L'Éthiopie a lancé une formation régionale en diplomatie pour les jeunes diplomates d'Afrique de l'Est.

Addis-Abeba, le 14 juillet 2025 (ENA) : - Le ministère des Affaires étrangères a lancé un programme régional de formation destiné aux jeunes diplomates de six pays d'Afrique de l'Est. Cette initiative vise à renforcer la coopération régionale et à promouvoir la vision panafricaine d'unité et de prospérité partagée.

 

Organisé par l'Institut éthiopien des affaires étrangères, ce programme rassemble de jeunes diplomates de Somalie, du Kenya, du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et d'Ouganda.

 

La formation vise à favoriser la compréhension mutuelle, à améliorer les compétences diplomatiques et à préparer les participants à relever ensemble les défis régionaux urgents tels que le terrorisme, les migrations forcées, les troubles civils et le trafic d'armes.

 

Dans son discours d'ouverture, Adam Tesfaye, chef de cabinet du ministère des Affaires étrangères, a souligné la nécessité d'une action collective pour résoudre les problèmes transfrontaliers complexes.

 

Adam a également réaffirmé le rôle historique de l'Éthiopie dans la promotion du dialogue et de la paix régionaux, soulignant que le développement national du pays est étroitement lié à la stabilité et à la prospérité de la région.

 

Il a souligné que l'ambition de l'Éthiopie de devenir un modèle de prospérité d'ici 2030 repose sur une intégration et une coopération régionales renforcées.

 

L'initiative de formation vise à approfondir les liens entre les nations d'Afrique de l'Est, à créer des plateformes d'action collaborative, à favoriser un engagement constructif au sein de la Corne de l'Afrique et à aider les diplomates à promouvoir les intérêts régionaux communs à l'échelle mondiale.

 

Adam s'est dit convaincu que les relations et les connaissances acquises lors de la formation contribueront significativement à la paix et au développement régionaux à long terme.

 

Il a retracé l'histoire du mouvement depuis ses origines diasporiques jusqu'à la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) à Addis-Abeba en 1963 et de son successeur, l'Union africaine (UA), en 2002.

 

Le professeur Brook a caractérisé le panafricanisme comme une lutte permanente pour l'unité, la souveraineté et le développement du continent.

 

Fort de son expérience diplomatique, notamment de son mandat d'ambassadeur adjoint auprès des Nations Unies, il a exhorté les participants à se considérer comme des bâtisseurs de ponts, facilitant le dialogue, promouvant la collaboration et faisant progresser la vision commune de l'Afrique en matière de paix, de prospérité et de pertinence mondiale.

 

Le programme de formation a ensuite été officiellement déclaré ouvert, marquant une étape importante dans la promotion de l'engagement et de la coopération diplomatiques régionaux en Afrique de l'Est.