Les Ethiopiens sont descendus dans la rue pour fêter l’ouverture officielle du GERD. - ENA Français
Les Ethiopiens sont descendus dans la rue pour fêter l’ouverture officielle du GERD.

Addis-Abeba, le 9 septembre 2025 (ENA) : - Les Éthiopiens de tout le pays sont descendus dans la rue aujourd'hui pour célébrer l'inauguration historique du Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), marquant l'aboutissement de l'un des projets de développement phares du pays.
Aujourd’hui, l’Éthiopie a vibré au rythme de la fête nationale alors que des foules immenses ont envahi les rues pour célébrer l’inauguration historique du Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), considéré comme l’un des plus ambitieux projets de développement du pays.
Dès l’aube, Addis-Abeba et les grandes villes régionales se sont parées aux couleurs du drapeau national. Familles, jeunes et associations communautaires se sont rassemblés pour chanter, danser et exprimer leur fierté. L’atmosphère, empreinte d’unité et de ferveur patriotique, reflétait l’enthousiasme d’un peuple voyant dans cette réalisation le fruit de décennies de persévérance et de sacrifices.
Symbole de résilience et de souveraineté énergétique, le GERD, plus grand ouvrage hydroélectrique du continent africain, incarne la volonté de l’Éthiopie de transformer ses ressources en levier de développement durable. Pour beaucoup, cette inauguration marque non seulement une réussite nationale mais aussi un triomphe personnel, révélateur de la détermination collective.
À Guba, sur le site du barrage, un spectacle grandiose a précédé la cérémonie officielle : jeux de lumières, drones et concerts ont illuminé le ciel nocturne, tandis que l’hymne national retentissait, résonnant comme un cri d’unité et d’orgueil national.
La cérémonie a réuni de nombreux dirigeants africains, parmi eux Ismaïl Omar Guelleh (Djibouti), Salva Kiir Mayardit (Soudan du Sud), Hassan Sheikh Mohamud (Somalie), William Samoei Ruto (Kenya) et Russell Mmiso Dlamini (Eswatini). Des personnalités internationales, dont Mia Amor Mottley (Barbade), Mahmoud Ali Youssouf (Commission de l’Union africaine) et Claver Gatete (ONU-CEA), ont également honoré l’événement de leur présence.
Ces festivités populaires et officielles ont mis en lumière la portée historique et symbolique du GERD : bien plus qu’un exploit d’ingénierie, il représente l’aboutissement d’un rêve collectif et un jalon majeur dans la quête de prospérité et d’autonomie de l’Éthiopie.