Économie - ENA Français
Économie
Le président Taye réitère la détermination de l’Éthiopie à élargir sa présence sur le marché chinois du café
Dec 27, 2025 27
Addis-Abeba, le 27 décembre 2025 (ENA) : - Le président Taye Atske-selassie a réaffirmé la volonté de l’Éthiopie d’intensifier sa coopération commerciale avec la Chine dans le domaine du café. Il s’exprimait par message vidéo à l’occasion de la Conférence inaugurale Chine–Éthiopie sur la promotion économique et commerciale du café, organisée à Zhuzhou, dans la province chinoise du Hunan. La première Conférence Éthiopie-Chine sur le café et le commerce, qui renforce encore davantage la relation stratégique de longue date entre l'Éthiopie et la Chine, s'est tenue en Chine. Le président Taye Atsekeslassie a déclaré que ce forum visait à développer les relations commerciales bilatérales au-delà du simple commerce du café, en s'inscrivant dans une transformation industrielle plus large. Le président a souligné que l'Éthiopie, berceau du café, est réputée pour fournir au marché mondial des variétés très prisées telles que le Yirgachefe, le Sidama, le Kafa et le Jimma. Il a expliqué que le secteur du café contribue à hauteur de 25 % à la création d'emplois et à hauteur de 30 % aux recettes en devises étrangères, ce qui en fait un pilier de l'économie. Il a affirmé que, pour que le partenariat stratégique indéfectible entre les deux pays se traduise par des résultats concrets, la ville de Xinzhou devrait devenir la principale porte d'entrée du café éthiopien vers le vaste marché chinois. Il a également affirmé que cela permettrait à l'Éthiopie de participer pleinement aux chaînes d'approvisionnement mondiales. Cette conférence historique devrait servir de modèle pour la future coopération commerciale africaine et contribuer à accroître la reconnaissance internationale du café éthiopien.
L’Éthiopie vise à accroître ses exportations de café vers le marché chinois.
Dec 27, 2025 55
Addis-Abeba, le 27 décembre 2025 (ENA) : - Une conférence majeure de promotion commerciale est en cours dans la province chinoise du Hunan, visant à renforcer la présence du café de spécialité éthiopien sur le vaste marché chinois. Organisé dans la ville de Zhuzhou, l’événement ambitionne de faire connaître les arômes distinctifs du café éthiopien à plus de 700 000 consommateurs, mettant en valeur la diversité et la qualité reconnue de cette production. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique croissante des échanges commerciaux entre l’Éthiopie et la Chine, cette dernière figurant désormais parmi les principaux marchés d’exportation du café éthiopien. Au cours des cinq dernières années, la Chine a enregistré une progression notable dans ses importations de café éthiopien, passant de la 33ᵉ à la 4ᵉ place parmi les pays importateurs. La conférence, organisée sous l’égide du Comité d’amitié éthio-chinois, cherche à capitaliser sur cette tendance favorable et à élargir davantage les débouchés commerciaux. Plusieurs hauts responsables chinois, dont le maire de Zhuzhou, participent à l’événement, témoignant de l’importance accordée au renforcement de la coopération économique entre les deux pays. La délégation éthiopienne comprend notamment Tefera Derbew, ambassadeur d’Éthiopie en Chine ; Ifa Muleta, ministre d’État à l’Agriculture ; Tesfahun Gobezay, ministre d’État chargé des Services de communication gouvernementaux ; ainsi qu’Adugna Debela, directeur général de l’Autorité du café et du thé. Ils sont accompagnés de responsables régionaux et de représentants du secteur du café. Cette stratégie d’expansion du marché s’appuie sur les résultats encourageants de l’année précédente, au cours de laquelle l’Éthiopie a exporté plus de 35 000 tonnes de café vers la Chine. La campagne de promotion actuellement menée dans le Hunan est ainsi perçue comme un levier stratégique pour consolider les relations commerciales bilatérales et assurer que le café éthiopien conserve une place de choix auprès des consommateurs chinois.
Un responsable sud-soudanais plaide pour une alliance climatique dans la Corne de l’Afrique, saluant l’exemple éthiopien.
Dec 27, 2025 54
Addis-Abeba, le 27 décembre 2025 (ENA) : - Le ministre sud-soudanais de l’Élevage et de la Pêche, Onyoti Adigo Nyikwac, a appelé les pays de la Corne de l’Afrique à intensifier leur coopération régionale afin de renforcer le développement du secteur de l’élevage et la résilience face au changement climatique, en prenant l’Éthiopie comme référence en matière de réponse aux défis environnementaux partagés. Dans une déclaration à l’ENA, M. Nyikwac a estimé que l’expérience éthiopienne illustre de manière concrète l’impact positif de politiques harmonisées et d’investissements durables pour la protection des moyens de subsistance dans une région de plus en plus vulnérable aux phénomènes climatiques extrêmes, notamment les sécheresses et les inondations. Il a mis en avant l’Initiative éthiopienne pour un héritage vert, soulignant que les programmes de reboisement à grande échelle génèrent déjà des résultats tangibles, notamment en limitant la dégradation des sols, en améliorant la régularité des précipitations et en restaurant des écosystèmes essentiels aux économies pastorales. Selon le ministre, ces avancées s’inscrivent dans une tradition de longue date de gestion environnementale responsable en Éthiopie, fondée sur des campagnes massives de plantation d’arbres, la réhabilitation des terres dégradées et l’adoption de stratégies de développement adaptées au climat, visant à lutter contre la déforestation et l’érosion des sols. Ces initiatives ont, a-t-il ajouté, eu des retombées positives directes sur le secteur de l’élevage éthiopien, notamment par l’amélioration de la disponibilité des pâturages, le renforcement de la fertilité des sols, la protection des bassins versants et la stabilisation des microclimats locaux, éléments clés pour une production animale durable. « L’Éthiopie a accompli des avancées notables dans la gestion de l’élevage et dispose de l’expertise nécessaire pour soutenir des pays voisins comme le Soudan du Sud », a déclaré Nyikwac. « Plutôt que d’agir séparément, nous devons unir nos efforts afin que nos communautés puissent faire face collectivement aux défis communs. » Il a averti que le changement climatique inflige des dommages considérables à l’ensemble de la région, caractérisés par des cycles répétés de sécheresses prolongées suivies d’inondations soudaines, entraînant des pertes massives de bétail, des déplacements de populations et une détérioration de la sécurité alimentaire. La disparition du cheptel, a-t-il souligné, affecte directement les revenus des ménages, l’état nutritionnel des populations et la stabilité sociale dans les zones pastorales. Dans ce contexte, le ministre a exhorté les États membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) à adopter des approches concertées en matière d’adaptation et d’atténuation climatiques, estimant que les réponses isolées au niveau national ne sont plus suffisantes. Il a précisé que la coopération régionale devrait prioritairement porter sur le développement d’infrastructures résilientes au climat, la gestion durable des ressources naturelles et le renforcement des capacités des communautés locales. Parmi les actions urgentes proposées figurent la création de corridors transfrontaliers pour le bétail, l’extension de points d’eau fiables et la mise en œuvre de vastes programmes de réhabilitation des pâturages afin de réduire la pression exercée sur les terres déjà dégradées. Nyikwac a également insisté sur l’importance d’une meilleure préparation aux catastrophes, notamment par l’élaboration de mécanismes clairs pour le déplacement du bétail vers des zones plus sûres en cas d’inondations, ainsi que par la mise en place de systèmes d’alerte précoce destinés à protéger les éleveurs contre les chocs climatiques. Enfin, il a souligné le rôle crucial de la formation et des services vétérinaires de base pour limiter les pertes évitables liées aux maladies animales. « Sans une action coordonnée, l’Afrique risque de voir ses efforts de développement compromis », a-t-il conclu, affirmant que la résilience du secteur de l’élevage est étroitement liée à la paix régionale et à la stabilité économique
Le partenariat entre l’Éthiopie et l’Inde connaît une nouvelle dynamique grâce à des accords historiques : Ambassadeur Rai.
Dec 27, 2025 77
Addis-Abeba, le 27 décembre 2025 (ENA) : - Les relations historiques entre l’Éthiopie et l’Inde ont franchi une nouvelle étape avec leur élévation officielle au statut de partenariat stratégique, soutenu par des accords concrets, a déclaré l’ambassadeur de l’Inde en Éthiopie, Anil Kumar Rai, dans un entretien accordé à l’ENA. Selon le diplomate, ces accords couvrent plusieurs domaines prioritaires, notamment le commerce, la santé, la technologie, l’énergie et la culture, reflétant la profondeur et la diversité de la coopération entre les deux pays. Rai a expliqué que les récentes rencontres de haut niveau entre les dirigeants éthiopiens et indiens ont permis de mettre en place des mécanismes de collaboration essentiels, de stimuler l’intégration économique de l’Éthiopie et de renforcer sa position en tant que centre émergent de la transformation numérique sur le continent africain. Il a rappelé, à cet égard, l’entretien stratégique entre le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et son homologue indien Narendra Modi, tenu à l’occasion de la visite officielle historique de ce dernier en Éthiopie la semaine dernière. L’ambassadeur a décrit les relations bilatérales comme un « partenariat naturel », fondé sur des intérêts communs et adapté aux mutations du contexte mondial. Il a souligné que cette coopération repose sur un engagement partagé en faveur de la paix et de la sécurité internationales. « Il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant qui apporte une contribution tangible à la communauté internationale », a-t-il affirmé. Abordant les réformes du secteur financier éthiopien, Rai a indiqué que l’Inde soutient la modernisation du système bancaire à travers des solutions de technologies financières numériques. Ces réformes facilitent l’inclusion financière, permettant à un plus grand nombre de citoyens d’accéder à l’épargne, au crédit et à des opportunités d’investissement. Parmi les avancées majeures figure un accord de coopération douanière, aligné sur les efforts de l’Éthiopie en vue de son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce et de son engagement accru au sein de la Zone de libre-échange continentale africaine. L’Inde, a-t-il précisé, s’engage à accompagner l’Éthiopie dans la mise en place de systèmes douaniers modernes et performants afin de renforcer sa compétitivité commerciale. La coopération sanitaire connaît également des progrès significatifs, notamment dans le développement des infrastructures et l’amélioration des normes de qualité. L’Éthiopie prévoit ainsi d’adopter la Pharmacopée indienne comme référence pour la production et la réglementation des médicaments, une mesure qui contribuera à réduire les coûts et à garantir un approvisionnement fiable en produits pharmaceutiques de qualité. Par ailleurs, l’Inde fournit des équipements médicaux avancés à l’hôpital Gandhi Memorial d’Addis-Abeba, en particulier pour améliorer les services de santé maternelle et infantile, tout en soutenant des programmes de formation et d’échanges professionnels. La coopération environnementale et agricole occupe une place importante dans le cadre de l’Alliance solaire internationale, qui appuie l’initiative éthiopienne « Empreinte verte ». À ce titre, plus de 2 000 pompes solaires seront mises à la disposition des agriculteurs afin d’améliorer l’irrigation et la productivité agricole. L’éducation et le renforcement des compétences demeurent également au cœur du partenariat. L’ambassadeur a indiqué que l’Inde continue d’élargir son programme de bourses à destination des professionnels éthiopiens, favorisant le développement de compétences dans de nombreux secteurs. Selon lui, ces bénéficiaires contribuent ensuite à la création d’emplois, à l’entrepreneuriat et à l’essor des start-ups et des technologies de l’information. Les échanges culturels et humains s’intensifient également. Ethiopian Airlines assure désormais plus de 40 vols par semaine vers l’Inde, tandis que le Centre culturel éthiopien de New Delhi a repris ses activités. Rai a souligné que les voyageurs découvrent dès l’embarquement la richesse culturelle de l’Éthiopie à travers ses traditions vestimentaires et culinaires. Il a ajouté que la culture et le cinéma indiens jouissent d’une popularité croissante en Éthiopie, portée par des événements culturels, des restaurants et des cours de langue organisés par l’ambassade de l’Inde. Enfin, l’ambassadeur a qualifié la récente visite du Premier ministre Narendra Modi en Éthiopie de moment charnière, ayant accéléré le dialogue bilatéral et transformé les relations entre les deux pays en une alliance stratégique fondée sur le respect mutuel et des ambitions communes. Pour l’avenir, il a indiqué que l’Éthiopie et l’Inde travaillent à l’élaboration d’une feuille de route globale axée sur les technologies émergentes et le renforcement de la coopération en matière de maintien de la paix à l’échelle mondiale, affirmant que « le potentiel de ce partenariat est considérable et que la volonté de l’approfondir demeure ferme ».
La nouvelle politique entrepreneuriale de l'Éthiopie devrait stimuler l'emploi et l'innovation numérique, selon le vice-Premier ministre
Dec 26, 2025 99
Addis Ababa 26 décembre,2026 (ENA) Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a souligné que dans le cadre du programme pour la prospérité, l'entrepreneuriat aligné sur la stratégie « Digital Ethiopia 2030 » est considéré comme un moteur essentiel d'une croissance économique durable et accélérée grâce à la création massive d'emplois. La nouvelle politique d'entrepreneuriat de l'Éthiopie devrait stimuler l'emploi et l'innovation numérique : vice-Premier ministre Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a souligné que dans le cadre du programme pour la prospérité, l'entrepreneuriat aligné sur la stratégie « Digital Ethiopia 2030 » est considéré comme un moteur essentiel d'une croissance économique durable et accélérée grâce à la création massive d'emplois. Dans son message publié sur X, le vice-Premier ministre déclare : « Aujourd'hui, nous avons organisé une consultation en ligne avec les membres du Conseil numérique afin de délibérer sur le projet de politique de développement de l'entrepreneuriat ». Selon Temesgen, cette politique vise à susciter un mouvement national inclusif en faveur de l'entrepreneuriat qui encourage l'innovation numérique et la compétitivité, conformément aux objectifs de l'initiative « Digital Ethiopia 2030 ». « Ce cadre politique jouera un rôle central dans l'orientation du développement de l'écosystème entrepreneurial éthiopien et le renforcement des stratégies nationales de création d'emplois », a-t-il déclaré, ajoutant : « Il devrait notamment renforcer les mentalités, les convictions et les comportements communs qui sont essentiels à un environnement entrepreneurial florissant. » Le vice-Premier ministre a en outre indiqué que les parties prenantes étaient parvenues à un consensus sur la nécessité de mettre en place un système de suivi et d'évaluation cohérent et solide à tous les niveaux de mise en œuvre. Un tel système sera essentiel pour identifier les points forts et les lacunes tout au long du processus de mise en œuvre et pour garantir que la politique atteigne les résultats escomptés, a-t-il précisé. Après de longues délibérations sur le projet de politique de développement de l'entrepreneuriat, il a été convenu de soumettre le document au Conseil des ministres pour approbation, a-t-il indiqué. Le vice-Premier ministre a en outre expliqué que la prospérité numérique de l'Éthiopie sera alimentée par des entrepreneurs qui créent des emplois, apportent des solutions et génèrent de la richesse dans tous les secteurs de l'économie, ce qui représente une étape décisive vers la réalisation de cette vision.
L'irrigation des cultures de blé renforce la volonté de l'Éthiopie d'atteindre la souveraineté alimentaire : ministère de l'Agriculture
Dec 26, 2025 72
Addis Ababa 26 décembre,2025 (ENA) Le programme éthiopien d'irrigation estivale du blé, en pleine expansion, renforce considérablement les efforts du pays en faveur de la souveraineté alimentaire, avec des millions d'hectares déjà cultivés et des objectifs de production en constante augmentation, a déclaré le ministère de l'Agriculture. Esayas Lema, directeur général chargé du développement des cultures au ministère, a déclaré à l'ENA que la culture du blé irriguée avait dépassé de loin les prévisions initiales, tant en termes de superficie que de production totale. Pour la campagne agricole 2025/2026, environ 2,7 millions d'hectares ont déjà été ensemencés en blé irrigué. Esayas a souligné que cette initiative avait débuté sous la forme d'un projet pilote en 2011, avec seulement 3 500 hectares, et qu'elle s'était depuis étendue à un programme national visant 4,2 millions d'hectares. « Cette expansion a considérablement stimulé la production totale, permettant à l'Éthiopie non seulement de répondre à la demande intérieure, mais aussi de pénétrer le marché de l'exportation », a-t-il déclaré. Selon le ministère, la saison d'irrigation estivale vise à produire 175 millions de quintaux de blé, renforçant ainsi la position de l'Éthiopie en tant que premier producteur de blé de la région. « Jusqu'à présent, 2,7 millions d'hectares ont été ensemencés en blé et la récolte est déjà terminée sur 3,1 millions d'hectares », a expliqué M. Essayas. Il a souligné que l'agriculture irriguée est de plus en plus courante parmi les agriculteurs du pays, contribuant ainsi fortement à la souveraineté alimentaire nationale. Il a également déclaré que le développement des infrastructures, l'approvisionnement en engrais et l'amélioration des variétés de semences sont répartis de manière adéquate pour soutenir le programme. L'impact de l'irrigation estivale dans la culture du blé est déjà visible sur le terrain. Les agriculteurs de la zone nord de Shewa, dans la région d'Oromia, font état d'une augmentation notable de leur productivité grâce à l'irrigation mécanisée. Un agriculteur, Sisay Desta, a déclaré que le soutien du gouvernement avait transformé sa capacité de production. « L'aide que nous recevons a transformé notre production et réduit les difficultés liées à la main-d'œuvre », a-t-il déclaré. Un autre agriculteur, Getu Desalegn, a souligné l'importance des conseils techniques. « Le soutien professionnel des experts en développement agricole, en particulier en matière de mécanisation et de méthodes de distribution appropriées, rend notre production agricole et nos récoltes plus efficaces », a-t-il noté. Auparavant, le cabinet du Premier ministre avait fait état d'une forte augmentation de la production nationale de blé pendant la période de récolte 2023/24. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le cabinet a déclaré que les petits exploitants agricoles avaient cultivé 3,6 millions d'hectares et produit 123 millions de quintaux, tandis que 2,9 millions d'hectares de terres irriguées avaient produit 107,7 millions de quintaux. La production totale de blé a atteint 230 millions de quintaux au cours de cette période, a-t-il déclaré. Le 18 novembre 2024, le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé le début de la récolte nationale de blé pour la saison en cours, soulignant que « nous devons accélérer ce processus à l'échelle nationale grâce à la collaboration, car nous avons une récolte abondante cette année. De plus, nous devons nous préparer pour la prochaine culture de blé d'été ».
La nouvelle politique entrepreneuriale de l'Éthiopie devrait stimuler l'emploi et l'innovation numérique, selon le vice-Premier ministre
Dec 26, 2025 79
Addis Ababa 26 décembre,2025 (ENA) Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a souligné que dans le cadre du programme pour la prospérité, l'entrepreneuriat aligné sur la stratégie « Digital Ethiopia 2030 » est considéré comme un moteur essentiel d'une croissance économique durable et accélérée grâce à la création massive d'emplois. La nouvelle politique d'entrepreneuriat de l'Éthiopie devrait stimuler l'emploi et l'innovation numérique : vice-Premier ministre Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a souligné que dans le cadre du programme pour la prospérité, l'entrepreneuriat aligné sur la stratégie « Digital Ethiopia 2030 » est considéré comme un moteur essentiel d'une croissance économique durable et accélérée grâce à la création massive d'emplois. Dans son message publié sur X, le vice-Premier ministre déclare : « Aujourd'hui, nous avons organisé une consultation en ligne avec les membres du Conseil numérique afin de délibérer sur le projet de politique de développement de l'entrepreneuriat ». Selon Temesgen, cette politique vise à susciter un mouvement national inclusif en faveur de l'entrepreneuriat qui encourage l'innovation numérique et la compétitivité, conformément aux objectifs de l'initiative « Digital Ethiopia 2030 ». « Ce cadre politique jouera un rôle central dans l'orientation du développement de l'écosystème entrepreneurial éthiopien et le renforcement des stratégies nationales de création d'emplois », a-t-il déclaré, ajoutant : « Il devrait notamment renforcer les mentalités, les convictions et les comportements communs qui sont essentiels à un environnement entrepreneurial florissant. » Le vice-Premier ministre a en outre indiqué que les parties prenantes étaient parvenues à un consensus sur la nécessité de mettre en place un système de suivi et d'évaluation cohérent et solide à tous les niveaux de mise en œuvre. Un tel système sera essentiel pour identifier les points forts et les lacunes tout au long du processus de mise en œuvre et pour garantir que la politique atteigne les résultats escomptés, a-t-il précisé. Après de longues délibérations sur le projet de politique de développement de l'entrepreneuriat, il a été convenu de soumettre le document au Conseil des ministres pour approbation, a-t-il indiqué. Le vice-Premier ministre a en outre expliqué que la prospérité numérique de l'Éthiopie sera alimentée par des entrepreneurs qui créent des emplois, apportent des solutions et génèrent de la richesse dans tous les secteurs de l'économie, ce qui représente une étape décisive vers la réalisation de cette vision.
Le GERD redéfinit l'intégration énergétique régionale et la transformation économique, selon l'EEP
Dec 26, 2025 134
Addis Ababa 26 décembre, 2025 (ENA) La compagnie électrique éthiopienne (EEP) a réaffirmé que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) n'est plus seulement un projet hydroélectrique, mais un moteur stratégique qui remodèle l'économie éthiopienne et redéfinit la coopération énergétique régionale. Un forum de haut niveau organisé sous le thème « Le GERD pour le renouveau de l'Éthiopie » s'est tenu à Guba, sur le site du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne. S'exprimant lors du forum, l'ingénieur Ashebir Balcha, PDG de l'EEP, a souligné que le GERD avait remodelé le paysage énergétique de l'Éthiopie tout en positionnant le pays comme une plaque tournante clé du réseau électrique régional émergent en Afrique de l'Est. Dans sa présentation, le PDG a souligné que le barrage avait considérablement augmenté la capacité de production d'électricité du pays. La capacité totale installée de l'Éthiopie était inférieure à 5 000 mégawatts avant la construction du GERD, a souligné M. Ashebir, ajoutant que « maintenant que le barrage est opérationnel, l'approvisionnement du pays atteint environ 10 000 mégawatts ». Selon lui, cette expansion marque un tournant décisif pour un pays longtemps confronté à des pénuries d'énergie qui limitaient sa croissance industrielle. Alors que près de la moitié de la population ne disposait auparavant pas d'un approvisionnement fiable en électricité, le GERD est désormais considéré comme l'épine dorsale d'un réseau national plus solide et le fondement d'une expansion économique durable, a-t-il ajouté. Le barrage accélère également l'intégration régionale et les recettes en devises étrangères, a encore noté le PDG, rappelant que l'Éthiopie exporte actuellement de l'électricité vers le Kenya, Djibouti, le Soudan et fournit une partie de la demande de la Tanzanie. Dans ce cas, le GERD représente à lui seul 51 % des exportations totales d'électricité du pays, a-t-il ajouté. Il a en outre déclaré que des préparatifs étaient également en cours pour étendre l'approvisionnement en électricité au Soudan du Sud et à la Somalie. L'Éthiopie est de plus en plus reconnue comme un fournisseur fiable d'énergie propre et renouvelable, a fait remarquer M. Ashebir, ajoutant que le commerce transfrontalier d'électricité reflète une stratégie plus large de diplomatie énergétique qui privilégie la coopération et le partage des infrastructures. Fiseha Yitagesu, PDG de l'Industrial Parks Development Corporation (IPGC), a pour sa part déclaré que l'impact économique est déjà visible dans le secteur industriel. S'exprimant lors du forum, il a souligné que la production d'électricité fiable du GERD a renforcé l'attrait de l'Éthiopie pour les investisseurs étrangers, en particulier dans le secteur manufacturier. « Au cours des cinq prochaines années, les parcs industriels à eux seuls auront besoin d'environ 2 500 mégawatts d'électricité », a déclaré M. Fiseha, ajoutant que « le GERD est essentiel pour répondre à cette demande croissante et garantir un approvisionnement électrique stable et abordable pour les industries à grande échelle ». Il a déclaré que l'énergie fiable, qui constituait autrefois un obstacle majeur à l'investissement, n'est plus un facteur limitant, ce qui permet à l'Éthiopie d'attirer des fabricants mondiaux dans les secteurs du textile, de la transformation agricole et d'autres secteurs à forte consommation d'énergie. D'autres participants de haut niveau ont également souligné l'importance historique et symbolique du projet. Ils ont insisté sur le fait que, conçu comme le moteur de la transition de l'Éthiopie d'une économie agraire vers une économie industrielle, le GERD a été entièrement financé par des obligations nationales et des contributions publiques, renforçant ainsi son statut de projet relevant de la souveraineté nationale. La vice-présidente du gouvernement, Meseret Haile, a déclaré que le GERD est un exemple vivant de la prospérité de l'Éthiopie en action. « Le GERD est un héritage historique qui reflète l'unité du peuple éthiopien et qui sera transmis aux générations futures », a-t-elle déclaré, soulignant sa contribution à la productivité industrielle et à la croissance économique. Desalegn Wedaje, président de la commission permanente de la planification, du budget et des finances de la Chambre des représentants, a quant à lui décrit le barrage comme « un symbole de la prospérité de l'Éthiopie et de la fierté de la nation », appelant à la mise en place de nouveaux systèmes pour développer le potentiel touristique autour du site. Getachew Reda, conseiller du Premier ministre Abiy Ahmed pour les affaires est-africaines, a également déclaré que l'achèvement réussi du GERD avait élargi les perspectives de développement de l'Éthiopie. « Le barrage a donné confiance pour rêver de projets nationaux encore plus ambitieux », a-t-il déclaré. Aregawi Berhe, PDG du bureau de coordination du projet GERD, a quant à lui souligné le pouvoir unificateur du barrage. « Le GERD vise à créer un esprit de possibilité parmi tous les Éthiopiens », a-t-il déclaré. Le directeur général du Policy Study Institute (PSI), Fikadu Tsega, a également expliqué que le projet avait stimulé la productivité industrielle et renforcé la mise en œuvre du programme « Digital Ethiopia ». « Le GERD est devenu un exemple clair du renouveau de l'Éthiopie dans la pratique », a-t-il déclaré. Alors que l'Éthiopie s'apprête à atteindre la pleine capacité opérationnelle du barrage, les responsables et les experts s'accordent à dire que le GERD est désormais la pierre angulaire du renouveau national, reliant la sécurité énergétique à l'ambition industrielle et à la coopération régionale, tout en transformant le potentiel des ressources naturelles en gains économiques tangibles.
L'Éthiopie et les Émirats arabes unis s'engagent à renforcer leur partenariat stratégique
Dec 26, 2025 152
Addis Ababa 26 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et les Émirats arabes unis ont réaffirmé leur engagement à approfondir leur partenariat stratégique, à la suite d'une réunion de haut niveau entre l'ambassadeur de l'Éthiopie aux Émirats arabes unis, Jemal Beker, et le cheikh Shakhbout bin Nahyan Al Nahyan, ministre d'État aux Affaires étrangères des Émirats arabes unis. Les discussions ont mis en évidence la solidité croissante des relations bilatérales et ont exploré de nouvelles voies de coopération dans les domaines du commerce, de l'investissement, des énergies renouvelables et de la technologie. Les deux parties ont souligné le passage d'une bonne volonté politique à des résultats économiques tangibles. La réunion a également abordé les défis sécuritaires dans la Corne de l'Afrique et au Moyen-Orient, les deux nations réaffirmant leur objectif commun de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité dans ces régions stratégiquement importantes. L'ambassadeur Jemal a qualifié les discussions de « vraiment productives et chaleureuses », soulignant les domaines de collaboration tels que le commerce, les infrastructures, l'énergie, la technologie et la sécurité régionale. Il a ajouté : « Nous continuerons à intensifier les engagements de haut niveau afin de transformer la bonne volonté en résultats tangibles pour nos peuples. » Cheikh Shakhbout a félicité l'Éthiopie d'avoir été choisie pour accueillir le sommet climatique COP32, saluant son programme de développement vert comme un modèle pour la région. Les deux pays ont convenu de maintenir la dynamique grâce à la commission ministérielle conjointe et à une série de visites de haut niveau prévues au cours des prochains mois, renforçant ainsi un partenariat fondé sur le respect mutuel et le développement durable.
L'Éthiopie favorise un climat d'investissement favorable aux parcs agro-industriels intégrés : ministre de l'Industrie
Dec 25, 2025 82
Addis Ababa 25 décembre,2025 (ENA) Le gouvernement éthiopien favorise un environnement propice aux investisseurs dans les parcs agro-industriels intégrés (IAIP), a déclaré le ministre de l'Industrie, Melaku Alebel. S'exprimant aujourd'hui lors du forum sur l'investissement dans les parcs agro-industriels intégrés, il a souligné l'engagement de l'administration à renforcer le développement industriel grâce à diverses mesures de soutien, notamment des incitations pour les investisseurs. Melaku a souligné l'importance des IAIP dans la production de biens à valeur ajoutée et l'amélioration de la compétitivité mondiale. Il a souligné que les investisseurs dans ces parcs bénéficient de coûts d'investissement réduits, d'un accès facile aux intrants et d'un soutien substantiel du gouvernement. Une part importante des exportations agricoles de l'Éthiopie étant constituée de produits bruts, le ministre a affirmé que ces parcs industriels intégrés sont essentiels pour augmenter la valeur des exportations et renforcer la compétitivité. Les parcs sont stratégiquement situés à proximité des ressources essentielles, ce qui facilite les liens entre les agriculteurs et les transformateurs. Le gouvernement accorde la priorité à ces parcs agro-industriels afin d'assurer leur succès, a-t-il déclaré. L'initiative Ethiopia Tamirt (Fabriqué en Éthiopie) souligne l'engagement du gouvernement envers ce secteur, puisqu'il encourage activement les investissements dans les IAIP. Les IAIP éthiopiens jouent un rôle crucial dans la transformation de l'économie agricole du pays en ajoutant de la valeur aux produits agricoles, en stimulant les exportations, en créant des emplois, en modernisant les pratiques agricoles, en attirant les investissements directs étrangers (IDE) et en améliorant la sécurité alimentaire. Les principaux parcs, tels que Bulbula, Yirgalem et Bure, disposent d'infrastructures modernes et offrent des incitations aux investisseurs, notamment des allégements fiscaux. Ces parcs visent à combler le fossé entre le secteur agricole et l'industrie manufacturière en ajoutant de la valeur aux produits agricoles bruts, en créant des emplois et en stimulant les exportations, a-t-on appris.
Le Groupe de la Banque africaine de développement mobilise des capitaux privés mondiaux pour combler le déficit de financement en Afrique.
Dec 24, 2025 147
Addis-Abeba, le 24 decembre 2025 (ENA) : - S'appuyant sur le succès de la 17e reconstitution du Fonds africain de développement (FAD-17), qui a permis de lever 11 milliards de dollars pour les pays africains les plus vulnérables, la BAD a réuni des investisseurs internationaux à Londres pour la première Journée de mobilisation des capitaux privés en Afrique, à Lancaster House. L’événement de haut niveau a réuni plus de 150 hauts dirigeants de sociétés de capital-investissement, de fonds souverains, de fonds de pension, d'assureurs, d'organismes philanthropiques, d'agences de crédit à l'exportation et d'institutions financières de développement. Il a marqué le passage du dialogue politique à la mise en œuvre pratique de mesures visant à attirer les investissements privés en Afrique. Le président de la BAD, Sidi Ould Tah, a décrit cette initiative comme la suite logique du FAD-17 et une étape clé vers la construction d'une nouvelle architecture financière africaine. Il a mis l'accent sur la collaboration avec les investisseurs institutionnels afin de libérer le potentiel capitalistique de l'Afrique et de renforcer sa souveraineté financière. Les discussions ont porté sur la redéfinition de la perception des risques liés à l'Afrique, le développement de plateformes de financement innovantes et l'augmentation des investissements dans les marchés fragiles et émergents. De nouvelles données issues de la base de données globale sur les risques des marchés émergents, présentées par le Centre pour le développement mondial, ont montré que les prêts à long terme accordés aux emprunteurs africains ont toujours été moins risqués qu'on ne le pensait généralement. Les secteurs clés mis en avant comprenaient les soins de santé et l'aviation, considérés comme essentiels à la résilience économique et à l'intégration régionale de l'Afrique. Deux initiatives phares ont été présentées : la Facilité africaine pour les médicaments et les équipements, développée avec la Fondation Gates, afin de garantir un accès abordable et rapide aux fournitures médicales essentielles, et le Programme intégré de transformation de l'aviation pour l'Afrique, soutenu par un financement mixte, visant à moderniser les aéroports, les compagnies aériennes et les services connexes. Parallèlement, le Dr Ould Tah a organisé une table ronde à huis clos avec des cadres supérieurs d'une trentaine de grands investisseurs institutionnels afin d'étudier la création d'un laboratoire d'innovation du secteur privé axé sur l'Afrique, destiné à co-développer de nouveaux outils de financement, des modèles de partenariat et des mécanismes de partage des risques adaptés aux marchés africains.
Le président kenyan William Ruto a salué les progrès remarquables de l’Éthiopie dans le domaine de l’intelligence artificielle, soulignant son rôle de leader en Afrique.
Dec 24, 2025 286
Addis-Abeba, le 24 décembre 2025 (ENA) : - Le président kenyan William Ruto a salué, ce mercredi, l'engagement de l'Éthiopie dans le développement de la technologie d'intelligence artificielle (IA), lors d'une visite conjointe avec le Premier ministre Abiy Ahmed à l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle. Les deux dirigeants ont parcouru les installations de l'institut, où ils ont pu observer les activités de recherche menées par cette institution naissante. « La capacité de l'Éthiopie à créer une telle institution, capable de mener des recherches en IA à ce niveau, démontre les bénéfices qu'elle aspire à tirer de ce domaine », a déclaré le président Ruto. Il a ajouté que cette initiative marque « le début pour l'Éthiopie » et constitue « un exemple pour les autres Africains ». La visite s'est poursuivie au centre de startups de l'institut, où les leaders ont encouragé une jeunesse dynamique. Le président kenyan a particulièrement applaudi les projets innovants portés par de jeunes entrepreneurs dans les secteurs de la santé, de l'éducation, de l'agriculture et d'autres applications de l'IA. Il a souligné le soutien ferme de l'Éthiopie aux startups, soulignant l'attention particulière que porte le Premier ministre Abiy Ahmed à ce secteur prometteur. On a appris que cette rencontre renforce les liens bilatéraux entre le Kenya et l'Éthiopie, deux nations pionnières dans l'adoption des technologies émergentes pour le développement continental.
Le bilan positif de « l’Éthiopie numérique 2025 » est un tournant décisif pour la modernisation digitale du pays
Dec 24, 2025 164
Addis-Abeba, le 24 décembre 2025 : - La mise en œuvre aboutie de l’initiative « Éthiopie numérique 2025 » a posé des fondations robustes pour l’essor numérique à long terme de l’Éthiopie, estiment des universitaires et des spécialistes du secteur technologique. Des chercheurs de l’Université des sciences et technologies d’Adama (ASTU) soulignent que cette stratégie a profondément remodelé l’écosystème technologique national, tout en favorisant une adhésion croissante du public aux services numériques. Selon eux, l’initiative a marqué une étape déterminante dans la transformation structurelle du pays. Cette semaine, le Premier ministre Abiy Ahmed a réitéré la volonté ferme du gouvernement de poursuivre cette dynamique en lançant officiellement « Éthiopie numérique 2030 », une feuille de route nationale ambitieuse visant à exploiter pleinement les technologies numériques au service d’un développement inclusif et durable. Il a rappelé que la transition depuis la stratégie précédente avait été menée avec succès, affirmant que « l’initiative ‘Éthiopie numérique 2025’ est arrivée à son terme, ses principaux objectifs ayant été largement atteints ». Les universitaires de l’ASTU ont salué les acquis du programme, mettant en avant son influence positive sur la perception et l’usage des technologies par la population. Dereje Regassa, directeur de l’engagement communautaire et enseignant-chercheur en informatique et ingénierie, a indiqué que cette initiative avait non seulement renforcé les infrastructures technologiques, mais aussi incité les citoyens à adopter activement les solutions numériques dans leur vie quotidienne. De l’avis des experts, ces progrès placent désormais l’Éthiopie dans une position favorable pour accélérer sa transformation numérique et promouvoir une croissance inclusive au cours des prochaines années. Dans la région de Harari, des professionnels du secteur partagent cette analyse, soulignant que « Éthiopie numérique 2025 » a permis de mettre en œuvre des réformes majeures ayant profondément modernisé les systèmes administratifs et technologiques à l’échelle nationale. Sami Ahmed, spécialiste des technologies de l’information au centre de services Harari Mesob One-Center Service, a expliqué que la numérisation des services publics a considérablement amélioré leur efficacité, tandis que l’introduction progressive de l’intelligence artificielle contribue à la transformation des centres urbains en villes intelligentes. Il a également noté que l’adaptation des technologies aux réalités locales permet à l’Éthiopie d’évoluer d’un simple consommateur vers un acteur émergent de la création de solutions numériques. Abordant le secteur financier, Hamdi Ramzi, expert en communication et technologies à l’Agence de presse de Harari, a mis en lumière le rôle central des services financiers numériques dans le renforcement de l’inclusion financière. Il a souligné que des plateformes telles que Telebirr ont su gagner la confiance des usagers, facilitant les transactions essentielles à distance. Hamdi a par ailleurs évoqué les avancées dans le domaine agricole, où l’accès accru à l’information numérique modernise les pratiques, tandis que les paiements numériques et le service Mesob contribuent à réduire la corruption et les pratiques frauduleuses. De son côté, Desse Ahmed, spécialiste informatique au Centre Harari Mesob, a identifié l’extension des réseaux 4G et 5G ainsi que la mise en place du système national d’identification Fayda comme des leviers clés du succès de la stratégie. Selon lui, ces avancées permettent aux citoyens de valoriser leurs compétences technologiques au profit de leur développement personnel et de celui de la nation.
L'Éthiopie exploite ses richesses minérales pour stimuler la transformation économique dans le cadre du programme « Medemer State » : ministre des Mines
Dec 23, 2025 181
Addis Ababa 23 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie tire stratégiquement parti de ses abondantes ressources minérales pour opérer une transformation significative de son économie, en veillant à ce que cette richesse naturelle jette les bases d'un développement accéléré. S'adressant à l'ENA, le ministre des Mines, Habtamu Tegegn, a déclaré que le gouvernement mettait en œuvre la philosophie du « Medemer State », qui met particulièrement l'accent sur l'exploitation du potentiel du secteur minier afin de contribuer de manière significative à la prospérité nationale. Ces dernières années, le gouvernement a identifié l'exploitation minière comme l'un des cinq piliers clés de l'économie nationale, la reconnaissant comme essentielle à la transformation structurelle. L'Éthiopie dispose d'importantes réserves minérales qui soutiennent des secteurs vitaux tels que l'agriculture, l'industrie manufacturière et la construction. M. Habtamu a souligné qu'en identifiant correctement ces ressources et en les intégrant dans la politique nationale, le gouvernement a créé un climat d'investissement de plus en plus dynamique. Ce changement de perspective, a-t-il déclaré, donne la priorité à l'augmentation des recettes d'exportation, renforçant ainsi la situation financière du pays et améliorant sa compétitivité dans le commerce mondial. Un rapport souligne une réalisation historique dans le secteur minier éthiopien au cours du dernier exercice financier, avec plus de 3,5 milliards de dollars de recettes, ce qui témoigne clairement du succès des récentes interventions stratégiques du pays. Les attentes sont élevées pour l'exercice fiscal en cours, les projections indiquant des recettes en devises étrangères encore plus importantes à mesure que de nouveaux projets industriels démarrent et optimisent leurs processus de production. De plus, le contexte politique actuel a permis à l'Éthiopie de produire des minéraux au niveau national pour les usines et les projets de construction locaux. M. Habtamu a souligné que le recours à la production minérale locale n'est pas seulement une nécessité économique, mais qu'il symbolise également la souveraineté nationale. En réduisant sa dépendance vis-à-vis des importations étrangères de matières premières, l'Éthiopie assure son avenir industriel et favorise une économie plus résiliente et autosuffisante. Alors que ces politiques continuent de redynamiser le secteur minier, le ministre a réaffirmé l'engagement du gouvernement à renforcer les activités minières et à veiller à ce que ces ressources contribuent à un développement national durable et global.
L'Éthiopie et le Kenya s'engagent à renforcer leurs liens et réaffirment leur engagement commun en faveur d'une paix durable dans la Corne de l'Afrique
Dec 23, 2025 197
Addis Ababa 23 décembre,2025 (ENA) L'Éthiopie et le Kenya s'engagent à renforcer leurs liens et réaffirment leur engagement commun en faveur d'une paix durable dans la Corne de l'AfriqueL'Éthiopie et le Kenya s'engagent à renforcer leurs liens et réaffirment leur engagement commun en faveur d'une paix durable dans la Corne de l'AfriqueLe Premier ministre Abiy Ahmed a tenu des discussions stratégiques avec le président kenyan William Samoei Ruto, qui effectue une visite de travail d'une journée en Éthiopie, axées sur le renforcement des relations bilatérales et l'amélioration de la paix et de la sécurité dans la Corne de l'Afrique grâce au dialogue et à des solutions menées par l'Afrique. « Aujourd'hui, j'ai accueilli le président kenyan William Samoei Ruto pour une visite de travail d'une journée, reflétant les relations profondes, historiques et fraternelles entre nos deux nations », a déclaré le Premier ministre Abiy sur les réseaux sociaux. Il a souligné que les discussions avaient mis l'accent sur le renforcement de la coopération bilatérale et la volonté commune de promouvoir la paix, le dialogue et la stabilité dans la Corne de l'Afrique. « Au cours de notre réunion, nous nous sommes concentrés sur le renforcement des relations bilatérales et avons échangé nos points de vue sur la paix et la sécurité régionales dans la Corne de l'Afrique, réaffirmant notre engagement commun en faveur de la stabilité, du dialogue et des solutions menées par l'Afrique », a déclaré le Premier ministre.
Le Premier ministre Abiy accueille le président kenyan Ruto
Dec 23, 2025 182
Addis Ababa 23 décembre,2025 (ENA) Le Premier ministre Abiy Ahmed a accueilli ce matin le président kenyan William Ruto pour une visite de travail d'une journée. L'Éthiopie et le Kenya ont récemment renforcé leurs relations bilatérales dans divers secteurs, les deux pays d'Afrique de l'Est partageant des valeurs et des intérêts stratégiques communs. Au cours des dernières années, les dirigeants de ces pays voisins ont multiplié les visites, approfondissant ainsi leur coopération. De plus, de nombreuses visites et discussions bilatérales entre des hauts responsables gouvernementaux éthiopiens et kényans ont souligné le renforcement de leurs liens stratégiques. Dans une récente interview accordée à l'ENA, l'ambassadeur sortant du Kenya en Éthiopie, George Orina, a souligné que l'Éthiopie et le Kenya sont des partenaires solides qui œuvrent activement à la promotion de la paix et de la stabilité régionales dans la Corne de l'Afrique. Il a souligné le rôle des deux pays dans la sécurité régionale, notant que « le Kenya et l'Éthiopie ont été des États pionniers dans la promotion de la paix et de la stabilité dans la région ». Une visite d'une journée du président William Ruto devrait consolider la coopération bilatérale dans divers domaines stratégiques.
Un diplomate allemand salue les réformes économiques de l'Éthiopie visant à renforcer la confiance des investisseurs
Dec 23, 2025 118
Addis Ababa 23 décembre,2025 (ENA) Les réformes économiques en cours en Éthiopie renforcent la confiance des investisseurs internationaux, alors que le pays progresse régulièrement vers un système davantage axé sur le marché, selon Ferdinand von Weyhe, chargé d'affaires de l'ambassade d'Allemagne à Addis-Abeba. M. Weyhe a déclaré que la cohérence de la politique éthiopienne apparaît comme un signal décisif pour les investissements étrangers. Pour lui, la continuité des efforts de réforme a joué un rôle essentiel dans le renforcement de la confiance à long terme des investisseurs dans le pays. Le programme de réforme économique locale de l'Éthiopie, lancé en 2019, vise à corriger les déséquilibres macroéconomiques, à promouvoir la productivité et à soutenir une croissance durable en stabilisant les indicateurs clés et en ouvrant les principaux secteurs aux investissements privés et étrangers. Ces réformes marquent une transition progressive vers une économie orientée vers le marché tout en préservant un rôle important du gouvernement, et leur continuité a renforcé la confiance des investisseurs et l'intérêt international à long terme. La continuité du programme de réformes est particulièrement encourageante pour les partenaires internationaux et les investisseurs qui évaluent les opportunités à long terme dans le pays, a déclaré M. Weyhe à l'ENA. « Nous avons constaté des efforts constants pour développer un système axé sur le marché, et l'expérience de l'Allemagne montre que cette approche est nécessaire », a-t-il déclaré. Selon lui, ces réformes créent des avantages publics à long terme et jettent les bases d'une prospérité durable. Le chargé d'affaires a souligné que les changements politiques et structurels du pays démontrent l'engagement de l'Éthiopie à améliorer son climat d'investissement. Il s'agit notamment du lancement de la Bourse éthiopienne, des mesures visant à attirer les capitaux étrangers, des progrès réalisés en matière de logistique et de la décision d'ouvrir certains segments du secteur de la vente au détail aux entreprises étrangères. Il a en outre décrit ces mesures comme des indications claires d'une transition progressive mais régulière vers une économie plus compétitive et plus ouverte, soulignant que la prévisibilité et la continuité des réformes sont tout aussi importantes que les réformes elles-mêmes. Dans le même temps, M. Weyhe a souligné que des efforts supplémentaires étaient nécessaires pour tirer pleinement parti des avantages du processus de réforme. Il a déclaré que l'assouplissement des procédures, la réduction des goulets d'étranglement et l'amélioration de l'efficacité des marchés seraient essentiels pour maintenir la confiance des investisseurs et accélérer la croissance. Les réformes logistiques et douanières ont été mises en avant comme des domaines prioritaires pour améliorer la compétitivité mondiale de l'Éthiopie. Selon M. Weyhe, les inefficacités dans le transport de marchandises et les procédures frontalières affectent directement la capacité des entreprises éthiopiennes à être compétitives à l'échelle internationale. « Si une entreprise éthiopienne souhaite être compétitive sur le marché mondial, il est très important d'améliorer la rapidité et la qualité du transport de marchandises », a-t-il déclaré, soulignant que les performances logistiques sont un facteur décisif pour une croissance tirée par les exportations. Il a également souligné le fort potentiel de l'Éthiopie dans le domaine des énergies vertes et renouvelables, le décrivant comme un avantage stratégique dans une économie mondiale de plus en plus axée sur la durabilité. « L'énergie verte peut devenir une marque forte pour l'Éthiopie sur le marché mondial », a-t-il déclaré, ajoutant que l'accès à une énergie propre et abordable pourrait renforcer la compétitivité dans de nombreux secteurs. Weyhe a identifié les textiles, l'agriculture, la logistique et les technologies de l'information comme des secteurs présentant un potentiel de croissance important, en particulier si les réformes se poursuivent et sont complétées par des améliorations en matière d'infrastructures, de développement des compétences et d'efficacité réglementaire. Ses remarques reflètent l'intérêt croissant de la communauté internationale pour le programme de réformes de l'Éthiopie, alors que les décideurs politiques cherchent à trouver un équilibre entre la libéralisation économique, la stabilité, la création d'emplois et la croissance inclusive.
L’accès maritime de l’Éthiopie est un enjeu existentiel et intergénérationnel : Les experts
Dec 22, 2025 208
Addis-Abeba, le 22 décembre 2025 (ENA) : - Selon des experts, la revendication de l’Éthiopie pour un accès souverain à la mer ne relève pas uniquement du débat politique. Elle constitue une nécessité vitale, profondément ancrée dans la conscience collective et transmise de génération en génération, indispensable à la pérennité de l’État. Bien qu’elle dispose d’un riche passé maritime et d’une proximité naturelle avec la mer Rouge, l’Éthiopie reste aujourd’hui enclavée — une situation géographique atypique qui a durablement limité ses perspectives de développement. Des spécialistes estiment que, du point de vue historique, géographique et juridique, cet enclavement appelle une solution durable, juste et conforme au droit international. Dans son ouvrage de référence Assab : À qui appartient-il ?, le juriste de renom Yakob Hailemariam analyse en profondeur les inégalités structurelles entre les États côtiers et les pays sans littoral. S’appuyant notamment sur les travaux de l’économiste Paul Collier, il met en évidence une réalité économique incontournable : « Sans accès maritime, un pays se limite à ses voisins ; avec un accès à la mer, il s’ouvre au monde entier. » Pour un pays de plus de 130 millions d’habitants, les contraintes imposées par l’enclavement sont de plus en plus perçues comme une injustice structurelle, et la question de l’accès maritime de l’Éthiopie attire une attention internationale croissante. S’exprimant auprès de l’ENA, des experts socio-économiques basés à Mekelle ont insisté sur le caractère urgent de ce dossier stratégique. Le spécialiste en sciences sociales Mezeker Gebrehiwot a déclaré que l’Éthiopie ne pourra soutenir durablement sa dynamique de croissance tant qu’elle restera privée d’un accès direct à la mer. Selon lui, la vitalité économique du pays, sa forte croissance démographique et l’importance géostratégique de la mer Rouge rendent incontournable la reconnaissance du droit de l’Éthiopie à un accès maritime. De son côté, l’économiste Hadera Bahita a replacé la question dans une perspective régionale plus large, affirmant que l’intégration économique et la prospérité partagée dans la Corne de l’Afrique reposent sur une exploitation équitable de la mer Rouge. Elle a estimé que toute initiative de paix régionale ou tout cadre de coopération économique excluant l’Éthiopie de l’espace maritime demeure intrinsèquement incomplet. Selon elle, l’accès maritime de l’Éthiopie constitue un pilier fondamental de la stabilité régionale. L’impact économique de l’enclavement reste au cœur de cette problématique. Les recherches de Yakob Hailemariam montrent qu’un pays côtier peut atteindre en 24 ans un niveau de croissance qu’un pays enclavé met en moyenne 36 ans à réaliser. Dans cette optique, l’Éthiopie considère l’accès souverain à la mer non comme une option, mais comme une exigence stratégique majeure, et poursuit activement ses efforts pour faire valoir ce droit de manière légitime et durable.
L’Éthiopie et le Kenya concluent un accord pour faciliter le commerce transfrontalier.
Dec 21, 2025 220
Addis-Abeba, le 21 décembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et le Kenya ont signé un accord visant à simplifier les formalités commerciales transfrontalières afin de stimuler les échanges et d’améliorer les moyens de subsistance des communautés vivant le long de leur frontière commune. L’accord a été signé à Addis-Abeba par le ministre éthiopien du Commerce et de l’Intégration régionale, Kassahun Gofe, et le secrétaire d’État kényan aux Investissements, au Commerce et à l’Industrie, Lee Kinyanjui. Il fait suite aux consultations tenues à Mombasa en avril 2025, au cours desquelles les deux pays avaient réaffirmé leur volonté de renforcer leur coopération commerciale. Selon les responsables, ce régime de commerce frontalier simplifié illustre le partenariat stratégique durable entre l’Éthiopie et le Kenya, fondé sur la coopération, la confiance mutuelle et des liens fraternels. L’initiative vise notamment à alléger les procédures pour les petits commerçants transfrontaliers, à encourager la formalisation des échanges et à créer un environnement propice au développement durable du commerce frontalier. Grâce à ce dispositif, les communautés frontalières bénéficieront d’un meilleur accès aux biens de première nécessité, facilité par une réglementation plus souple et des procédures administratives simplifiées. L’accord devrait également contribuer à réduire les échanges informels et illicites en incitant les opérateurs à intégrer un cadre commercial réglementé. Au-delà de son impact économique, le régime ambitionne de promouvoir un développement harmonieux des zones frontalières et de renforcer la paix et la sécurité le long de la frontière commune. Les deux parties se sont déclarées confiantes quant à sa contribution au renforcement des relations commerciales bilatérales et à une croissance inclusive dans les régions concernées.
De nouvelles industries dans la ville de Debre Birhan créent des emplois pour 36 000 citoyens.
Dec 21, 2025 97
Addis-Abeba, le 21 décembre 2025 (ENA) : - 14 nouvelles industries ont récemment démarré leurs activités dans la ville de Debre Birhan, dans l'État régional d'Amhara, fournissant des emplois à plus de 36 000 personnes. Le Conseil de développement industriel a visité les industries de la ville de Debre Birhan et de ses environs. La délégation comprenait l'ambassadeur Girma Birru, président du Conseil national de l'industrie manufacturière, Addisu Arega, ministre de l'Agriculture, Melaku Alebel, ministre de l'Industrie, Aynalem Niguse, ministre du Revenu et Debele Kabeta, commissaire de la Commission des douanes. Birhan Gebrehiwot, chef du département des investissements industriels de la ville de Debre Birhan, a dévoilé : « Ces industries nouvellement opérationnelles ont créé des emplois pour plus de 36 000 citoyens. » Alors que la ville avait ciblé dix-huit industries pour l’année fiscale éthiopienne 2018, quatorze ont démarré avec succès leur production. La visite du conseil a débuté à l'usine de pâte à papier Nixon et à l'usine de céramique Baja, situées dans la municipalité de Bulga, et se poursuivra par des visites d'entreprises agroalimentaires, d'usines d'assemblage automobile et d'autres sites industriels. L'ambassadeur Girma Birru et les membres du conseil ont également inspecté plusieurs industries à Bahir Dar vendredi dernier.