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Le Premier ministre Abiy Ahmed s'est entretenu avec son homologue malaisien, Dato' Seri Anwar bin Ibrahim.
Nov 19, 2025 100
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed s'est entretenu avec son homologue Malaisien, Dato’ Seri Anwar bin Ibrahim. Dans un message publié sur sa page des réseaux sociaux, le Premier ministre Abiy a déclaré : « Un an après ma visite officielle en Malaisie l'an dernier, j'ai reçu en Éthiopie le Premier ministre de la Fédération de Malaisie, Dato’ Seri Anwar bin Ibrahim.» Il a précisé que ces protocoles d'accord portent sur la coopération dans les domaines du tourisme, de la santé, du transport aérien, ainsi que sur la coopération entre le Conseil municipal de Kuala Lumpur et l'Administration d'Addis-Abeba. Dans son message, le Premier ministre Abiy a indiqué que, lors de nos discussions bilatérales, nous avons réaffirmé notre engagement commun à renforcer et à élargir notre coopération.
L'Éthiopie recherche un partenariat qui transcende les dynamiques commerciales traditionnelles avec la Malaisie
Nov 19, 2025 62
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre du Commerce et de l’Intégration régionale, Kassahun Gofe, a déclaré lors du Forum d’affaires de haut niveau Éthiopie–Malaisie tenu aujourd’hui que l’Éthiopie recherchait une coopération dépassant largement les échanges commerciaux habituels avec la Malaisie. En présence du président Taye Atske Selassie et du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, il a souligné que l’objectif était d’établir « un partenariat allant bien au-delà d’une simple relation acheteur-vendeur ». Il a expliqué qu’il s’agissait d’une alliance stratégique alliant les investissements et l’expertise avancée de la Malaisie — notamment dans les semi-conducteurs, les TIC, l’immobilier, la logistique, le commerce électronique et l’accès aux marchés mondiaux — avec le vaste potentiel naturel et humain de l’Éthiopie, sa position géographique privilégiée et ses réformes ambitieuses. Il a également mis en avant la Zone de libre-échange continentale africaine, présentée comme une porte d’entrée vers l’ensemble du marché africain. De son côté, le commissaire aux investissements, Zeleke Temesgen, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à améliorer l’environnement des investissements pour les entreprises malaisiennes. « Notre gouvernement est déterminé à instaurer un climat prévisible, transparent et propice aux investisseurs », a-t-il indiqué, invitant la délégation à considérer l’Éthiopie non seulement comme une destination d’investissement, mais comme un véritable partenaire stratégique pour bâtir une Afrique durable et prospère. Il a assuré que le gouvernement était prêt à accompagner les projets, favoriser les partenariats et garantir leur réussite, soulignant que « l’Éthiopie n’est pas seulement ouverte aux investissements, mais à un partenariat à long terme ». Le Forum a rassemblé responsables politiques, investisseurs et chefs d’entreprise des deux pays pour explorer de vastes opportunités dans l’industrie, l’agroalimentaire, les technologies, les infrastructures, la logistique et d’autres secteurs prometteurs. Cet événement devrait stimuler de nouvelles initiatives d’investissement et renforcer davantage la coopération économique stratégique entre l’Éthiopie et la Malaisie.
Le premier Forum d'affaires de haut niveau éthio-malaisien
Nov 19, 2025 69
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le premier Forum d’affaires de haut niveau Éthiopie–Malaisie s’est tenu aujourd’hui en présence du président éthiopien Taye Atske Selassie et du Premier ministre malaisien Dato' Seri Anwar Ibrahim. À l'occasion, le président Taye a rappelé que, bien que les relations diplomatiques entre les deux pays datent de 1965, les rapides évolutions géoéconomiques et géopolitiques exigent désormais une coopération plus étroite et plus stratégique. Il a mis en avant la nécessité de renforcer les liens bilatéraux à travers le commerce, l’investissement, l’agriculture, l’élevage, les mines et d’autres secteurs essentiels. Le président a également souligné que la transition numérique de l’Éthiopie stimule l’inclusion financière et modernise l’économie à un rythme sans précédent. Selon lui, ce forum historique réaffirme non seulement l’amitié durable entre les deux nations, mais ouvre aussi la voie à une collaboration économique renforcée, fondée sur la compréhension mutuelle et la prospérité partagée. Il a invité les entreprises malaisiennes à saisir les opportunités d’affaires offertes par l’Éthiopie, soutenues par un environnement favorable aux investissements. Pour sa part, le Premier ministre Anwar Ibrahim a rappelé la profondeur des relations entre les deux pays, reposant sur une coopération diplomatique solide et une vision commune des enjeux mondiaux. Il a salué les réformes et les avancées de l’Éthiopie, portées par l’exploitation de son vaste potentiel. Évoquant l’histoire de l’empereur éthiopien qui accorda l’asile aux premiers musulmans, Ibrahim a souligné l’importance des leçons qu’elle offre dans un monde souvent traversé par les divisions et les préjugés. Il a estimé que ne pas renforcer les relations entre la Malaisie et l’Éthiopie constituerait une occasion manquée pour les deux pays, la région et la communauté internationale. Le Premier ministre a également mis en avant le rôle déterminant de la transformation numérique, de la transition énergétique, de l’économie des données et de l’intelligence artificielle dans la résolution des défis économiques actuels. Remerciant la délégation d’affaires malaisienne, il a réaffirmé l’existence d’un plan concret et la volonté commune de faciliter cette coopération, qu’il considère comme une opportunité majeure où la diplomatie économique jouera un rôle clé.
L’Éthiopie reste déterminée à renforcer la transparence et la responsabilité ainsi qu’à améliorer la gouvernance budgétaire.
Nov 19, 2025 78
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le ministère des Finances a réaffirmé la détermination de l’Éthiopie à promouvoir une plus grande transparence, une responsabilité accrue et une gouvernance budgétaire renforcée. Cette déclaration a été faite lors d’une réunion de haut niveau du Groupe de travail conjoint sur la gestion des finances publiques, où les responsables gouvernementaux ont présenté les principales réformes engagées pour moderniser la budgétisation, la gestion de la trésorerie, les procédures de passation de marchés et le contrôle des investissements publics. Plusieurs partenaires au développement — dont la Banque mondiale, le FMI, l’UE, la BAD, la Fondation Bill & Melinda Gates, l’UNICEF et le PNUD — ont pris part à la rencontre, apportant leur appui technique et financier pour soutenir la mise en œuvre du vaste programme de réformes conduit par le gouvernement. Semereta Sewasew, ministre d’État aux Finances, a rappelé que les réformes de la GFP constituent « un pilier stratégique pour la relance et la croissance durable du pays », soulignant qu’elles transforment profondément la planification, l’allocation, l’utilisation et le suivi des ressources publiques. Elle a insisté sur l’importance d’une budgétisation réaliste, de projections de recettes crédibles ainsi que de l’adoption d’un cadre de dépenses pluriannuel permettant de renforcer la discipline budgétaire tout en protégeant les services essentiels. La réunion a également mis en avant la progression rapide dans la mise en place d’un Compte unique du Trésor intégrant les comptes fédéraux et régionaux, accompagné d’une planification hebdomadaire des flux de trésorerie pour améliorer la prévisibilité des ressources. Ces transformations visent à optimiser l’utilisation des fonds publics et à garantir leur acheminement vers les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, les infrastructures routières et d’autres services essentiels. Le gouvernement poursuit par ailleurs le renforcement des systèmes de gestion financière à tous les échelons, y compris dans les régions, afin d’accroître transparence, efficacité et responsabilité. Le groupe de travail a également examiné la gestion des investissements publics et des entreprises publiques, la publication régulière de rapports financiers, l’examen indépendant des projets majeurs ainsi que l’intégration des analyses de risques dans le budget national — des mesures cruciales pour encadrer la dette, préserver la stabilité économique et protéger les finances publiques. La numérisation figure parmi les priorités majeures, avec des avancées notables dans la modernisation du système IFMIS pour garantir davantage de transparence et d’efficacité dans l’exécution budgétaire, la passation de marchés, la paie et les paiements, notamment grâce à la généralisation des paiements électroniques afin de réduire les pertes. Le renforcement des dispositifs d’audit interne et externe reste également un axe essentiel, de même que la mise en œuvre des recommandations visant à améliorer la redevabilité. Les partenaires ont réitéré leur engagement à soutenir les réformes, tout en appelant à une définition plus claire des priorités, à un meilleur suivi des résultats, à la finalisation des évaluations en retard, au renforcement des capacités — notamment pour limiter la rotation du personnel — et à une mobilisation accrue des ressources internes pour consolider la stabilité budgétaire et favoriser le développement. Mme Semereta a aussi rappelé l’importance de communiquer les avancées des réformes au public, affirmant que « gagner la confiance est aussi crucial que renforcer les systèmes ». Elle a conclu en soulignant que le Groupe de travail conjoint reste une plateforme essentielle pour résoudre les défis de manière coordonnée, suivre les progrès et définir les prochaines étapes de la transformation budgétaire en Éthiopie.
L’Association indique que l’AfCFTA renforce la performance des exportateurs et diversifie les marchés pour les céréales et les oléagineux.
Nov 19, 2025 33
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - L’Association éthiopienne des transformateurs et exportateurs de légumineuses, d’oléagineux et d’épices (EPOSPEA) a indiqué que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf/AfCFTA) a renforcé la compétitivité des exportateurs en élargissant l’accès aux marchés pour les céréales et les oléagineux. L’Éthiopie a officiellement commencé à mettre en œuvre l’accord de la ZLECAf en septembre 2018, et exporte depuis divers produits – viande, légumes, fruits, café, céréales et oléagineux – vers des pays comme le Kenya, la Somalie et l’Afrique du Sud, en utilisant les services de fret d’Ethiopian Airlines ainsi que le transport terrestre. Dans un entretien avec l’ENA, Edao Abdi, président d’EPOSPEA, a expliqué que la ZLECAf ouvre de vastes possibilités commerciales à travers le continent, permettant notamment aux producteurs de légumineuses et d’oléagineux d’accéder plus facilement aux marchés africains. Il a souligné que l’accord prévoit une réduction progressive des droits de douane et des taxes entre pays membres, ce qui rend ces produits plus compétitifs. Dagnachew Assefa, exportateur, estime lui aussi que la ZLECAf favorisera l’augmentation des volumes et des revenus d’exportation grâce à l’ouverture de nouveaux débouchés et à une meilleure compétitivité. Pour Iyasu Isaac, représentant de l’Association nigériane des producteurs de graines de sésame, la mise en œuvre de la ZLECAf constitue une véritable avancée pour le commerce intra-africain. Il souligne que le Kenya, l’un des principaux destinataires des exportations éthiopiennes, bénéficie déjà de l’accord. Il ajoute que si les pays africains exploitent pleinement un marché continental de 1,4 milliard d’habitants, la demande pour leurs produits augmentera considérablement, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois sur tout le continent.
La Semaine mondiale de l’entrepreneuriat 2025 met l’accent sur la coopération, stimule une croissance durable et l’inclusion rurale.
Nov 19, 2025 26
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - L’Institut de développement de l’entrepreneuriat (EDI) a indiqué que la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (GEW) 2025 pourrait renforcer la coopération, encourager une croissance durable et promouvoir l’inclusion des communautés rurales. En collaboration avec le ministère du Travail, l’EDI a inauguré officiellement la GEW Éthiopie 2025 à Addis-Abeba, lançant ainsi cet événement mondial d’une semaine (du 17 au 23 novembre) placé sous le thème : « Construisons ensemble ! ». La cérémonie d’ouverture a mis en avant l’importance de la collaboration, de l’inclusion rurale et des innovations agro-technologiques pour stimuler un développement durable au bénéfice des entrepreneurs émergents dans tout le pays. Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, Hassen Hussien, directeur général de l’EDI, a expliqué que la GEW représente une occasion précieuse de partage d’expériences et de coopération entre entreprises. Selon lui, cette initiative favorise non seulement les échanges professionnels et le transfert de connaissances, mais aussi des partenariats stratégiques au sein de l’écosystème dynamique des startups éthiopiennes. Hassen a réaffirmé l’engagement de l’EDI à accompagner les entrepreneurs en déclarant : « Tout entrepreneur vise la croissance et la réussite. Nous vous invitons à faire appel à notre soutien. » Il a encouragé les porteurs d’idées innovantes à profiter des services gratuits proposés par l’Institut. Même si les financements disponibles sont souvent attribués aux startups présentant un fort potentiel de croissance, un large appui reste accessible aux petites et moyennes entreprises. EDI fournit gratuitement de nombreux services partout en Éthiopie, en ciblant particulièrement les femmes, les déplacés internes, les réfugiés, les agriculteurs ainsi que les jeunes souhaitant entreprendre. Évoquant l’expansion remarquable de l’Institut, il a rappelé : « Il y a dix ans, nous assistions des milliers de personnes ; aujourd’hui, nos interventions atteignent les zones rurales et les communautés dans tout le pays. » Le directeur général a aussi indiqué que, rien que l’an dernier, un million de femmes rurales ont bénéficié de l’appui d’EDI en une seule semaine, et que beaucoup ont depuis lancé leur propre activité. Reconnaissant l’importance de l’agriculture dans l’économie nationale, Hassen a mis en avant les programmes de l’EDI qui forment les agriculteurs et soutiennent les jeunes entreprises agro-technologiques œuvrant dans la gestion de l’eau et des sols. Il a également souligné l’importance d’un partenariat essentiel avec la FAO dans la mise en œuvre de projets dirigés par des jeunes visant à transformer le secteur agricole du pays. Cette année, les initiatives se renforcent encore pour accompagner la transition vers des moyens de subsistance durables au sein des communautés pastorales de Borana, frappées par des défis environnementaux. « Nous encourageons l’innovation, ce qui renforce la position de l’Éthiopie comme pôle d’excellence en entrepreneuriat et en développement économique », a-t-il conclu.
Le Grand barrage est un modèle exemplaire d’intégration infrastructurelle en Afrique : Président sortant du Bureau du CPRTIIT.
Nov 19, 2025 28
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand Barrage de la Renaissance illustre de manière exemplaire la façon dont les infrastructures peuvent soutenir la souveraineté énergétique en Afrique, a déclaré Mamadjam Dinis Djalo, président sortant du Comité sur le développement du secteur privé, l’intégration régionale, le commerce, les infrastructures, l’industrie et la technologie (CPRTIIT). Dans un entretien accordé à ENA, Djalo a mis en avant le caractère hautement intégré du GERD. « Ce type de projet doit être multiplié en Éthiopie. Le GERD est un modèle d’infrastructure conçue non seulement pour répondre aux besoins du pays, mais également pour s’inscrire dans une vision régionale », a-t-il affirmé. Selon lui, le barrage joue un rôle central dans l’intégration régionale en fournissant une énergie propre et renouvelable capable de dynamiser la croissance économique et de réduire la dépendance aux combustibles importés. Djalo a également souligné que la souveraineté énergétique est indispensable pour permettre à l’Afrique de concrétiser ses ambitions de développement à long terme. « La souveraineté énergétique conduit inévitablement à la souveraineté alimentaire. Elle touche tous les aspects de notre vie. Nous félicitons donc l’Éthiopie et l’encourageons à poursuivre ses efforts », a-t-il ajouté. Il a rappelé que des projets comme le Grand barrage sont essentiels pour améliorer les conditions de vie, tant en Éthiopie que dans l’ensemble du continent. Il a mentionné, à titre d’exemple, le projet OMVG en Guinée-Bissau, qui relie son pays au Sénégal, à la Gambie et à la Guinée-Conakry pour renforcer l’approvisionnement en électricité et les échanges régionaux. Djalo a insisté sur l’importance de la connectivité énergétique, logistique et des transports pour réussir l’intégration continentale. « L’économie moderne repose sur l’énergie, l’intégration et l’industrie. L’Afrique doit se doter d’infrastructures énergétiques capables de profiter à toute la région », a-t-il déclaré. En outre, le GERD apparaît comme un pilier pour renforcer l’intégration énergétique régionale, grâce à la production d’une énergie renouvelable destinée à stimuler l’économie, réduire les importations de combustibles et favoriser la stabilité, la coopération et une prospérité partagée sur le continent.
Le président exécutif de KEFI Gold and Copper estime que l’Éthiopie a le potentiel de devenir parmi les plus grands fournisseurs de minéraux au niveau mondial.
Nov 19, 2025 30
Addis-Abeba, 19 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie dispose du potentiel nécessaire pour figurer parmi les dix premiers fournisseurs mondiaux de minéraux, a affirmé Harry Anagnostaras-Adams, président exécutif de KEFI Gold and Copper PLC, active dans le Bouclier arabo-nubien entre l’Éthiopie et l’Arabie saoudite. Il a confirmé que le développement complet du projet aurifère de Tulu Kapi, à haute teneur et fort taux de récupération, progresse conformément au calendrier et devrait être achevé d’ici fin 2025. Dans un entretien avec l’ENA, il a souligné que le pays bénéficie d’atouts majeurs, notamment l’électricité propre et peu coûteuse fournie par le GERD, ainsi qu’un paysage géologique comparable à celui de l’Australie. Selon lui, l’Éthiopie pourrait générer chaque année des dizaines de milliards de dollars d’exportations minérales et transformer ses ressources localement pour répondre à une demande mondiale croissante. Tout en reconnaissant l’existence d’un important arriéré de projets miniers, il estime que les cinq prochaines années pourraient voir une forte hausse de la production, portée notamment par des projets comme celui de Tulu Kapi. Avec des stratégies adaptées, l’Éthiopie peut devenir un acteur incontournable du marché mondial. De son côté, Jorgen Evjen, PDG d’Akobo Minerals AB et d’Etno Mining PLC, a mis en avant les avancées du secteur. Engagé dans l’exploration aurifère depuis 15 ans en Éthiopie, il a rappelé que son entreprise est passée de l’exploration à la production, ouvrant la première mine internationale du pays depuis 1993 dans la région de Gambella, désormais opérationnelle et génératrice de revenus. Il a salué les réformes économiques récentes et le soutien accru de la Banque nationale et d’Ethiopian Investment Holdings, éléments clés pour la croissance du secteur. Le PDG a également insisté sur la nécessité de pratiques durables, de partenariats solides et d’une planification rigoureuse pour bâtir une industrie minière robuste. Son ambition est de faire d’Akobo Minerals un acteur majeur non seulement dans l’or, mais aussi dans les minéraux critiques, en attirant davantage d’investissements internationaux. Saluant les opportunités offertes par l’Éthiopie, il a conclu que si une entreprise de taille modeste peut réussir à y construire une mine, les grandes compagnies disposent elles aussi de toutes les conditions pour prospérer, à condition de faire preuve de résilience et de détermination.
La Conférence nationale constitue un levier clé pour accélérer la transformation du secteur agricole : Ministère de l'Agriculture.
Nov 19, 2025 48
Addis-Abeba, le 19 novembre 2025 (ENA) : - Le Ministère de l’Agriculture a affirmé que la deuxième Conférence nationale sur la transformation agricole constitue une étape majeure pour moderniser le secteur, en apportant une diversité d’analyses et de solutions fondées sur la recherche. Organisé par l’Institut éthiopien de transformation agricole (ATI), l’événement, placé sous le thème « Accélérer la transformation agricole par des interventions innovantes », réunit des experts issus des universités, des centres de recherche, des institutions régionales, du secteur privé, des partenaires au développement ainsi que des innovateurs. Lors de l’ouverture officielle, le ministre d’État à l’Agriculture, Efa Muleta, a présenté les principaux objectifs de la rencontre. Parmi eux figurent l’identification d’approches novatrices pour mettre en œuvre des projets pilotes, le lancement d’initiatives à fort impact, la diffusion à grande échelle des meilleures pratiques, l’accès élargi aux résultats de la recherche pour les acteurs nationaux et internationaux, le renforcement de la capacité et de la visibilité institutionnelles, le rapprochement entre la recherche académique et les programmes de développement, ainsi que l’amélioration des compétences institutionnelles et individuelles. Il a rappelé que le secteur agricole mondial traverse une période critique, marquée par le changement climatique, la pression démographique, la baisse des ressources, l’instabilité des marchés et les tensions géopolitiques. Dans un tel contexte, a-t-il souligné, transformer l’agriculture éthiopienne constitue un impératif non seulement pour le pays, mais aussi pour la stabilité et la durabilité mondiales. Efa a également mis en avant plusieurs initiatives stratégiques, notamment le Cluster de commercialisation agricole (ACC), les parcs agro-industriels intégrés, les plateformes numériques d’innovation, les réformes du système de marché, ainsi que le futur programme des Sociétés de producteurs agricoles et agroalimentaires (FPAC). Selon lui, ces dispositifs jouent un rôle central dans le renforcement de la compétitivité et de la transformation structurelle du secteur. Les conclusions de la conférence, a-t-il précisé, permettront d’affiner les priorités nationales, d’améliorer les stratégies, de renforcer la coordination institutionnelle et d’approfondir la collaboration avec les partenaires au développement, dont l’appui reste déterminant. « Ensemble, nous faisons avancer la transformation des systèmes agricoles et alimentaires éthiopiens, en ligne avec les ODD et l’Agenda 2063 », a-t-il ajouté. Il a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à atteindre l’autosuffisance alimentaire, notamment grâce à l’exonération de droits sur l’importation de machines agricoles, à la digitalisation du secteur et à la mise en œuvre de solutions innovantes. Le directeur général de l’ATI, Mendefro Nigussie, a indiqué que les résultats issus de la conférence seront publiés et transmis aux institutions agricoles afin de soutenir les efforts de modernisation du secteur. Il a par ailleurs annoncé la présentation de 41 travaux scientifiques, éducatifs et politiques, couvrant des thématiques allant de la recherche fondamentale aux applications pratiques sur le terrain, ainsi que des études politiques et des innovations concrètes. Ces contributions, a-t-il souligné, témoignent d’un écosystème de connaissances en pleine croissance, reliant l’ATI aux universités, aux centres de recherche, aux organisations de développement et aux acteurs privés. Selon lui, les conclusions de la conférence serviront à élaborer une feuille de route claire pour un système agricole plus résilient, fondé sur la connaissance, digitalisé, respectueux du climat, inclusif et compétitif au niveau mondial. « Transformer l’agriculture ne se limite pas à accroître la production : cela signifie aussi autonomiser les communautés, renforcer les institutions et construire des systèmes modernes reliant les agriculteurs aux technologies, aux marchés, aux financements et aux opportunités », a-t-il ajouté. Pour rappel, la première édition de la Conférence nationale sur la transformation agricole, tenue les 11 et 12 mai 2023, avait pour objectif de capitaliser sur les expériences de l’ATI au cours de la décennie précédente et de renforcer sa visibilité auprès des autorités, des partenaires et du public. Lors de cette première rencontre, 20 communications scientifiques et techniques avaient été présentées.
Le ministre d’État au Commerce et à l’Intégration régionale annonce un nouvel élan dans la coopération économique entre l’Éthiopie et l’Arabie saoudite.
Nov 19, 2025 41
Addis-Abeba, le 18 novembre 2025 (ENA) - L’Éthiopie et l’Arabie saoudite consolident leur partenariat économique en mettant l’accent sur l’investissement, le commerce et l’innovation technologique, a déclaré Abdulhakim Mulu, ministre d’État au Commerce et à l’Intégration régionale. Intervenant lors du Forum d’affaires éthio-saoudien organisé à l’hôtel Marriott à Addis-Abeba, il a précisé que les domaines prioritaires de coopération sont l’agriculture, l’industrie manufacturière et la technologie. Il a souligné que le gouvernement éthiopien accorde une attention particulière au développement de ces secteurs stratégiques afin de diversifier l’économie nationale et de bâtir un corridor commercial mutuellement bénéfique. « Plus de 200 entreprises saoudiennes opèrent déjà en Éthiopie et affichent un potentiel de croissance considérable », a-t-il indiqué, ajoutant que les deux gouvernements travaillent activement à améliorer le cadre réglementaire pour faciliter les investissements. De son côté, Abdullah Mohammed Al-Ajmi, président du Conseil d’affaires éthio-saoudien, a estimé que ce partenariat marque une progression notable dans la coopération économique, réunissant plus de 90 entreprises saoudiennes et 120 entreprises éthiopiennes. Il a évoqué les échanges commerciaux actuels et les ambitions futures, rappelant que le potentiel de croissance est important. L’un des objectifs fixés est d’atteindre un volume d’échanges de 1,5 milliard de dollars américains d’ici l'an prochain. Pour sa part, le chargé d’affaires d’Arabie saoudite en Éthiopie, Salih Almogbil, a affirmé que le forum reflète la profondeur des relations fraternelles entre les deux pays. Il a insisté sur le rôle central de cette plateforme pour favoriser le partage d’expertise et identifier de nouvelles opportunités profitables aux deux nations. Il a également noté la progression constante des échanges et des investissements, preuve de la solidité du partenariat bilatéral. Les investisseurs ont d’ailleurs été encouragés à explorer les multiples opportunités offertes par le Royaume pour renforcer les pistes de coopération. En marge de l’événement, Megabi Sireat Taye Leta, membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce et des associations sectorielles d’Éthiopie (ECCSA), a indiqué à l’ENA que ce forum vise avant tout à ouvrir de larges perspectives d’investissement entre l’Éthiopie et l’Arabie saoudite. « Nous œuvrons pour convaincre davantage d’entreprises saoudiennes de considérer l’Éthiopie comme une destination fiable et attractive pour leurs investissements », a-t-il affirmé. Il a rappelé que le précédent forum avait constitué un point de départ important, mais que cette nouvelle édition marque une avancée notable : le nombre de participants a nettement augmenté, avec plus de 85 entreprises saoudiennes et plus de 120 entreprises éthiopiennes présentes cette année.
L'Éthiopie s'efforce de devenir le leader mondial du marché d'exportation des légumineuses et des oléagineux : ministère du Commerce et de l'Intégration régionale
Nov 19, 2025 56
Addis Ababa le 19 novembre,2025(ENA) L'Éthiopie a entrepris des réformes clés pour devenir le premier pays exportateur mondial de légumineuses et d'oléagineux, a déclaré le ministre du Commerce et de l'Intégration régionale, Kassahun Gofe. La 14e Conférence internationale sur les légumineuses et les oléagineux s'est tenue aujourd'hui à Addis-Abeba sur le thème « Renforcer les chaînes de valeur : élargir le marché mondial ». Au cours de la conférence, le ministre du Commerce et de l'Intégration régionale, Kassahun Gofe, a souligné l'engagement sans faille de l'Éthiopie à devenir un leader mondial dans l'exportation de légumineuses et d'oléagineux grâce à diverses réformes. L'ouverture des marchés aux investisseurs étrangers, l'adoption d'un taux de change déterminé par le marché ainsi que l'accent mis sur la transformation agricole pour la création de valeur ajoutée et d'emplois, entre autres, sont les principales réformes entreprises pour maximiser le potentiel inexploité du secteur. Il a également mentionné les efforts déployés pour mettre en place un régime commercial complet, qui comprend la politique commerciale, le développement et la promotion des exportations, ainsi qu'une stratégie de commerce électronique. Sur les 8,3 milliards de dollars américains de recettes d'exportation nationales, les légumineuses et les graines oléagineuses ont contribué à hauteur de plus de 610 millions de dollars américains, soit 7,35 % du total des exportations au cours du dernier exercice fiscal, a-t-il ajouté. « Nous nous engageons à simplifier notre système commercial, à améliorer la qualité et la quantité des marchandises exportées et à garantir la compétitivité », a-t-il déclaré, soulignant l'importance des initiatives visant à favoriser un paysage commercial plus solide et plus compétitif dans le pays. Il a souligné que l'adhésion de l'Éthiopie à l'Organisation mondiale du commerce transformerait profondément son paysage commercial, facilitant l'entrée plus aisée et plus rentable des produits éthiopiens sur les marchés mondiaux. Le président de l'Association éthiopienne des exportateurs de légumineuses et d'oléagineux (EPOSEA), Edao Abdi, a déclaré que la conférence avait joué un rôle important dans la transformation des systèmes agroalimentaires mondiaux et avait ouvert la voie aux parties prenantes pour partager des données et renforcer la coordination à l'échelle mondiale. Il a souligné la nécessité de soutenir la chaîne de valeur, de la culture à l'exportation, afin de contribuer à améliorer la qualité, la durabilité et la traçabilité des produits et ainsi renforcer leur compétitivité en termes de qualité et de prix sur les marchés régionaux et internationaux. Le président du conseil d'administration de l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) et ancien Premier ministre éthiopien, Hailemariam Dessalegn, a déclaré que les légumineuses et les oléagineux apparaissent comme des produits stratégiques essentiels pour nourrir durablement une population croissante tout en répondant à la demande croissante d'aliments végétaux plus sains. « La demande augmente en Asie, en Europe et au Moyen-Orient, et devrait passer de plus de 82 milliards de dollars américains en 2025 à 143 milliards de dollars américains d'ici 2035. Cette tendance mondiale se reflète en Afrique, où les cultures oléagineuses et les légumineuses favorisent l'autonomisation économique et améliorent les moyens de subsistance. » Il a ajouté que des millions de petits exploitants agricoles en Éthiopie contribuent à l'économie du pays en produisant des légumineuses et des oléagineux. L'AGRA s'efforce de libérer le potentiel des légumineuses et des oléagineux en Éthiopie, en élargissant le marché, en augmentant les revenus des agriculteurs et en faisant passer la production nationale d'huile alimentaire de 2 % aujourd'hui à 50 % d'ici 2028, en partenariat avec le gouvernement et l'association, a-t-il déclaré. Il a souligné que les efforts déployés par les institutions gouvernementales, le secteur privé et les organisations de la société civile pour promouvoir conjointement la croissance et la transformation de la chaîne de valeur des oléagineux et des légumineuses en Afrique sont louables.
Les États africains mettent en place des systèmes régionaux qui incarnent la vision commune d'un continent intégré : Secrétaire exécutif de la CEA
Nov 19, 2025 52
Addis Ababa le 19 novembre,2025 (ENA) Les États membres de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) mettent en œuvre des réformes et établissent des systèmes régionaux qui incarnent une vision commune d'une Afrique résiliente, intégrée et tournée vers l'avenir, a déclaré aujourd'hui le secrétaire exécutif Claver Gatete. La CEA a convoqué la quatrième session du Comité sur le développement du secteur privé, l'intégration régionale, le commerce, les infrastructures, l'industrie et la technologie (CPRTIIT-4) à son siège à Addis-Abeba sur le thème « Tirer parti des technologies de pointe et de l'innovation pour faire progresser l'intégration régionale en faveur d'une croissance durable et inclusive ». En ouvrant cette session de deux jours, M. Gatete a déclaré que « les États membres de la CEA déploient déjà des technologies de pointe, mettent en œuvre des réformes et mettent en place des systèmes régionaux qui incarnent notre vision commune d'une Afrique résiliente, intégrée et tournée vers l'avenir ». Selon lui, l'innovation accélère l'intégration, et les systèmes de paiement instantané en Afrique ont connu une croissance de près de 40 % entre 2019 et 2023, réduisant les coûts de transaction et rapprochant nos marchés. Cette relation synergique, où l'intégration stimule l'innovation et où l'innovation accélère l'intégration, est l'opportunité qui s'offre à nous, a-t-il ajouté. Le secrétaire exécutif a déclaré que la session démontrera, des chaînes de valeur régionales aux outils de pointe, des systèmes énergétiques aux réseaux de transport, que les questions qui se posent à nous constituent les fondements pratiques de la compétitivité future de l'Afrique. Il a ensuite expliqué que les développements mondiaux sont façonnés par des changements technologiques rapides, des tensions géopolitiques croissantes, des conditions financières plus strictes et les effets de plus en plus marqués du changement climatique. Ces forces convergentes sont en train de reconfigurer le paysage économique mondial, souvent en aggravant les vulnérabilités et en creusant les inégalités, alors que l'Afrique se trouve en plein cœur de cette transformation. Mais l'Afrique possède également des atouts que peu de régions peuvent égaler, a déclaré M. Gatete, ajoutant qu'elle dispose de la population la plus jeune du monde, d'un potentiel abondant en énergies renouvelables, d'écosystèmes numériques en pleine expansion et, surtout, d'un marché continental de 1,4 milliard de personnes dans le cadre de la ZLECA. Partout sur le continent, des innovateurs appliquent la technologie aux défis uniques de l'Afrique : l'argent mobile transforme les systèmes financiers, les drones livrent des médicaments aux communautés isolées et les plateformes numériques améliorent l'efficacité de l'agriculture et du commerce. Pour M. Gatete, un marché africain unifié crée les volumes de demande, les incitations à l'investissement et les réglementations harmonisées nécessaires au développement des technologies de pointe. Le secrétaire exécutif de la CEA a déclaré que la Commission restait pleinement engagée à fournir des données exploitables, des informations politiques fondées sur des preuves, un soutien technique et des partenariats étroits avec l'Union africaine, les communautés économiques régionales, le secteur privé et les partenaires de développement. Le président sortant du Bureau du CPRTIIT, Mamadjam Dinis Djalo, a déclaré que l'Afrique devait placer l'amélioration de la productivité grâce à la technologie, aux compétences et à l'innovation au cœur de ses stratégies de développement afin d'atteindre une prospérité durable. Chaque innovation, chaque investissement dans les infrastructures, chaque opportunité commerciale doit se traduire par une amélioration des moyens de subsistance des Africains, en particulier des femmes, des jeunes et des micro et petites entreprises, a-t-il souligné. Il a appelé à un renforcement continu du partenariat entre les gouvernements, le secteur privé et les institutions régionales. M. Djalo a également insisté sur la nécessité d'investir plus largement dans les compétences, la recherche et les écosystèmes d'innovation susceptibles de transformer le potentiel de l'Afrique en résultats tangibles.
L'Institut pour la transformation agricole lance un programme qui profite à 6,5 millions d'agriculteurs
Nov 19, 2025 35
Addis Ababa le 19 novembre,2025 (ENA) L'Institut pour la transformation agricole (ATI), en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, a lancé la deuxième phase du programme de clusters de commercialisation agricole qui bénéficie aujourd'hui à plus de 6,5 millions d'agriculteurs. Intitulé « Commercialisation agricole grâce à des innovations climato-intelligentes et inclusives » (ACCII), cet événement a réuni des hauts fonctionnaires, des ambassadeurs, des partenaires de développement, des représentants du secteur privé et des agriculteurs. Le programme initial de clusters de commercialisation agricole (ACC) a été lancé en 2019 afin de transformer l'agriculture paysanne en un système plus productif et orienté vers le marché. Au cours de ses cinq années de mise en œuvre, l'ACC a touché plus de 4,4 millions d'agriculteurs, dont 2,43 millions organisés en clusters de production agricole (FPC), ce qui a renforcé la commercialisation collective et amélioré l'accès aux services. S'appuyant sur les succès de l'ACC, le programme ACCII a été lancé aujourd'hui afin d'accélérer la transformation agricole grâce à des pratiques intelligentes face au climat et à des innovations commerciales, en mettant l'accent sur le développement de sociétés agricoles et agroalimentaires dynamiques. S'exprimant lors de l'événement, le ministre de l'Agriculture, Addisu Arega, a déclaré que l'ACCII était à la fois opportun et stratégique, car il encourageait une agriculture intelligente face au climat tout en renforçant les liens avec le marché et la valeur ajoutée. « Ce programme marque une étape importante vers la modernisation de notre agriculture et l'amélioration des moyens de subsistance de millions d'agriculteurs », a-t-il déclaré. Soulignant que l'agriculture reste le pilier de l'économie nationale éthiopienne, le ministre a insisté sur la nécessité d'adopter une approche agricole moderne pour surmonter les défis systémiques, notamment la variabilité climatique et la hausse des prix des denrées alimentaires. Selon le ministre, l'ACCII devrait étendre sa portée à 6,5 millions d'agriculteurs dans neuf États régionaux, en intégrant la nutrition, l'égalité des sexes et l'inclusion des jeunes dans son cadre. Il se concentrera également sur la mise en place d'institutions plus solides pour le suivi et la coordination. Pour sa part, le directeur général de l'Institut éthiopien de transformation agricole, Mandefro Nigussie, a déclaré que la commercialisation agricole grâce à des innovations intelligentes face au climat et inclusives (ACCII) s'appuie sur l'initiative ACCI précédente. Parmi les améliorations et les différences majeures par rapport à l'initiative initiale, on peut citer la sélection de produits stratégiques supplémentaires en plus des onze produits initiaux. De plus, la couverture géographique de l'ACCII a été élargie afin de toucher davantage de régions à travers le pays, a-t-il ajouté. En termes de modèle financier, l'ACCII mettra en œuvre un modèle de co-investissement, renforçant ainsi le soutien aux principaux agents du changement, notamment les petits exploitants agricoles et autres parties prenantes. L'ambassadeur du Danemark en Éthiopie, Sune Krogstrup, a salué le lancement de l'initiative « Agricultural Commercialization through Climate-Smart and Inclusive Innovations » (ACCII) comme une étape importante. En tant que partisan de longue date de l'agriculture intelligente face au climat en Éthiopie, le Danemark est fier de constater l'impact positif sur les moyens de subsistance de millions d'agriculteurs, avec des améliorations notables en termes de productivité et de revenus, a-t-il déclaré. Soulignant les réalisations de l'Institut de transformation agricole (ATI), qui a récemment reçu le prix FAO 2025 pour ses efforts, l'ambassadeur Krogstrup a exprimé l'engagement de son pays à soutenir la transition de l'Éthiopie d'une agriculture paysanne vers un secteur agricole plus commercial et plus compétitif. L'ambassadeur a souligné que le Danemark est le premier acteur, le partenaire de confiance et le principal donateur de l'ACCII, avec une contribution d'environ 79 millions de dollars américains. Il a souligné que ce programme était essentiel pour intégrer les initiatives en matière de changement climatique, d'égalité des sexes et d'autonomisation des jeunes, tout en transformant les groupes de production agricole en entreprises agricoles établies. L'ACCII s'attaquerait également aux défis auxquels sont confrontés les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) grâce à une approche humanitaire de développement et de paix, visant à intégrer plus de 300 000 personnes et à renforcer leur résilience face au changement climatique et aux défis socio-économiques.
L’énergie nucléaire constitue un élément stratégique dans la diversification des sources d’énergie éthiopiennes : Ambassadeur de Russie en Ethiopie.
Nov 17, 2025 169
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le projet éthiopien de construction d’une centrale nucléaire représente, selon l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, une avancée majeure vers la diversification du mix énergétique et l’amélioration de l’accès à l’électricité à l’échelle nationale. Dans un entretien exclusif accordé à ENA, M. Terekhin a salué les efforts de l’Éthiopie pour élargir ses sources d’énergie, citant notamment l’inauguration du Grand barrage de la Renaissance et la volonté du gouvernement de promouvoir le nucléaire. Il estime que cette stratégie est indispensable pour répondre à la demande énergétique croissante du pays et soutenir un développement durable. L’ambassadeur a qualifié le GERD d’« exploit remarquable », reflet de la détermination du peuple éthiopien. Il a insisté sur la nécessité d’élargir le portefeuille énergétique, soulignant que le nucléaire offre une opportunité clé pour développer de nouvelles ressources au service du progrès national. « Pour avancer, nous devons multiplier les sources d’énergie. Les centrales nucléaires ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour tous types de projets », a-t-il affirmé. Terekhin a par ailleurs rappelé que l’Éthiopie et la Russie renforcent leur coopération dans plusieurs domaines, notamment dans les technologies de pointe, et que l’énergie nucléaire constitue un pilier central de ce partenariat. Plusieurs accords ont déjà été signés pour accompagner ce développement. Il a également évoqué la rencontre récente entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président Vladimir Poutine lors de la Semaine atomique russe à Moscou, au cours de laquelle un plan d’action pour la construction d’une centrale nucléaire en Éthiopie a été adopté. On rappelle que ce projet figure d’ailleurs parmi les mégaprojets stratégiques annoncés récemment par le Premier ministre.
L’Éthiopie et l’Italie sont désireuses de renforcer leur partenariat bilatéral de longue date.
Nov 17, 2025 101
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et l’Italie ont renouvelé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral, alors que se profilent les préparatifs de l’accord de coopération 2026-2028, appelé à représenter une nouvelle avancée dans une relation construite sur plusieurs décennies. La ministre d’État aux Finances, Semereta Sewasew, a reçu aujourd’hui le nouvel ambassadeur d’Italie, Sem Fabrizi, pour lancer les premières étapes du futur cadre de coopération et examiner les pistes permettant de renforcer davantage les liens entre les deux pays. Selon le ministère des Finances, les échanges ont mis en évidence une ambition partagée : dynamiser la croissance économique, attirer davantage d’investissements et promouvoir un développement durable mutuellement bénéfique. Les discussions se sont articulées autour de cinq axes majeurs : la réduction des obstacles structurels, le renforcement de la sécurité, la stimulation du commerce et des IDE, l’accélération des réformes économiques et l’intensification de la coopération économique. Semereta Sewasew a souligné que les réformes en cours et l’ouverture progressive du marché éthiopien créent un terrain propice à de nouveaux partenariats stratégiques. Elle a insisté sur le rôle clé de mécanismes de financement innovants — tels que le financement mixte et les PPP — pour assurer un engagement durable du secteur privé. L’ambassadeur Fabrizi a réaffirmé l’engagement de l’Italie à rester un partenaire fiable et a exprimé son plein soutien au prochain accord de coopération. Les deux responsables ont également passé en revue les initiatives déjà fructueuses et défini les priorités pour la période 2026-2028, parmi lesquelles l’agriculture et la sécurité alimentaire, le soutien aux PME, le développement des compétences, les infrastructures, l’énergie, le tourisme et la coopération culturelle. Ce futur accord devrait consolider davantage la vision commune des deux pays en matière de croissance durable, d’investissement, de commerce et de développement, tout en ouvrant de nouvelles perspectives bâties sur une relation fondée sur la confiance et la collaboration.
L’Éthiopie intensifie son engagement diplomatique pour sensibiliser le monde à son aspiration à obtenir un accès maritime : Les ambassadeurs.
Nov 16, 2025 171
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs éthiopiens en poste à l’étranger ont indiqué que le gouvernement intensifie ses efforts diplomatiques pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité pour l’Éthiopie d’obtenir un accès sûr et durable à la mer. Selon eux, cette question est redevenue un dossier stratégique majeur dans un contexte régional en pleine évolution dans la Corne de l’Afrique. Rashid Mohammed, ambassadeur d’Éthiopie au Zimbabwe et représentant auprès de Maurice, de la Zambie et du COMESA, a rappelé que la perte d’accès à la mer résultait, selon lui, d’une « décision politique injuste et d’un complot ». Pour un pays de la taille de l’Éthiopie et de son potentiel économique, a-t-il souligné, rester enclavé de manière permanente n’est ni viable ni conforme aux normes internationales garantissant un accès équitable aux voies commerciales mondiales. Il a précisé que la démarche actuelle visant à garantir un accès à la mer Rouge s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, de prospérité partagée et de stabilité régionale, dans une zone où les enjeux de sécurité, d’énergie et de commerce sont fortement interdépendants. Dans le même esprit, Sied Muhumed, ambassadeur d’Éthiopie au Koweït, a insisté sur le fait que l’accès à la mer constitue une question de « survie nationale », étroitement liée à une gestion équitable des ressources de la région. Il a expliqué que les représentations diplomatiques s’emploient à mobiliser la diaspora pour renforcer la compréhension internationale de la position éthiopienne, en combinant diplomatie traditionnelle, diplomatie publique et communication numérique. Il a rappelé que la revendication de l’Éthiopie repose sur des principes diplomatiques reconnus, notamment ceux encourageant des accords négociés pour permettre aux États d’accéder aux mers. L’ambassadeur d’Éthiopie au Royaume-Uni, Biruk Mekonnen, a pour sa part mis en avant l’influence considérable de la diaspora dans les débats nationaux, citant le rôle décisif qu’elle avait joué lors des discussions internationales sur le GERD. Selon lui, un engagement similaire est aujourd’hui indispensable pour faire valoir clairement la position de l’Éthiopie concernant son accès à la mer auprès des décideurs, des médias et de l’opinion internationale. Enfin, Melaku Zeleke, responsable des affaires de la diaspora à l’ambassade d’Éthiopie en Afrique du Sud, a attribué la perte d’accès maritime de l’Éthiopie à des « actions illégales et à des politiques erronées ». Il a exhorté les communautés de la diaspora à poursuivre leurs efforts de plaidoyer, rappelant que les Éthiopiens de l’étranger demeurent des acteurs clés dans la construction du narratif international sur leur pays.
L’Italie envisage un vaste plan d’investissement en Éthiopie : Délégué commercial Pasqualucci
Nov 15, 2025 86
Addis-Abeba, le 15 novembre 2025 (ENA) : - L’Italie prépare un programme d’investissement ambitieux en Éthiopie, porté par un environnement attractif que Rome s’efforce de soutenir, a déclaré Claudio Pasqualucci, délégué commercial italien à l’ambassade d’Italie à Addis-Abeba, lors d’un entretien exclusif accordé à l’ENA. Selon lui, malgré la dimension des deux pays, leurs liens historiques et leurs relations étroites, le niveau actuel des échanges bilatéraux reste très faible. « En novembre 2025, les échanges entre l’Italie et l’Éthiopie demeurent très en deçà de leur potentiel », a-t-il souligné. L’objectif italien est donc clair : augmenter le volume des exportations vers l’Éthiopie, tout en développant des importations jugées stratégiques, notamment le café et diverses matières premières essentielles à l’industrie minière. L’ambition commune est de consolider les relations commerciales existantes. « Nous avançons dans la bonne direction, même si cela demandera du temps. Les progrès sont réels », a-t-il affirmé. M. Pasqualucci a également fait état de discussions en cours avec les autorités éthiopiennes pour stimuler les investissements italiens. L’Éthiopie figure en tête du vaste plan d’investissement élaboré par le gouvernement italien. Des initiatives sont déjà en cours pour développer des zones industrielles destinées à accueillir des entreprises italiennes, favorisant ainsi des projets de coentreprise avec des partenaires locaux. Parmi les projets majeurs, figure notamment un programme de logements sociaux pour lequel des opportunités de collaboration entre entreprises italiennes et éthiopiennes ont été identifiées. « C’est une piste très prometteuse, et les premières étapes sont encourageantes », a-t-il précisé. Abordant l’avenir des relations entre les deux pays, le délégué s’est montré optimiste, tout en soulignant la nécessité de renforcer davantage les échanges commerciaux. Il a enfin salué les profondes réformes économiques engagées par l’Éthiopie pour transformer son économie, notant qu’elles ont placé le pays parmi les plus dynamiques et les plus importants du continent. Ces réformes ont permis une croissance économique soutenue, des recettes d’exportation record, une baisse de l’inflation, ainsi qu’une augmentation notable du PIB, de l’emploi et des revenus en devises.
Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu à Kemise, dans la zone Oromia de l’État d’Amhara, pour visiter les projets de développement en cours.
Nov 15, 2025 57
Addis-Abeba, le 15 novembre 2025 (ENA) : - Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, il a indiqué avoir rencontré ce matin les habitants de cette ville, chef-lieu de la zone, soulignant que cette visite avait une signification particulière puisqu’il découvrait pour la première fois cette partie de la région Amhara. Le Premier ministre a mis en avant les progrès réalisés à Kemise, notamment l’aménagement du corridor urbain, qui comprend une piste cyclable de 1,3 km ainsi qu’un parcours piétonnier. « Ces initiatives reflètent l’engagement des autorités à tous les niveaux pour améliorer les corridors urbains et promouvoir des espaces publics de qualité à travers le pays », a-t-il affirmé. Il a également indiqué avoir visité le complexe agro-industriel intégré d’Elfora Agro-Industries, un acteur clé de l’initiative nationale “L’abondance du panier” (Ye Lemat Tirufat), contribuant de manière notable à l’objectif d’accroître la production et la sécurité alimentaires.
La campagne de conservation des sols et de l'eau en Éthiopie augmente les rendements et restaure la fertilité des terres, selon le ministère
Nov 14, 2025 67
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) ministère de l'Agriculture rapporte que les efforts nationaux de conservation des sols et de l'eau, menés avec une forte participation du public, améliorent la fertilité des sols et augmentent la production. Il souligne que le changement climatique, les inondations, les précipitations irrégulières, la sécheresse et l'érosion des sols continuent de menacer les écosystèmes et le bien-être humain, ajoutant que la plantation d'arbres et les efforts coordonnés de conservation contribuent à restaurer les paysages dégradés et à réduire les risques. L'initiative Green Legacy en cours et les campagnes annuelles estivales de développement des bassins versants reflètent l'engagement du pays en faveur de la protection de l'environnement. Fanose Mekonnen, directeur exécutif chargé du développement, de la conservation et de l'utilisation des ressources naturelles au ministère, a déclaré à l'ENA que les chocs climatiques et la dégradation des terres sont « la réponse de la nature aux dommages causés par les activités humaines ». Il a ajouté que les campagnes de conservation menées ces dernières années « ont permis d'augmenter la production et la productivité en améliorant la fertilité des sols ». L'Éthiopie compte 12 grands bassins fluviaux et 135 sous-bassins, et 8 903 bassins supplémentaires sont actuellement en cours d'identification et de développement, a-t-il expliqué, ajoutant que des activités annuelles sont menées dans 197 843 petits bassins versants gérés au niveau communautaire. Selon le ministère, des travaux de réaménagement sont en cours sur 33,6 millions d'hectares de terres, avec la participation active du gouvernement et des communautés. Les préparatifs pour la prochaine saison estivale des bassins versants, notamment l'identification des zones cibles, l'enquête auprès des agriculteurs et la préparation des outils agricoles, sont déjà en cours, a noté M. Fanose.
L'accès de l'Éthiopie à la mer Rouge contribuera grandement à la paix et à la stabilité régionales, selon le directeur général des affaires africaines du ministère des Affaires étrangères
Nov 14, 2025 68
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer Rouge contribuera grandement à la paix et à la stabilité régionales, a déclaré l'ambassadeur Zerihun Abebe, directeur général des affaires africaines au ministère des Affaires étrangères. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le directeur général a souligné l'importance de l'accès de l'Éthiopie à la mer pour la paix régionale. Rappelons que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré aux membres du Parlement (MP) que la quête d'un accès à la mer Rouge était une question juridique, historique, géographique et économique pour le pays. L'Éthiopie est un grand pays de la région en termes de population, de capacité militaire et de développement économique, a-t-il déclaré. Affirmant que le pays partage des frontières avec six pays, l'ambassadeur Zerihun a souligné qu'il s'agit d'un État pivot dans la région. Mentionnant que l'Éthiopie est interconnectée avec ses voisins par le même peuple, les mêmes ressources naturelles et les mêmes infrastructures, il a souligné que si l'Éthiopie se développait seule, elle ne serait qu'une décoration solitaire. Le principe directeur est donc le suivant : lorsque l'Éthiopie se développe, toute la région se développe également ; la paix et la stabilité régionales sont donc essentielles pour le pays, a-t-il souligné. Il a en outre expliqué que la philosophie Medemer de l'Éthiopie est cruciale pour favoriser la compréhension, la coopération et le progrès partagé avec les pays voisins. Dans ce contexte, la recherche par l'Éthiopie d'un accès à la mer, l'utilisation partagée des ressources transfrontalières et le développement conjoint des infrastructures sont des exemples clairs de son engagement en faveur du développement collectif, a-t-il souligné.