Chudakov, directeur général adjoint de l’AIEA, aux côtés d’autres responsables et partenaires essentiels.   Au cours de cette cérémonie, il a été annoncé que la construction d’une centrale nucléaire de grande capacité — un projet intégré au plan de développement de 30 milliards de dollars dévoilé récemment par le Premier ministre Abiy Ahmed — jouera un rôle déterminant dans le renforcement de la sécurité énergétique du pays et l’accélération de son industrialisation.   Sandokan a expliqué que la forte dépendance de l’Éthiopie à l’hydroélectricité rend son système énergétique vulnérable aux variations climatiques, ce qui accentue les pénuries déjà existantes et affecte autant les ménages que les industries.   Alors que le pays figure parmi les économies à la croissance la plus rapide du monde, la demande en électricité fiable et durable augmente bien plus vite que la capacité de production actuelle. «   Aucune source d’énergie disponible dans notre mix actuel n’est capable de répondre à cette demande croissante », a-t-il souligné.   C’est dans cette perspective que le gouvernement a fait le choix stratégique d’intégrer l’énergie nucléaire comme pilier central de sa politique énergétique à long terme.   Créée en octobre 2025, la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire est chargée de superviser l’usage pacifique de la technologie nucléaire.   Son mandat couvre non seulement la production d’électricité, mais également le renforcement de secteurs clés tels que l’industrie, l’agriculture, la sécurité alimentaire, la recherche et les services de santé.   « Nous ne nous contentons pas d’introduire une nouvelle technologie ; nous posons les bases mêmes de l’économie que nous voulons bâtir », a déclaré Sandokan.   Il a insisté sur le fait que l’Éthiopie est pleinement engagée dans une utilisation exclusivement pacifique de l’énergie nucléaire, en s’appuyant sur un cadre juridique clair et des mécanismes de gouvernance rigoureux.   Selon lui, la vision nucléaire du pays ne se limite pas à la production d’électricité qui vise à valoriser les nombreuses applications de la science nucléaire dans des domaines essentiels pour le développement national, afin que l’ensemble des citoyens puisse en bénéficier de manière tangible.   Sandokan a également rappelé que l’Éthiopie aligne strictement son cadre réglementaire sur les normes internationales de l’AIEA et qu’elle respecte toutes les obligations liées aux traités internationaux pertinents.   Il a réaffirmé que le pays entend développer un programme nucléaire sûr, sécurisé et conforme aux standards internationaux, contribuant ainsi à l’édification d’une Éthiopie moderne et industrialisée.   « Nous sommes prêts et résolus à faire de notre programme nucléaire un moteur de sécurité énergétique et de croissance économique », a-t-il déclaré.   Lors d’un webinaire, le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, a salué la création de la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire, soulignant qu’elle constitue une base essentielle pour assurer le développement et la régulation de l’énergie nucléaire conforme aux normes internationales de sûreté.   Selon lui, le nucléaire représente une source d’énergie rapide, fiable et à faible émission de carbone, capable d’accélérer considérablement la transformation socio-économique de l’Éthiopie.   Il a ajouté que cette initiative pourrait également stimuler l’industrialisation et créer des emplois hautement qualifiés.   Grossi a assuré que l’AIEA continuera d’accompagner l’Éthiopie à travers un soutien technique, du renforcement des capacités et un appui institutionnel à chaque étape du programme.   Il a précisé que l’agence travaille déjà avec le pays dans le cadre de son Programme de coopération technique afin de développer les compétences humaines, renforcer les institutions nationales et préparer les étapes clés liées aux infrastructures nucléaires.   La Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire, pour sa part, s’engage à garantir que toutes les activités liées au nucléaire respectent scrupuleusement les standards internationaux.   L’une de ses principales missions est de coordonner l’application de la technologie nucléaire dans les secteurs prioritaires du pays, notamment la production d’électricité, le développement industriel, la sécurité alimentaire, les services de santé et la recherche scientifique. Sa vocation est d’assurer une utilisation sûre, responsable et durable de cette technologie au service du développement national.
L’énergie nucléaire est un atout majeur pour sécuriser l’avenir énergétique de l’Éthiopie : Ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos.
Dec 8, 2025 248
Addis-Abeba, le 8 décembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Affaires étrangères, Gedion Timothewos, a affirmé que le lancement d’un programme national d’énergie nucléaire constitue une étape décisive pour garantir à l’Éthiopie un approvisionnement énergétique suffisant et durable.   Selon lui, cette initiative répond aussi bien aux besoins actuels du pays qu’aux exigences futures liées à sa croissance démographique, économique et technologique.   Il a fait cette déclaration à Addis-Abeba, lors d’une cérémonie de haut niveau qui a marqué la mise en route officielle du programme nucléaire éthiopien.   La rencontre a réuni plusieurs personnalités de premier plan, dont le ministre Gedion Timothewos, le commissaire éthiopien à l’énergie nucléaire Sandokan Debebe et Mikhail Chudakov, directeur général adjoint de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).   Leur présence illustre l’importance stratégique de cette nouvelle orientation énergétique et l’engagement du gouvernement à renforcer sa coopération internationale.   L’un des principaux volets du programme présenté concerne la construction d’une centrale nucléaire de grande capacité.   Le projet s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de développement estimé à 30 milliards de dollars, annoncé récemment par le Premier ministre Abiy Ahmed.   Cette centrale, une fois opérationnelle, devrait contribuer de manière déterminante à la sécurité énergétique du pays, tout en soutenant sa transformation industrielle.   Pour Gedion, l’énergie nucléaire représente bien plus qu’une simple source d’électricité : il s’agit d’un investissement national à forte valeur stratégique. « Nous voulons bâtir une Éthiopie où chaque famille bénéficie d’une énergie propre, stable et abordable », a-t-il déclaré.   Il a également insisté sur l’urgence d’adapter les infrastructures énergétiques face à l’essor rapide de technologies comme l’intelligence artificielle et l’informatique quantique, lesquelles exigent des quantités considérables d’électricité.   Le ministre a souligné que la demande énergétique des centres de données devrait doubler d’ici 2030, alors que les conséquences environnementales des énergies fossiles se font de plus en plus sentir.   Dans ce contexte, le nucléaire apparaît comme une solution à la fois durable, fiable et respectueuse du climat.   Pour soutenir son argumentation, Gedion a rappelé que la croissance rapide de l’économie éthiopienne imposait des investissements réfléchis et structurants dans des sources d’énergie capables de soutenir le développement sur le long terme.   « Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront la qualité et la disponibilité de l’énergie dont dépendra l’avenir du pays », a-t-il ajouté.   Afin d’assurer une mise en œuvre efficace du programme, le gouvernement a créé la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire, une institution chargée de superviser et d’orienter l’ensemble des activités liées au nucléaire civil.   Son rôle est de développer un cadre global et sécurisé pour l’usage pacifique de l’énergie nucléaire dans divers secteurs, dont la santé, l’agriculture, l’industrie et la recherche scientifique.   L’Éthiopie bénéficiera également de l’appui technique de l’AIEA, avec laquelle elle s’est engagée à respecter les normes internationales les plus strictes en matière de sûreté et de transparence.   L’AIEA jouera un rôle essentiel dans l’accompagnement du pays, en apportant son expertise scientifique et réglementaire.   Gedion a aussi rappelé l’ambition du gouvernement de transformer l’Éthiopie en un modèle de prospérité économique fondé sur une diversification énergétique intelligente.   Il a exprimé l’espoir de voir la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire devenir un pôle d’excellence en Afrique, capable d’inspirer d’autres nations du continent à développer des programmes similaires.   Le ministre a évoqué les défis historiques auxquels l’Éthiopie a été confrontée, soulignant que de nombreux projets aujourd’hui considérés comme des réussites avaient été jugés irréalistes dans le passé.   « Lorsque Ethiopian Airlines a été lancée, peu de personnes croyaient en son succès. Aujourd’hui, elle est l’une des plus grandes fiertés de notre pays.   De la même manière, notre ambition nucléaire peut sembler audacieuse, mais avec détermination, nous parviendrons à construire une Éthiopie alimentée par une énergie sûre et moderne », a-t-il affirmé.   Créée en octobre 2025, la Commission éthiopienne de l’énergie nucléaire est chargée de garantir que le développement de l’énergie nucléaire s’effectue dans le respect des normes internationales.   Elle coordonnera les efforts nationaux pour que les applications pacifiques du nucléaire contribuent activement à l’industrialisation, à la sécurité alimentaire, à l’amélioration des services de santé et au progrès scientifique.   À travers cette initiative, l’Éthiopie entend non seulement répondre à une demande énergétique croissante, mais aussi se positionner comme un acteur continental engagé dans la transition vers une énergie propre, durable et technologiquement avancée.
Les descendants des grandes figures du panafricanisme applaudissent l’essor du leadership numérique de l’Éthiopie.
Dec 6, 2025 364
Addis-Abeba, le 6 décembre 2025 (ENA) : - Les descendants de grandes figures du panafricanisme ont salué l’avancée remarquable de l’Éthiopie dans les domaines technologiques et numériques, estimant qu’elle constitue désormais une référence pour l’ensemble du continent.   Lors de leur visite à l’exposition permanente du Musée des sciences d’Addis-Abeba, les enfants et petits-enfants de leaders historiques tels que Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere, Kenneth Kaunda, Nelson Mandela, Oliver Tambo, Walter Sisulu et Steve Biko ont exprimé leur profonde admiration pour les initiatives éthiopiennes en intelligence artificielle, en innovation agricole et dans les énergies renouvelables.   Kwame Thomas, petit-fils du premier président du Ghana, Kwame Nkrumah, a rappelé que les gouvernements africains doivent considérer la technologie comme un impératif stratégique plutôt qu’un simple confort.   Yaba Christina a souligné le rôle de plus en plus affirmé de l’Éthiopie en tant que moteur continental dans les secteurs scientifique et technologique, tandis que Nomatemba Tambo a mis l’accent sur l’importance d’une coopération accrue entre les jeunes Africains et de programmes d’échanges culturels à travers le continent.   La délégation a également reçu un aperçu détaillé des efforts de transformation numérique en cours en Éthiopie, tels que présentés au Musée des sciences.
Sport
Participants et diplomates saluent la Great Ethiopian Run.
Nov 25, 2025 697
Addis Ababa le 25 novembre,2025 (ENA) La Great Ethiopian Run 2025 a reçu de larges éloges de la part des participants, d’un diplomate et d’un sponsor, tous saluant l’ambiance vibrante et la qualité de l’organisation. Avec ses 55 000 coureurs, l’événement, qui s’est tenu dimanche, a une nouvelle fois confirmé son statut parmi les courses sur route les plus prestigieuses au monde. Parmi les participants, TJ Cora, représentante de l’Indigenous Marathon Foundation, a affirmé que la course se distinguait nettement des autres grands marathons internationaux. Elle a mis en avant la beauté d’Addis-Abeba et exprimé son admiration pour l’héritage exceptionnel de l’Éthiopie en course de fond. Selon elle, l’expérience du parcours de 10 kilomètres est « tout simplement incomparable ». L'ambassadrice adjointe d'Australie en Éthiopie, Caitlin Laing, a évoqué la joie et l'esprit communautaire qui caractérisent cet événement, ajoutant que la course évolue chaque année. Le directeur de Heineken Éthiopie, William Mills, a décrit l'atmosphère de l'événement comme énergique et exaltante, soulignant sa forte présence mondiale. Heineken, qui est désormais sponsor pour la septième année consécutive, apprécie l'unité que cet événement favorise dans toute la ville, a-t-il ajouté.   L'entraîneur de l'équipe de football U-17 d'Éthiopie, Benjamin Ziemer, a également fait l'éloge du Great Ethiopian Run, le qualifiant de puissant mélange de sport et de culture. Il a encouragé les coureurs du monde entier à participer à ce qu'il a décrit comme une course sûre, bien organisée et vraiment mémorable. Peter Hopkins, un touriste originaire de Boulder, dans le Colorado, s'est dit impressionné par les dizaines de milliers de participants venus célébrer la 25e édition de l'événement. Il a souligné que la chaleur et l'hospitalité de l'Éthiopie contribuaient à attirer les touristes, tandis que les activités pré-course et les festivités post-course enrichissaient l'expérience. Célébrant son 25e anniversaire, la populaire course de 10 km d'Addis-Abeba continue de mettre en avant l'esprit d'accueil de l'Éthiopie et sa riche tradition de course à pied.
Melknat Wudu et Yismaw Dilu gagnent l’édition 2025 de la Grande Course d’Éthiopie.
Nov 23, 2025 518
Addis-Abeba, le 23 novembre 2025 (ENA) : - Melknat Wudu et Yismaw Dilu se sont illustrés lors de la Grande Course d’Éthiopie 2025, célébrant en grande pompe le 25ᵉ anniversaire de cet événement emblématique.   Melknat Wudu, représentant la Banque Commerciale d’Éthiopie, a brillamment conservé son titre chez les femmes, s’imposant en 32 min 10 s 273. Déjà victorieuse l’an passé, elle confirme une fois de plus son rang parmi l’élite du fond éthiopien.   Sa performance lui vaut un prix de 400 000 birrs.   À une seconde seulement, Ftaw Zeray termine deuxième en 32 min 11 s 516, suivie par Meselech Alemayehu, troisième en 32 min 19 s 787. Elles repartent avec 200 000 et 100 000 birrs respectivement.   Chez les hommes, Yismaw Dilu, représentant la police d'Amhara, a réalisé une course exceptionnelle, franchissant la ligne en 28 min 25 s 262.   Il améliore ainsi sa troisième place de l’année précédente et décroche lui aussi un prix de 400 000 birrs.   Eyob Simegn (28:28.687) et Dinkalem Ayle (28:29.261) complètent un podium extrêmement serré, offrant un spectacle palpitant aux milliers de spectateurs présents.   La course a également mis en avant l’inclusion, avec des épreuves dédiées aux athlètes en situation de handicap.   Daniel Shambel s’est imposé chez les hommes, tandis qu’Abrham Lewtu et Jamal Awel ont pris les deuxième et troisième places.   Chez les femmes, Anchinesh Nibret a remporté l’épreuve, suivie d’Ashu Ayenew et de Tsehaynesh Amare.   Pour cette édition historique, plus de 250 athlètes issus de 25 pays ont pris part à la compétition.   Le départ et l’arrivée, organisés sur la place Meskel, ont offert une ambiance festive et vibrante, marquant un quart de siècle d’impact sportif et social.   La maire d’Addis-Abeba, Adanech Abiebie, a salué l’événement sur les réseaux sociaux, rappelant son rôle dans la promotion de la santé et de la cohésion.   Elle a également rendu hommage au fondateur de la course, la légende olympique Haile Gebrselassie.   Des figures mythiques de l’athlétisme mondial, telles que Daniel Komen et Khalid Khannouchi, ont honoré l’édition de leur présence, renforçant encore le prestige international de la Grande Course d’Éthiopie.   Au coucher du soleil sur la place Meskel, l’édition 2025 s’est conclue comme une célébration majeure de l’endurance, de l’unité et de la fierté nationale. Un héritage qui continuera d’inspirer les futures générations de coureurs éthiopiens.
Le Premier ministre Abiy a annoncé les travaux de la modernisation du stade de Bahir Dar en cours pour le conformer aux normes de la CAF.
Nov 8, 2025 961
Addis-Abeba, le 8 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le stade international de Bahir Dar fait actuellement l’objet d’une vaste opération de modernisation destinée à répondre pleinement aux normes établies par la Confédération africaine de football (CAF).   Ce projet d’envergure vise à faire du stade un lieu de compétition moderne et fonctionnel, capable d’accueillir les grandes rencontres du football continental.   Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre a précisé que l’installation des sièges et la pose de la pelouse sont désormais achevées.   Une fois finalisé, le stade offrira une capacité de 52 000 places, ce qui en fera l’un des plus grands complexes sportifs du pays.   Abiy Ahmed a ajouté que les travaux se poursuivent à un rythme soutenu, notamment pour les infrastructures internes, telles que le système d’éclairage, indispensable pour les compétitions nocturnes et les retransmissions internationales.   En marge de cette visite, le Premier ministre a également évoqué d’autres projets de développement en cours à Bahir Dar, symbole d’une ville en pleine transformation.   Il a notamment mentionné le chantier du complexe hôtelier Fellege Ghion, en cours de construction sur les rives du lac Tana.   Conçu sur le modèle écologique du complexe de Gorgora, ce nouvel établissement vise à renforcer l’attrait touristique de la région tout en créant des emplois durables pour les jeunes.   Abiy a également indiqué que la Compagnie éthiopienne de transport maritime et de logistique mène actuellement la construction d’une agence Ethio-Ferries à Bahir Dar.   Ce projet, en lien direct avec le développement du transport fluvial sur le lac Tana, facilitera les échanges économiques et la mobilité régionale.   Selon le Premier ministre, l’ensemble de ces initiatives — qu’il s’agisse du stade, des infrastructures hôtelières ou des projets logistiques — marquent une étape décisive vers la modernisation et la revitalisation urbaine de Bahir Dar, appelée à devenir un pôle sportif, touristique et économique majeur du nord de l’Éthiopie.
Environnement
L’Afrique de l’Est fait face à une sécheresse aggravée, accentuée par les effets de La Niña et l’augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.
Dec 11, 2025 259
Addis Ababa 11 décembre,2025 (ENA) De nouvelles évaluations climatiques avertissent que de graves conditions de sécheresse s'intensifient en Afrique de l'Est, sous l'effet du phénomène La Niña, alors même que le sud du continent se prépare à une aggravation des inondations. Selon le dernier résumé des risques météorologiques mondiaux (11-17 décembre 2025), le sud de la Somalie et l'est du Kenya connaissent les pénuries les plus graves, les déficits pluviométriques depuis le début de la saison plongeant les communautés dans une sécheresse sévère. La sécheresse s'étend au sud, à l'ouest et au centre de l'Éthiopie, à une grande partie de l'Ouganda, au nord et au centre de la Tanzanie et à certaines parties de la RDC, perturbant l'agriculture et aggravant l'insécurité alimentaire. Au Soudan du Sud, les inondations se poursuivent dans les zones humides du Sudd, compliquant encore davantage les opérations humanitaires. Alors que l'Afrique de l'Est s'assèche, l'Afrique australe est confrontée à une crise inverse : des semaines de précipitations supérieures à la moyenne ont saturé les sols en Zambie, au Malawi, au Mozambique et à Madagascar, créant un risque élevé d'inondations dans les jours à venir. Le sud de la Côte d'Ivoire et le sud-ouest du Ghana sont également en état d'alerte après un mois de fortes précipitations. Le rapport souligne également l'amplification des températures extrêmes, avec des conditions anormalement chaudes prévues dans le sud de la Somalie et le nord-est du Kenya, ce qui ajoute au stress des environnements déjà fragiles.
Lors du Forum national sur les emplois verts, des entreprises éthiopiennes dévoilent des innovations en purification de l’air et en produits écologiques.
Dec 10, 2025 302
Addis-Abeba, le 10 décembre 2025 (ENA) : - Le Forum et Compagnonnage nationaux sur les emplois verts, tenu à Addis-Abeba, a permis à plusieurs entreprises locales de présenter de nouvelles technologies promouvant l’économie verte en Éthiopie.   Aladdin Holding, acteur économique influent sur le marché local, a présenté une série de produits dédiés à la purification de l’air lors de l’exposition organisée hier au Centre international de congrès d’Addis-Abeba, dans le cadre du Forum et Compagnonnage nationaux sur les emplois verts.   Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, Zerihun Yirga, l’un des participants au bazar, a mis en avant l’importance et la faisabilité d’utiliser des produits écologiques fabriqués pour la première fois en Éthiopie.   Il a indiqué que son entreprise, Eco Green, a développé le premier engrais liquide naturel destiné à la production de savon, précisant que ce produit n’est pas décomposé par des agents chimiques. Selon lui, cette innovation a récemment suscité une forte demande de la part de diverses organisations non gouvernementales, qui prévoient de l’utiliser de manière étendue.   Zerihun Yirga a également souligné que l’entreprise bénéficie déjà d’une base solide de consommateurs locaux, reflétant l’intérêt croissant pour des produits écologiques sur le marché national.   De son côté, Kaleb Abiyu, un autre participant au bazar, a exposé une gamme de produits entièrement naturels développés par Aladdin Holding, spécialisée dans les solutions de purification de l’air.   Il a affirmé que l’entreprise détient un brevet d’innovation dans ce domaine. aLes produits présentés incluent notamment Kesel Briquette, Air Purifying Bag et Natural Fresh Air, désormais disponibles sur le marché local.
Les avancées de l’Éthiopie en résilience climatique lui valent d’accueillir la COP-32
Dec 10, 2025 205
Addis-Abeba, le 10 décembre 2025 : - L’Éthiopie a été choisie pour organiser la 32e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, une décision qui reflète les progrès significatifs du pays dans le renforcement de sa résilience face au climat, a déclaré Ferdinand von Weyhe, chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne à Addis-Abeba.   Selon lui, l’initiative « Héritage vert », lancée par le Premier ministre Abiy Ahmed en 2019, a joué un rôle clé en améliorant la sécurité environnementale grâce à de vastes campagnes de reboisement et de régénération des paysages.   Cette démarche témoigne, a-t-il ajouté, de l’engagement constant de l’Éthiopie envers la protection de l’environnement et le développement durable.   L’Éthiopie a obtenu l’accueil de la COP32 lors de la COP30 à Belém, au Brésil. Pour M. von Weyhe, ce choix constitue une reconnaissance du poids grandissant du pays dans les discussions internationales sur le climat.   S’exprimant auprès de l’ENA, il a salué les « avancées concrètes » réalisées par l’Éthiopie dans divers projets de durabilité, notamment dans le secteur de l’hydroélectricité et des énergies renouvelables.   Il considère l’organisation de la COP32 comme un signal très encourageant tant pour l’Éthiopie que pour le continent africain, lequel joue un rôle stratégique dans les efforts mondiaux de lutte contre le réchauffement climatique.   Les initiatives nationales en faveur d’une économie verte, l’essor des énergies propres et les vastes programmes de reboisement ont fortement pesé dans la sélection du pays.   L’Éthiopie, selon lui, est désormais bien placée pour élargir encore l’accès aux énergies vertes et à l’électricité sur son territoire.   Le diplomate a également salué l’implication active de l’Éthiopie dans les Sommets africains sur le climat et dans divers forums internationaux, un engagement qui a contribué à sa nomination comme pays hôte.   Soulignant le partenariat solide entre l’Allemagne et l’Éthiopie, il a rappelé que l’amélioration de la résilience climatique dans le secteur agricole demeure un domaine de coopération prioritaire.   L’Allemagne entend renforcer son soutien à l’économie verte éthiopienne au vu des progrès enregistrés.   Il a, par ailleurs, mis en avant l’importance de l’initiative « Héritage vert », qu’il considère comme un apport déterminant de l’Afrique au dialogue climatique mondial précédant la Conférence de Belém.   Enfin, il a souligné que l’accueil de la COP32 par l’Éthiopie constitue une preuve tangible des efforts entrepris pour restaurer les écosystèmes et améliorer la résilience du pays face aux effets du changement climatique.
La COP32 constitue pour l’Éthiopie une occasion exceptionnelle de valoriser ses engagements en matière de climat : Une spécialiste de FSD Afrique.
Dec 6, 2025 387
Addis-Abeba, le 6 décembre 2025 : - Selon une experte de FSD Afrique, l’accueil de la COP32 représentera pour l’Éthiopie une occasion exceptionnelle de mettre en lumière son engagement contre le changement climatique et de consolider sa position de leader africain en matière d’action environnementale.   Dans un entretien accordé à l’agence ENA, Cecilia Bjerborn Murai, spécialiste principale en finance durable au sein de FSD Afrique, a souligné que le choix de l’Éthiopie pour organiser cette conférence n’est pas le fruit du hasard.   Il s’explique, selon elle, par les résultats tangibles du pays dans le domaine climatique, notamment grâce à des initiatives novatrices devenues des références internationales.   Au cœur de ces succès se trouve l’Initiative de l'empreingte verte, lancée en 2019.   Celle-ci a attiré une forte reconnaissance mondiale, y compris de la part des Nations Unies, qui y voient un modèle de transition écologique intégrée.   La récente attribution du Prix de la FAO pour la gestion durable des forêts constitue une autre preuve du sérieux de l’Éthiopie dans la restauration des paysages, la préservation de la biodiversité et la gestion responsable des ressources terrestres.     Ce bilan a joué un rôle majeur dans la décision d’accorder à Addis-Abeba l’organisation de la COP32 en 2027. Ce choix bénéficie également d’un soutien considérable des pays africains, exprimé lors de la COP30 au Brésil.   Selon Murai, accueillir cet événement planétaire permettra à l’Éthiopie de valoriser ses acquis et d’affirmer son leadership sur les questions climatiques.   L’experte a rappelé que la GLI a déjà produit des résultats impressionnants : plus de 48 milliards d’arbres plantés en cinq ans, entraînant une hausse notable du couvert forestier, passé de 17,2 % à plus de 23,6 %. Selon elle, il s’agit d’une réussite emblématique, qui symbolise l’engagement du pays pour la résilience climatique.   Cecilia Bjerborn Murai souligne également que les priorités économiques de l’Éthiopie s’accordent étroitement avec celles de la finance durable.   Qu’il s’agisse du développement agricole, des énergies renouvelables ou encore des infrastructures numériques, le pays s’oriente vers des secteurs essentiels à la lutte contre les effets du changement climatique et à l’adaptation des sociétés aux nouveaux risques environnementaux.   Elle estime qu’à l’horizon 2027, l’Éthiopie sera en mesure de présenter à la communauté internationale des expériences solides en matière de gestion durable, d’atténuation des émissions et d’adaptation climatique.   Elle a salué particulièrement le programme de plantation et de croissance d’arbres de la GLI, affirmant qu’il contribue non seulement à renforcer la résilience écologique du pays, mais aussi à créer des opportunités économiques, notamment dans la gestion des ressources naturelles.   Murai a par ailleurs mis en avant l’importance croissante de la comptabilité fondée sur les ressources naturelles (CFRN), un outil qui permet aux gouvernements africains de considérer officiellement leurs ressources environnementales comme des actifs économiques.   Cette approche, explique-t-elle, marque une rupture avec la perception de la nature comme un simple bien public inépuisable. Elle aide les États à mieux suivre l’état de leurs ressources, à en mesurer la valeur et à planifier leur exploitation durable.   Enfin, l’experte souligne que les réformes économiques et financières engagées en Éthiopie ouvrent la voie à la création de marchés financiers modernes et attractifs.   Ces transformations sont essentielles pour mobiliser les capitaux institutionnels africains et attirer les investissements internationaux.   Dans cette dynamique, la GLI constitue un pilier central de la transition verte du pays, inscrivant l’action environnementale au cœur des stratégies de développement et faisant de la lutte climatique un véritable projet national.
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Le Premier ministre a clairement indiqué que cinq problèmes en Éthiopie doivent être équilibrés.
Jun 14, 2022 17782
Lors de la 13e réunion ordinaire de la chambre des représentants du peuple, le Premier ministre a répondu aux questions posées par les membres du parlement notant qu'il est important de maintenir l'équilibre de cinq questions. Selon le premier ministre, la démocratie et la paix, les affaires ethniques et nationales, les droits des individus et des groupes, l'histoire d'hier et l'épreuve d'hier ainsi que l'intérêt national et les relations internationales. Selon l'explication donnée sur le maintien de l'équilibre concernant les droits des individus et des groupes, il a indiqué que les noms de groupe ne devraient pas être nommés après avoir commis un crime contre la personne. Le Premier ministre a déclaré que l'équilibre entre l'histoire d'hier et le test d'hier devait être maintenu ; l'intérêt national et les relations internationales doivent être préservés. Voilà le résumé de la réponse et des explications données par le Premier ministre Abiy Ahmed lors de la 13e réunion ordinaire de la 6e chambre des représentants du peuple. En considérant les défis qui se sont produits au cours des 4 derniers mois, il est important d'équilibrer les développements et les pertes qui se sont produits.Au cours des dernières années, malgré les défis du COVID-19, de la guerre et de la sécheresse, de nombreux travaux ont été réalisés.4700 kilomètres de routes ont été construits au cours des 4 dernières années.Après le changement, 116 routes piétonnes de large et 151 kilomètres de route goudronnée ont été construites à Addis-Abeba.504 km de route ont été construits dans la zone East Gojam au cours des 2 dernières années.La télécommunication comptait 38 millions d'utilisateurs auparavant et maintenant elle compte 65, 5 millions de clients.Alors q’on dit qu'il faut en faire plus, il n'est pas nécessaire de nier ce qui a été fait.Malgré la guerre et l'instabilité, il y avait 4 sucreries et maintenant il y en a 9.La raison de la pénurie de sucre pendant la construction de l'usine sucrière est due à la forte demande.La destination de la compagnie aérienne était de 115 et maintenant elle est de 127. Le revenu de la compagnie aérienne était de 3, 3 milliards de dollars avant le changement. Maintenant, après le changement, c'est 4, 8 milliards de dollars.La compagnie aérienne éthiopienne a servi 22 millions de passagers.28% des terres agricoles ont été cultivées en tracteur alors que 45% en grappe.Le blé d'été devrait être de 23-24 millions de quintaux.Le gouvernement a accordé 15 milliards de birr d'aide au développement.
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Du patrimoine à l’hospitalité renouvelée : les initiatives touristiques d’Éthiopie redessinent le voyage ver la scène internationale.
Dec 15, 2025 59
Ces dernières années, le secteur touristique éthiopien a connu un essor remarquable, porté par d’importants investissements publics et des initiatives innovants visant à positionner le pays au rang de destination mondiale de premier plan.   Au cours des six dernières années, le gouvernement a activement mis en valeur de nouvelles destinations touristiques au niveau national, notamment à Addis-Abeba, dans le cadre de l’initiative innovante « Dîner pour la Nation ». » Cette dynamique stratégique constitue un tournant majeur pour la nation d’Afrique de l’Est, en consolidant son positionnement tant dans le tourisme régional que sur la scène internationale. Riche de paysages saisissants, de traditions culturelles profondes et d’un patrimoine historique remarquable, l’Éthiopie associe aujourd’hui cet héritage millénaire au développement d’infrastructures touristiques modernes pour séduire les visiteurs internationaux et soutenir une croissance économique pérenne. Cette initiative a permi l’émergence de nombreuses destinations touristiques de de classe mondiale, ainsi que la création de cabane et de complexes hôteliers modernes répondant aux standards internationaux, sous l’impulsion du Premier ministre Abiy Ahmed.   En valorisant le riche patrimoine culturel et naturel de l’Éthiopie, ces actions ambitionnent de dynamiser l’économie nationale tout en renforçant l’attrait du pays auprès des visiteurs étrangers.   Le programme « Diner pour la nation » compte parmi ses réalisations figurent le Resort Halala Kela, le site écotouristique de Wonchi, ainsi que les complexes hôteliers et auberges de Gorgora, pensés pour séduire une clientèle nationale et internationale.   Parmi les projets de développement de lodge de l’Elephant Paw, implanté au cœur du parc national de Chebera Churchura, qui offre des expériences écotouristiques singulières valorisant la riche biodiversité de l’Éthiopie.   De plus, le village de Beynouna, récemment inauguré, s'impose comme une attraction majeure, générant des revenus pour l'État tout en apportant des retombées économiques significatives aux communautés locales.   Ensemble, ces projets transforment le paysage touristique éthiopien, créant un environnement favorable à la croissance du secteur et positionnant le pays comme une destination incontournable pour les voyageurs du monde entier.   Inauguré récemment, le village de Beynouna s’impose comme l’un des nouveaux sites d’attraction du pays, alliant génération de revenus pour l’État et retombées économiques positives pour les populations locales.   Ensemble, ces projets redéfinissent le paysage touristique en Éthiopie, favorisent la croissance du secteur et renforcent l’image du pays comme destination incontournable pour les voyageurs internationaux.   À l'échelle mondiale, le tourisme devrait générer plus de 16 000 milliards de dollars de recettes et créer environ 450 millions d'emplois au cours de la prochaine décennie.   Les initiatives globales de l'Éthiopie, notamment le développement du village de Beynouna et d'autres projets innovants, permettent au pays de tirer parti de ce marché mondial en pleine expansion tout en améliorant l'expérience des visiteurs grâce à des infrastructures d'hébergement modernisées et des services de qualité internationale.   Alors que le tourisme mondial devrait produire plus de 16 000 milliards de dollars de recettes et quelque 450 millions d’emplois dans les dix prochaines années, l’Éthiopie se positionne pour capter une part de cette croissance.   Des projets tels que le village de Beynouna illustrent cette ambition, en misant sur des infrastructures modernes et des services de qualité internationale pour enrichir l’expérience touristique. Grâce à la richesse de son patrimoine historique, la diversité de ses paysages et la profondeur de sa culture, l’Éthiopie s’impose progressivement comme l’une des principales destinations touristiques d'Afrique.   Grâce à un leadership visionnaire et des investissements stratégiques, le pays se positionne pour séduire les voyageurs internationaux et promouvoir son héritage exceptionnel à l’échelle mondiale.   Explorez les destinations touristiques inédites de l’Éthiopie et expérimentez une nouvelle vision du voyage au sein d’un pays dynamique.
La quête de l'Éthiopie pour un accès à la mer Rouge, une nécessité existentielle générant des retombées positives au niveau régional.
Nov 10, 2025 1065
Traduit de l'article anglais de Yordanos D. Deuxième pays le plus peuplé d’Afrique et doté d’une économie en croissance rapide, l’Éthiopie se trouve aujourd’hui face à un enjeu stratégique majeur : l’accès à la mer Rouge.   Cette question ne se limite pas à une revendication politique ou symbolique.   Il s’agit, pour le pays, d’une nécessité existentielle, profondément liée à sa trajectoire économique, à sa sécurité, à la coopération régionale et à la stabilité durable de la Corne de l’Afrique.   L’accès à la mer Rouge est ainsi bien plus qu’un simple droit : c’est un facteur déterminant de développement et de survie nationale.   Historiquement, l’Éthiopie a toujours été connectée à la mer Rouge à travers ses ports de Massawa et d’Assab, qui ont pendant des siècles servi de portes d’entrée vitales pour le commerce international et les échanges économiques.   Ces ports ont permis au pays de s’intégrer pleinement aux routes commerciales mondiales, de renforcer son influence régionale et de soutenir la prospérité de ses populations.   Cependant, la sécession de l’Érythrée en 1993 a profondément changé cette dynamique. Pour la première fois de son histoire, l’Éthiopie s’est retrouvée enclavée, privée d’un accès direct à la mer.   Une situation qui, au-delà des enjeux pratiques, a constitué un véritable bouleversement stratégique et économique.   Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, « une population de plus de 120 millions d’habitants ne peut rester enclavée.   La génération actuelle ne doit pas léguer à la postérité une nation isolée géographiquement. » Cette déclaration illustre la gravité de la question : l’accès à la mer Rouge n’est pas un luxe, mais un impératif national, une condition préalable à la réalisation des ambitions économiques et sociales du pays.   La perte du port d’Assab, intervenant sans fondement juridique ni approbation populaire, a engendré un fardeau économique considérable.   Il ne s’agit pas d’une simple revendication historique, mais d’une demande légitime, fondée sur des droits historiques, géographiques, économiques et légaux.   Le rôle stratégique de la mer Rouge ne se limite pas à l’Éthiopie. Cette étendue maritime est un axe vital du commerce mondial, traversé par une part importante des échanges pétroliers internationaux et par les flux commerciaux reliant l’Asie, l’Europe et l’Afrique.   Plusieurs puissances mondiales y ont implanté des bases militaires, soulignant son importance géopolitique.   Dans ce contexte, la situation de l’Éthiopie, située à quelques dizaines de kilomètres de la mer, devient d’autant plus préoccupante : le pays ne peut se permettre de rester isolé de cette voie maritime stratégique.   Face à ces défis, l’Éthiopie adopte une approche résolument pacifique et constructive.   Le pays cherche à rétablir son accès à la mer Rouge par la négociation et la coopération mutuelle, privilégiant les solutions diplomatiques et juridiques. Cette approche s’inscrit dans une vision régionale plus large, visant à renforcer la stabilité, la paix et la prospérité dans la Corne de l’Afrique.   L’accès maritime, loin d’être un enjeu exclusif à l’Éthiopie, représente également une opportunité pour les pays côtiers et pour l’ensemble de la région : il peut favoriser le commerce, stimuler l’investissement et renforcer la collaboration interétatique.   Pour l’Éthiopie, la quête de la mer Rouge ne relève pas uniquement de la stratégie économique.   Elle s’inscrit dans une démarche de leadership régional, où le pays cherche à promouvoir la coopération, la non-ingérence et le respect mutuel.   La stabilité de la Corne de l’Afrique dépend en grande partie de l’intégration et de la coopération entre ses États.   Dans ce cadre, l’Éthiopie considère son accès maritime comme un moteur de confiance et de collaboration, capable de générer des retombées positives pour tous les acteurs régionaux.   Cependant, cette aspiration se heurte à des tensions historiques et géopolitiques persistantes.   L’Égypte, en particulier, a souvent cherché à freiner les initiatives éthiopiennes, notamment sur le contrôle des ressources du Nil Bleu, et continue de diffuser des discours qui s’opposent à la souveraineté éthiopienne sur ses droits d’accès à la mer Rouge.   L’Érythrée, de son côté, a parfois servi d’instrument à ces manœuvres, en s’alignant sur certaines positions égyptiennes, comme en témoigne son rejet du Grand barrage de la Renaissance.   Le barrage est un projet stratégique majeur, symbole de la modernisation et de l’intégration régionale de l’Éthiopie qui représente un instrument d’émancipation économique et énergétique pour le pays et un moteur d’inspiration pour toute l’Afrique.   Selon les propres mots d’Isaias Afwerki, président de l’Érythrée, le soutien de l’Égypte à l’indépendance érythréenne n’était pas motivé par le bien-être du peuple érythréen, mais par une stratégie visant à affaiblir l’Éthiopie, acteur clé du bassin supérieur du Nil.   Cette dynamique démontre comment certaines alliances extérieures ont historiquement cherché à déstabiliser l’Éthiopie et, par ricochet, toute la région.   L’Égypte et l’Érythrée ont d’ailleurs été impliquées dans la prolongation et l’aggravation de conflits dans la Corne de l’Afrique, y compris au Soudan, perturbant durablement la stabilité régionale.   Malgré ces obstacles, l’Éthiopie maintient une politique cohérente de dialogue et de coopération. Le pays privilégie une approche gagnant-gagnant avec ses voisins, basée sur la non-ingérence, le respect des souverainetés et le partage équitable des bénéfices économiques.   Le Premier ministre Abiy Ahmed a réaffirmé que la recherche d’un accès à la mer Rouge se ferait exclusivement par des moyens pacifiques et légaux, soulignant que le développement éthiopien profiterait également aux pays voisins et renforcerait l’intégration régionale.   Les efforts de l’Éthiopie se traduisent concrètement par des projets d’infrastructure de grande envergure, conçus pour faciliter la connectivité régionale et stimuler le commerce.   Routes, voies ferrées et interconnexions électriques sont autant de vecteurs de développement, démontrant la capacité du pays à transformer un défi géopolitique en opportunité collective.   L’accès à la mer Rouge est perçu comme un catalyseur pour l’investissement, le commerce et la coopération économique, susceptible de profiter à l’ensemble de la région.   Sur le plan économique, l’enjeu est crucial. Il y a trente ans, l’Éthiopie disposait de deux ports pour une population de 46 millions d’habitants et une économie de 13 milliards de dollars.   Aujourd’hui, la population dépasse les 120 millions et l’économie a été multipliée par vingt, ce qui rend l’accès maritime indispensable pour soutenir le commerce, l’industrie et le développement durable.   La sécurisation d’un port maritime fiable constitue donc une priorité stratégique, capable de soutenir la croissance démographique et économique du pays tout en consolidant son rôle régional.   En conclusion, la quête éthiopienne pour un accès à la mer Rouge dépasse largement la simple dimension territoriale.   Elle représente un impératif national, un vecteur de développement et un instrument de stabilité régionale. L’Éthiopie cherche à atteindre cet objectif par la coopération, le dialogue et la négociation pacifique, transformant une nécessité historique en une opportunité contemporaine.   Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, « l’existence même de l’Éthiopie est liée à la mer Rouge. » Réaliser cette aspiration, dans le respect des droits légitimes et des principes de coopération, constitue un moteur de prospérité collective et un levier pour la paix durable dans la Corne de l’Afrique.   En promouvant des solutions mutuellement bénéfiques, l’Éthiopie illustre la manière dont un pays peut, même confronté à des défis géopolitiques complexes, transformer des contraintes historiques en opportunités de développement économique, d’intégration régionale et de stabilité politique.   L’accès à la mer Rouge est ainsi non seulement une nécessité vitale pour l’Éthiopie, mais également un catalyseur potentiel de coopération, de prospérité et de paix dans toute la région.   À noter : les points de vue présentés dans cet article sont propres à son auteur et ne représentent pas nécessairement la position officielle de l'ENA.
Agence des nouvelles éthiopienne
2023