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La dynamique économique observée en Afrique de l’Est, notamment en Éthiopie, a un impact positif sur l’ensemble du continent africain : Directeur, Division Microéconomie, Finances et Gouvernance de la CEA, Stephen Karingi.
Nov 8, 2025 116
Addis-Abeba, le 9 novembre 2025 (ENA) : - La dynamique économique observée en Afrique de l’Est, notamment en Éthiopie, a un impact positif sur l’ensemble du continent africain selon le directeur de la Division Microéconomie, Finances et Gouvernance de la CEA, Stephen Karingi. Dans un entretien accordé à l’ENA, le directeur de la Division Microéconomie, Finances et Gouvernance de la CEA, Stephen Karingi Karingi a expliqué que l’économie éthiopienne joue un rôle moteur dans le développement continental. Les réformes économiques engagées par le gouvernement visent à consolider cette position et à créer un environnement favorable à la croissance. Il a précisé que les réformes macroéconomiques entreprises sont essentielles pour permettre au pays de tirer pleinement parti de ses atouts et de renforcer la contribution du secteur privé, considéré comme le principal moteur de la prospérité nationale. Il a ajouté que ces réformes sont également déterminantes pour attirer les investissements étrangers et encourager les capitaux nationaux, tout en garantissant une gestion plus efficace des transferts de fonds de la diaspora, source importante de devises. La stabilité macroéconomique, a-t-il insisté, est un facteur clé pour instaurer la confiance et la prévisibilité nécessaires aux investisseurs. Karingi a cité en exemple l’entrée d’entreprises internationales comme Safaricom, rendue possible grâce à l’ouverture progressive du secteur financier éthiopien. Il a salué les efforts du gouvernement dans le domaine des finances publiques et de l’administration fiscale, soulignant la collaboration continue entre la CEA et les autorités éthiopiennes pour soutenir ces réformes. Enfin, il a insisté sur l’importance de la coordination macroéconomique régionale, condition indispensable à une intégration économique africaine efficace et à une meilleure connectivité des marchés. Grâce à ses réformes ambitieuses, l’Éthiopie, l’une des économies les plus dynamiques du continent, a enregistré des résultats tangibles : hausse du PIB, amélioration des recettes en devises, croissance des exportations et baisse de l’inflation. Selon Karingi, ces avancées démontrent que la réussite de l’Afrique de l’Est constitue une source de prospérité partagée pour tout le continent.
Le projet d’irrigation de Megeche franchit une étape décisive : Ministère de l’Irrigation et des Terres basses
Nov 8, 2025 77
Addis-Abeba, le 8 novembre 2025 (ENA) : - Le ministère de l’Irrigation et des Terres basses a annoncé que le projet d’irrigation de Megeche a atteint une étape déterminante de son développement. Le ministre Abraham Belay a qualifié cette journée d’« historique », soulignant que le projet connaît enfin des avancées concrètes après de longues années de difficultés. Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu sur le site pour évaluer l’état d’avancement des travaux et examiner les performances techniques du barrage. Après plus de quinze ans de retards qui avaient provoqué le mécontentement des communautés locales, le barrage de Megeche affiche désormais des progrès visibles. Selon le ministre, le gouvernement a mené des efforts soutenus pour répondre aux préoccupations des habitants. « Ce projet a traversé de nombreuses épreuves, mais la journée d’aujourd’hui marque un véritable tournant », a-t-il noté. Le redémarrage du projet fait suite à une décision spéciale prise par le Premier ministre Abiy Ahmed en 2017 (calendrier éthiopien), qui avait ordonné la sélection d’une nouvelle entreprise de construction. Le Premier ministre a précisé que des inspections techniques approfondies ont permis d’identifier et de corriger les problèmes structurels majeurs, assurant ainsi la stabilité du projet. Le ministre Abraham a ajouté que des experts internationaux ont mené une étude détaillée afin de garantir que toutes les faiblesses techniques soient corrigées. La mise en œuvre du projet se poursuit désormais dans le cadre d’un système de gestion renforcé. Il a par ailleurs indiqué que l’achèvement des travaux de dérivation du cours d’eau et de construction du barrage marque une avancée majeure. « À partir de ce jour, la construction peut se poursuivre sans interruption », a-t-il assuré, soulignant que les obstacles techniques de longue date ont été complètement levés. Les travaux de remblaiement du barrage principal avancent à un rythme soutenu, et l’achèvement total du projet est prévu avant le mois de juin 2025.
L’Éthiopie s'efforce de renforcer son potentiel hydroélectrique pour un avenir énergétique durable.
Nov 8, 2025 81
Addis Ababa 8 le novembre,2025 (ENA) Dans un entretien exclusif accordé à l’agence des nouvelles éthiopienne (ENA), le conseiller économique du PNUD a indiqué que l’Éthiopie poursuit une stratégie ambitieuse de développement énergétique fondée sur l’hydroélectricité, une source renouvelable qui représente déjà près de 90 % de la production nationale. Il a souligné que ce modèle, souvent mentionné en exemple par de nombreux observateurs, repose sur le potentiel exceptionnel du pays, surnommé la « tour d’eau de l’Afrique » grace à l’abondance de ses ressources fluviales. Parmi les projets majeurs en cours, figure la construction du barrage de Koysha, partiellement financé par la société italienne Webuild, symbole de la volonté du gouvernement éthiopien de renforcer ses ressources énergétiques tout en stimulant les exportations régionales. Selon lui, l’Éthiopie exporte actuellement des millions de dollars d’électricité vers les pays voisins — un montant qui pourrait atteindre des milliards de dollars dans les prochaines années grâce à l’extension des lignes de transmission. Cependant, selon lui, plusieurs défis subsistent et la question du prix de l’électricité demeure centrale ajoutant que la question comment assurer un accès abordable pour les petits exploitants agricoles et les communautés rurales, tout en préservant la viabilité économique du secteur est vitale. Le conseiller a ajouté que, d’après certains experts, la clé résiderait dans une mobilisation accrue de fonds publics et internationaux, ainsi que dans la mise en place de garanties pour le secteur privé, afin de stimuler les investissements dans les zones éloignées. Ces mesures permettraient d’offrir des tarifs plus accessibles tout en favorisant le développement local selin lui. En outre, il a insisté sur la nécessité pour le gouvernement éthiopien de renforcer le dialogue régional avec les pays voisins, afin d’éviter les tensions liées au partage des ressources hydriques et de consolider la coopération en matière d’énergie. « Malgré les obstacles, la vision d’une Éthiopie portée par une énergie propre et durable inspire le respect et pourrait devenir un modèle pour de nombreuses nations africaines », a-t-il conclu.
Le plus grand barrage d'Afrique est essentiel à la réalisation de l'intégration régionale, selon le directeur général d'Afreximbank
Nov 7, 2025 130
Addis Ababa 7 novembre , 2025 (ENA) Le GERD est indispensable pour assurer l'intégration régionale, favoriser une croissance durable et transformer le continent, a déclaré Kwabena Ayirebi, directeur général des opérations de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank). Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), la plus grande centrale hydroélectrique d'Afrique, devrait faciliter l'intégration énergétique régionale grâce aux exportations d'électricité et promouvoir la stabilité, la coopération et la prospérité partagée. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le directeur général des opérations bancaires a déclaré que l'Éthiopie est l'un des plus grands pays du continent, avec une histoire très riche. Il est impératif que des pays comme l'Éthiopie soient les moteurs de la transformation du continent, a-t-il souligné, ajoutant que « lorsque les grandes économies du continent se développent et parviennent à cette transformation, cela a un effet d'entraînement sur les pays voisins ». Soulignant le potentiel considérable du barrage, M. Ayirebi a exprimé son espoir de voir l'Éthiopie réaliser des progrès significatifs en matière d'industrialisation et de fabrication à travers le continent, alimentant ainsi la zone de libre-échange continentale africaine. Tout cela semble très positif, et la Banque africaine d'import-export recherche des opportunités pour soutenir cette transformation, a déclaré le directeur général des opérations bancaires. Selon lui, il est réjouissant de voir les pays prendre en main la transformation du paysage énergétique de leur pays. « Nous pensons que l'indépendance énergétique a un potentiel significatif pour accélérer les réformes économiques que le pays (l'Éthiopie) est en train de mettre en œuvre. » Pour le directeur général des opérations bancaires, l'indépendance énergétique est absolument indispensable sur tout le continent, car elle est essentielle pour favoriser une croissance durable. « Il est impossible de transformer ce continent sans énergie, et c'est pourquoi des projets comme celui-ci sont si importants », a-t-il souligné. M. Ayirebi a réaffirmé l'engagement d'Afreximbank à rester un partenaire solide de l'Éthiopie et à participer à la transformation industrielle du pays. « Nous souhaitons continuer à être un partenaire solide pour ce pays », a-t-il souligné. Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est essentiel à la réalisation de l'intégration régionale grâce à la fourniture d'une énergie propre et renouvelable destinée à alimenter le développement économique et à réduire la dépendance de la région vis-à-vis des combustibles importés.
Le Premier ministre Abiy examine l'avancement du projet de développement de l'irrigation Megech à Gondar
Nov 7, 2025 51
Addis Ababa 7 novembre, 2025 (ENA) Le Premier ministre Abiy Ahmed a examiné l'avancement du projet de développement de l'irrigation de Megech à Gondar, une initiative clé visant à stimuler la productivité agricole dans la région. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre a déclaré : « Lors de notre visite à Gondar, nous avons évalué l'avancement du projet de développement de l'irrigation de Megech. » Le projet couvre une superficie totale de 870 hectares et devrait permettre d'irriguer environ 17 000 hectares de terres, a indiqué le Premier ministre Abiy. Selon lui, le projet a désormais franchi une étape importante avec la réussite d'une étape clé : le détournement du cours d'eau. Les autres activités avancent comme prévu, et une fois le barrage de Megech achevé, les avantages en matière d'irrigation devraient considérablement améliorer la productivité agricole de la région, a-t-il révélé.
La coopération sino-africaine s'aligne sur la mission du PNUD visant à accélérer la transition énergétique sur le continent, selon le conseiller économique du PNUD en Éthiopie
Nov 7, 2025 76
Addis Ababa 7 novembre,2025 (ENA) Ali Zafar, conseiller économique du PNUD en Éthiopie, a réaffirmé son engagement à collaborer avec la Chine et les pays africains afin de mobiliser des financements pour la lutte contre le changement climatique et de favoriser les innovations numériques et intelligentes sur le plan climatique. S'exprimant aujourd'hui lors d'un séminaire organisé à l'Agence de presse éthiopienne sur le thème « La Chine soutient l'industrialisation de l'Afrique : promouvoir un développement vert, coordonné et durable », le conseiller économique du PNUD en Éthiopie, Ali Zafar, a souligné le besoin urgent de solutions énergétiques, notant que plus de 600 millions d'Africains n'ont actuellement pas accès à l'électricité. Il a également mentionné que le pacte énergétique de l'Éthiopie, qui vise à atteindre un taux d'accès à l'électricité de 75 % et un taux d'accès à des modes de cuisson propres de 57 % d'ici 2030, s'appuiera largement sur les sources d'énergie renouvelables, positionnant ainsi le pays comme un leader en matière d'énergie propre en Afrique. M. Zafar a exprimé son enthousiasme à propos de cette réunion, soulignant que cet événement axé sur la coopération sino-africaine s'inscrit dans la mission du PNUD visant à accélérer une transition énergétique équitable à travers le continent. Il a noté que la Chine a révolutionné le paysage mondial des énergies renouvelables dans un contexte de changements climatiques, affirmant que les investissements massifs de la Chine dans les technologies éoliennes et solaires ont considérablement réduit les coûts au cours des 15 dernières années. M. Zafar a réaffirmé l'engagement du PNUD à collaborer avec la Chine et les pays africains pour mobiliser des financements en faveur du climat et encourager les innovations numériques et intelligentes sur le plan climatique, exhortant toutes les parties prenantes à tirer parti des abondantes ressources renouvelables de l'Afrique. « C'est le continent du soleil. C'est le continent du vent. Utilisons-le et développons-le. » Grâce à la coopération trilatérale entre la Chine, le PNUD et l'Éthiopie, des succès notables ont été obtenus, notamment l'installation d'un système d'irrigation alimenté par l'énergie solaire de 45 kilowatts et d'une usine de biogaz de 300 mètres cubes transformant les déchets en énergie, a déclaré M. Zafar. Il a souligné que la vaste expérience et la capacité de la Chine à mobiliser des financements mixtes peuvent soutenir l'industrialisation et le développement de l'Afrique, en particulier dans le domaine des projets d'énergie renouvelable. Soulignant l'importance d'intégrer le secteur privé dans la transition énergétique, établissant des parallèles entre les partenariats public-privé chinois et le potentiel de modèles similaires en Afrique, M. Zafar a fait remarquer que le dynamisme de l'entrepreneuriat chinois, soutenu par des initiatives gouvernementales, offre un modèle pour les stratégies énergétiques africaines. Pour sa part, Stephen Bainous Kargbo, représentant et directeur du bureau sous-régional de l'ONUDI en Éthiopie, représentant spécial auprès de l'Union africaine et de la CEA, a exprimé son enthousiasme à l'idée de collaborer avec la Chine sur des initiatives industrielles et énergétiques. Il a souligné le lien essentiel entre industrialisation et prospérité, déclarant : « Aucun pays au monde n'est devenu prospère sans passer par l'industrialisation. » Établissant un parallèle avec la transformation rapide de la Chine au cours des quatre dernières décennies, M. Kargbo a souligné comment une planification et une exécution minutieuses ont permis à plus de 800 millions de personnes de sortir de la pauvreté, affirmant que l'Afrique devrait suivre une voie similaire pour parvenir à la croissance industrielle. Abordant les défis auxquels sont confrontés les pays africains, M. Kargbo a souligné trois obstacles majeurs à l'industrialisation : des infrastructures inadéquates, une faible production manufacturière et une innovation limitée. Il a souligné que la mise en œuvre continue des politiques est essentielle pour un développement durable, exhortant les gouvernements africains à éviter de repartir de zéro à chaque transition politique. M. Kargbo a également noté la disparité entre les taux d'électrification en Afrique et en Chine, affirmant que la pauvreté énergétique reste un obstacle important au progrès industriel, et appelant à un débat plus large sur les solutions énergétiques, y compris la transition des hydrocarbures vers les sources renouvelables. Il a souligné l'importance de la collaboration entre l'Afrique et la Chine, en particulier dans des domaines tels que la construction, l'exploitation minière et l'industrie manufacturière, soulignant que des partenariats stratégiques pourraient ouvrir la voie à un avenir prospère. Exhortant les dirigeants africains à adopter une vision à long terme du développement industriel, M. Kargbo a insisté sur la nécessité de mesures proactives et d'une coopération internationale pour faire de l'Afrique un continent plus industrialisé et plus prospère.
La coopération sino-africaine dans le domaine de l'économie numérique prend de l'ampleur : UNECA
Nov 6, 2025 154
Addis Ababa 6 novembre,2025 (ENA) La coopération sino-africaine dans le domaine de l'économie numérique prend de l'ampleur grâce à diverses initiatives, a déclaré Stephen Karingi, directeur de la division Microéconomie, finances et gouvernance de la CEA. S'exprimant lors du séminaire intitulé « La Chine soutient l'industrialisation de l'Afrique : promouvoir un développement vert, coordonné et durable », qui s'est tenu aujourd'hui à Addis-Abeba, le directeur a déclaré que la CEA soutenait le développement des marchés de capitaux nationaux, estimant que les fonds devaient être en mesure de lever des capitaux. Pour le directeur, l'Afrique doit adopter l'économie numérique et les industries émergentes comme agents de la transformation industrielle. « Ainsi, pour que notre continent puisse exploiter le potentiel de l'économie numérique, nous devons investir dans les infrastructures numériques, promouvoir la culture numérique et soutenir l'entrepreneuriat technologique. » La coopération sino-africaine dans le domaine de l'économie numérique prend de l'ampleur grâce à diverses initiatives dans le cadre desquelles la Chine soutient la transformation numérique de l'Afrique, a fait remarquer M. Karingi. Ces initiatives comprennent des investissements dans les infrastructures à large bande, les villes intelligentes et les plateformes d'administration en ligne, des coentreprises dans le domaine du cloud computing, les paiements mobiles et la formation numérique afin de renforcer les capacités et de combler le fossé numérique en matière de finance. Affirmant que l'industrialisation de l'Afrique n'est pas un rêve, le directeur a déclaré qu'il s'agit d'une nécessité, mais que cela ne se fera pas par hasard. Cela nécessite une action délibérée, des investissements stratégiques et un leadership audacieux. Selon lui, la Commission économique pour l'Afrique donne la priorité au soutien de l'industrialisation basée sur les ressources. « Cette année, nous mettons l'accent sur le soutien aux États membres pour la mise en place d'agences de renforcement des capacités, et nous nous associons au mécanisme africain d'évaluation par les pairs de l'Union africaine dans ses efforts pour créer un organisme spécialisé dans les agences de notation africaines. » La commission préconise l'utilisation d'instruments de financement climatique tels que les conversions de dette, le financement et le développement budgétaire, entre autres, a-t-il ajouté. « En tant que CEA, nous soutenons l'industrialisation basée sur les ressources afin de tirer le meilleur parti des immenses richesses dont l'Afrique est dotée. »
Le Grand barrage stimule la transformation numérique du pays en garantissant un approvisionnement électrique stable : Les institutions.
Nov 5, 2025 219
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand barrage de la Renaissance devrait considérablement renforcer la qualité et la fiabilité des services numériques du pays en assurant un approvisionnement électrique stable, ont affirmé plusieurs institutions nationales. Elles ont également souligné que le barrage jouera un rôle déterminant dans la stimulation de la croissance macroéconomique et dans l’élargissement de l’inclusion financière à l’échelle nationale. S’exprimant auprès de l’ENA, Brook Adhana, directeur des services de paiement mobile chez Ethio Telecom, a décrit le Grand barrage comme un projet emblématique incarnant l’indépendance africaine, comparable à la victoire historique d’Adwa contre les forces coloniales italiennes. Selon lui, le barrage soutiendra directement la transformation numérique de l’Éthiopie en garantissant une source d’électricité stable et durable — un facteur clé pour accélérer la modernisation économique et sociale du pays. « Un approvisionnement énergétique constant est indispensable à l’amélioration de la qualité du réseau, à l’expansion de l’inclusion financière et au renforcement des infrastructures », a-t-il expliqué, ajoutant que la disponibilité d’une énergie fiable favorisera également l’accès à l’électricité domestique et contribuera au développement social. Pour sa part, Safi Gemedi, responsable des relations publiques et de la communication au Service statistique éthiopien (ESS), a qualifié le GERD de « seconde victoire d’Adwa », fruit de l’unité et de la détermination du peuple éthiopien. Il a rappelé que l’ESS, qui administre 26 bureaux régionaux à travers le pays, dépend fortement d’un approvisionnement électrique stable pour faire fonctionner ses serveurs et garantir la production de données statistiques précises et actualisées. Selon Safi, l’énergie propre et durable issue du GERD soutiendra les efforts de modernisation du système statistique national par la numérisation et l’automatisation des processus. Grâce à l’électricité fournie par le barrage, l’institution pourra numériser plus efficacement les données collectées, améliorer leur qualité et accroître son efficacité opérationnelle, contribuant ainsi à une gouvernance fondée sur des informations fiables et en temps réel.
Les mégaprojets éthiopiens constituent des leviers essentiels de la souveraineté économique et de l’intégration régionale.
Nov 5, 2025 218
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Les vastes projets nationaux entrepris par l’Éthiopie représentent la pierre angulaire de sa souveraineté économique et un pilier central de sa politique étrangère, orientant le pays vers un développement durable, une intégration régionale renforcée et une coopération économique accrue, selon le professeur Brooke Hailu Beshah, expert en sciences politiques. Dans une déclaration à l’ENA, le professeur Brooke a souligné que la survie d’un État repose sur la défense de ses intérêts fondamentaux, qui, pour l’Éthiopie, englobent la protection de ses frontières, la sauvegarde de son intégrité territoriale ainsi que l’assurance de son indépendance économique et du bien-être de son peuple. Il a qualifié le Grand barrage de la Renaissance de symbole fort d’unité nationale, de coopération et de réussite collective, marquant le lancement d’une ère de projets structurants destinés à renforcer la souveraineté alimentaire et économique du pays. Ces projets, selon lui, contribuent non seulement à la réalisation des objectifs nationaux de développement, mais aussi à la consolidation de la diplomatie économique éthiopienne par une coopération régionale accrue — élément essentiel à la stabilité et à la prospérité durables de la région. À la suite de l’inauguration du GERD, le Premier ministre Abiy Ahmed a dévoilé plusieurs projets phares, notamment la mise en place d’une centrale nucléaire à usage pacifique, la construction de l’aéroport international de Bishoftu, d’une grande usine d’engrais, d’une raffinerie de pétrole ainsi que de vastes programmes de logements. Le professeur Brooke a noté que la conception moderne de l’intérêt national éthiopien s’étend désormais au domaine économique, avec une priorité donnée à l’autosuffisance grâce à la valorisation stratégique des ressources naturelles. Il a qualifié ces initiatives de jalons essentiels vers la souveraineté alimentaire et énergétique, affirmant qu’elles transformeront la structure économique du pays tout en approfondissant son intégration régionale. Il a en outre rappelé que la politique étrangère de l’Éthiopie reste axée sur le renforcement des partenariats régionaux, notamment dans les domaines de la production d’électricité et du développement des infrastructures. Réitérant l’attachement de l’Éthiopie aux solutions pacifiques des différends, le professeur Brooke a noté que l’impact de ces projets dépasse les frontières nationales. Il a cité en exemple la coentreprise de l’usine d’engrais avec le groupe Dangote, destinée à accroître la productivité agricole et à positionner l’Éthiopie comme un fournisseur majeur d’engrais pour des pays voisins tels que le Kenya, réduisant ainsi la dépendance régionale aux importations. Des projets comme la centrale nucléaire, l’aéroport de Bishoftu, la raffinerie de pétrole et l’usine d’engrais illustrent la volonté du pays de bâtir une économie résiliente et autosuffisante. Le professeur a ajouté que l’usine de gaz prévue jouera également un rôle clé dans la réduction des dépenses en devises étrangères et dans le renforcement de la capacité du pays à répondre à ses besoins nationaux et humanitaires à partir de ses propres ressources.
L’Éthiopie et la Chine ont conclu un protocole bilatéral d’accès au marché, marquant une étape majeure dans le processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC.
Nov 5, 2025 176
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et la Chine ont procédé à la signature officielle d’un protocole bilatéral d’accès au marché au siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève, représentant une étape déterminante dans le parcours d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. Le document a été paraphé par l’ambassadeur Tsegab Kebebew, représentant permanent de l’Éthiopie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, et par l’ambassadeur Li Yongjie, représentant permanent de la République populaire de Chine auprès de l’OMC. Selon le ministère des Affaires étrangères, « cette avancée majeure résulte d’un dialogue constructif et de négociations techniques approfondies entre les deux pays. Elle illustre leur engagement commun à renforcer la coopération économique et à promouvoir un système commercial international équitable, inclusif et régi par des règles ». La signature du protocole marque l’achèvement des négociations bilatérales d’accès au marché entre l’Éthiopie et la Chine, portant sur le commerce des biens et des services, dans le cadre du processus d’adhésion de l’Éthiopie à l’OMC. L’Éthiopie poursuit désormais ses négociations bilatérales avec d’autres partenaires et consolide ses engagements multilatéraux afin d’accéder pleinement à l’organisation. En progressant vers une adhésion complète à l’OMC, l’Éthiopie réaffirme ainsi son attachement à un système commercial ouvert, juste et favorable au développement — un système qui soutient la transformation économique nationale, l’intégration régionale et la vision panafricaine d’une participation équitable à l’économie mondiale.
Le ministre des Finances Ahmed a rencontré des représentants de l’UE et de la BEI pour exploiter les opportunités offertes par la stratégie Global Gateway en faveur d’une croissance inclusive.
Nov 4, 2025 135
Addid Ababa 4 novembre,2025 (ENA) L’Union européenne, la Banque européenne d’investissement (BEI) et le ministère éthiopien des Finances ont entamé un dialogue de haut niveau pour encourager les investissements stratégiques dans les infrastructures, l’énergie, le numérique et la transition verte, dans le cadre de la stratégie Global Gateway. La stratégie Global Gateway, initiative phare de l’Union européenne visant à renforcer des connexions mondiales durables et fiables, a constitué un thème central des discussions lors de la conférence commerciale UE–Éthiopie qui s’est tenue à Paris. Le ministre des Finances, Ahmed Shide, a rencontré des responsables de l’Union européenne et de la Banque européenne d’investissement (BEI) afin d’explorer les domaines prioritaires de partenariat. Il a réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie à tirer parti de la stratégie Global Gateway pour stimuler une croissance inclusive, soutenir l’industrialisation et promouvoir un développement résilient face au changement climatique, selon le ministère des Finances. Les échanges ont mis en évidence la vision commune de l’Éthiopie et de l’Union européenne en faveur du renforcement des investissements durables, de l’amélioration de l’intégration économique et de la consolidation d’une coopération à long terme fondée sur les avantages mutuels et la résilience. Parallèlement, l’Éthiopie a mis en avant ses zones économiques spéciales (ZES) comme plateformes clés pour faciliter les investissements. Les ZES du pays, soutenues par des infrastructures logistiques et de transport modernes, offrent aux investisseurs des processus simplifiés, des installations de classe mondiale et des services industriels intégrés. Les PDG de l’Industrial Parks Development Corporation (IPDC) et de la Zone économique spéciale de Gada ont présenté l’environnement favorable aux investisseurs, soulignant l’engagement du gouvernement éthiopien en faveur de la facilitation des affaires, de la transparence réglementaire et des partenariats public-privé. Fisseha Yitagesu, PDG de l’IPDC, a déclaré « Les zones économiques spéciales éthiopiennes ne sont pas seulement des pôles industriels ; elles constituent également des portes d’entrée pour l’investissement, l’innovation et le commerce régional. Nous nous engageons à offrir aux investisseurs les infrastructures, le soutien et les partenariats nécessaires à leur réussite. » Motuma Temesgen, PDG de la zone économique spéciale de Gada, a ajouté « La zone économique spéciale de Geda propose aux investisseurs un écosystème entièrement intégré, doté d’infrastructures de pointe, de services publics fiables et de solutions adaptées à leurs besoins. Notre ambition est de faire de l’Éthiopie une destination de choix pour les investissements durables, tout en favorisant la croissance et la création d’opportunités pour les entreprises locales et internationales. » Les investisseurs et chefs d’entreprise européens présents à la conférence ont reconnu les ZES éthiopiennes comme des opportunités stratégiques pour le développement de la fabrication, de la logistique et du commerce, contribuant ainsi à renforcer les liens économiques entre l’Éthiopie et l’Union européenne.
Le ministère de l’Industrie a indiqué que la forte croissance économique de l’Éthiopie ouvre de vastes perspectives pour le développement du secteur manufacturier.
Nov 2, 2025 249
Addis-Abeba, le 2 novembre 2025 (ENA) – Le ministère de l’Industrie a indiqué que la croissance économique soutenue de l’Éthiopie ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le secteur manufacturier. S’exprimant lors de la 2ᵉ session ordinaire de la 5ᵉ année de la Chambre des représentants du peuple (HPR), le Premier ministre Abiy Ahmed a précisé que plusieurs grands projets économiques sont en cours afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre du programme de réforme macroéconomique nationale. Ce programme, a-t-il dit, permet d’exploiter efficacement les ressources du pays et de promouvoir un développement diversifié, soutenant ainsi une croissance à deux chiffres pour l’exercice fiscal en cours. Le ministre d’État à l’Industrie, Tarekegn Bululta, a confirmé que le secteur industriel affiche désormais un taux de croissance supérieur à 10 %, ce qui renforce sa contribution au produit intérieur brut (PIB). Il a ajouté que l’industrie manufacturière progresse rapidement dans plusieurs domaines, notamment la substitution des importations, l’attraction des investissements et la transformation structurelle, grâce à une stratégie gouvernementale claire et ciblée. Des dirigeants d’entreprises manufacturières interrogés par l’ENA ont également salué le rôle moteur du gouvernement dans le soutien à ce secteur clé. Selon Tsega Debebe, directrice de Boom Manufacturing PLC, l’appui gouvernemental a permis à son entreprise, spécialisée dans la production de réfrigérateurs domestiques, de remplacer des produits auparavant importés et de renforcer la production locale. De son côté, Biru Irtu, directeur général de HK Business Group PLC, a souligné que son entreprise contribue à économiser des devises étrangères en fabriquant des coffrages en plastique pour la construction, une alternative efficace aux matériaux importés. Le ministère, a-t-il été précisé, continue d’apporter un accompagnement actif aux fabricants, afin de surmonter les obstacles et d’améliorer leur compétitivité. Lors du précédent exercice fiscal (2017 éthiopien), le secteur industriel avait déjà enregistré une croissance de 13 %, contribuant à hauteur de 3,7 % à la croissance globale du PIB — une tendance que le gouvernement entend consolider à travers ses nouvelles réformes et investissements.
Des universitaires ont salué les mégaprojets éthiopiens comme essentiels au renouvellement national.
Nov 2, 2025 139
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Des universitaires de l’Université Watchmo ont souligné que les mégaprojets nationaux récemment lancés et en cours en Éthiopie représentent une étape décisive dans le processus de renouveau et de développement du pays. Après l’achèvement du barrage de la Renaissance, l’inauguration du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden, dans la région Somali — conçu pour produire 111 millions de litres par an — illustre l’engagement continu du gouvernement en faveur d’infrastructures transformatrices. Le Dr Getahun Abera, du département de sciences politiques et de relations internationales, a affirmé que le succès du Grand barrage prouve la capacité des Éthiopiens à atteindre des objectifs de développement majeurs par leurs propres efforts. Il a ajouté que les projets récemment annoncés s’inscrivent dans cette même dynamique, démontrant que « le cheminement de l’Éthiopie vers le redressement est désormais irréversible ». Il a précisé que ces initiatives contribueront à restaurer la gloire passée du pays, tout en renforçant son autonomie, sa coopération régionale et sa capacité de négociation. Malgré les contraintes historiques liées à l’exploitation des ressources, il estime que la volonté du gouvernement de transformer le pays est claire et résolue. Appuyant cette analyse, le professeur Mulualem Hailemariam a salué la détermination du gouvernement à poursuivre le développement à grande échelle malgré les défis actuels. Il a souligné que les mégaprojets — centrale nucléaire, usine d’engrais, raffinerie de pétrole et nouvel aéroport — auront un impact transformateur dépassant le cadre économique et rehausseront la position internationale de l’Éthiopie. Le professeur a insisté sur l’importance de l’unité nationale et de la solidarité qui ont marqué la construction du GERD, appelant à en faire un modèle pour la mise en œuvre des futurs projets. Il a exhorté la jeunesse à préserver la cohésion nationale et à veiller à la réussite des projets stratégiques dans les délais fixés.
Le Forum Éthiopie-UE renforcera le partenariat et soutiendra une croissance durable : Ambassade d’Éthiopie en France.
Nov 2, 2025 210
Addis-Abeba, le 2 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassade d’Éthiopie en France a déclaré que le Forum d’investissement Éthiopie–Union européenne (UE) constituera une plateforme essentielle pour approfondir les partenariats économiques et stimuler une croissance durable entre les deux parties. Prévu à Paris le 3 novembre 2025, ce forum réunira des représentants de l’Éthiopie, de la France, de l’UE, ainsi que de grandes entreprises européennes et institutions financières, afin de renforcer la coopération économique et d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement. Dans un communiqué adressé à l’ENA, l’ambassade a mis en avant l’importance stratégique de cet événement de haut niveau, organisé par le MEDEF International — la plus grande fédération d’entreprises françaises — en collaboration avec la Commission européenne. Les discussions porteront sur des secteurs clés tels que l’aviation, les énergies renouvelables, les infrastructures, le transport, la logistique, le numérique, l’intelligence artificielle et les télécommunications. Les participants reconnaissent la transformation économique rapide de l’Éthiopie, ses réformes ambitieuses et sa position stratégique en Afrique de l’Est. Le forum s’inscrit dans le cadre de l’initiative Global Gateway de l’UE, qui soutient une croissance inclusive et durable. Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedeon Timotheos, a souligné que cette rencontre « marque une étape importante dans le partenariat entre l’Europe et l’Éthiopie pour construire un avenir d’innovation et de croissance partagée ». Pour sa part, le ministre des Finances, Ahmed Shide, a rappelé que les réformes économiques en cours visent à bâtir « une économie ouverte, résiliente et compétitive », invitant le secteur privé européen à jouer un rôle clé dans cette dynamique. Le PDG du MEDEF International, Philippe Gautier, a pour sa part affirmé que les entreprises européennes voient en l’Éthiopie « un partenaire stratégique pour le développement des infrastructures vertes, numériques et de transport de demain ». Enfin, le Forum de Paris servira de préambule à la Conférence Afrique–UE prévue au Kenya en avril 2026, illustrant la volonté commune de renforcer le partenariat stratégique Afrique–Europe fondé sur le commerce, l’investissement et la prospérité partagée.
Le mois écoulé a été marqué par d’importantes initiatives nationales et internationales menées par le Premier ministre Abiy Ahmed dans divers secteurs stratégiques. Voici un aperçu synthétique des principales actions entreprises :
Nov 1, 2025 407
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 : - Au cours du mois d’octobre, le Premier ministre Abiy Ahmed a multiplié les initiatives nationales et diplomatiques majeures, marquant des avancées notables dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de la gouvernance, de la transformation numérique et du développement urbain. Ces actions traduisent la vision du gouvernement éthiopien d’un développement durable, inclusif et fondé sur l’innovation, la paix et la coopération régionale. Développement industriel et urbain : vers l’autosuffisance et la modernisation L’un des événements majeurs du mois a été la pose de la première pierre de la nouvelle usine d’engrais à base d’urée, fruit d’un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings (EIH) et le groupe Dangote. Cette usine, d’une capacité annuelle de trois millions de tonnes, utilisera le gaz naturel extrait des champs de Calub et acheminé via un gazoduc de 108 kilomètres. Ce projet stratégique s’inscrit dans l’objectif du gouvernement d’assurer l’autosuffisance en engrais, de réduire les importations et d’accroître la productivité agricole. Le Premier ministre a également inauguré, dans la région Somali, la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL). Cette installation, conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de brut et de condensats par an provenant du champ de Hilala, constitue une étape clé vers l’indépendance énergétique du pays. À Calub, il a aussi lancé la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Ogaden. L’installation, capable de produire 111 millions de litres de gaz par an et de générer 1 000 mégawatts d’électricité, consolide la base industrielle de l’Éthiopie tout en renforçant son autonomie énergétique. Lors de sa visite à Jigjiga, le Premier ministre a salué la transformation urbaine rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025. Il a mis en avant les progrès réalisés dans la construction de logements, l’aménagement urbain et les infrastructures sociales, soulignant notamment l’impact positif du projet “Dine for Generations” sur le développement du tourisme et la création d’emplois. À Addis-Abeba, Abiy Ahmed, accompagné des membres du comité exécutif du Parti de la Prospérité, a inspecté le projet de corridor urbain reliant Sar Bet à la place allemande, englobant l’usine de confection et la zone de Furi. Couvrant 589 hectares, ce vaste aménagement urbain — le deuxième plus grand après Kazanchis — comprend 16,5 km de routes asphaltées, 33 km de voies piétonnes, des places publiques, des installations sportives, des espaces verts et plus de 1 100 commerces. Ce projet illustre la volonté du gouvernement de créer des villes modernes, durables et attractives qui servent de moteurs économiques et sociaux à l’échelle nationale. Transformation rurale et modernisation agricole Poursuivant la mise en œuvre du programme de développement rural intégré, le Premier ministre a remis les clés de villages ruraux modèles construits grâce à la mobilisation volontaire pendant la saison des pluies, dans les zones de Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte. Ces villages écologiques sont équipés de panneaux solaires, de systèmes de biogaz, d’installations sanitaires et d’abris pour le bétail, améliorant considérablement la qualité de vie et la productivité des communautés rurales. Le Premier ministre a exhorté les autorités régionales à généraliser ce modèle, fixant un objectif de 100 nouvelles habitations par district d’ici l’an prochain. Dans la zone d’East Shewa (région d’Oromia), Abiy Ahmed a inspecté la récolte de blé de la saison des pluies et a inauguré la production de blé d’été, confirmant la stratégie nationale d’autosuffisance alimentaire. Il a également visité les pôles de production de bananes, de papayes et de poisson, notant la progression rapide de l’agriculture mécanisée et l’impact positif des nouvelles technologies sur la productivité. Un autre projet majeur a été l’inauguration du système d’irrigation de la rivière Welmel, dans le district de Delo-Mena (zone de Bale). Destiné à irriguer près de 10 000 hectares et à bénéficier à plus de 20 000 ménages, le projet favorisera la résilience climatique, la sécurité alimentaire et l’emploi rural. Gouvernance économique et stabilité macroéconomique Le Premier ministre a convoqué, sur le site du projet hydroélectrique de Koysha, une session spéciale du Conseil des ministres consacrée à l’examen des performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l’exercice fiscal 2018 éthiopien. Cet examen a mis en évidence une croissance du PIB de 9,2 % pour l’exercice précédent, confirmant la robustesse de l’économie éthiopienne malgré un contexte mondial incertain. Les discussions ont porté sur la diversification économique, la gestion prudente de la dette et les priorités stratégiques à venir. Modernisation judiciaire et transformation numérique S’appuyant sur la réussite de la stratégie “Digital Ethiopia 2025”, Abiy Ahmed a annoncé le lancement de la nouvelle stratégie numérique 2030, centrée sur l’automatisation et la digitalisation des services publics. Il a salué les progrès de la Cour suprême fédérale, qui a mis en œuvre un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et la gestion numérique des dossiers judiciaires. Ce système, déjà déployé dans 24 tribunaux fédéraux, marque une avancée majeure vers une justice moderne, transparente et accessible à tous les citoyens. Culture, médias et tourisme durable Le Premier ministre a inauguré Pulse of Africa, un média panafricain né de sa proposition formulée lors du 35e Sommet de l’Union africaine en 2022. Cette plateforme vise à promouvoir les voix africaines, à contrer les représentations biaisées du continent et à renforcer l’unité africaine par des récits authentiques et partagés. Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew, Abiy Ahmed s’est rendu dans la zone de Bale pour évaluer des projets de développement liant conservation naturelle et progrès économique. La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’un des écosystèmes les plus riches du pays, où plusieurs infrastructures touristiques — dont le Dinsho Lodge et le Sof Omer Luxury Lodge — approchent de leur achèvement. Ces projets, intégrés à la stratégie décennale du tourisme éthiopien, visent à positionner le secteur comme moteur de la croissance économique. La modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir, reliant les zones agricoles aux sites touristiques, illustre cette ambition. Le Premier ministre a également évalué les travaux de régulation de la rivière Weib, destinés à protéger les écosystèmes des grottes de Sof Omer et à maintenir leur accessibilité tout au long de l’année. Dans la zone de Harenna, il a inspecté la construction de l’éco-lodge Rira, de nouveaux points de vue et de structures d’accueil éco-touristiques. La visite s’est conclue à la cascade de Fincha Habera, où un projet de glamping écologique est en préparation. Le Premier ministre a réaffirmé que l’Éthiopie est une terre d’abondance, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures. Engagement parlementaire et vision politique Lors de son allocution devant le Parlement, Abiy Ahmed a passé en revue les progrès réalisés dans la réforme économique, la diversification sectorielle et le développement des infrastructures. Il a mis en avant l’essor du secteur agricole, la hausse des recettes d’exportation et l’amélioration des réserves de change. Le Premier ministre a souligné l’importance d’investir dans les technologies vertes, les transports et l’énergie, tout en maintenant la stabilité économique grâce à une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées. Il a insisté sur la formation numérique de la jeunesse, le développement de guichets uniques pour les services publics et la modernisation institutionnelle. Concernant la paix et la gouvernance, il a réaffirmé l’attachement de l’Éthiopie à la stabilité, à l’unité nationale et au dialogue politique pacifique, tout en appelant à la vigilance face aux tentatives de déstabilisation. À l’approche des prochaines élections, il a assuré que le gouvernement garantirait un processus transparent, équitable et inclusif. Sur la scène régionale, il a réitéré le droit légitime de l’Éthiopie à utiliser équitablement les eaux du Nil et a prôné une coopération mutuellement bénéfique avec les pays riverains. Il a aussi rappelé que la quête d’un accès à la mer Rouge constitue une priorité historique et économique pour l’Éthiopie, qui entend la résoudre par le dialogue et le partenariat. Diplomatie et intégration régionale Sur le plan international, Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ Sommet du COMESA à Nairobi, organisé sous le thème « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales ». Il y a souligné que la transformation numérique représente pour l’Afrique une opportunité historique de redéfinir ses modèles économiques et d’accélérer son intégration régionale. En marge du Sommet, il a tenu des entretiens bilatéraux avec le président somalien Hassan Sheikh Mohamud, axés sur la sécurité et la coopération économique, et avec le ministre chypriote des Affaires étrangères, Dr Constantinos Kombos, pour renforcer les relations politiques et commerciales entre les deux pays. Reconnaissance des contribuables et intégrité nationale Lors de la 7ᵉ cérémonie de reconnaissance des contribuables exemplaires, le Premier ministre a salué les citoyens et entreprises ayant contribué de manière exemplaire au développement national. Il a souligné que les recettes fiscales financent des infrastructures vitales et des services publics essentiels, appelant à une culture de transparence et de responsabilité. Il a insisté sur le fait que la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité collective demeurent fondamentales pour bâtir une Éthiopie juste, équitable et prospère. Un leadership tourné vers la transformation et la résilience Tout au long du mois d’octobre 2025, les initiatives du Premier ministre Abiy Ahmed ont illustré la vision d’une Éthiopie autosuffisante, technologiquement avancée, écologiquement responsable et diplomatiquement influente. Qu’il s’agisse d’industrialisation, de modernisation agricole, de transformation numérique ou de rayonnement culturel, ses actions traduisent une orientation claire : faire de l’Éthiopie un pôle de stabilité, d’innovation et de développement durable au cœur de l’Afrique.
Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 361
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable. L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone. Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition. Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables. Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Les autorités attribuent la production de café et la croissance de la productivité aux efforts intégrés
Oct 30, 2025 211
Addis Ababa 30 octobre,2025 (ENA) Selon les experts du café, les progrès récents en matière de production, de productivité et de qualité du café sont le fruit d'efforts concertés. L'Éthiopie est le cinquième producteur mondial de café et le premier producteur africain. Le café de spécialité éthiopien est très demandé à l'échelle mondiale, en raison de ses arômes uniques et de sa grande qualité. Le café est le pilier de l'économie éthiopienne et constitue une source cruciale de devises étrangères. Le pays a donc entrepris diverses initiatives pour tirer davantage profit de ce secteur en produisant du café en grande quantité et de haute qualité. Dans son récent discours devant la Chambre des représentants du peuple, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que la production de café avait connu une croissance notable, passant de 4,5 millions à 11,5 millions de quintaux. Malgré une consommation locale en augmentation, portée par la croissance démographique, les exportations de café de l’Éthiopie ont généré 2,5 milliards de dollars américains au cours du dernier exercice fiscal — une progression remarquable par rapport aux 700 millions de dollars enregistrés au début de la réforme économique. Selon Tagay Nuru, directeur général adjoint de l’Autorité éthiopienne du café et du thé, cette performance s’explique par une amélioration significative de la qualité et de la quantité du café produit ces dernières années, grâce à l’adoption de technologies modernes et à l’abandon progressif des méthodes de production traditionnelles. Il a ajouté que le système de commercialisation du café, autrefois complexe et long, a été réformé, contribuant ainsi à accroître les revenus d’exportation tout en stimulant la production et la productivité du secteur. M. Tagay a ajouté que des efforts sont également en cours pour promouvoir l’utilisation de variétés améliorées capables de résister aux effets du changement climatique, dans le but d’améliorer la qualité et la productivité du café en Éthiopie. De son côté, le vice-président de l’Association nationale éthiopienne du café, Zerihun Qamiso, a déclaré que l’association avait été créée afin de résoudre les problèmes liés aux chaînes d’approvisionnement et de stimuler la production ainsi que la productivité du café éthiopien. Il a souligné que ni les exportateurs ni les fournisseurs de café n'étaient disposés à soutenir les agriculteurs, qui produisent plus de 94 % de la production de café, que ce soit sur le plan technique ou autre. Selon le vice-président, cette attitude empêche les agriculteurs de produire du café en grande quantité et de bonne qualité, tout en les empêchant de tirer les bénéfices appropriés de leur produit. Selon M. Zerihun, l'association a conçu un programme visant à soutenir l'industrie du café par le biais de la recherche et de la distribution d'intrants essentiels aux agriculteurs afin de stimuler la production et la productivité du café. Le café est un élément vital de l'économie du pays, représentant une part importante des recettes d'exportation et assurant la subsistance de millions de personnes.
Il a appelé les pays africains à conjuguer savoirs traditionnels et expériences mondiales pour favoriser un développement en phase avec les besoins des communautés locales.
Oct 30, 2025 174
Addis Ababa 30 octobre,2025 (ENA) Des scientifiques ont appelé à une transition continentale vers des écosystèmes de recherche locaux, estimant que Des scientifiques ont appelé à une transition continentale vers des écosystèmes de recherche locaux, estimant que l’intégration des connaissances autochtones à la science moderne constitue la clé d’une croissance agricole durable, d’une sécurité alimentaire renforcée et d’une résilience économique accrue à travers l’Afrique. Les experts ont mis en avant le rôle essentiel des systèmes de savoirs autochtones africains, tout en plaidant pour le renforcement des universités de recherche régionales et pour une collaboration transfrontalière plus étroite dans le domaine de l’agriculture. Ces observations ont été formulées lors de la conférence de l’Alliance sino-africaine pour l’innovation scientifique et technologique dans le domaine agricole, qui s’est tenue du 26 au 29 octobre 2025 à Addis-Abeba. S’exprimant au micro de l’ENA, Bolaji Zuluqurineen Salihu, de l’Institut national de recherche céréalière du Nigeria, a souligné le défi persistant de la fuite des cerveaux, notant que de nombreux jeunes scientifiques émigrent vers des pays comme la Suisse et la Chine afin de bénéficier de meilleures ressources et de programmes de formation plus avancés. à la science moderne constitue la clé d’une croissance agricole durable, d’une sécurité alimentaire renforcée et d’une résilience économique accrue à travers l’Afrique. Les experts ont mis en avant le rôle essentiel des systèmes de savoirs autochtones africains, tout en plaidant pour le renforcement des universités de recherche régionales et pour une collaboration transfrontalière plus étroite dans le domaine de l’agriculture. Ces observations ont été formulées lors de la conférence de l’Alliance sino-africaine pour l’innovation scientifique et technologique dans le domaine agricole, qui s’est tenue du 26 au 29 octobre 2025 à Addis-Abeba. S’exprimant au micro de l’ENA, Bolaji Zuluqurineen Salihu, de l’Institut national de recherche céréalière du Nigeria, a souligné le défi persistant de la fuite des cerveaux, notant que de nombreux jeunes scientifiques émigrent vers des pays comme la Suisse et la Chine afin de bénéficier de meilleures ressources et de programmes de formation plus avancés. Tout en reconnaissant que les études internationales peuvent favoriser l'avancement professionnel individuel, il a fait valoir que l'Afrique doit donner la priorité à la création de ses propres institutions afin de développer l'expertise, de stimuler l'innovation et de mettre au point des technologies à usage domestique. M. Salihu a ensuite développé la nécessité de donner la priorité aux institutions nationales. « Lorsque nous voyageons à l'étranger, nous revenons souvent avec des technologies qui profitent principalement à ces pays. Nous devons nous concentrer sur la mise en place de nos propres institutions afin de pouvoir appliquer nos compétences chez nous », a-t-il déclaré. Il a souligné l'importance de l'unité continentale dans le développement agricole, notant que les différentes régions d'Afrique offrent à la fois des atouts uniques et des défis communs. M. Salihu a souligné le rôle crucial du matériel génétique et des ressources génétiques dans la recherche collaborative. « Personne ne peut progresser seul ; il faut le faire ensemble, comme le dit le proverbe africain », a-t-il fait remarquer, appelant à un effort coordonné et sincère en faveur du progrès agricole qui transcende la politique et donne la priorité au bien-être à long terme du continent. Faisant écho à ce point de vue, le professeur Nigussie Dechasa, directeur général de l'Institut éthiopien de recherche agricole (EIAR), a souligné que les agriculteurs éthiopiens ont une longue et ancienne tradition en tant que chercheurs et innovateurs. Il a mis en évidence les menaces actuelles telles que le changement climatique, les infestations de ravageurs et la dégradation des sols, des défis que les connaissances autochtones ont historiquement aidé les communautés à atténuer. Le professeur Nigussie a plaidé en faveur d'une combinaison entre le savoir agricole traditionnel et la science agricole moderne afin de créer une synthèse puissante qui renforce la sécurité et la souveraineté alimentaires. « Les connaissances que possèdent ces agriculteurs constituent une riche mosaïque de savoirs autochtones essentiels pour l'avenir de l'agriculture en Éthiopie », a-t-il déclaré. Le professeur Banyankimbona, commissaire chargé de l'éducation, de la science, de la technologie et de l'innovation à la Commission de l'Union africaine, a quant à lui déclaré que les sociétés africaines ont leurs propres solutions pour relever leurs défis. Il a également exhorté les pays africains à s'inspirer des pratiques traditionnelles tout en tirant les leçons des expériences mondiales afin de favoriser un développement qui réponde aux besoins des communautés.
Le secteur manufacturier éthiopien poursuit sa croissance d’une année sur l’autre, a déclaré le ministre de l’Industrie, Melaku Alebel.
Oct 30, 2025 134
Addis Ababa 30 octobre,2025 (ENA) Le ministre de l’Industrie, Melaku Alebel, a déclaré que la contribution du secteur manufacturier à l’économie éthiopienne affiche une croissance annuelle constante. Selon lui, le secteur manufacturier s’améliore d’année en année et joue un rôle de plus en plus important dans le développement économique du pays. La campagne « Made in Ethiopia » a contribué à renforcer les capacités industrielles nationales et à accroître les niveaux de production, a souligné le ministre. Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, Melaku Alebel a expliqué que cette initiative avait permis de révéler le potentiel du secteur, d’améliorer les rendements et de stimuler la production. Il a ajouté que les fabricants éthiopiens ont pris conscience de l’importance de valoriser les ressources naturelles et humaines du pays afin de renforcer la production locale et d’accroître les exportations. Les défis à court et à long terme du secteur industriel ont été identifiés et pris en compte, ce qui a conduit à une hausse des capacités de production nationales et à une meilleure substitution des importations. La campagne « Made in Ethiopia » stimule la capacité de production des petites et moyennes entreprises, a-t-il déclaré. Revenant sur la croissance du secteur manufacturier, il a révélé que celui-ci avait progressé de 4,8 % au cours de l'exercice fiscal éthiopien (EFY) 2014, pour atteindre 10,3 % au cours de l'EFY 2017, et qu'il devrait dépasser les 12 % au cours de l'EFY 2018. M. Melaku a ajouté que cette tendance témoigne d'une forte croissance économique. Les progrès réalisés par la campagne montrent son rôle important dans le renforcement de l'économie éthiopienne. Rappelons que le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré lors de la 5e réunion ordinaire de la Chambre des représentants du peuple que le secteur industriel représentait 3,7 % du PIB en 2017 EFY.
Le système phytosanitaire électronique, un élément clé pour permettre à l’Éthiopie de se conformer aux standards du marché international.
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Addis Ababa 30 octobre, 2025 (ENA) Le système phytosanitaire électronique a été lancé aujourd’hui afin d’apporter une solution pratique au processus manuel de certification, qui entraînait jusqu’ici des retards dans le dédouanement des exportations et augmentait les coûts liés au traitement des échanges commerciaux, a déclaré l’ambassadeur Deriba Kuma, directeur général de l’Autorité agricole éthiopienne. L’ambassadeur Kuma s’exprimait lors de la deuxième conférence régionale phytosanitaire, un événement de deux jours qui s’est ouvert aujourd’hui à Addis-Abeba. La conférence est coorganisée par l’Autorité agricole éthiopienne, l’Association éthiopienne des producteurs et exportateurs horticoles, ainsi que plusieurs autres partenaires. Le directeur général a souligné l’importance de ce système numérique, rappelant que la conformité aux normes sanitaires et phytosanitaires constitue une condition essentielle pour accéder aux marchés internationaux. Ce système permettra également de réduire les coûts liés à la perte de certificats, à la falsification, à la corruption et à la nécessité de déplacements physiques. Selon les organisateurs, le système phytosanitaire électronique contribuera à renforcer la sécurité des échanges commerciaux, la résilience du secteur agricole et la santé des végétaux. Il favorisera la confiance des consommateurs, améliorera la compétitivité des produits sur le marché et soutiendra le développement durable, la sécurité alimentaire et la coopération économique mondiale. Il a été indiqué que le système e-Phyto permettra de réduire le temps de traitement des certificats, passant de deux à trois jours à seulement quelques heures. Déjà intégré dans 188 pays, le lancement du système e-Phytosanitary en Éthiopie devrait stimuler le développement du secteur agricole national. Le directeur exécutif de l’Association éthiopienne des producteurs et exportateurs horticoles (AEPEH), Tewodros Zewdie, a pour sa part souligné l’importance de la numérisation et de la modernisation du système sanitaire et phytosanitaire. Selon lui, cette démarche est essentielle pour se conformer aux normes du marché mondial et appuyer les efforts de l’Éthiopie en vue de son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Beatricia Neri, cheffe par intérim de la coopération à la délégation de l’Union européenne en Éthiopie, a déclaré que la transformation numérique joue un rôle essentiel dans le monde actuel. Elle a décrit le système e-Phyto et d’autres initiatives similaires comme des étapes majeures dans le développement du secteur agricole éthiopien, favorisant les collaborations économiques à l’échelle continentale et mondiale. Le système soutient les objectifs de facilitation des échanges commerciaux de l’Éthiopie dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a-t-on appris.