Les femmes chirurgiennes africaines redéfinissent les soins de santés avec leurs compétences et compassions : Une médecine ruwandaise - ENA Français
Les femmes chirurgiennes africaines redéfinissent les soins de santés avec leurs compétences et compassions : Une médecine ruwandaise
Addis-Ababa, le 7 Novembre 2025 (ENA) Les femmes africaines sont de plus en plus reconnues ou gagnées de la reconnaisses comme des chirurgiennes hautement qualifiées, alliant empathie et excellence clinique, et transformant ainsi les soins de santé à travers le continent malgré les préjugées sociaux persistants, selon la docteure rwandaise Uwase Clemence.
S’exprimant durant le Forum panafricain de chirurgie (PASHEF) à Addis-Abeba (5-7 Novembre 2025), la Dre Clemence a souligné les atouts uniques que les femmes apportent au domaine chirurgical, insistant sur le fait que compassion et expertise sont indissociables.
Les femmes chirurgiennes adoptent souvent une attitude bienveillante qui correspond à leurs instincts naturels de protection’’, a-t-elle déclaré.’’ Cette touche personnelle permet aux patients de sentir valorisées et compris.
Pendants des générations, les croyances traditionnelles dans de nombreuses cultures africaines ont souvent découragé les femmes de se lancer dans les médecins, en particulier la chirurgie. Aujourd’hui, ce récit est en train de changer. Toutefois, la Dre Clemence a souligné que le nombre croissants de femmes dans le domaine chirurgical reflète non seulement leurs compétences, mais leurs déterminations a surmonté les doutes profondément enracinés dans la société.
« Certaines personnes doutent encore de leurs compétences », a-t-elle expliqué. « Elles pensent que les femmes ne peuvent pas réussir en chirurgie, ou craignent qu'elles ne parviennent pas à concilier vie professionnelle et vie familiale. »
Malgré ces obstacles, les femmes chirurgiennes continuent de prouver le contraire, excellant professionnellement tout en assumant leurs responsabilités familiales.
« Il est tout à fait possible pour une femme d'être médecin et de bien s'occuper de sa famille », a affirmé la Dre Clemence.
Elle a cité le Rwanda comme un exemple probant de progrès, soulignant l'engagement du pays en faveur de l'égalité des sexes, où les femmes occupent 60 % des sièges au Parlement.
Le gouvernement promeut également l'égalité d'accès à l'éducation, veillant à ce que la moitié des bénéficiaires de bourses soient des femmes.
La Dre Clemence a exhorté les décideurs politiques à continuer de créer des environnements favorables aux femmes dans le domaine médical, déclarant : « Si les dirigeants continuent d'élaborer des politiques qui autonomisent les femmes, les préjugés dans nos communautés disparaîtront progressivement. »
Elle a conclu par un message d'encouragement à l’intention des futures chirurgiennes : « La première étape consiste à créer des liens entre les femmes et à leur montrer ce qui est possible. Mon message est simple : croyez en vous. Vous pouvez réussir si vous le voulez vraiment.»
Les femmes chirurgiennes africaines ne se contentent pas de briser les stéréotypes ; grâce à leur compassion et leur dévouement, elles contribuent activement à l'amélioration des normes de soins de santé, inaugurant une nouvelle ère où le genre ne détermine plus qui peut exceller en médecine.