Un groupe armé extrémiste dans l’état d’Amhara perpétue les ravages sur la population. - ENA Français
Un groupe armé extrémiste dans l’état d’Amhara perpétue les ravages sur la population.

Addis-Abeba, le 26 avril 2025 (ENA) : - Déterminé à assurer la paix et la stabilité, le gouvernement a enregistré une croissance économique robuste, ouvrant la voie à la prospérité du pays.
En outre, le pays a été confronté à de nombreux défis internes et externes. Poussée par des intérêts politiques individuels ou collectifs, l'Éthiopie a connu des violences et des conflits, aggravés par des forces extérieures hostiles à la paix. De ce fait, des groupes violents ont tenté de déstabiliser le pays.
Le gouvernement a réaffirmé que la voie pacifique était la seule option pour résoudre les querelles politiques en Éthiopie. Il a ainsi démontré son engagement en faveur de la paix.
De même, le gouvernement éthiopien a appelé à plusieurs reprises les groupes armés violents d'Amhara et d'Oromia à accepter la voie de la lutte pacifique. De nombreux anciens militants ont ainsi accepté l'offre du gouvernement, bénéficié d'une réadaptation et de formations professionnelles et mènent une vie normale au sein de leurs communautés.
Cependant, les groupes armés extrémistes qui ont refusé la voie pacifique et le dialogue sont déterminés à détruire le pays, commettant des meurtres, des pillages et des destructions dans diverses parties de la région.
Les actions irresponsables des groupes armés extrémistes ont provoqué une grave crise sociale et économique dans la région. Les meurtres, les enlèvements et les attaques contre les civils sont monnaie courante.
Récemment, Eshete Yesuf, chef du Bureau de la paix et de la sécurité d'Amhara, a noté à l'ENA que le gouvernement avait lancé des appels répétés à la paix, exhortant le groupe à abandonner sa voie destructrice.
Outre les perturbations de l'approvisionnement en engrais dans différentes parties de la région et d'autres services sociaux, le groupe extrémiste a empêché les agriculteurs de cultiver leurs terres et d'acheminer leurs produits vers les marchés. Les actions des groupes armés ont créé un climat généralisé de peur et d'insécurité au sein des communautés. Ces groupes ont continué de déstabiliser le pays et la région par la violence, notamment par des meurtres, des pillages et des destructions.
En réponse aux abus, violences et sabotages quotidiens perpétrés par les groupes anti-paix, les gouvernements régional et fédéral, ainsi que la population concernée, plaident pour un renforcement des mesures de maintien de l'ordre.
Le groupe extrémiste a notamment démontré son hostilité envers le peuple en lançant des grenades sur des écoles, en tuant des enseignants et en empêchant les enfants d'aller à l'école.
Cette situation a empêché des millions d'enfants et de jeunes de la région d'aller à l'école, ce qui a de graves conséquences pour la jeunesse formée à long terme et capable de jouer un rôle moteur dans son développement.
Des témoins oculaires font état de civils victimes d'extorsion, de violences et d'une insécurité généralisée, les groupes armés exigeant un soutien financier et matériel et imposant des taxes illégales. Ces groupes commettent également des enlèvements et des meurtres. Des enseignants sont victimes d'abus de la part des groupes armés.
Le président de l'Association des enseignants éthiopiens a également fermement condamné les actes inhumains commis contre les enseignants par des groupes extrémistes dans la région d'Amhara, exhortant les parents et les autorités compétentes du bureau de l'éducation à défendre le droit des élèves à aller à l'école.
Cette violence a paralysé la vie quotidienne par l'intimidation, les meurtres, les vols de biens et le recrutement d'enfants, dévastant des communautés rurales aux prises avec des difficultés économiques.
Conscients de la gravité de la situation et en réponse aux appels persistants de la population et du gouvernement, d'anciens militants de la région d'Amhara ont déposé les armes et participé à des programmes de formation en réinsertion. Le gouvernement et la population continuent d'exhorter les groupes armés à déposer les armes et à s'engager sur la voie de la paix et du développement.
Les anciens militants qui ont répondu à l'appel à la paix ont exprimé leur conviction que leurs actions passées n'ont fait qu'exacerber les souffrances du peuple amhara et se sont engagés à embrasser la paix par la constitution.