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Économie
Discussion du Premier ministre Abiy avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.
Nov 22, 2025 99
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué avoir eu un échange fructueux avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, portant sur l’évolution de l’économie mondiale, les réformes économiques en cours en Éthiopie ainsi que les moyens de renforcer la coopération en vue d’un développement durable et inclusif. Il a également exprimé sa reconnaissance envers le FMI pour son partenariat de longue date, soulignant la disponibilité de l’Éthiopie à poursuivre la réalisation d’objectifs communs. En marge du sommet du G20, le Premier ministre a précisé qu’il avait tenu une rencontre bilatérale constructive avec Kristalina Georgieva. Il a réaffirmé son appréciation pour l’appui continu du FMI et déclaré attendre avec intérêt de nouveaux progrès dans les priorités partagées, selon le bureau du Premier ministre.
L’Académie ferroviaire de Bishoftu joue un rôle déterminant dans la croissance économique et l’intégration régionale : Ministre des Transports et de la Logistique.
Nov 22, 2025 73
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a indiqué que le Centre d’excellence de l’Académie ferroviaire de Bishoftu permettra de former une main-d’œuvre hautement qualifiée, capable de répondre aux besoins croissants du système ferroviaire moderne dans toute la région. La Société des chemins de fer éthiopiens (ERC) a procédé aujourd’hui à la pose de la première pierre de cette Académie. À l'occasion, le ministre a souligné que, une fois achevé, l’établissement deviendra un véritable pôle d’excellence en matière de formation ferroviaire avancée, contribuant à renforcer le secteur ferroviaire moderne à l’échelle régionale. Il a ajouté que l’Académie s’inscrit pleinement dans la vision stratégique de l’Éthiopie visant à développer un réseau ferroviaire moderne, sûr et performant, destiné à stimuler la croissance économique nationale et à renforcer l’intégration régionale en Afrique de l’Est. La PDG de l’ERC, Helina Belachew, a déclaré que cette étape fondatrice marque un moment décisif pour l’évolution des chemins de fer en Éthiopie et dans la région, en favorisant le développement des compétences, l’innovation et le progrès technologique. Selon elle, l’Académie ne sera pas seulement un centre de formation, mais aussi un pilier essentiel du développement durable du pays et un pôle d’excellence pour l’Éthiopie comme pour l’Afrique. Le maire de Bishoftu, Alemayehu Assefa, a pour sa part affirmé que la municipalité apportera un soutien total à la réalisation du projet. Destinée à devenir la principale institution de formation ferroviaire en Afrique de l’Est, l’Académie s’étendra sur 62 hectares, représentant un investissement majeur pour le développement de l’expertise régionale dans le domaine du transport.
Le directeur de cabinet du ministère du Commerce de Guinée-Bissau qualifie Ethiopian Airlines de pilier de l’intégration africaine.
Nov 22, 2025 68
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines, principal hub de transport du continent, constitue un moteur essentiel pour la mise en œuvre de la ZLECAf et pour l’intégration africaine, affirme Mamadjam Dinis Djalo, directeur de cabinet au ministère du Commerce de Guinée-Bissau. Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, M. Djalo a souligné que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est un instrument incontournable pour accélérer l’intégration du continent. Rappelant que les pays africains commercent davantage avec le reste du monde qu’entre eux, il a indiqué que l’un des objectifs majeurs de la ZLECAf est de stimuler les échanges intra-africains. Selon lui, les secteurs de l’énergie et des transports jouent un rôle fondamental dans la mise en œuvre effective de la ZLECAf, car celle-ci nécessite une solide infrastructure logistique. Djalo a cité Ethiopian Airlines et ASKY, basée à Lomé, comme des exemples probants du rôle que ces compagnies jouent dans la facilitation des échanges entre les nations africaines. Toutefois, il estime que davantage d’efforts sont nécessaires. Ethiopian Airlines est aujourd’hui l’un des hubs aériens les plus importants du continent, assurant la connexion de l’Afrique avec le reste du monde. ASKY Airlines, de son côté, opère principalement depuis l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma au Togo, renforçant la connectivité en Afrique de l’Ouest et centrale grâce à son partenariat stratégique avec Ethiopian Airlines. Pour Djalo, le renforcement de tous les modes de transport — aérien, maritime et routier — est indispensable pour améliorer la connectivité et rapprocher les populations africaines. « Nous devons considérer l’Afrique comme un ensemble cohérent. L’intégration est vitale pour le développement du continent. La connectivité logistique, énergétique et des transports est au cœur de cette intégration », a-t-il déclaré. Il a également salué le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne, qu’il considère comme un exemple emblématique d’intégration des infrastructures et de souveraineté énergétique en Afrique. Djalo a enfin rappelé que l’économie moderne repose sur l’énergie, l’intégration et l’industrie, lesquelles exigent des technologies et des ressources énergétiques fiables. Il a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de développer une infrastructure énergétique capable de servir l’ensemble du continent.
Le sésame et les haricots éthiopiens : une expansion remarquable sur les marchés mondiaux.
Nov 22, 2025 35
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie enregistre une progression remarquable dans les filières du sésame et des haricots, et son immense potentiel agricole et économique la positionne désormais comme un acteur incontournable sur le marché mondial, affirment des acheteurs turcs et belges. Au cours de leur récente mission en Éthiopie, ces deux grands importateurs internationaux ont souligné que les vastes ressources du pays, la vitalité de sa main-d’œuvre et l’amélioration continue de ses infrastructures lui offrent un avantage compétitif certain à l’échelle mondiale. Engin Tan Narin, entrepreneur turc spécialisé dans la production de tahini en Turquie et aux États-Unis — utilisant quotidiennement près de 200 tonnes de sésame éthiopien — estime que l’Éthiopie est en bonne voie pour devenir l’un des principaux fournisseurs mondiaux de graines de sésame. Présent dans le pays depuis 1997, il dit avoir observé une « transformation très positive » de son environnement agricole. Il met en avant les avancées réalisées et le potentiel considérable du secteur, tout en appelant à un développement accru de la production à valeur ajoutée, telle que la transformation du sésame en tahini ou des haricots blancs en conserves, afin de générer un impact économique plus important. Il a également souligné la nécessité d'améliorer la compétitivité, notamment en traitant le problème de la contamination à la salmonelle, un enjeu crucial pour consolider la position de l’Éthiopie comme leader mondial du sésame. De son côté, la directrice générale de Casibeans, Carolini Soy, a rappelé l’importance stratégique de l’Éthiopie pour l’approvisionnement européen en légumineuses. L’entreprise belge importe d’ailleurs des haricots éthiopiens depuis les années 1960. Selon elle, la qualité des produits tels que les haricots, pois chiches et graines de sésame s’est nettement améliorée, confirmant la place de l’Éthiopie parmi ses principaux partenaires d’importation. Elle a également mis en avant la réputation internationale du sésame de Humera, considéré comme l’un des produits phares du pays, ainsi que les progrès réalisés dans l’usage des agrochimiques afin de répondre aux normes de sécurité les plus strictes. Enfin, elle a noté les efforts continus du pays pour renforcer la compétitivité et l’attrait de ses exportations de légumineuses et d’oléagineux, dans un contexte de demande mondiale croissante pour des produits de qualité supérieure.
Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est entretenu avec le nouveau président de la Banque africaine de développement.
Nov 22, 2025 21
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est réuni avec le nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah. Dans une publication partagée sur ses réseaux sociaux, il a souligné que cette rencontre a mis en lumière la contribution déterminante de la Banque au renforcement d’une croissance inclusive et à la création d’opportunités sur l’ensemble du continent. Par ailleurs, lors du Sommet des dirigeants du G20 de 2025, le Premier ministre a pris la parole pour rappeler les priorités majeures de l’Éthiopie dans l’arène internationale. Il a mis en avant trois axes principaux : la nécessité d’un allègement de la dette, l’urgence climatique et l’importance d’une transition énergétique équitable.
Le Premier ministre Abiy participe à la réunion de haut niveau des dirigeants africains avant le sommet du G20 en Afrique du Sud
Nov 22, 2025 32
Addis Ababa 22 novembre,2025 (ENA) Le Premier ministre Abiy Ahmed, qui se trouve actuellement à Johannesburg, en Afrique du Sud, a participé à une réunion de haut niveau réunissant des dirigeants africains et d'autres partenaires continentaux en amont du sommet des dirigeants du G20. « Avant le sommet des dirigeants du G20 à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Premier ministre Abiy Ahmed a participé à une réunion des chefs d'État et de gouvernement africains, de l'Union africaine et d'autres partenaires africains, organisée par le président Cyril Ramaphosa », selon le cabinet du Premier ministre.
Pose de la pierre angulaire de l'Académie ferroviaire de Bishoftu
Nov 22, 2025 39
Addis-Abeba, le 22 novembre 2025 (ENA) : - La Société des chemins de fer éthiopiens (ERC) a lancé aujourd’hui la construction de l’Académie ferroviaire de Bishoftu, un projet majeur pour l’évolution du transport ferroviaire en Éthiopie. La cérémonie de pose de la première pierre a été présidée par le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, marquant le début officiel de ce centre de formation moderne. La PDG de l’ERC, Helina Belachew, le maire de Bishoftu, Alemayehu Assefa, ainsi que plusieurs représentants des autorités fédérales et régionales étaient présents. L’Académie est appelée à devenir le principal centre de formation ferroviaire d’Afrique de l’Est. Implantée sur un terrain de 62 hectares à Bishoftu, elle constitue un investissement stratégique pour développer les compétences régionales dans le secteur du transport. Une fois achevé, le centre servira de pôle d’excellence pour la formation avancée des professionnels du rail, répondant aux exigences croissantes de l’industrie. Conçue comme le centre national d’excellence éthiopien en matière d’éducation, de formation et de recherche ferroviaires, l’Académie offrira des programmes complets couvrant les aspects techniques, opérationnels et managériaux, en conformité avec les standards internationaux. Elle s’intègre pleinement à la vision de l’Éthiopie de mettre en place un réseau ferroviaire moderne, sûr et performant, soutenant la croissance économique et l’intégration régionale en Afrique de l’Est. Le projet s’aligne également sur l’initiative « Ville intelligente » de Bishoftu, en intégrant des technologies de pointe, notamment des salles de classe intelligentes et une infrastructure numérique, contribuant ainsi à la modernisation urbaine et à l’accès élargi à des outils éducatifs innovants. Cette initiative illustre une dynamique stratégique combinant le renforcement du secteur ferroviaire éthiopien et la transformation de Bishoftu en une ville intelligente tournée vers un développement durable.
La sélection de l'Éthiopie pour accueillir la COP-32 confirme son engagement dans la lutte contre le changement climatique
Nov 21, 2025 93
Addis Ababa 21 novembre,2025 (ENA) Le choix de l'Éthiopie pour accueillir la COP-32 de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques démontre l'engagement concret du pays à mettre en œuvre ses politiques et stratégies en matière de changement climatique, a déclaré Adefris Worku, coordinateur du comité technique de l'initiative nationale éthiopienne Green Legacy Initiative (GLI). M. Worku a souligné que les réalisations de la GLI jouent un rôle important dans la volonté du pays de mettre en place une économie verte et résiliente au changement climatique. Lancée en 2019 à l'initiative du Premier ministre Abiy Ahmed, l'Initiative éthiopienne pour un héritage vert a joué un rôle déterminant dans la protection de la sécurité environnementale et écologique à travers l'Éthiopie. La candidature retenue de l'Éthiopie pour accueillir la COP-32 en 2027 fait suite au sommet de la COP-30 qui s'est tenu à Belém, au Brésil. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, Adefris Worku a déclaré que la GLI avait déjà obtenu une reconnaissance internationale pour son impressionnant succès, avec plus de 48 milliards de plants plantés à ce jour. Il a souligné que cette réalisation exceptionnelle avait été un facteur déterminant dans l'attribution de l'organisation du sommet des Nations unies sur le changement climatique COP-32. M. Adefris a souligné l'immense valeur de l'organisation de la conférence, une plateforme cruciale où de nombreux chefs d'État, dirigeants d'institutions internationales et délégués se concerteront et prendront des décisions cruciales, comme une occasion unique pour l'Éthiopie de partager ses expériences et d'apprendre des autres. Il a précisé que les pays candidats à l'organisation du sommet sur le climat sont examinés minutieusement pour évaluer leurs réalisations en matière de développement d'infrastructures durables et leur succès global dans la mise en place d'une économie verte. Il a précisé que l'engagement fort de l'Éthiopie en faveur de sa campagne de plantation d'arbres et la mise en œuvre rigoureuse de ses politiques et stratégies climatiques ont suscité un large soutien et des réactions favorables. Il a en outre expliqué que l'expérience et la capacité avérées de l'Éthiopie à accueillir avec succès le Sommet africain sur le climat et d'autres forums internationaux de haut niveau ont été des facteurs déterminants dans la prise de décision. Les initiatives de développement de l'Éthiopie, qui s'inscrivent dans le cadre de ses politiques et stratégies en faveur d'une économie verte visant à mettre en œuvre l'accord de Paris, sont désormais considérées comme un modèle mondial. Le GLI contribue également de manière significative à la croissance économique en protégeant l'écologie, en garantissant la sécurité alimentaire et en soutenant la création d'emplois. Cette initiative est considérée comme essentielle pour atteindre l'objectif ultime de l'Éthiopie, qui consiste à mettre en place une économie verte résiliente au changement climatique et à établir une économie à zéro émission nette d'ici 2050.
L'Éthiopie souligne la nécessité de progresser dans la mise en œuvre du protocole de l'IGAD sur la transhumance
Nov 21, 2025 66
Addis Ababa 21 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie reste pleinement engagée à faire progresser la mise en œuvre du Protocole de l'IGAD sur la transhumance afin de relever de manière durable les défis auxquels sont confrontées les communautés pastorales de la région, a affirmé le ministre d'État à l'Agriculture, Efa Muleta Boru. Lors de la réunion ministérielle de l'IGAD sur la transhumance et le développement de l'élevage qui s'est tenue aujourd'hui à Addis-Abeba, les États membres de l'IGAD ont signé le premier communiqué ministériel sur la transhumance et le développement de l'élevage. En ouvrant la réunion ministérielle, le ministre d'État a souligné la nécessité de progresser vers des solutions collectives, coordonnées et harmonisées au niveau régional, car les défis auxquels sont confrontées les communautés pastorales dépassent les frontières nationales. « Les défis auxquels sont confrontées les communautés pastorales dépassent les frontières nationales. Nos solutions doivent donc être collectives, coordonnées et harmonisées au niveau régional », a-t-il souligné. Pour le ministre d'État, une mobilité transfrontalière sûre, prévisible et bien réglementée est essentielle pour maintenir la productivité des troupeaux, gérer les pâturages et préserver les moyens de subsistance. À cet égard, le protocole de l'IGAD sur la transhumance, signé par l'Éthiopie en 2022, est un instrument régional historique, a-t-il affirmé. Le protocole offre un cadre cohérent, fondé sur les droits et tourné vers l'avenir pour permettre une mobilité ordonnée entre les États membres, a-t-il précisé. Plus important encore, il a ajouté que le protocole favorise la coexistence pacifique, la coopération économique et la sécurité des moyens de subsistance entre les communautés qui partagent les pâturages, les ressources en eau et les marchés. L'Éthiopie reste pleinement engagée à faire progresser sa mise en œuvre, conformément à la vision plus large du Premier ministre en matière d'intégration régionale, de prospérité partagée et de solidarité africaine, a-t-il souligné. « Notre gouvernement a fermement intégré le pastoralisme et le développement de l'élevage dans le programme de réforme économique nationale, le plan de développement décennal et notre stratégie nationale de transformation agricole », a réitéré le ministre d'État. L'Éthiopie a adopté un cadre politique national progressiste en matière de pastoralisme et a continué à organiser des expositions pastorales nationales afin de promouvoir la richesse socioculturelle et économique inexploitée des communautés pastorales, a-t-il été indiqué. L'Éthiopie a adopté un cadre politique national progressiste en matière de pastoralisme et a continué à organiser des expositions pastorales nationales afin de promouvoir la richesse socioculturelle et économique inexploitée des communautés pastorales, a-t-il été indiqué. Le secrétaire exécutif adjoint de l'IGAD, Mohamed Abdi Ware, a déclaré pour sa part que le protocole de l'IGAD sur la transhumance est essentiel pour garantir que la mobilité transfrontalière soit sûre, ordonnée, prévisible et digne. L'ordre du jour d'aujourd'hui s'inscrit dans le cadre d'un dialogue plus large sur l'adaptation complète du protocole sur la transhumance et les aspirations régionales communes, a-t-il souligné. La réunion ministérielle de l'IGAD sur la transhumance et le développement de l'élevage est un forum permettant aux États membres de l'IGAD de discuter des stratégies de gestion du pastoralisme transhumant et de promotion du secteur de l'élevage. La réunion visait à encourager les investissements dans les zones pastorales et à soutenir le développement de ressources complémentaires pour les moyens de subsistance des communautés pastorales et agro-pastorales.
Le Forum des entreprises encourage les investissements et les échanges commerciaux entre l'Éthiopie et l'Arabie saoudite : membre du conseil d'administration de l'ECCSA
Nov 20, 2025 191
Addis Ababa le 20 novembre,2025 (ENA) Le récent forum commercial Éthiopie-Arabie saoudite est important car il encourage les investissements entre l'Éthiopie et l'Arabie saoudite, a déclaré Megabi Taye Leta, membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce et des associations sectorielles éthiopiennes (ECCSA). Selon lui, l'objectif principal du forum est d'intéresser les entreprises saoudiennes aux opportunités commerciales offertes par l'Éthiopie. On a appris que davantage d'entreprises des deux pays ont participé à la réunion de cette année par rapport à celle de l'année dernière. Plus de 85 entreprises saoudiennes et 120 entreprises éthiopiennes ont participé au forum dans l'espoir d'améliorer le commerce, la croissance et le développement durable entre les deux pays. Le forum a souligné que l'Éthiopie est un point d'entrée crucial vers l'Afrique, en essayant de la faire connaître comme un lieu de choix pour les investissements. Pour sa part, Sulfah Anwar Jabarty, membre du comité exécutif du Forum commercial éthio-saoudien, a souligné l'importance de renforcer les relations et de travailler ensemble à long terme. « L'Éthiopie et l'Arabie saoudite ont une longue histoire de collaboration et partagent de nombreuses valeurs », a-t-elle déclaré. Selon elle, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite s'aligne bien avec les réformes économiques de l'Éthiopie, créant ainsi une bonne opportunité de partenariat. « Nous nous engageons à former un partenariat solide qui aidera durablement les deux pays », a ajouté Mme Jabarty. En outre, la membre du comité exécutif a déclaré que l'Éthiopie est un pays à fort potentiel, avec une population jeune et des industries et une agriculture en pleine expansion. « Ce climat d'investissement est très prometteur, et nous sommes ici pour faire en sorte que ces opportunités se concrétisent », a-t-elle souligné. Le forum d'affaires Éthiopie-Arabie saoudite, qui s'est tenu le 18 novembre, a suscité un vif intérêt pour le renforcement des relations commerciales.
Le Premier ministre Abiy Ahmed s'est entretenu avec son homologue malaisien, Dato' Seri Anwar bin Ibrahim.
Nov 19, 2025 264
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed s'est entretenu avec son homologue Malaisien, Dato’ Seri Anwar bin Ibrahim. Dans un message publié sur sa page des réseaux sociaux, le Premier ministre Abiy a déclaré : « Un an après ma visite officielle en Malaisie l'an dernier, j'ai reçu en Éthiopie le Premier ministre de la Fédération de Malaisie, Dato’ Seri Anwar bin Ibrahim.» Il a précisé que ces protocoles d'accord portent sur la coopération dans les domaines du tourisme, de la santé, du transport aérien, ainsi que sur la coopération entre le Conseil municipal de Kuala Lumpur et l'Administration d'Addis-Abeba. Dans son message, le Premier ministre Abiy a indiqué que, lors de nos discussions bilatérales, nous avons réaffirmé notre engagement commun à renforcer et à élargir notre coopération.
L'Éthiopie recherche un partenariat qui transcende les dynamiques commerciales traditionnelles avec la Malaisie
Nov 19, 2025 180
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre du Commerce et de l’Intégration régionale, Kassahun Gofe, a déclaré lors du Forum d’affaires de haut niveau Éthiopie–Malaisie tenu aujourd’hui que l’Éthiopie recherchait une coopération dépassant largement les échanges commerciaux habituels avec la Malaisie. En présence du président Taye Atske Selassie et du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, il a souligné que l’objectif était d’établir « un partenariat allant bien au-delà d’une simple relation acheteur-vendeur ». Il a expliqué qu’il s’agissait d’une alliance stratégique alliant les investissements et l’expertise avancée de la Malaisie — notamment dans les semi-conducteurs, les TIC, l’immobilier, la logistique, le commerce électronique et l’accès aux marchés mondiaux — avec le vaste potentiel naturel et humain de l’Éthiopie, sa position géographique privilégiée et ses réformes ambitieuses. Il a également mis en avant la Zone de libre-échange continentale africaine, présentée comme une porte d’entrée vers l’ensemble du marché africain. De son côté, le commissaire aux investissements, Zeleke Temesgen, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer l’environnement des investissements pour les entreprises malaisiennes. « Notre gouvernement est déterminé à instaurer un climat prévisible, transparent et propice aux investisseurs », a-t-il indiqué, invitant la délégation à considérer l’Éthiopie non seulement comme une destination d’investissement, mais comme un véritable partenaire stratégique pour bâtir une Afrique durable et prospère. Il a assuré que le gouvernement était prêt à accompagner les projets, favoriser les partenariats et garantir leur réussite, soulignant que « l’Éthiopie n’est pas seulement ouverte aux investissements, mais à un partenariat à long terme ». Le Forum a rassemblé responsables politiques, investisseurs et chefs d’entreprise des deux pays pour explorer de vastes opportunités dans l’industrie, l’agroalimentaire, les technologies, les infrastructures, la logistique et d’autres secteurs prometteurs. Cet événement devrait stimuler de nouvelles initiatives d’investissement et renforcer davantage la coopération économique stratégique entre l’Éthiopie et la Malaisie.
Le premier Forum d'affaires de haut niveau éthio-malaisien
Nov 19, 2025 140
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le premier Forum d’affaires de haut niveau Éthiopie–Malaisie s’est tenu aujourd’hui en présence du président éthiopien Taye Atske Selassie et du Premier ministre malaisien Dato' Seri Anwar Ibrahim. À l'occasion, le président Taye a rappelé que, bien que les relations diplomatiques entre les deux pays datent de 1965, les rapides évolutions géoéconomiques et géopolitiques exigent désormais une coopération plus étroite et plus stratégique. Il a mis en avant la nécessité de renforcer les liens bilatéraux à travers le commerce, l’investissement, l’agriculture, l’élevage, les mines et d’autres secteurs essentiels. Le président a également souligné que la transition numérique de l’Éthiopie stimule l’inclusion financière et modernise l’économie à un rythme sans précédent. Selon lui, ce forum historique réaffirme non seulement l’amitié durable entre les deux nations, mais ouvre aussi la voie à une collaboration économique renforcée, fondée sur la compréhension mutuelle et la prospérité partagée. Il a invité les entreprises malaisiennes à saisir les opportunités d’affaires offertes par l’Éthiopie, soutenues par un environnement favorable aux investissements. Pour sa part, le Premier ministre Anwar Ibrahim a rappelé la profondeur des relations entre les deux pays, reposant sur une coopération diplomatique solide et une vision commune des enjeux mondiaux. Il a salué les réformes et les avancées de l’Éthiopie, portées par l’exploitation de son vaste potentiel. Évoquant l’histoire de l’empereur éthiopien qui accorda l’asile aux premiers musulmans, Ibrahim a souligné l’importance des leçons qu’elle offre dans un monde souvent traversé par les divisions et les préjugés. Il a estimé que ne pas renforcer les relations entre la Malaisie et l’Éthiopie constituerait une occasion manquée pour les deux pays, la région et la communauté internationale. Le Premier ministre a également mis en avant le rôle déterminant de la transformation numérique, de la transition énergétique, de l’économie des données et de l’intelligence artificielle dans la résolution des défis économiques actuels. Remerciant la délégation d’affaires malaisienne, il a réaffirmé l’existence d’un plan concret et la volonté commune de faciliter cette coopération, qu’il considère comme une opportunité majeure où la diplomatie économique jouera un rôle clé.
L’Éthiopie reste déterminée à renforcer la transparence et la responsabilité ainsi qu’à améliorer la gouvernance budgétaire.
Nov 19, 2025 128
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le ministère des Finances a réaffirmé la détermination de l’Éthiopie à promouvoir une plus grande transparence, une responsabilité accrue et une gouvernance budgétaire renforcée. Cette déclaration a été faite lors d’une réunion de haut niveau du Groupe de travail conjoint sur la gestion des finances publiques, où les responsables gouvernementaux ont présenté les principales réformes engagées pour moderniser la budgétisation, la gestion de la trésorerie, les procédures de passation de marchés et le contrôle des investissements publics. Plusieurs partenaires au développement — dont la Banque mondiale, le FMI, l’UE, la BAD, la Fondation Bill & Melinda Gates, l’UNICEF et le PNUD — ont pris part à la rencontre, apportant leur appui technique et financier pour soutenir la mise en œuvre du vaste programme de réformes conduit par le gouvernement. Semereta Sewasew, ministre d’État aux Finances, a rappelé que les réformes de la GFP constituent « un pilier stratégique pour la relance et la croissance durable du pays », soulignant qu’elles transforment profondément la planification, l’allocation, l’utilisation et le suivi des ressources publiques. Elle a insisté sur l’importance d’une budgétisation réaliste, de projections de recettes crédibles ainsi que de l’adoption d’un cadre de dépenses pluriannuel permettant de renforcer la discipline budgétaire tout en protégeant les services essentiels. La réunion a également mis en avant la progression rapide dans la mise en place d’un Compte unique du Trésor intégrant les comptes fédéraux et régionaux, accompagné d’une planification hebdomadaire des flux de trésorerie pour améliorer la prévisibilité des ressources. Ces transformations visent à optimiser l’utilisation des fonds publics et à garantir leur acheminement vers les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, les infrastructures routières et d’autres services essentiels. Le gouvernement poursuit par ailleurs le renforcement des systèmes de gestion financière à tous les échelons, y compris dans les régions, afin d’accroître transparence, efficacité et responsabilité. Le groupe de travail a également examiné la gestion des investissements publics et des entreprises publiques, la publication régulière de rapports financiers, l’examen indépendant des projets majeurs ainsi que l’intégration des analyses de risques dans le budget national — des mesures cruciales pour encadrer la dette, préserver la stabilité économique et protéger les finances publiques. La numérisation figure parmi les priorités majeures, avec des avancées notables dans la modernisation du système IFMIS pour garantir davantage de transparence et d’efficacité dans l’exécution budgétaire, la passation de marchés, la paie et les paiements, notamment grâce à la généralisation des paiements électroniques afin de réduire les pertes. Le renforcement des dispositifs d’audit interne et externe reste également un axe essentiel, de même que la mise en œuvre des recommandations visant à améliorer la redevabilité. Les partenaires ont réitéré leur engagement à soutenir les réformes, tout en appelant à une définition plus claire des priorités, à un meilleur suivi des résultats, à la finalisation des évaluations en retard, au renforcement des capacités — notamment pour limiter la rotation du personnel — et à une mobilisation accrue des ressources internes pour consolider la stabilité budgétaire et favoriser le développement. Mme Semereta a aussi rappelé l’importance de communiquer les avancées des réformes au public, affirmant que « gagner la confiance est aussi crucial que renforcer les systèmes ». Elle a conclu en soulignant que le Groupe de travail conjoint reste une plateforme essentielle pour résoudre les défis de manière coordonnée, suivre les progrès et définir les prochaines étapes de la transformation budgétaire en Éthiopie.
L’Association indique que l’AfCFTA renforce la performance des exportateurs et diversifie les marchés pour les céréales et les oléagineux.
Nov 19, 2025 63
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - L’Association éthiopienne des transformateurs et exportateurs de légumineuses, d’oléagineux et d’épices (EPOSPEA) a indiqué que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf/AfCFTA) a renforcé la compétitivité des exportateurs en élargissant l’accès aux marchés pour les céréales et les oléagineux. L’Éthiopie a officiellement commencé à mettre en œuvre l’accord de la ZLECAf en septembre 2018, et exporte depuis divers produits – viande, légumes, fruits, café, céréales et oléagineux – vers des pays comme le Kenya, la Somalie et l’Afrique du Sud, en utilisant les services de fret d’Ethiopian Airlines ainsi que le transport terrestre. Dans un entretien avec l’ENA, Edao Abdi, président d’EPOSPEA, a expliqué que la ZLECAf ouvre de vastes possibilités commerciales à travers le continent, permettant notamment aux producteurs de légumineuses et d’oléagineux d’accéder plus facilement aux marchés africains. Il a souligné que l’accord prévoit une réduction progressive des droits de douane et des taxes entre pays membres, ce qui rend ces produits plus compétitifs. Dagnachew Assefa, exportateur, estime lui aussi que la ZLECAf favorisera l’augmentation des volumes et des revenus d’exportation grâce à l’ouverture de nouveaux débouchés et à une meilleure compétitivité. Pour Iyasu Isaac, représentant de l’Association nigériane des producteurs de graines de sésame, la mise en œuvre de la ZLECAf constitue une véritable avancée pour le commerce intra-africain. Il souligne que le Kenya, l’un des principaux destinataires des exportations éthiopiennes, bénéficie déjà de l’accord. Il ajoute que si les pays africains exploitent pleinement un marché continental de 1,4 milliard d’habitants, la demande pour leurs produits augmentera considérablement, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois sur tout le continent.
La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2025 met l’accent sur la coopération, stimule une croissance durable et l’inclusion rurale.
Nov 19, 2025 57
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - L’Institut de développement de l’entrepreneuriat (EDI) a indiqué que la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (GEW) 2025 pourrait renforcer la coopération, encourager une croissance durable et promouvoir l’inclusion des communautés rurales. En collaboration avec le ministère du Travail, l’EDI a inauguré officiellement la GEW Éthiopie 2025 à Addis-Abeba, lançant ainsi cet événement mondial d’une semaine (du 17 au 23 novembre) placé sous le thème : « Construisons ensemble ! ». La cérémonie d’ouverture a mis en avant l’importance de la collaboration, de l’inclusion rurale et des innovations agro-technologiques pour stimuler un développement durable au bénéfice des entrepreneurs émergents dans tout le pays. Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, Hassen Hussien, directeur général de l’EDI, a expliqué que la GEW représente une occasion précieuse de partage d’expériences et de coopération entre entreprises. Selon lui, cette initiative favorise non seulement les échanges professionnels et le transfert de connaissances, mais aussi des partenariats stratégiques au sein de l’écosystème dynamique des startups éthiopiennes. Hassen a réaffirmé l’engagement de l’EDI à accompagner les entrepreneurs en déclarant : « Tout entrepreneur vise la croissance et la réussite. Nous vous invitons à faire appel à notre soutien. » Il a encouragé les porteurs d’idées innovantes à profiter des services gratuits proposés par l’Institut. Même si les financements disponibles sont souvent attribués aux startups présentant un fort potentiel de croissance, un large appui reste accessible aux petites et moyennes entreprises. EDI fournit gratuitement de nombreux services partout en Éthiopie, en ciblant particulièrement les femmes, les déplacés internes, les réfugiés, les agriculteurs ainsi que les jeunes souhaitant entreprendre. Évoquant l’expansion remarquable de l’Institut, il a rappelé : « Il y a dix ans, nous assistions des milliers de personnes ; aujourd’hui, nos interventions atteignent les zones rurales et les communautés dans tout le pays. » Le directeur général a aussi indiqué que, rien que l’an dernier, un million de femmes rurales ont bénéficié de l’appui d’EDI en une seule semaine, et que beaucoup ont depuis lancé leur propre activité. Reconnaissant l’importance de l’agriculture dans l’économie nationale, Hassen a mis en avant les programmes de l’EDI qui forment les agriculteurs et soutiennent les jeunes entreprises agro-technologiques œuvrant dans la gestion de l’eau et des sols. Il a également souligné l’importance d’un partenariat essentiel avec la FAO dans la mise en œuvre de projets dirigés par des jeunes visant à transformer le secteur agricole du pays. Cette année, les initiatives se renforcent encore pour accompagner la transition vers des moyens de subsistance durables au sein des communautés pastorales de Borana, frappées par des défis environnementaux. « Nous encourageons l’innovation, ce qui renforce la position de l’Éthiopie comme pôle d’excellence en entrepreneuriat et en développement économique », a-t-il conclu.
Le Grand barrage est un modèle exemplaire d’intégration infrastructurelle en Afrique : Président sortant du Bureau du CPRTIIT.
Nov 19, 2025 55
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand Barrage de la Renaissance illustre de manière exemplaire la façon dont les infrastructures peuvent soutenir la souveraineté énergétique en Afrique, a déclaré Mamadjam Dinis Djalo, président sortant du Comité sur le développement du secteur privé, l’intégration régionale, le commerce, les infrastructures, l’industrie et la technologie (CPRTIIT). Dans un entretien accordé à ENA, Djalo a mis en avant le caractère hautement intégré du GERD. « Ce type de projet doit être multiplié en Éthiopie. Le GERD est un modèle d’infrastructure conçue non seulement pour répondre aux besoins du pays, mais également pour s’inscrire dans une vision régionale », a-t-il affirmé. Selon lui, le barrage joue un rôle central dans l’intégration régionale en fournissant une énergie propre et renouvelable capable de dynamiser la croissance économique et de réduire la dépendance aux combustibles importés. Djalo a également souligné que la souveraineté énergétique est indispensable pour permettre à l’Afrique de concrétiser ses ambitions de développement à long terme. « La souveraineté énergétique conduit inévitablement à la souveraineté alimentaire. Elle touche tous les aspects de notre vie. Nous félicitons donc l’Éthiopie et l’encourageons à poursuivre ses efforts », a-t-il ajouté. Il a rappelé que des projets comme le Grand barrage sont essentiels pour améliorer les conditions de vie, tant en Éthiopie que dans l’ensemble du continent. Il a mentionné, à titre d’exemple, le projet OMVG en Guinée-Bissau, qui relie son pays au Sénégal, à la Gambie et à la Guinée-Conakry pour renforcer l’approvisionnement en électricité et les échanges régionaux. Djalo a insisté sur l’importance de la connectivité énergétique, logistique et des transports pour réussir l’intégration continentale. « L’économie moderne repose sur l’énergie, l’intégration et l’industrie. L’Afrique doit se doter d’infrastructures énergétiques capables de profiter à toute la région », a-t-il déclaré. En outre, le GERD apparaît comme un pilier pour renforcer l’intégration énergétique régionale, grâce à la production d’une énergie renouvelable destinée à stimuler l’économie, réduire les importations de combustibles et favoriser la stabilité, la coopération et une prospérité partagée sur le continent.
Le président exécutif de KEFI Gold and Copper estime que l’Éthiopie a le potentiel de devenir parmi les plus grands fournisseurs de minéraux au niveau mondial.
Nov 19, 2025 55
Addis-Abeba, 19 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie dispose du potentiel nécessaire pour figurer parmi les dix premiers fournisseurs mondiaux de minéraux, a affirmé Harry Anagnostaras-Adams, président exécutif de KEFI Gold and Copper PLC, active dans le Bouclier arabo-nubien entre l’Éthiopie et l’Arabie saoudite. Il a confirmé que le développement complet du projet aurifère de Tulu Kapi, à haute teneur et fort taux de récupération, progresse conformément au calendrier et devrait être achevé d’ici fin 2025. Dans un entretien avec l’ENA, il a souligné que le pays bénéficie d’atouts majeurs, notamment l’électricité propre et peu coûteuse fournie par le GERD, ainsi qu’un paysage géologique comparable à celui de l’Australie. Selon lui, l’Éthiopie pourrait générer chaque année des dizaines de milliards de dollars d’exportations minérales et transformer ses ressources localement pour répondre à une demande mondiale croissante. Tout en reconnaissant l’existence d’un important arriéré de projets miniers, il estime que les cinq prochaines années pourraient voir une forte hausse de la production, portée notamment par des projets comme celui de Tulu Kapi. Avec des stratégies adaptées, l’Éthiopie peut devenir un acteur incontournable du marché mondial. De son côté, Jorgen Evjen, PDG d’Akobo Minerals AB et d’Etno Mining PLC, a mis en avant les avancées du secteur. Engagé dans l’exploration aurifère depuis 15 ans en Éthiopie, il a rappelé que son entreprise est passée de l’exploration à la production, ouvrant la première mine internationale du pays depuis 1993 dans la région de Gambella, désormais opérationnelle et génératrice de revenus. Il a salué les réformes économiques récentes et le soutien accru de la Banque nationale et d’Ethiopian Investment Holdings, éléments clés pour la croissance du secteur. Le PDG a également insisté sur la nécessité de pratiques durables, de partenariats solides et d’une planification rigoureuse pour bâtir une industrie minière robuste. Son ambition est de faire d’Akobo Minerals un acteur majeur non seulement dans l’or, mais aussi dans les minéraux critiques, en attirant davantage d’investissements internationaux. Saluant les opportunités offertes par l’Éthiopie, il a conclu que si une entreprise de taille modeste peut réussir à y construire une mine, les grandes compagnies disposent elles aussi de toutes les conditions pour prospérer, à condition de faire preuve de résilience et de détermination.
La Conférence nationale constitue un levier clé pour accélérer la transformation du secteur agricole : Ministère de l'Agriculture.
Nov 19, 2025 75
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Ministère de l’Agriculture a affirmé que la deuxième Conférence nationale sur la transformation agricole constitue une étape majeure pour moderniser le secteur, en apportant une diversité d’analyses et de solutions fondées sur la recherche. Organisé par l’Institut éthiopien de transformation agricole (ATI), l’événement, placé sous le thème « Accélérer la transformation agricole par des interventions innovantes », réunit des experts issus des universités, des centres de recherche, des institutions régionales, du secteur privé, des partenaires au développement ainsi que des innovateurs. Lors de l’ouverture officielle, le ministre d’État à l’Agriculture, Efa Muleta, a présenté les principaux objectifs de la rencontre. Parmi eux figurent l’identification d’approches novatrices pour mettre en œuvre des projets pilotes, le lancement d’initiatives à fort impact, la diffusion à grande échelle des meilleures pratiques, l’accès élargi aux résultats de la recherche pour les acteurs nationaux et internationaux, le renforcement de la capacité et de la visibilité institutionnelles, le rapprochement entre la recherche académique et les programmes de développement, ainsi que l’amélioration des compétences institutionnelles et individuelles. Il a rappelé que le secteur agricole mondial traverse une période critique, marquée par le changement climatique, la pression démographique, la baisse des ressources, l’instabilité des marchés et les tensions géopolitiques. Dans un tel contexte, a-t-il souligné, transformer l’agriculture éthiopienne constitue un impératif non seulement pour le pays, mais aussi pour la stabilité et la durabilité mondiales. Efa a également mis en avant plusieurs initiatives stratégiques, notamment le Cluster de commercialisation agricole (ACC), les parcs agro-industriels intégrés, les plateformes numériques d’innovation, les réformes du système de marché, ainsi que le futur programme des Sociétés de producteurs agricoles et agroalimentaires (FPAC). Selon lui, ces dispositifs jouent un rôle central dans le renforcement de la compétitivité et de la transformation structurelle du secteur. Les conclusions de la conférence, a-t-il précisé, permettront d’affiner les priorités nationales, d’améliorer les stratégies, de renforcer la coordination institutionnelle et d’approfondir la collaboration avec les partenaires au développement, dont l’appui reste déterminant. « Ensemble, nous faisons avancer la transformation des systèmes agricoles et alimentaires éthiopiens, en ligne avec les ODD et l’Agenda 2063 », a-t-il ajouté. Il a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à atteindre l’autosuffisance alimentaire, notamment grâce à l’exonération de droits sur l’importation de machines agricoles, à la digitalisation du secteur et à la mise en œuvre de solutions innovantes. Le directeur général de l’ATI, Mendefro Nigussie, a indiqué que les résultats issus de la conférence seront publiés et transmis aux institutions agricoles afin de soutenir les efforts de modernisation du secteur. Il a par ailleurs annoncé la présentation de 41 travaux scientifiques, éducatifs et politiques, couvrant des thématiques allant de la recherche fondamentale aux applications pratiques sur le terrain, ainsi que des études politiques et des innovations concrètes. Ces contributions, a-t-il souligné, témoignent d’un écosystème de connaissances en pleine croissance, reliant l’ATI aux universités, aux centres de recherche, aux organisations de développement et aux acteurs privés. Selon lui, les conclusions de la conférence serviront à élaborer une feuille de route claire pour un système agricole plus résilient, fondé sur la connaissance, digitalisé, respectueux du climat, inclusif et compétitif au niveau mondial. « Transformer l’agriculture ne se limite pas à accroître la production : cela signifie aussi autonomiser les communautés, renforcer les institutions et construire des systèmes modernes reliant les agriculteurs aux technologies, aux marchés, aux financements et aux opportunités », a-t-il ajouté. Pour rappel, la première édition de la Conférence nationale sur la transformation agricole, tenue les 11 et 12 mai 2023, avait pour objectif de capitaliser sur les expériences de l’ATI au cours de la décennie précédente et de renforcer sa visibilité auprès des autorités, des partenaires et du public. Lors de cette première rencontre, 20 communications scientifiques et techniques avaient été présentées.
Le ministre d’État au Commerce et à l’Intégration régionale annonce un nouvel élan dans la coopération économique entre l’Éthiopie et l’Arabie saoudite.
Nov 19, 2025 65
Addis-Abeba, le 18 novembre 2025 (ENA) - L’Éthiopie et l’Arabie saoudite consolident leur partenariat économique en mettant l’accent sur l’investissement, le commerce et l’innovation technologique, a déclaré Abdulhakim Mulu, ministre d’État au Commerce et à l’Intégration régionale. Intervenant lors du Forum d’affaires éthio-saoudien organisé à l’hôtel Marriott à Addis-Abeba, il a précisé que les domaines prioritaires de coopération sont l’agriculture, l’industrie manufacturière et la technologie. Il a souligné que le gouvernement éthiopien accorde une attention particulière au développement de ces secteurs stratégiques afin de diversifier l’économie nationale et de bâtir un corridor commercial mutuellement bénéfique. « Plus de 200 entreprises saoudiennes opèrent déjà en Éthiopie et affichent un potentiel de croissance considérable », a-t-il indiqué, ajoutant que les deux gouvernements travaillent activement à améliorer le cadre réglementaire pour faciliter les investissements. De son côté, Abdullah Mohammed Al-Ajmi, président du Conseil d’affaires éthio-saoudien, a estimé que ce partenariat marque une progression notable dans la coopération économique, réunissant plus de 90 entreprises saoudiennes et 120 entreprises éthiopiennes. Il a évoqué les échanges commerciaux actuels et les ambitions futures, rappelant que le potentiel de croissance est important. L’un des objectifs fixés est d’atteindre un volume d’échanges de 1,5 milliard de dollars américains d’ici l'an prochain. Pour sa part, le chargé d’affaires d’Arabie saoudite en Éthiopie, Salih Almogbil, a affirmé que le forum reflète la profondeur des relations fraternelles entre les deux pays. Il a insisté sur le rôle central de cette plateforme pour favoriser le partage d’expertise et identifier de nouvelles opportunités profitables aux deux nations. Il a également noté la progression constante des échanges et des investissements, preuve de la solidité du partenariat bilatéral. Les investisseurs ont d’ailleurs été encouragés à explorer les multiples opportunités offertes par le Royaume pour renforcer les pistes de coopération. En marge de l’événement, Megabi Sireat Taye Leta, membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce et des associations sectorielles d’Éthiopie (ECCSA), a indiqué à l’ENA que ce forum vise avant tout à ouvrir de larges perspectives d’investissement entre l’Éthiopie et l’Arabie saoudite. « Nous œuvrons pour convaincre davantage d’entreprises saoudiennes de considérer l’Éthiopie comme une destination fiable et attractive pour leurs investissements », a-t-il affirmé. Il a rappelé que le précédent forum avait constitué un point de départ important, mais que cette nouvelle édition marque une avancée notable : le nombre de participants a nettement augmenté, avec plus de 85 entreprises saoudiennes et plus de 120 entreprises éthiopiennes présentes cette année.