Économie
L'Institut pour la transformation agricole lance un programme qui profite à 6,5 millions d'agriculteurs
Nov 19, 2025 0
Addis Ababa le 19 novembre,2025 (ENA) L'Institut pour la transformation agricole (ATI), en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, a lancé la deuxième phase du programme de clusters de commercialisation agricole qui bénéficie aujourd'hui à plus de 6,5 millions d'agriculteurs.   Intitulé « Commercialisation agricole grâce à des innovations climato-intelligentes et inclusives » (ACCII), cet événement a réuni des hauts fonctionnaires, des ambassadeurs, des partenaires de développement, des représentants du secteur privé et des agriculteurs.   Le programme initial de clusters de commercialisation agricole (ACC) a été lancé en 2019 afin de transformer l'agriculture paysanne en un système plus productif et orienté vers le marché.   Au cours de ses cinq années de mise en œuvre, l'ACC a touché plus de 4,4 millions d'agriculteurs, dont 2,43 millions organisés en clusters de production agricole (FPC), ce qui a renforcé la commercialisation collective et amélioré l'accès aux services.   S'appuyant sur les succès de l'ACC, le programme ACCII a été lancé aujourd'hui afin d'accélérer la transformation agricole grâce à des pratiques intelligentes face au climat et à des innovations commerciales, en mettant l'accent sur le développement de sociétés agricoles et agroalimentaires dynamiques.   S'exprimant lors de l'événement, le ministre de l'Agriculture, Addisu Arega, a déclaré que l'ACCII était à la fois opportun et stratégique, car il encourageait une agriculture intelligente face au climat tout en renforçant les liens avec le marché et la valeur ajoutée.   « Ce programme marque une étape importante vers la modernisation de notre agriculture et l'amélioration des moyens de subsistance de millions d'agriculteurs », a-t-il déclaré.   Soulignant que l'agriculture reste le pilier de l'économie nationale éthiopienne, le ministre a insisté sur la nécessité d'adopter une approche agricole moderne pour surmonter les défis systémiques, notamment la variabilité climatique et la hausse des prix des denrées alimentaires.   Selon le ministre, l'ACCII devrait étendre sa portée à 6,5 millions d'agriculteurs dans neuf États régionaux, en intégrant la nutrition, l'égalité des sexes et l'inclusion des jeunes dans son cadre.   Il se concentrera également sur la mise en place d'institutions plus solides pour le suivi et la coordination.   Pour sa part, le directeur général de l'Institut éthiopien de transformation agricole, Mandefro Nigussie, a déclaré que la commercialisation agricole grâce à des innovations intelligentes face au climat et inclusives (ACCII) s'appuie sur l'initiative ACCI précédente.   Parmi les améliorations et les différences majeures par rapport à l'initiative initiale, on peut citer la sélection de produits stratégiques supplémentaires en plus des onze produits initiaux.   De plus, la couverture géographique de l'ACCII a été élargie afin de toucher davantage de régions à travers le pays, a-t-il ajouté.   En termes de modèle financier, l'ACCII mettra en œuvre un modèle de co-investissement, renforçant ainsi le soutien aux principaux agents du changement, notamment les petits exploitants agricoles et autres parties prenantes.   L'ambassadeur du Danemark en Éthiopie, Sune Krogstrup, a salué le lancement de l'initiative « Agricultural Commercialization through Climate-Smart and Inclusive Innovations » (ACCII) comme une étape importante.   En tant que partisan de longue date de l'agriculture intelligente face au climat en Éthiopie, le Danemark est fier de constater l'impact positif sur les moyens de subsistance de millions d'agriculteurs, avec des améliorations notables en termes de productivité et de revenus, a-t-il déclaré.   Soulignant les réalisations de l'Institut de transformation agricole (ATI), qui a récemment reçu le prix FAO 2025 pour ses efforts, l'ambassadeur Krogstrup a exprimé l'engagement de son pays à soutenir la transition de l'Éthiopie d'une agriculture paysanne vers un secteur agricole plus commercial et plus compétitif.   L'ambassadeur a souligné que le Danemark est le premier acteur, le partenaire de confiance et le principal donateur de l'ACCII, avec une contribution d'environ 79 millions de dollars américains.   Il a souligné que ce programme était essentiel pour intégrer les initiatives en matière de changement climatique, d'égalité des sexes et d'autonomisation des jeunes, tout en transformant les groupes de production agricole en entreprises agricoles établies.   L'ACCII s'attaquerait également aux défis auxquels sont confrontés les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) grâce à une approche humanitaire de développement et de paix, visant à intégrer plus de 300 000 personnes et à renforcer leur résilience face au changement climatique et aux défis socio-économiques.
L’énergie nucléaire constitue un élément stratégique dans la diversification des sources d’énergie éthiopiennes : Ambassadeur de Russie en Ethiopie.
Nov 17, 2025 161
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le projet éthiopien de construction d’une centrale nucléaire représente, selon l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, une avancée majeure vers la diversification du mix énergétique et l’amélioration de l’accès à l’électricité à l’échelle nationale.   Dans un entretien exclusif accordé à ENA, M. Terekhin a salué les efforts de l’Éthiopie pour élargir ses sources d’énergie, citant notamment l’inauguration du Grand barrage de la Renaissance et la volonté du gouvernement de promouvoir le nucléaire.   Il estime que cette stratégie est indispensable pour répondre à la demande énergétique croissante du pays et soutenir un développement durable.   L’ambassadeur a qualifié le GERD d’« exploit remarquable », reflet de la détermination du peuple éthiopien.   Il a insisté sur la nécessité d’élargir le portefeuille énergétique, soulignant que le nucléaire offre une opportunité clé pour développer de nouvelles ressources au service du progrès national.   « Pour avancer, nous devons multiplier les sources d’énergie. Les centrales nucléaires ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour tous types de projets », a-t-il affirmé.   Terekhin a par ailleurs rappelé que l’Éthiopie et la Russie renforcent leur coopération dans plusieurs domaines, notamment dans les technologies de pointe, et que l’énergie nucléaire constitue un pilier central de ce partenariat.   Plusieurs accords ont déjà été signés pour accompagner ce développement.   Il a également évoqué la rencontre récente entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président Vladimir Poutine lors de la Semaine atomique russe à Moscou, au cours de laquelle un plan d’action pour la construction d’une centrale nucléaire en Éthiopie a été adopté.   On rappelle que ce projet figure d’ailleurs parmi les mégaprojets stratégiques annoncés récemment par le Premier ministre.
L’Éthiopie et l’Italie sont désireuses de renforcer leur partenariat bilatéral de longue date.
Nov 17, 2025 95
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et l’Italie ont renouvelé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral, alors que se profilent les préparatifs de l’accord de coopération 2026-2028, appelé à représenter une nouvelle avancée dans une relation construite sur plusieurs décennies.   La ministre d’État aux Finances, Semereta Sewasew, a reçu aujourd’hui le nouvel ambassadeur d’Italie, Sem Fabrizi, pour lancer les premières étapes du futur cadre de coopération et examiner les pistes permettant de renforcer davantage les liens entre les deux pays.   Selon le ministère des Finances, les échanges ont mis en évidence une ambition partagée : dynamiser la croissance économique, attirer davantage d’investissements et promouvoir un développement durable mutuellement bénéfique.   Les discussions se sont articulées autour de cinq axes majeurs : la réduction des obstacles structurels, le renforcement de la sécurité, la stimulation du commerce et des IDE, l’accélération des réformes économiques et l’intensification de la coopération économique.   Semereta Sewasew a souligné que les réformes en cours et l’ouverture progressive du marché éthiopien créent un terrain propice à de nouveaux partenariats stratégiques.   Elle a insisté sur le rôle clé de mécanismes de financement innovants — tels que le financement mixte et les PPP — pour assurer un engagement durable du secteur privé.   L’ambassadeur Fabrizi a réaffirmé l’engagement de l’Italie à rester un partenaire fiable et a exprimé son plein soutien au prochain accord de coopération.   Les deux responsables ont également passé en revue les initiatives déjà fructueuses et défini les priorités pour la période 2026-2028, parmi lesquelles l’agriculture et la sécurité alimentaire, le soutien aux PME, le développement des compétences, les infrastructures, l’énergie, le tourisme et la coopération culturelle.   Ce futur accord devrait consolider davantage la vision commune des deux pays en matière de croissance durable, d’investissement, de commerce et de développement, tout en ouvrant de nouvelles perspectives bâties sur une relation fondée sur la confiance et la collaboration.
L’Éthiopie intensifie son engagement diplomatique pour sensibiliser le monde à son aspiration à obtenir un accès maritime : Les ambassadeurs.
Nov 16, 2025 128
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs éthiopiens en poste à l’étranger ont indiqué que le gouvernement intensifie ses efforts diplomatiques pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité pour l’Éthiopie d’obtenir un accès sûr et durable à la mer.   Selon eux, cette question est redevenue un dossier stratégique majeur dans un contexte régional en pleine évolution dans la Corne de l’Afrique.   Rashid Mohammed, ambassadeur d’Éthiopie au Zimbabwe et représentant auprès de Maurice, de la Zambie et du COMESA, a rappelé que la perte d’accès à la mer résultait, selon lui, d’une « décision politique injuste et d’un complot ».   Pour un pays de la taille de l’Éthiopie et de son potentiel économique, a-t-il souligné, rester enclavé de manière permanente n’est ni viable ni conforme aux normes internationales garantissant un accès équitable aux voies commerciales mondiales.   Il a précisé que la démarche actuelle visant à garantir un accès à la mer Rouge s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, de prospérité partagée et de stabilité régionale, dans une zone où les enjeux de sécurité, d’énergie et de commerce sont fortement interdépendants.   Dans le même esprit, Sied Muhumed, ambassadeur d’Éthiopie au Koweït, a insisté sur le fait que l’accès à la mer constitue une question de « survie nationale », étroitement liée à une gestion équitable des ressources de la région.   Il a expliqué que les représentations diplomatiques s’emploient à mobiliser la diaspora pour renforcer la compréhension internationale de la position éthiopienne, en combinant diplomatie traditionnelle, diplomatie publique et communication numérique.   Il a rappelé que la revendication de l’Éthiopie repose sur des principes diplomatiques reconnus, notamment ceux encourageant des accords négociés pour permettre aux États d’accéder aux mers.   L’ambassadeur d’Éthiopie au Royaume-Uni, Biruk Mekonnen, a pour sa part mis en avant l’influence considérable de la diaspora dans les débats nationaux, citant le rôle décisif qu’elle avait joué lors des discussions internationales sur le GERD.   Selon lui, un engagement similaire est aujourd’hui indispensable pour faire valoir clairement la position de l’Éthiopie concernant son accès à la mer auprès des décideurs, des médias et de l’opinion internationale.   Enfin, Melaku Zeleke, responsable des affaires de la diaspora à l’ambassade d’Éthiopie en Afrique du Sud, a attribué la perte d’accès maritime de l’Éthiopie à des « actions illégales et à des politiques erronées ».   Il a exhorté les communautés de la diaspora à poursuivre leurs efforts de plaidoyer, rappelant que les Éthiopiens de l’étranger demeurent des acteurs clés dans la construction du narratif international sur leur pays.
L’Italie envisage un vaste plan d’investissement en Éthiopie : Délégué commercial Pasqualucci
Nov 15, 2025 82
Addis-Abeba, le 15 novembre 2025 (ENA) : - L’Italie prépare un programme d’investissement ambitieux en Éthiopie, porté par un environnement attractif que Rome s’efforce de soutenir, a déclaré Claudio Pasqualucci, délégué commercial italien à l’ambassade d’Italie à Addis-Abeba, lors d’un entretien exclusif accordé à l’ENA.   Selon lui, malgré la dimension des deux pays, leurs liens historiques et leurs relations étroites, le niveau actuel des échanges bilatéraux reste très faible. « En novembre 2025, les échanges entre l’Italie et l’Éthiopie demeurent très en deçà de leur potentiel », a-t-il souligné.   L’objectif italien est donc clair : augmenter le volume des exportations vers l’Éthiopie, tout en développant des importations jugées stratégiques, notamment le café et diverses matières premières essentielles à l’industrie minière. L’ambition commune est de consolider les relations commerciales existantes.   « Nous avançons dans la bonne direction, même si cela demandera du temps. Les progrès sont réels », a-t-il affirmé.   M. Pasqualucci a également fait état de discussions en cours avec les autorités éthiopiennes pour stimuler les investissements italiens. L’Éthiopie figure en tête du vaste plan d’investissement élaboré par le gouvernement italien.   Des initiatives sont déjà en cours pour développer des zones industrielles destinées à accueillir des entreprises italiennes, favorisant ainsi des projets de coentreprise avec des partenaires locaux.   Parmi les projets majeurs, figure notamment un programme de logements sociaux pour lequel des opportunités de collaboration entre entreprises italiennes et éthiopiennes ont été identifiées.   « C’est une piste très prometteuse, et les premières étapes sont encourageantes », a-t-il précisé.   Abordant l’avenir des relations entre les deux pays, le délégué s’est montré optimiste, tout en soulignant la nécessité de renforcer davantage les échanges commerciaux.   Il a enfin salué les profondes réformes économiques engagées par l’Éthiopie pour transformer son économie, notant qu’elles ont placé le pays parmi les plus dynamiques et les plus importants du continent.   Ces réformes ont permis une croissance économique soutenue, des recettes d’exportation record, une baisse de l’inflation, ainsi qu’une augmentation notable du PIB, de l’emploi et des revenus en devises.
La campagne de conservation des sols et de l'eau en Éthiopie augmente les rendements et restaure la fertilité des terres, selon le ministère
Nov 14, 2025 59
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) ministère de l'Agriculture rapporte que les efforts nationaux de conservation des sols et de l'eau, menés avec une forte participation du public, améliorent la fertilité des sols et augmentent la production. Il souligne que le changement climatique, les inondations, les précipitations irrégulières, la sécheresse et l'érosion des sols continuent de menacer les écosystèmes et le bien-être humain, ajoutant que la plantation d'arbres et les efforts coordonnés de conservation contribuent à restaurer les paysages dégradés et à réduire les risques. L'initiative Green Legacy en cours et les campagnes annuelles estivales de développement des bassins versants reflètent l'engagement du pays en faveur de la protection de l'environnement. Fanose Mekonnen, directeur exécutif chargé du développement, de la conservation et de l'utilisation des ressources naturelles au ministère, a déclaré à l'ENA que les chocs climatiques et la dégradation des terres sont « la réponse de la nature aux dommages causés par les activités humaines ». Il a ajouté que les campagnes de conservation menées ces dernières années « ont permis d'augmenter la production et la productivité en améliorant la fertilité des sols ». L'Éthiopie compte 12 grands bassins fluviaux et 135 sous-bassins, et 8 903 bassins supplémentaires sont actuellement en cours d'identification et de développement, a-t-il expliqué, ajoutant que des activités annuelles sont menées dans 197 843 petits bassins versants gérés au niveau communautaire. Selon le ministère, des travaux de réaménagement sont en cours sur 33,6 millions d'hectares de terres, avec la participation active du gouvernement et des communautés. Les préparatifs pour la prochaine saison estivale des bassins versants, notamment l'identification des zones cibles, l'enquête auprès des agriculteurs et la préparation des outils agricoles, sont déjà en cours, a noté M. Fanose.
L'accès de l'Éthiopie à la mer Rouge contribuera grandement à la paix et à la stabilité régionales, selon le directeur général des affaires africaines du ministère des Affaires étrangères
Nov 14, 2025 60
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer Rouge contribuera grandement à la paix et à la stabilité régionales, a déclaré l'ambassadeur Zerihun Abebe, directeur général des affaires africaines au ministère des Affaires étrangères. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le directeur général a souligné l'importance de l'accès de l'Éthiopie à la mer pour la paix régionale. Rappelons que le Premier ministre Abiy Ahmed a récemment déclaré aux membres du Parlement (MP) que la quête d'un accès à la mer Rouge était une question juridique, historique, géographique et économique pour le pays. L'Éthiopie est un grand pays de la région en termes de population, de capacité militaire et de développement économique, a-t-il déclaré. Affirmant que le pays partage des frontières avec six pays, l'ambassadeur Zerihun a souligné qu'il s'agit d'un État pivot dans la région. Mentionnant que l'Éthiopie est interconnectée avec ses voisins par le même peuple, les mêmes ressources naturelles et les mêmes infrastructures, il a souligné que si l'Éthiopie se développait seule, elle ne serait qu'une décoration solitaire. Le principe directeur est donc le suivant : lorsque l'Éthiopie se développe, toute la région se développe également ; la paix et la stabilité régionales sont donc essentielles pour le pays, a-t-il souligné. Il a en outre expliqué que la philosophie Medemer de l'Éthiopie est cruciale pour favoriser la compréhension, la coopération et le progrès partagé avec les pays voisins. Dans ce contexte, la recherche par l'Éthiopie d'un accès à la mer, l'utilisation partagée des ressources transfrontalières et le développement conjoint des infrastructures sont des exemples clairs de son engagement en faveur du développement collectif, a-t-il souligné.
À l’aube d’une nouvelle ère, l’Éthiopie transforme son potentiel en progrès, selon le vice-Premier ministre
Nov 13, 2025 65
Addis Ababa le 13 novembre, 2025 (ENA) L'Éthiopie est à l'aube d'une nouvelle ère, où les vastes richesses naturelles du pays alimentent une croissance inclusive et durable, alors que la nation transforme son potentiel en progrès, a déclaré le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh. Lors de l'ouverture du 4e salon annuel de l'exploitation minière et des technologies (MINTEX 2025), auquel ont participé aujourd'hui des investisseurs et des innovateurs, le vice-Premier ministre a souligné que l'Éthiopie est à l'aube d'une nouvelle ère où les vastes richesses naturelles du pays alimentent une croissance inclusive et durable. Selon lui, grâce à de nouvelles réformes, à des politiques transparentes et à un engagement en faveur d'investissements responsables, l'Éthiopie transforme son potentiel en progrès. « De l'or et la potasse au lithium et à l'énergie géothermique, les ressources du pays sont exploitées non seulement pour l'exportation, mais aussi pour alimenter les industries, créer des emplois et améliorer le niveau de vie des communautés », a-t-il révélé. Il a en outre souligné que cela constituait le fondement d'une économie moderne et résiliente, fondée sur la durabilité et le partage des bénéfices. MINTEX 2025 est plus qu'un salon professionnel, c'est un mouvement, a déclaré M. Temesgen, ajoutant qu'il représente l'ouverture de l'Éthiopie au partenariat, à l'innovation et à la responsabilité. Ensemble, grâce à une vision commune et à la collaboration, l'Éthiopie écrit un nouveau chapitre de son histoire, celui de la prospérité, de la fierté et de la transformation pour les générations à venir, a-t-il affirmé. Le 4e salon de l'exploitation minière et de la technologie (MINTEX) en Éthiopie a pour objectif de créer des opportunités de réseautage entre les acteurs du secteur et de permettre aux participants de présenter leurs produits et services. Il devrait également promouvoir le potentiel minier de l'Éthiopie, attirer les investissements étrangers et locaux, et favoriser les relations commerciales et le transfert de technologies au sein du secteur.
Le Grand barrage constitue un modèle remarquable de mobilisation efficace des ressources nationales selon une chercheuse.
Nov 12, 2025 166
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand Barrage de la Renaissance représente un modèle emblématique de mobilisation réussie des ressources nationales, a affirmé Marry Ghenna, chercheuse et consultante en coordination chez Development Reimagined.   Dans un entretien exclusif accordé à ENA, elle a souligné que le Grand barrage illustre parfaitement la capacité d’un pays à financer de grands projets de développement en s’appuyant sur ses propres moyens, un accomplissement d’autant plus remarquable que de nombreux pays africains peinent à accéder à des financements équitables et abordables.   « Le GERD démontre qu’un pays peut mobiliser efficacement ses ressources internes pour concrétiser ses ambitions », a-t-elle indiqué, en évoquant le rôle déterminant de la diaspora, des incitations fiscales ciblées et de mécanismes de financement innovants dans ce succès.   Entièrement financé par des contributions nationales, le barrage a bénéficié d’un large soutien populaire à travers des émissions d’obligations, des dons, des campagnes SMS et d’autres formes d’engagement communautaire.   Selon la chercheuse, cette participation citoyenne renforce la légitimité du financement national et favorise la transparence aussi bien dans le secteur public que privé.   Elle a ajouté que cette approche ne se limite pas à la collecte de fonds : elle contribue à consolider les mécanismes internes de financement du développement, à soutenir les priorités nationales et à renforcer la confiance publique dans les projets stratégiques tels que le Grand barrage.   Marry Ghenna a par ailleurs rappelé que de nombreux pays africains restent confrontés à des notations de crédit défavorables et à des conditions de prêt rigides, limitant leur capacité à accéder à des ressources financières à faible coût.   Le problème, selon elle, ne réside pas dans un endettement excessif, mais dans un accès inéquitable au financement abordable.   Elle a salué la création de l’Agence africaine de notation de crédit, estimant qu’elle constitue un pas important vers une évaluation plus juste des économies africaines.   Elle a également encouragé des décisions politiques fondées sur des données fiables, notant que le manque de statistiques précises freine souvent la mise en œuvre de solutions concrètes.   De son côté, Lamine Baali, ambassadeur de la République sahraouie en Éthiopie, a plaidé pour des négociations collectives afin d’obtenir des conditions de financement plus équitables et plus souples auprès des créanciers internationaux.   « L’accès au financement du développement ou à l’endettement pour la croissance doit être facilité pour tous les États membres de l’Union africaine », a-t-il déclaré, appelant à une approche fondée sur l’égalité, la solidarité et la durabilité pour garantir un développement partagé et bénéfique à l’ensemble du continent.
Le vice-Premier ministre Temesgen a insisté sur la nécessité de privilégier la qualité, la rapidité et l’innovation comme moteurs essentiels de la croissance industrielle.
Nov 12, 2025 129
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a affirmé que la qualité, la rapidité et l’innovation doivent demeurer au cœur du développement national et de la transformation industrielle de l’Éthiopie.   En visite à Debre Birhan, dans la zone de Shewa Nord, il a conduit une délégation dans plusieurs sites industriels majeurs, dont des usines d’assemblage de véhicules et des unités de production de verre et de bouteilles.   « Les entreprises que nous avons visitées contribuent de manière significative à l’économie nationale en réduisant les importations et en valorisant les ressources locales », a souligné Temesgen.   Parmi les sites visités figure BKG Phibela Industrial PLC, une société d’assemblage automobile qui maîtrise l’ensemble du processus de production, du soudage à la finition des véhicules.   Selon le message publié sur X, l’usine est capable de produire jusqu’à 12 véhicules par jour, et son nouvel atelier de peinture a permis de réduire considérablement les délais de traitement, passant de plusieurs jours à quelques heures.   Autre étape marquante : Dede Bottle Factory PLC, un producteur majeur de verre et de bouteilles, dont la capacité atteint 450 000 unités par jour.   L’usine s’approvisionne désormais à 86 % en matières premières locales et dessert de nombreux secteurs, notamment les boissons et la pharmacie.   Temesgen a souligné que ces avancées illustrent la montée en puissance du savoir-faire industriel éthiopien et la progression vers une autosuffisance manufacturière.   En plaçant la qualité, l’efficacité et l’innovation au centre de sa stratégie, l’Éthiopie, a-t-il conclu, peut non seulement renforcer sa compétitivité industrielle, mais aussi accélérer la réalisation de ses objectifs de développement durable
Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh s’est rendu en visite dans plusieurs sites industriels de Debre Berhan.
Nov 12, 2025 97
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - Le vice-Premier ministre Temesgen Tiruneh a déclaré aujourd’hui avoir effectué une visite de travail dans plusieurs installations industrielles de Debre Berhan.   Dans un message publié sur sa page X, il a souligné que Debre Berhan s’impose désormais comme un centre dynamique du développement industriel en Éthiopie.   Commentant sa visite, il a affirmé : « Les avancées observées aujourd’hui à Debre Berhan témoignent clairement de notre progression vers la transformation structurelle de l’économie, de l’agriculture vers l’industrie. »   Parmi les sites visités, il a cité l’usine de transformation de maïs Brown Foods, récemment inaugurée et pleinement opérationnelle, qu’il a présentée comme une illustration concrète de la mutation industrielle en cours dans le pays.   Temesgen a précisé que cette usine joue un rôle crucial en renforçant les liens entre les producteurs agricoles et le secteur industriel, en réduisant la dépendance aux importations grâce à des produits fabriqués localement, et en créant de nombreuses opportunités d’emploi pour les jeunes.   Il a également mis en avant la contribution de l’usine à la sécurité alimentaire, rappelant que ses produits à base de maïs sont enrichis en vitamines et minéraux, participant ainsi à l’amélioration de la nutrition au niveau national.   Selon lui, cette réalisation distingue l’Éthiopie comme l’un des rares pays africains à produire localement des aliments enrichis de ce type.   En outre, le vice-Premier ministre a insisté sur la portée stratégique de ces initiatives industrielles : « Nos usines, fondées sur l’utilisation d’intrants agricoles locaux, constituent des piliers essentiels du renforcement de notre souveraineté nationale. »
L’Éthiopie est à l’avant-garde de la lutte pour la sécurité alimentaire et la résilience climatique en Afrique de l’Est : Ministère de l’Agriculture.
Nov 10, 2025 299
Addis-Abeba, le 10 novembre 2025 (ENA) : - Le ministère de l’Agriculture a affirmé que l’Éthiopie joue un rôle moteur alors que les pays d’Afrique de l’Est lancent une stratégie régionale ambitieuse visant à transformer le potentiel agricole de la région en une sécurité alimentaire durable et une résilience accrue face au changement climatique.   Ce message a été mis en avant lors de la 19e réunion de l’équipe multidisciplinaire organisée du 10 au 13 novembre 2025, sous le thème : « Renforcer les partenariats et les investissements pour accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires et la résilience climatique dans la sous-région de l’Afrique de l’Est ».   Organisé par le Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Est, l’événement aborde les enjeux majeurs qui affectent les systèmes agroalimentaires régionaux.   Il réunit des dirigeants de haut niveau, ainsi que des représentants de l’Union africaine (UA) et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), dans un esprit d’engagement collectif en faveur d’actions concrètes au bénéfice des populations de la région.   Dans son discours d’ouverture, Meles Mekonnen, ministre d’État chargé de l’Agriculture, a présenté les progrès récents de l’Éthiopie dans le domaine agricole comme un modèle de coopération et de développement pour les pays voisins.   « Cette réunion revêt une importance particulière alors que nous célébrons le 80e anniversaire de la FAO », a-t-il souligné, saluant la contribution historique de l’organisation à la transformation agricole mondiale.   Meles a insisté sur la nécessité d’aligner les priorités nationales sur les objectifs régionaux, précisant que l’Éthiopie met l’accent sur l’intensification de l’irrigation, l’amélioration de la santé des sols et la promotion d’une agriculture commerciale axée sur le marché.   « Nos progrès dans la production de blé et la restauration des paysages montrent ce qu’il est possible de réaliser lorsque les politiques, la recherche, le renforcement des capacités et les partenariats convergent vers un même but », a-t-il ajouté.   De son côté, Abebe Haile-Gabriel, Sous-Directeur général et Représentant régional de la FAO pour l’Afrique, a salué le leadership de la région et son influence grandissante sur la scène mondiale, rappelant que plusieurs conférences internationales majeures se sont récemment tenues en Afrique de l’Est.   « Sans soutien, l’innovation reste à petite échelle. Mais lorsqu’elle est accompagnée de partenariats solides et de ressources adéquates, son impact devient considérable », a-t-il déclaré, exhortant les pays membres à intégrer les initiatives clés dans leurs budgets nationaux et à explorer de nouveaux mécanismes de financement pour une transformation durable.   Pour sa part, Farayi Zimudzi, représentante de la FAO en Éthiopie, a rappelé l’urgence d’agir. Elle a noté que, malgré un potentiel agricole immense, près des trois quarts de la population d’Afrique de l’Est ne peuvent pas se permettre des repas sains, tandis qu’un enfant sur trois de moins de cinq ans souffre d’un retard de croissance.   Elle a mis en avant le rôle déterminant de l’agriculture numérique et de l’innovation pour améliorer les systèmes alimentaires.   « Nous devons renforcer les partenariats et attirer davantage d’investissements afin de provoquer un changement réel et durable », a-t-elle affirmé.   Les discussions de la réunion ont notamment porté sur l’accélération des investissements dans le cadre du programme Hand-in-Hand, l’expansion des initiatives de restauration des terres et d’agriculture intelligente face au climat, ainsi que sur le renforcement des chaînes d’approvisionnement régionales à travers la ZLECA, la normalisation des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et l’amélioration de la connectivité des marchés.
La dynamique économique observée en Afrique de l’Est, notamment en Éthiopie, a un impact positif sur l’ensemble du continent africain : Directeur, Division Microéconomie, Finances et Gouvernance de la CEA, Stephen Karingi.
Nov 8, 2025 425
Addis-Abeba, le 9 novembre 2025 (ENA) : - La dynamique économique observée en Afrique de l’Est, notamment en Éthiopie, a un impact positif sur l’ensemble du continent africain selon le directeur de la Division Microéconomie, Finances et Gouvernance de la CEA, Stephen Karingi.   Dans un entretien accordé à l’ENA, le directeur de la Division Microéconomie, Finances et Gouvernance de la CEA, Stephen Karingi Karingi a expliqué que l’économie éthiopienne joue un rôle moteur dans le développement continental.   Les réformes économiques engagées par le gouvernement visent à consolider cette position et à créer un environnement favorable à la croissance.   Il a précisé que les réformes macroéconomiques entreprises sont essentielles pour permettre au pays de tirer pleinement parti de ses atouts et de renforcer la contribution du secteur privé, considéré comme le principal moteur de la prospérité nationale.   Il a ajouté que ces réformes sont également déterminantes pour attirer les investissements étrangers et encourager les capitaux nationaux, tout en garantissant une gestion plus efficace des transferts de fonds de la diaspora, source importante de devises.   La stabilité macroéconomique, a-t-il insisté, est un facteur clé pour instaurer la confiance et la prévisibilité nécessaires aux investisseurs.   Karingi a cité en exemple l’entrée d’entreprises internationales comme Safaricom, rendue possible grâce à l’ouverture progressive du secteur financier éthiopien.   Il a salué les efforts du gouvernement dans le domaine des finances publiques et de l’administration fiscale, soulignant la collaboration continue entre la CEA et les autorités éthiopiennes pour soutenir ces réformes.   Enfin, il a insisté sur l’importance de la coordination macroéconomique régionale, condition indispensable à une intégration économique africaine efficace et à une meilleure connectivité des marchés.   Grâce à ses réformes ambitieuses, l’Éthiopie, l’une des économies les plus dynamiques du continent, a enregistré des résultats tangibles : hausse du PIB, amélioration des recettes en devises, croissance des exportations et baisse de l’inflation.   Selon Karingi, ces avancées démontrent que la réussite de l’Afrique de l’Est constitue une source de prospérité partagée pour tout le continent.
Le projet d’irrigation de Megeche franchit une étape décisive : Ministère de l’Irrigation et des Terres basses
Nov 8, 2025 251
Addis-Abeba, le 8 novembre 2025 (ENA) : - Le ministère de l’Irrigation et des Terres basses a annoncé que le projet d’irrigation de Megeche a atteint une étape déterminante de son développement.   Le ministre Abraham Belay a qualifié cette journée d’« historique », soulignant que le projet connaît enfin des avancées concrètes après de longues années de difficultés.   Le Premier ministre Abiy Ahmed s’est rendu sur le site pour évaluer l’état d’avancement des travaux et examiner les performances techniques du barrage.   Après plus de quinze ans de retards qui avaient provoqué le mécontentement des communautés locales, le barrage de Megeche affiche désormais des progrès visibles.   Selon le ministre, le gouvernement a mené des efforts soutenus pour répondre aux préoccupations des habitants. « Ce projet a traversé de nombreuses épreuves, mais la journée d’aujourd’hui marque un véritable tournant », a-t-il noté.   Le redémarrage du projet fait suite à une décision spéciale prise par le Premier ministre Abiy Ahmed en 2017 (calendrier éthiopien), qui avait ordonné la sélection d’une nouvelle entreprise de construction.   Le Premier ministre a précisé que des inspections techniques approfondies ont permis d’identifier et de corriger les problèmes structurels majeurs, assurant ainsi la stabilité du projet.   Le ministre Abraham a ajouté que des experts internationaux ont mené une étude détaillée afin de garantir que toutes les faiblesses techniques soient corrigées.   La mise en œuvre du projet se poursuit désormais dans le cadre d’un système de gestion renforcé.   Il a par ailleurs indiqué que l’achèvement des travaux de dérivation du cours d’eau et de construction du barrage marque une avancée majeure.   « À partir de ce jour, la construction peut se poursuivre sans interruption », a-t-il assuré, soulignant que les obstacles techniques de longue date ont été complètement levés.   Les travaux de remblaiement du barrage principal avancent à un rythme soutenu, et l’achèvement total du projet est prévu avant le mois de juin 2025.
L’Éthiopie s'efforce de renforcer son potentiel hydroélectrique pour un avenir énergétique durable.
Nov 8, 2025 256
Addis Ababa 8 le novembre,2025 (ENA) Dans un entretien exclusif accordé à l’agence des nouvelles éthiopienne (ENA), le conseiller économique du PNUD a indiqué que l’Éthiopie poursuit une stratégie ambitieuse de développement énergétique fondée sur l’hydroélectricité, une source renouvelable qui représente déjà près de 90 % de la production nationale.   Il a souligné que ce modèle, souvent mentionné en exemple par de nombreux observateurs, repose sur le potentiel exceptionnel du pays, surnommé la « tour d’eau de l’Afrique » grace à l’abondance de ses ressources fluviales.   Parmi les projets majeurs en cours, figure la construction du barrage de Koysha, partiellement financé par la société italienne Webuild, symbole de la volonté du gouvernement éthiopien de renforcer ses ressources énergétiques tout en stimulant les exportations régionales.   Selon lui, l’Éthiopie exporte actuellement des millions de dollars d’électricité vers les pays voisins — un montant qui pourrait atteindre des milliards de dollars dans les prochaines années grâce à l’extension des lignes de transmission.   Cependant, selon lui, plusieurs défis subsistent et la question du prix de l’électricité demeure centrale ajoutant que la question comment assurer un accès abordable pour les petits exploitants agricoles et les communautés rurales, tout en préservant la viabilité économique du secteur est vitale.   Le conseiller a ajouté que, d’après certains experts, la clé résiderait dans une mobilisation accrue de fonds publics et internationaux, ainsi que dans la mise en place de garanties pour le secteur privé, afin de stimuler les investissements dans les zones éloignées. Ces mesures permettraient d’offrir des tarifs plus accessibles tout en favorisant le développement local selin lui.     En outre, il a insisté sur la nécessité pour le gouvernement éthiopien de renforcer le dialogue régional avec les pays voisins, afin d’éviter les tensions liées au partage des ressources hydriques et de consolider la coopération en matière d’énergie.   « Malgré les obstacles, la vision d’une Éthiopie portée par une énergie propre et durable inspire le respect et pourrait devenir un modèle pour de nombreuses nations africaines », a-t-il conclu.  
Le plus grand barrage d'Afrique est essentiel à la réalisation de l'intégration régionale, selon le directeur général d'Afreximbank
Nov 7, 2025 216
Addis Ababa 7 novembre , 2025 (ENA) Le GERD est indispensable pour assurer l'intégration régionale, favoriser une croissance durable et transformer le continent, a déclaré Kwabena Ayirebi, directeur général des opérations de la Banque africaine d'import-export (Afreximbank). Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), la plus grande centrale hydroélectrique d'Afrique, devrait faciliter l'intégration énergétique régionale grâce aux exportations d'électricité et promouvoir la stabilité, la coopération et la prospérité partagée. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le directeur général des opérations bancaires a déclaré que l'Éthiopie est l'un des plus grands pays du continent, avec une histoire très riche. Il est impératif que des pays comme l'Éthiopie soient les moteurs de la transformation du continent, a-t-il souligné, ajoutant que « lorsque les grandes économies du continent se développent et parviennent à cette transformation, cela a un effet d'entraînement sur les pays voisins ». Soulignant le potentiel considérable du barrage, M. Ayirebi a exprimé son espoir de voir l'Éthiopie réaliser des progrès significatifs en matière d'industrialisation et de fabrication à travers le continent, alimentant ainsi la zone de libre-échange continentale africaine. Tout cela semble très positif, et la Banque africaine d'import-export recherche des opportunités pour soutenir cette transformation, a déclaré le directeur général des opérations bancaires. Selon lui, il est réjouissant de voir les pays prendre en main la transformation du paysage énergétique de leur pays. « Nous pensons que l'indépendance énergétique a un potentiel significatif pour accélérer les réformes économiques que le pays (l'Éthiopie) est en train de mettre en œuvre. » Pour le directeur général des opérations bancaires, l'indépendance énergétique est absolument indispensable sur tout le continent, car elle est essentielle pour favoriser une croissance durable.   « Il est impossible de transformer ce continent sans énergie, et c'est pourquoi des projets comme celui-ci sont si importants », a-t-il souligné. M. Ayirebi a réaffirmé l'engagement d'Afreximbank à rester un partenaire solide de l'Éthiopie et à participer à la transformation industrielle du pays. « Nous souhaitons continuer à être un partenaire solide pour ce pays », a-t-il souligné. Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est essentiel à la réalisation de l'intégration régionale grâce à la fourniture d'une énergie propre et renouvelable destinée à alimenter le développement économique et à réduire la dépendance de la région vis-à-vis des combustibles importés.
La coopération sino-africaine s'aligne sur la mission du PNUD visant à accélérer la transition énergétique sur le continent, selon le conseiller économique du PNUD en Éthiopie
Nov 7, 2025 112
Addis Ababa 7 novembre,2025 (ENA) Ali Zafar, conseiller économique du PNUD en Éthiopie, a réaffirmé son engagement à collaborer avec la Chine et les pays africains afin de mobiliser des financements pour la lutte contre le changement climatique et de favoriser les innovations numériques et intelligentes sur le plan climatique. S'exprimant aujourd'hui lors d'un séminaire organisé à l'Agence de presse éthiopienne sur le thème « La Chine soutient l'industrialisation de l'Afrique : promouvoir un développement vert, coordonné et durable », le conseiller économique du PNUD en Éthiopie, Ali Zafar, a souligné le besoin urgent de solutions énergétiques, notant que plus de 600 millions d'Africains n'ont actuellement pas accès à l'électricité. Il a également mentionné que le pacte énergétique de l'Éthiopie, qui vise à atteindre un taux d'accès à l'électricité de 75 % et un taux d'accès à des modes de cuisson propres de 57 % d'ici 2030, s'appuiera largement sur les sources d'énergie renouvelables, positionnant ainsi le pays comme un leader en matière d'énergie propre en Afrique. M. Zafar a exprimé son enthousiasme à propos de cette réunion, soulignant que cet événement axé sur la coopération sino-africaine s'inscrit dans la mission du PNUD visant à accélérer une transition énergétique équitable à travers le continent. Il a noté que la Chine a révolutionné le paysage mondial des énergies renouvelables dans un contexte de changements climatiques, affirmant que les investissements massifs de la Chine dans les technologies éoliennes et solaires ont considérablement réduit les coûts au cours des 15 dernières années. M. Zafar a réaffirmé l'engagement du PNUD à collaborer avec la Chine et les pays africains pour mobiliser des financements en faveur du climat et encourager les innovations numériques et intelligentes sur le plan climatique, exhortant toutes les parties prenantes à tirer parti des abondantes ressources renouvelables de l'Afrique. « C'est le continent du soleil. C'est le continent du vent. Utilisons-le et développons-le. » Grâce à la coopération trilatérale entre la Chine, le PNUD et l'Éthiopie, des succès notables ont été obtenus, notamment l'installation d'un système d'irrigation alimenté par l'énergie solaire de 45 kilowatts et d'une usine de biogaz de 300 mètres cubes transformant les déchets en énergie, a déclaré M. Zafar. Il a souligné que la vaste expérience et la capacité de la Chine à mobiliser des financements mixtes peuvent soutenir l'industrialisation et le développement de l'Afrique, en particulier dans le domaine des projets d'énergie renouvelable. Soulignant l'importance d'intégrer le secteur privé dans la transition énergétique, établissant des parallèles entre les partenariats public-privé chinois et le potentiel de modèles similaires en Afrique, M. Zafar a fait remarquer que le dynamisme de l'entrepreneuriat chinois, soutenu par des initiatives gouvernementales, offre un modèle pour les stratégies énergétiques africaines. Pour sa part, Stephen Bainous Kargbo, représentant et directeur du bureau sous-régional de l'ONUDI en Éthiopie, représentant spécial auprès de l'Union africaine et de la CEA, a exprimé son enthousiasme à l'idée de collaborer avec la Chine sur des initiatives industrielles et énergétiques. Il a souligné le lien essentiel entre industrialisation et prospérité, déclarant : « Aucun pays au monde n'est devenu prospère sans passer par l'industrialisation. »   Établissant un parallèle avec la transformation rapide de la Chine au cours des quatre dernières décennies, M. Kargbo a souligné comment une planification et une exécution minutieuses ont permis à plus de 800 millions de personnes de sortir de la pauvreté, affirmant que l'Afrique devrait suivre une voie similaire pour parvenir à la croissance industrielle. Abordant les défis auxquels sont confrontés les pays africains, M. Kargbo a souligné trois obstacles majeurs à l'industrialisation : des infrastructures inadéquates, une faible production manufacturière et une innovation limitée. Il a souligné que la mise en œuvre continue des politiques est essentielle pour un développement durable, exhortant les gouvernements africains à éviter de repartir de zéro à chaque transition politique. M. Kargbo a également noté la disparité entre les taux d'électrification en Afrique et en Chine, affirmant que la pauvreté énergétique reste un obstacle important au progrès industriel, et appelant à un débat plus large sur les solutions énergétiques, y compris la transition des hydrocarbures vers les sources renouvelables. Il a souligné l'importance de la collaboration entre l'Afrique et la Chine, en particulier dans des domaines tels que la construction, l'exploitation minière et l'industrie manufacturière, soulignant que des partenariats stratégiques pourraient ouvrir la voie à un avenir prospère. Exhortant les dirigeants africains à adopter une vision à long terme du développement industriel, M. Kargbo a insisté sur la nécessité de mesures proactives et d'une coopération internationale pour faire de l'Afrique un continent plus industrialisé et plus prospère.
La coopération sino-africaine dans le domaine de l'économie numérique prend de l'ampleur : UNECA
Nov 6, 2025 195
Addis Ababa 6 novembre,2025 (ENA) La coopération sino-africaine dans le domaine de l'économie numérique prend de l'ampleur grâce à diverses initiatives, a déclaré Stephen Karingi, directeur de la division Microéconomie, finances et gouvernance de la CEA.   S'exprimant lors du séminaire intitulé « La Chine soutient l'industrialisation de l'Afrique : promouvoir un développement vert, coordonné et durable », qui s'est tenu aujourd'hui à Addis-Abeba, le directeur a déclaré que la CEA soutenait le développement des marchés de capitaux nationaux, estimant que les fonds devaient être en mesure de lever des capitaux.     Pour le directeur, l'Afrique doit adopter l'économie numérique et les industries émergentes comme agents de la transformation industrielle.   « Ainsi, pour que notre continent puisse exploiter le potentiel de l'économie numérique, nous devons investir dans les infrastructures numériques, promouvoir la culture numérique et soutenir l'entrepreneuriat technologique. »   La coopération sino-africaine dans le domaine de l'économie numérique prend de l'ampleur grâce à diverses initiatives dans le cadre desquelles la Chine soutient la transformation numérique de l'Afrique, a fait remarquer M. Karingi.   Ces initiatives comprennent des investissements dans les infrastructures à large bande, les villes intelligentes et les plateformes d'administration en ligne, des coentreprises dans le domaine du cloud computing, les paiements mobiles et la formation numérique afin de renforcer les capacités et de combler le fossé numérique en matière de finance.   Affirmant que l'industrialisation de l'Afrique n'est pas un rêve, le directeur a déclaré qu'il s'agit d'une nécessité, mais que cela ne se fera pas par hasard. Cela nécessite une action délibérée, des investissements stratégiques et un leadership audacieux.   Selon lui, la Commission économique pour l'Afrique donne la priorité au soutien de l'industrialisation basée sur les ressources.   « Cette année, nous mettons l'accent sur le soutien aux États membres pour la mise en place d'agences de renforcement des capacités, et nous nous associons au mécanisme africain d'évaluation par les pairs de l'Union africaine dans ses efforts pour créer un organisme spécialisé dans les agences de notation africaines. »   La commission préconise l'utilisation d'instruments de financement climatique tels que les conversions de dette, le financement et le développement budgétaire, entre autres, a-t-il ajouté.   « En tant que CEA, nous soutenons l'industrialisation basée sur les ressources afin de tirer le meilleur parti des immenses richesses dont l'Afrique est dotée. »
Agence des nouvelles éthiopienne
2023