Le commissaire de l’UA a souligné l'importance pour l’Afrique de s’exprimer d’une voix unie afin de concrétiser les engagements financiers en sa faveur. - ENA Français
Le commissaire de l’UA a souligné l'importance pour l’Afrique de s’exprimer d’une voix unie afin de concrétiser les engagements financiers en sa faveur.
Addis-Abeba, le 8 septembre 2025 (ENA) : - S’exprimant en marge du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), qui se tient à Addis-Abeba sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financer le développement résilient et vert de l’Afrique », Moses Vilakati, commissaire de l’Union africaine en charge de l’Agriculture, du Développement rural, de l’Économie bleue et de l’Environnement durable, a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de parler d’une voix unie afin de débloquer les mille milliards de dollars de financements climatiques promis au continent.
Dans un entretien exclusif accordé à l’ENA, le commissaire a rappelé que ce sommet constitue une étape cruciale dans la mobilisation de ressources financières adaptées aux réalités africaines en matière de développement et de lutte contre le changement climatique.
« Nous sommes à un moment où les États membres doivent agir de concert avec les institutions financières pour faire du financement climatique un pilier central de l’agenda de développement du continent », a-t-il noté.
Il a précisé qu’une déclaration commune sera adoptée en vue de la COP30, prévue au Brésil, et qu’un positionnement collectif renforcera la capacité de l’Afrique à peser sur les négociations internationales.
« L’essentiel est de parler d’une seule voix. Si nous sommes unis, nous pourrons avancer et faire enfin aboutir les engagements financiers pris envers l’Afrique », a-t-il ajouté.
Le commissaire a également souligné l’injustice climatique que subit le continent : fortement touché par les effets du changement climatique, alors qu’il contribue le moins aux émissions mondiales.
Il a insisté sur le fait que ces financements doivent être utilisés pour renforcer les efforts d’adaptation, d’atténuation et de développement durable.
Sur le plan interne, il a encouragé les pays africains à renforcer la mobilisation de leurs ressources nationales, à travers des initiatives climatiques nationales ambitieuses.
Le sommet met en évidence l’importance pour l’Afrique de déployer des stratégies de financement climatique intégrées, capables de répondre aux impacts immédiats du changement climatique, tout en soutenant des actions d’adaptation et d’atténuation, dans une logique de croissance verte et résiliente.
Enfin, dans la perspective de la COP30, l’Afrique entend s’appuyer sur les acquis des deux premiers sommets africains sur le climat pour faire entendre une voix unifiée, susceptible d’influencer les négociations mondiales et d’orienter les flux financiers vers les priorités climatiques du continent.Parler d'une seule voix sera crucial pour débloquer les mille milliards de dollars promis à l'Afrique, a déclaré Moses Vilakati, commissaire à l'Agriculture, au Développement rural, à l'Économie bleue et à l'Environnement durable de l'Union africaine.
Le deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2) se tient à Addis-Abeba sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : Financer le développement résilient et vert de l'Afrique ».
L'un des principaux objectifs du AEC2 est d'accélérer la mobilisation de financements climatiques adaptés au contexte de développement de l'Afrique.
Dans un entretien exclusif avec ENA, le commissaire a déclaré que le deuxième Sommet africain sur le climat est essentiel pour mobiliser des financements climatiques.
« Nous sommes confrontés à une situation où les États membres devront travailler main dans la main avec les institutions financières pour s'assurer que la question du financement climatique soit au cœur de l'agenda du développement », a déclaré le commissaire.
Il souligne également l'importance de parler d'une seule voix, affirmant qu'une déclaration sera adoptée pour la COP30 au Brésil.
Vilakati a ajouté : « L'essentiel est de parler d'une seule voix, car si nous sommes unis, nous pourrons avancer et débloquer les mille milliards de dollars promis à l'Afrique. »
L'Afrique, en particulier, est fortement touchée, malgré sa plus faible part des émissions, a-t-il déclaré, ajoutant que ces engagements pourraient ensuite être alloués aux pays africains afin qu'ils progressent.
Du point de vue national, chaque pays doit commencer à se recentrer sur lui-même, notamment en matière de mobilisation des ressources nationales, a indiqué le commissaire.
Considérant que la question de l'atténuation est également cruciale, il a affirmé que les initiatives nationales gagnent en importance.
La deuxième édition du Sommet africain sur le climat vise à servir de plateforme pour informer, encadrer et influencer les engagements, les promesses et les résultats.
Le sommet souligne également la nécessité pour l'Afrique de mettre en œuvre des stratégies de financement climatique qui s'attaquent aux impacts du changement climatique tout en contribuant aux interventions d'adaptation et d'atténuation du changement climatique et en garantissant un développement vert.
En amont de la COP30 et dans le prolongement des premier et deuxième Sommets africains sur le climat, l'Afrique unifiera sa voix pour influencer les négociations mondiales sur le climat, a-t-on appris.