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L’énergie nucléaire constitue un élément stratégique dans la diversification des sources d’énergie éthiopiennes : Ambassadeur de Russie en Ethiopie.
Nov 17, 2025 7
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le projet éthiopien de construction d’une centrale nucléaire représente, selon l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, une avancée majeure vers la diversification du mix énergétique et l’amélioration de l’accès à l’électricité à l’échelle nationale.   Dans un entretien exclusif accordé à ENA, M. Terekhin a salué les efforts de l’Éthiopie pour élargir ses sources d’énergie, citant notamment l’inauguration du Grand barrage de la Renaissance et la volonté du gouvernement de promouvoir le nucléaire.   Il estime que cette stratégie est indispensable pour répondre à la demande énergétique croissante du pays et soutenir un développement durable.   L’ambassadeur a qualifié le GERD d’« exploit remarquable », reflet de la détermination du peuple éthiopien.   Il a insisté sur la nécessité d’élargir le portefeuille énergétique, soulignant que le nucléaire offre une opportunité clé pour développer de nouvelles ressources au service du progrès national.   « Pour avancer, nous devons multiplier les sources d’énergie. Les centrales nucléaires ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour tous types de projets », a-t-il affirmé.   Terekhin a par ailleurs rappelé que l’Éthiopie et la Russie renforcent leur coopération dans plusieurs domaines, notamment dans les technologies de pointe, et que l’énergie nucléaire constitue un pilier central de ce partenariat.   Plusieurs accords ont déjà été signés pour accompagner ce développement.   Il a également évoqué la rencontre récente entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président Vladimir Poutine lors de la Semaine atomique russe à Moscou, au cours de laquelle un plan d’action pour la construction d’une centrale nucléaire en Éthiopie a été adopté.   On rappelle que ce projet figure d’ailleurs parmi les mégaprojets stratégiques annoncés récemment par le Premier ministre.
L’Éthiopie et l’Italie sont désireuses de renforcer leur partenariat bilatéral de longue date.
Nov 17, 2025 7
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et l’Italie ont renouvelé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral, alors que se profilent les préparatifs de l’accord de coopération 2026-2028, appelé à représenter une nouvelle avancée dans une relation construite sur plusieurs décennies.   La ministre d’État aux Finances, Semereta Sewasew, a reçu aujourd’hui le nouvel ambassadeur d’Italie, Sem Fabrizi, pour lancer les premières étapes du futur cadre de coopération et examiner les pistes permettant de renforcer davantage les liens entre les deux pays.   Selon le ministère des Finances, les échanges ont mis en évidence une ambition partagée : dynamiser la croissance économique, attirer davantage d’investissements et promouvoir un développement durable mutuellement bénéfique.   Les discussions se sont articulées autour de cinq axes majeurs : la réduction des obstacles structurels, le renforcement de la sécurité, la stimulation du commerce et des IDE, l’accélération des réformes économiques et l’intensification de la coopération économique.   Semereta Sewasew a souligné que les réformes en cours et l’ouverture progressive du marché éthiopien créent un terrain propice à de nouveaux partenariats stratégiques.   Elle a insisté sur le rôle clé de mécanismes de financement innovants — tels que le financement mixte et les PPP — pour assurer un engagement durable du secteur privé.   L’ambassadeur Fabrizi a réaffirmé l’engagement de l’Italie à rester un partenaire fiable et a exprimé son plein soutien au prochain accord de coopération.   Les deux responsables ont également passé en revue les initiatives déjà fructueuses et défini les priorités pour la période 2026-2028, parmi lesquelles l’agriculture et la sécurité alimentaire, le soutien aux PME, le développement des compétences, les infrastructures, l’énergie, le tourisme et la coopération culturelle.   Ce futur accord devrait consolider davantage la vision commune des deux pays en matière de croissance durable, d’investissement, de commerce et de développement, tout en ouvrant de nouvelles perspectives bâties sur une relation fondée sur la confiance et la collaboration.
L’Institut éthiopien d’intelligence artificielle occupe désormais une position de leadership sur la scène africaine : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 14
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle (AII) s’impose désormais comme l’un des centres d’IA les plus dynamiques et les plus en vue du continent africain.   S’exprimant lors de la cérémonie marquant l’installation de l’Institut dans les anciens locaux de la Société de radiodiffusion éthiopienne, il a salué les progrès remarquables accomplis par l’AII au cours des cinq dernières années.   Selon lui, l’Institut a réalisé des avancées majeures, notamment la mise au point d’une technologie de détection du cancer du sein brevetée au niveau international, ainsi qu’un système innovant et également breveté d’identification des maladies du café et d’autres cultures.   Le Premier ministre a souligné que l’AII ne se limite pas au développement de logiciels et de solutions robotiques : il conçoit et fabrique également des équipements matériels.   Ses travaux s’étendent aujourd’hui à la production de drones et aux technologies de communication.   Abiy Ahmed a rappelé que l’intelligence artificielle constitue un domaine en rapide expansion et marqué par une forte concurrence en Afrique, précisant que l’Institut a déjà commencé à commercialiser plusieurs de ses innovations.   Il a mis en avant parmi les réalisations les plus marquantes l’outil internationalement reconnu de détection du cancer du sein, ainsi que la technologie dédiée au diagnostic des maladies agricoles, notamment du café, qui a positionné l’AII comme un acteur incontournable dans le secteur.   L’Institut a par ailleurs développé « Mesob », une plateforme intégrée proposant plus d’une centaine de services, ainsi qu’un grand nombre de solutions numériques destinées à moderniser le fonctionnement d’importantes institutions publiques, dont les ministères des Finances et des Revenus, ou encore la Commission des douanes.   Le Premier ministre a également rappelé les avancées réalisées dans des domaines tels que le cloud computing et les technologies linguistiques.   Il a souligné que l’AII a conçu des outils permettant aux locuteurs de l’amharique, de l’afaan oromo, du somali, du tigrinya et de l’afar de communiquer entre eux sans interprète, grâce à des technologies de synthèse vocale, de reconnaissance vocale et de conversion automatique soutenues par des milliers d’heures d’audio.   Revenant sur les défis historiques qui ont empêché l’Éthiopie de suivre les grandes transformations mondiales — de la révolution agricole aux révolutions technologique et industrielle — Abiy Ahmed a noté que le pays avait longtemps manqué de capacité d’adaptation et de vision pour intégrer les nouvelles connaissances et innovations.   Il a toutefois insisté sur le fait que cette époque est révolue.   Selon lui, qu’on le veuille ou non, si l’Éthiopie ne s’engage pas résolument dans la révolution actuelle de l’intelligence artificielle, elle risque une nouvelle fois de se retrouver à la traîne, comme ce fut le cas lors des précédentes révolutions.
L’Éthiopie, pionnière de l’amélioration de la sécurité routière de la région : Ministre Alemu Sime.
Nov 17, 2025 12
Addis-Abeba, 17 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a affirmé que l’Éthiopie occupe désormais une position de leader régional dans la promotion de la sécurité routière, tout en modernisant son propre système national grâce à une coopération étroite entre l’État, les communautés locales et les partenaires internationaux.   Le ministre a indiqué que l’approche éthiopienne repose sur trois piliers : l’éducation du public, l’amélioration des infrastructures et un renforcement rigoureux de l’application des lois.   « La sécurité routière est une responsabilité partagée », a-t-il souligné, appelant à une coordination accrue des efforts et à une sensibilisation élargie de la population.   Lors de la célébration de la Journée africaine de la sécurité routière à Addis-Abeba, le ministre a rappelé que les accidents de la route constituent encore un défi majeur sur tout le continent.   Il a mis en évidence les initiatives entreprises par l’Éthiopie, notamment les projets de corridors urbains qui améliorent la mobilité et protègent les différents usagers de la route.   Parmi les avancées, il a cité la construction de routes plus sûres intégrant piétons, cyclistes et véhicules, la mise en place de nouveaux cadres juridiques ainsi que des interventions précoces visant à réduire les facteurs de risque.   L’Éthiopie aligne également sa stratégie sur le Plan d’action africain pour la sécurité routière, qui met l’accent sur le renforcement institutionnel, la conduite responsable, la gestion de la vitesse et une meilleure prise en charge des victimes.   Le ministre a en outre souligné le Programme de gestion des corridors, lancé par le Premier ministre Abiy Ahmed, qui encourage les modes de transport non motorisés et étend les infrastructures adaptées aux piétons et cyclistes.   Il a mentionné les efforts en cours pour améliorer la qualité des données, renforcer les services destinés aux victimes, intégrer la sécurité routière dans l’éducation et intensifier la sensibilisation publique.   Lerato Meteboge, commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a salué l’Éthiopie comme « un modèle inspirant » pour le continent, tout en rappelant les engagements pris à Marrakech pour réduire les décès sur les routes.     Malgré les progrès, a-t-elle noté, l’Afrique continue d’enregistrer des taux d’accidents élevés ; l’objectif de l’UA est de réduire de 50 % les décès d’ici 2030.   Robert Lisinge, directeur de la Division des technologies, de l’innovation, de la connectivité et du développement des infrastructures à la CEA, a pour sa part insisté sur la nécessité d’unir les forces face aux défis actuels.   « L’action collective est indispensable », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement de la CEA à soutenir l’Éthiopie et à encourager une coopération accrue entre pays africains pour réduire les pertes en vies humaines sur les routes.   La Journée africaine de la sécurité routière, instaurée par l’Union africaine lors du sommet de 2012, est célébrée chaque année en novembre parallèlement à la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
L’Institut d’IA diversifie ses domaines d’action pour inclure la santé, l’agriculture et les services : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 11
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle s’impose désormais comme un acteur majeur dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des services, porté par le renforcement continu de ses capacités technologiques.   Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il a précisé que l’institut intensifie ses activités dans des secteurs stratégiques tels que le cloud computing, le big data, l’analyse de données, la robotique et les technologies immersives.   « L’Institut conduit les applications de l’IA dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des services, tout en développant des expertises en informatique en nuage, en centres de données de grande capacité, en exploration de données, en robotique et en technologies immersives », a-t-il affirmé.   Il a également confirmé que l’institut a récemment transféré son siège dans l’ancien bâtiment de la Société éthiopienne de radiodiffusion, situé en plein cœur d’Addis-Abeba.   « Le complexe qui accueille désormais l’Institut a été entièrement modernisé en moins d’un an, offrant un cadre de travail optimal et ergonomique à ses équipes », a-t-il souligné.   Selon le Premier ministre, l’institut a accompli des avancées notables en seulement cinq ans, démontrant à la fois la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle redessine les sociétés et l’importance pour l’Éthiopie de s’inscrire dans la compétition technologique mondiale.   Il a ajouté que le nouveau Centre de startups dédié à l’IA dynamise l’écosystème en permettant aux innovateurs de présenter leurs projets, de créer des prototypes et d’entrer en relation avec des investisseurs privés.   À ce jour, a-t-il précisé, 200 entrepreneurs ont déjà bénéficié des services offerts par ce centre.
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L’énergie nucléaire constitue un élément stratégique dans la diversification des sources d’énergie éthiopiennes : Ambassadeur de Russie en Ethiopie.
Nov 17, 2025 7
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le projet éthiopien de construction d’une centrale nucléaire représente, selon l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, une avancée majeure vers la diversification du mix énergétique et l’amélioration de l’accès à l’électricité à l’échelle nationale.   Dans un entretien exclusif accordé à ENA, M. Terekhin a salué les efforts de l’Éthiopie pour élargir ses sources d’énergie, citant notamment l’inauguration du Grand barrage de la Renaissance et la volonté du gouvernement de promouvoir le nucléaire.   Il estime que cette stratégie est indispensable pour répondre à la demande énergétique croissante du pays et soutenir un développement durable.   L’ambassadeur a qualifié le GERD d’« exploit remarquable », reflet de la détermination du peuple éthiopien.   Il a insisté sur la nécessité d’élargir le portefeuille énergétique, soulignant que le nucléaire offre une opportunité clé pour développer de nouvelles ressources au service du progrès national.   « Pour avancer, nous devons multiplier les sources d’énergie. Les centrales nucléaires ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour tous types de projets », a-t-il affirmé.   Terekhin a par ailleurs rappelé que l’Éthiopie et la Russie renforcent leur coopération dans plusieurs domaines, notamment dans les technologies de pointe, et que l’énergie nucléaire constitue un pilier central de ce partenariat.   Plusieurs accords ont déjà été signés pour accompagner ce développement.   Il a également évoqué la rencontre récente entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président Vladimir Poutine lors de la Semaine atomique russe à Moscou, au cours de laquelle un plan d’action pour la construction d’une centrale nucléaire en Éthiopie a été adopté.   On rappelle que ce projet figure d’ailleurs parmi les mégaprojets stratégiques annoncés récemment par le Premier ministre.
L’Éthiopie et l’Italie sont désireuses de renforcer leur partenariat bilatéral de longue date.
Nov 17, 2025 7
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et l’Italie ont renouvelé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral, alors que se profilent les préparatifs de l’accord de coopération 2026-2028, appelé à représenter une nouvelle avancée dans une relation construite sur plusieurs décennies.   La ministre d’État aux Finances, Semereta Sewasew, a reçu aujourd’hui le nouvel ambassadeur d’Italie, Sem Fabrizi, pour lancer les premières étapes du futur cadre de coopération et examiner les pistes permettant de renforcer davantage les liens entre les deux pays.   Selon le ministère des Finances, les échanges ont mis en évidence une ambition partagée : dynamiser la croissance économique, attirer davantage d’investissements et promouvoir un développement durable mutuellement bénéfique.   Les discussions se sont articulées autour de cinq axes majeurs : la réduction des obstacles structurels, le renforcement de la sécurité, la stimulation du commerce et des IDE, l’accélération des réformes économiques et l’intensification de la coopération économique.   Semereta Sewasew a souligné que les réformes en cours et l’ouverture progressive du marché éthiopien créent un terrain propice à de nouveaux partenariats stratégiques.   Elle a insisté sur le rôle clé de mécanismes de financement innovants — tels que le financement mixte et les PPP — pour assurer un engagement durable du secteur privé.   L’ambassadeur Fabrizi a réaffirmé l’engagement de l’Italie à rester un partenaire fiable et a exprimé son plein soutien au prochain accord de coopération.   Les deux responsables ont également passé en revue les initiatives déjà fructueuses et défini les priorités pour la période 2026-2028, parmi lesquelles l’agriculture et la sécurité alimentaire, le soutien aux PME, le développement des compétences, les infrastructures, l’énergie, le tourisme et la coopération culturelle.   Ce futur accord devrait consolider davantage la vision commune des deux pays en matière de croissance durable, d’investissement, de commerce et de développement, tout en ouvrant de nouvelles perspectives bâties sur une relation fondée sur la confiance et la collaboration.
L’Institut éthiopien d’intelligence artificielle occupe désormais une position de leadership sur la scène africaine : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 14
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle (AII) s’impose désormais comme l’un des centres d’IA les plus dynamiques et les plus en vue du continent africain.   S’exprimant lors de la cérémonie marquant l’installation de l’Institut dans les anciens locaux de la Société de radiodiffusion éthiopienne, il a salué les progrès remarquables accomplis par l’AII au cours des cinq dernières années.   Selon lui, l’Institut a réalisé des avancées majeures, notamment la mise au point d’une technologie de détection du cancer du sein brevetée au niveau international, ainsi qu’un système innovant et également breveté d’identification des maladies du café et d’autres cultures.   Le Premier ministre a souligné que l’AII ne se limite pas au développement de logiciels et de solutions robotiques : il conçoit et fabrique également des équipements matériels.   Ses travaux s’étendent aujourd’hui à la production de drones et aux technologies de communication.   Abiy Ahmed a rappelé que l’intelligence artificielle constitue un domaine en rapide expansion et marqué par une forte concurrence en Afrique, précisant que l’Institut a déjà commencé à commercialiser plusieurs de ses innovations.   Il a mis en avant parmi les réalisations les plus marquantes l’outil internationalement reconnu de détection du cancer du sein, ainsi que la technologie dédiée au diagnostic des maladies agricoles, notamment du café, qui a positionné l’AII comme un acteur incontournable dans le secteur.   L’Institut a par ailleurs développé « Mesob », une plateforme intégrée proposant plus d’une centaine de services, ainsi qu’un grand nombre de solutions numériques destinées à moderniser le fonctionnement d’importantes institutions publiques, dont les ministères des Finances et des Revenus, ou encore la Commission des douanes.   Le Premier ministre a également rappelé les avancées réalisées dans des domaines tels que le cloud computing et les technologies linguistiques.   Il a souligné que l’AII a conçu des outils permettant aux locuteurs de l’amharique, de l’afaan oromo, du somali, du tigrinya et de l’afar de communiquer entre eux sans interprète, grâce à des technologies de synthèse vocale, de reconnaissance vocale et de conversion automatique soutenues par des milliers d’heures d’audio.   Revenant sur les défis historiques qui ont empêché l’Éthiopie de suivre les grandes transformations mondiales — de la révolution agricole aux révolutions technologique et industrielle — Abiy Ahmed a noté que le pays avait longtemps manqué de capacité d’adaptation et de vision pour intégrer les nouvelles connaissances et innovations.   Il a toutefois insisté sur le fait que cette époque est révolue.   Selon lui, qu’on le veuille ou non, si l’Éthiopie ne s’engage pas résolument dans la révolution actuelle de l’intelligence artificielle, elle risque une nouvelle fois de se retrouver à la traîne, comme ce fut le cas lors des précédentes révolutions.
L’Éthiopie, pionnière de l’amélioration de la sécurité routière de la région : Ministre Alemu Sime.
Nov 17, 2025 12
Addis-Abeba, 17 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a affirmé que l’Éthiopie occupe désormais une position de leader régional dans la promotion de la sécurité routière, tout en modernisant son propre système national grâce à une coopération étroite entre l’État, les communautés locales et les partenaires internationaux.   Le ministre a indiqué que l’approche éthiopienne repose sur trois piliers : l’éducation du public, l’amélioration des infrastructures et un renforcement rigoureux de l’application des lois.   « La sécurité routière est une responsabilité partagée », a-t-il souligné, appelant à une coordination accrue des efforts et à une sensibilisation élargie de la population.   Lors de la célébration de la Journée africaine de la sécurité routière à Addis-Abeba, le ministre a rappelé que les accidents de la route constituent encore un défi majeur sur tout le continent.   Il a mis en évidence les initiatives entreprises par l’Éthiopie, notamment les projets de corridors urbains qui améliorent la mobilité et protègent les différents usagers de la route.   Parmi les avancées, il a cité la construction de routes plus sûres intégrant piétons, cyclistes et véhicules, la mise en place de nouveaux cadres juridiques ainsi que des interventions précoces visant à réduire les facteurs de risque.   L’Éthiopie aligne également sa stratégie sur le Plan d’action africain pour la sécurité routière, qui met l’accent sur le renforcement institutionnel, la conduite responsable, la gestion de la vitesse et une meilleure prise en charge des victimes.   Le ministre a en outre souligné le Programme de gestion des corridors, lancé par le Premier ministre Abiy Ahmed, qui encourage les modes de transport non motorisés et étend les infrastructures adaptées aux piétons et cyclistes.   Il a mentionné les efforts en cours pour améliorer la qualité des données, renforcer les services destinés aux victimes, intégrer la sécurité routière dans l’éducation et intensifier la sensibilisation publique.   Lerato Meteboge, commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a salué l’Éthiopie comme « un modèle inspirant » pour le continent, tout en rappelant les engagements pris à Marrakech pour réduire les décès sur les routes.     Malgré les progrès, a-t-elle noté, l’Afrique continue d’enregistrer des taux d’accidents élevés ; l’objectif de l’UA est de réduire de 50 % les décès d’ici 2030.   Robert Lisinge, directeur de la Division des technologies, de l’innovation, de la connectivité et du développement des infrastructures à la CEA, a pour sa part insisté sur la nécessité d’unir les forces face aux défis actuels.   « L’action collective est indispensable », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement de la CEA à soutenir l’Éthiopie et à encourager une coopération accrue entre pays africains pour réduire les pertes en vies humaines sur les routes.   La Journée africaine de la sécurité routière, instaurée par l’Union africaine lors du sommet de 2012, est célébrée chaque année en novembre parallèlement à la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
L’Institut d’IA diversifie ses domaines d’action pour inclure la santé, l’agriculture et les services : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 11
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle s’impose désormais comme un acteur majeur dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des services, porté par le renforcement continu de ses capacités technologiques.   Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il a précisé que l’institut intensifie ses activités dans des secteurs stratégiques tels que le cloud computing, le big data, l’analyse de données, la robotique et les technologies immersives.   « L’Institut conduit les applications de l’IA dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des services, tout en développant des expertises en informatique en nuage, en centres de données de grande capacité, en exploration de données, en robotique et en technologies immersives », a-t-il affirmé.   Il a également confirmé que l’institut a récemment transféré son siège dans l’ancien bâtiment de la Société éthiopienne de radiodiffusion, situé en plein cœur d’Addis-Abeba.   « Le complexe qui accueille désormais l’Institut a été entièrement modernisé en moins d’un an, offrant un cadre de travail optimal et ergonomique à ses équipes », a-t-il souligné.   Selon le Premier ministre, l’institut a accompli des avancées notables en seulement cinq ans, démontrant à la fois la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle redessine les sociétés et l’importance pour l’Éthiopie de s’inscrire dans la compétition technologique mondiale.   Il a ajouté que le nouveau Centre de startups dédié à l’IA dynamise l’écosystème en permettant aux innovateurs de présenter leurs projets, de créer des prototypes et d’entrer en relation avec des investisseurs privés.   À ce jour, a-t-il précisé, 200 entrepreneurs ont déjà bénéficié des services offerts par ce centre.
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Des travaux sont en cors pour que les investisseurs de la ville coréenne d'Ulsan investissent en Éthiopie.
Mar 25, 2024 10396
Addis Abeba, le 25 mars 2024 (ENA) : - Il a été annoncé que les investisseurs d'Ulsan, une ville manufacturière et industrielle de la République de Corée du Sud, pourront investir en Éthiopie.   L'ambassadeur éthiopien en République de Corée du Sud, Dessie Dalke, a eu une discussion avec le maire de la ville d'Ulsan, Kim Du-geum qui a porté sur les conditions dans lesquelles les investisseurs de la ville peuvent investir en Éthiopie et dans lesquelles la ville peut établir de solides relations fraternelles avec les villes éthiopiennes.   Au cours de la discussion, l'ambassadeur Dessie Dalke a mentionné que l'Éthiopie et la Corée sont des pays entretenant des relations fortes et historiques et a déclaré que les relations devraient être renforcées par l'échange d'expériences et d'investissements, en particulier au niveau urbain.   L'ambassadeur a ajouté que le maire a également demandé d'encourager les investisseurs de la ville à investir en Éthiopie.   Pour sa part, le maire d'Ulsan, Doo-geum, a remercié l'Éthiopie pour son soutien pendant les moments difficiles de la Corée du Sud et a déclaré qu'ils travailleraient à établir une relation entre les villes éthiopiennes et la ville d'Ulsan.   Citant comme exemple le constructeur automobile sud-coréen Hyundai, il a souligné que le pays utilise l'Éthiopie comme destination stratégique pour atteindre le marché africain ajoutant que les investisseurs de la ville auront de larges opportunités sur le marché des affaires africain en investissant en Ethiopie.   Selon l'ambassade d’Ethiopie en République de Corée du Sud, l'ambassadeur Dessie Dalke a rendu visite à la compagnie Hyundai Motors lors de sa visite de travail dans la ville.
ENA
Feb 7, 2023 14454
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Politique
L’Éthiopie intensifie son engagement diplomatique pour sensibiliser le monde à son aspiration à obtenir un accès maritime : Les ambassadeurs.
Nov 16, 2025 35
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs éthiopiens en poste à l’étranger ont indiqué que le gouvernement intensifie ses efforts diplomatiques pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité pour l’Éthiopie d’obtenir un accès sûr et durable à la mer.   Selon eux, cette question est redevenue un dossier stratégique majeur dans un contexte régional en pleine évolution dans la Corne de l’Afrique.   Rashid Mohammed, ambassadeur d’Éthiopie au Zimbabwe et représentant auprès de Maurice, de la Zambie et du COMESA, a rappelé que la perte d’accès à la mer résultait, selon lui, d’une « décision politique injuste et d’un complot ».   Pour un pays de la taille de l’Éthiopie et de son potentiel économique, a-t-il souligné, rester enclavé de manière permanente n’est ni viable ni conforme aux normes internationales garantissant un accès équitable aux voies commerciales mondiales.   Il a précisé que la démarche actuelle visant à garantir un accès à la mer Rouge s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, de prospérité partagée et de stabilité régionale, dans une zone où les enjeux de sécurité, d’énergie et de commerce sont fortement interdépendants.   Dans le même esprit, Sied Muhumed, ambassadeur d’Éthiopie au Koweït, a insisté sur le fait que l’accès à la mer constitue une question de « survie nationale », étroitement liée à une gestion équitable des ressources de la région.   Il a expliqué que les représentations diplomatiques s’emploient à mobiliser la diaspora pour renforcer la compréhension internationale de la position éthiopienne, en combinant diplomatie traditionnelle, diplomatie publique et communication numérique.   Il a rappelé que la revendication de l’Éthiopie repose sur des principes diplomatiques reconnus, notamment ceux encourageant des accords négociés pour permettre aux États d’accéder aux mers.   L’ambassadeur d’Éthiopie au Royaume-Uni, Biruk Mekonnen, a pour sa part mis en avant l’influence considérable de la diaspora dans les débats nationaux, citant le rôle décisif qu’elle avait joué lors des discussions internationales sur le GERD.   Selon lui, un engagement similaire est aujourd’hui indispensable pour faire valoir clairement la position de l’Éthiopie concernant son accès à la mer auprès des décideurs, des médias et de l’opinion internationale.   Enfin, Melaku Zeleke, responsable des affaires de la diaspora à l’ambassade d’Éthiopie en Afrique du Sud, a attribué la perte d’accès maritime de l’Éthiopie à des « actions illégales et à des politiques erronées ».   Il a exhorté les communautés de la diaspora à poursuivre leurs efforts de plaidoyer, rappelant que les Éthiopiens de l’étranger demeurent des acteurs clés dans la construction du narratif international sur leur pays.
L’ambassadeur d’Australie réaffirme le soutien de son pays aux initiatives de l’Éthiopie en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.
Nov 16, 2025 33
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur d’Australie en Éthiopie, Peter Hunter, a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts de l’Éthiopie en matière de paix, de sécurité et de développement dans la Corne de l’Afrique.   Dans un entretien exclusif accordé à Pulse of Africa, il a reconnu la complexité des défis régionaux et souligné la volonté de l’Australie de renforcer sa coopération avec l’Éthiopie pour y répondre de manière concertée.   Peter Hunter a salué les réformes économiques engagées par l’Éthiopie, affirmant qu’elles renforcent la confiance des investisseurs et ouvrent de nouvelles perspectives de croissance. Il a notamment mis en avant l’implication de l’Australie dans le secteur minier et exprimé son souhait d’élargir la collaboration aux domaines du tourisme et de l’agriculture.   L’ambassadeur a également décrit la transformation récente d’Addis-Abeba, portée par de vastes projets d’infrastructures, comme un signe tangible du dynamisme économique du pays.   Évoquant le partenariat de longue date entre l’Australie et l’Éthiopie, il a rappelé que les échanges humains, les programmes de bourses, le commerce et les investissements constituent des bases solides pour approfondir la coopération bilatérale.   Il a salué la diaspora éthiopienne en Australie pour sa contribution positive à l’économie et à la société australiennes.   Peter Hunter a également réitéré l’appui ferme de l’Australie à la réforme du système multilatéral, estimant que la voix de l’Afrique doit être mieux représentée dans les instances internationales.   Selon lui, un système international renforcé est indispensable pour garantir une stabilité durable et un développement inclusif.   Ce positionnement renouvelé de l’Australie illustre le renforcement des relations diplomatiques et traduit une vision commune visant à promouvoir la stabilité régionale, le développement durable et une représentation accrue du continent africain sur la scène mondiale.
L’Éthiopie intensifie la protection de ses ressortissants à l’étranger tout en mobilisant sa diaspora pour le développement national : L’ambassadeur Rashid.
Nov 16, 2025 32
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie intensifie ses efforts diplomatiques pour protéger ses citoyens à l’étranger et mobiliser davantage sa diaspora en faveur du développement national, a déclaré l’ambassadeur Rashid Mohammed Abdulwahid.   Représentant permanent auprès du COMESA et ambassadeur au Zimbabwe et en Zambie, Rashid a précisé dans un entretien exclusif avec l’ENA que la stratégie éthiopienne repose sur deux axes majeurs : la défense des droits des ressortissants à l’étranger et l’implication renforcée de la diaspora dans les projets de développement.   Selon lui, la mission diplomatique œuvre en priorité à garantir « les droits et libertés des citoyens éthiopiens », notamment ceux des migrants vulnérables dans les pays de transit. La traite des êtres humains demeure une menace sérieuse, a-t-il averti, ajoutant que l’ambassade collabore étroitement avec les autorités zimbabwéennes et zambiennes pour démanteler les réseaux criminels et assister les Éthiopiens sans documents.   Depuis le début de l’année, plus de 1 000 citoyens en situation précaire ont pu être rapatriés grâce au soutien des gouvernements hôtes et des organisations humanitaires, a-t-il indiqué. Des mesures sont également prises pour identifier et poursuivre les auteurs impliqués dans le trafic.   Sur le plan du développement, l’ambassadeur Rashid a souligné que la mobilisation de la diaspora constitue une priorité centrale.   Les instruments de facilitation des investissements et les obligations destinées à la diaspora encouragent un engagement croissant. « Le soutien de la diaspora n’est pas seulement financier, il est aussi moral », a-t-il rappelé.   Il a mis en avant l’exemple du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, pour lequel les communautés éthiopiennes du Zimbabwe et de la Zambie avaient contribué par l’achat d’obligations et des dons.   L’Éthiopie ambitionne désormais d’associer sa diaspora à des projets public-privé d’une valeur globale de 30 milliards de dollars, en s’appuyant sur leur expertise et leurs réseaux internationaux pour stimuler la croissance nationale.   L’ambassadeur a également évoqué la profondeur des relations historiques entre l’Éthiopie, le Zimbabwe et la Zambie, fondées sur des valeurs panafricaines communes.   Il a rappelé le rôle essentiel d’Ethiopian Airlines, qui renforce les liens bilatéraux grâce à ses vols réguliers et qui s’est illustrée durant la pandémie en assurant le transport de matériel médical.   Enfin, Rashid a annoncé la création prochaine d’une Commission ministérielle mixte Éthiopie–Zimbabwe visant à renforcer la coopération dans les domaines technologique, commercial et diplomatique, notamment par un plaidoyer conjoint pour une représentation plus équitable de l’Afrique au sein des institutions internationales, dont le Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministre des Affaires étrangères, Gedion, appelle la communauté internationale à dissuader l’Érythrée de sa politique actuelle et à l’encourager à rejoindre la vision d’intégration régionale
Nov 14, 2025 47
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) Le ministre des Affaires étrangères Gedion Timothewos a exhorté la communauté internationale à dissuader le gouvernement érythréen de poursuivre sa politique erronée à l'égard de l'Éthiopie et de la région, et à encourager l'Érythrée à s'inscrire dans la vision de l'intégration régionale en prenant des mesures modestes et concrètes pour un avenir meilleur. S'exprimant aujourd'hui lors du Forum sur la politique étrangère consacré aux développements dans la Corne de l'Afrique, le ministre des Affaires étrangères Gedion a déclaré que les conceptions rigides, intransigeantes, dépassées et manichéennes de la souveraineté devraient céder la place à un avenir économique plus collaboratif et intégré, dont les deux pays tireraient profit. « Nous ne devons pas être prisonniers de notre histoire, mais maîtres de notre destin futur. Nous ne pouvons pas effacer ce qui s'est passé jusqu'à présent, la douleur et les souffrances endurées par des générations parce que nous avons souvent préféré le conflit au dialogue. Mais nous pouvons changer ce qui se passera aujourd'hui et demain », a-t-il souligné. Réaffirmant la volonté de l'Éthiopie de dialoguer et d'envisager un avenir différent, Gedion a appelé la communauté internationale à faire pression et à encourager le gouvernement érythréen à renoncer à ses provocations et violations à l'encontre de l'Éthiopie et à s'engager dans un dialogue de bonne foi. Afin d'éclairer l'auditoire sur les principales causes sous-jacentes du cycle de conflits et de tensions entre l'Éthiopie et l'Érythrée, en particulier sous sa forme contemporaine, le ministre a notamment cité les points suivants. « Tout comme ceux qui ont supposé à tort que le conflit frontalier autour de la ville de Badme était à l'origine du conflit dans les années 1990, certains pensent que le port d'Assab est aujourd'hui la pomme de discorde et le foyer des tensions entre les deux pays », a déclaré Gideon. Il a attribué le premier facteur au désir du gouvernement érythréen de voir l'Érythrée souveraine et indépendante tout en bénéficiant des avantages et en conservant les privilèges découlant de son appartenance à la communauté politique éthiopienne. « Les personnalités officielles et les personnalités des médias sociaux affiliées à l'État érythréen se sentent habilitées à prendre position, à donner leur avis et même à s'impliquer activement dans les affaires politiques intérieures de l'Éthiopie. Mais cela va au-delà de la politique. » Le ministre des Affaires étrangères a ajouté que « la classe dirigeante érythréenne estime que les Érythréens ont un intérêt dans l'économie éthiopienne. Ce sentiment d'un droit perverti, cette conviction que ce qui est à moi est à moi et que ce qui est à toi est à nous, est un fil conducteur qui sous-tend notre histoire troublée. Les pratiques commerciales illicites, prédatrices et abusives étaient monnaie courante avant le conflit de 1998, et on en entend encore clairement les échos aujourd'hui. » Il a décrit l'autre facteur comme « la tendance des dirigeants érythréens à se présenter comme un instrument au service de toutes les forces hostiles à l'Éthiopie. L'instrumentalisation de l'Érythrée par ceux qui souhaitent déstabiliser l'Éthiopie et freiner son progrès rend la coexistence pacifique très difficile ». Selon Gedion, ce ne sont pas les intérêts nationaux de l'Érythrée ni les seules tendances prédatrices du régime qui dictent une politique hostile à l'Éthiopie. « C'est également la volonté des dirigeants érythréens d'agir en tant que mandataire régional pour des tiers qui a rendu les relations entre les deux pays très difficiles. On pourrait même affirmer qu'il s'agit là d'un défaut congénital de l'État érythréen. »   L'autre facteur souligné par le ministre est ce que l'on pourrait appeler la doctrine Isayas. « La doctrine Isayas n'est pas écrite ni exposée explicitement, mais elle est désormais assez évidente en raison de son application constante au fil des ans. Cette doctrine part du principe que le maintien de l'Érythrée en tant que pays souverain dépend de l'insécurité, de la fragmentation et de l'instabilité de l'Éthiopie. En tant que telle, cette doctrine fonde la sécurité de l'Érythrée sur l'insécurité de l'Éthiopie. » Après avoir expliqué les mesures et les actes injustes et provocateurs du gouvernement érythréen, le ministre des Affaires étrangères Gideon a conclu en déclarant : « Nous pouvons changer ce qui va se passer aujourd'hui et demain. C'est avant tout la responsabilité des gouvernements des deux États. Le gouvernement éthiopien est prêt au dialogue et à un avenir différent. Nous appelons la communauté internationale à faire pression et à encourager le gouvernement érythréen à renoncer à ses provocations et violations à l'encontre de l'Éthiopie et à s'engager dans un dialogue de bonne foi. »
La Commission nationale de dialogue souligne le rôle central des partis politiques dans le dialogue en cours
Nov 14, 2025 42
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La Commission nationale pour le dialogue en Éthiopie a souligné le rôle crucial des partis politiques dans le processus de dialogue national en cours afin de résoudre durablement les différends et les divergences. S'exprimant lors d'un forum consultatif organisé par la Commission à Adama, le président de la Commission, le professeur Mesfin Araya, a souligné l'importance de leur participation au processus de consultation nationale en cours. Le forum vise à renforcer le processus et à garantir l'efficacité de la consultation, a-t-il ajouté. Le professeur Mesfin a indiqué que la Commission avait achevé la plupart de ses tâches de collecte d'informations et qu'elle était désormais en train de compiler et de rédiger des ordres du jour afin de mener à bien le processus et d'avancer vers une conférence de dialogue national. Il a rappelé que les citoyens, les partis politiques, les universitaires, les associations, les institutions, les personnalités éminentes et les membres de la diaspora avaient tous contribué au processus de collecte d'informations.   La Commission s'efforce actuellement de garantir le succès de la conférence nationale. Selon le président de la Commission, plus de 80 % des partis politiques ont participé activement au processus et sont actuellement engagés en tant que parties prenantes du dialogue national. Il a affirmé que la participation des partis politiques était essentielle pour résoudre les différends de manière durable, soulignant que la conférence d'Adama était organisée spécifiquement pour renforcer davantage leur rôle dans les étapes à venir. Le président du Conseil conjoint des partis politiques éthiopiens, Solomon Ayele, a déclaré que ce forum constituait une étape importante pour parvenir à une transition politique pacifique et résoudre les différends de longue date par le dialogue. Il a ajouté que le Conseil s'est efforcé dès le début de garantir une consultation inclusive et nationale et de contribuer à ce que le processus soit mené par un organisme transparent et indépendant. Le président a également affirmé que le dialogue national constituait un tournant décisif pour instaurer la confiance et façonner une culture politique renouvelée. Selon lui, le Conseil a aidé ses partis membres à bien comprendre les objectifs et les procédures de la consultation, confirmant que les programmes de tous les partis participants avaient été rassemblés, organisés et soumis à la Commission sous la forme d'un document unifié.
La quête de l'Éthiopie pour garantir son accès à la mer Rouge est dans l'intérêt national et régional : haut responsable de l'OLF
Nov 13, 2025 57
Addis Ababa le 13 novembre,2025 (ENA) La quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer est fondamentale pour préserver ses intérêts nationaux et la sécurité régionale dans son ensemble, a souligné Kejela Merdasa, haut responsable du Front de libération Oromo (OLF). Dans une interview exclusive accordée à l'Agence des Nouvelles Éthiopienne, Kejela a qualifié la perte de l'accès à la mer par l'Éthiopie d'« injustice juridique » et d'« acte injuste commis sans aucune base légitime ». La mer Rouge a longtemps servi de centre commercial et civilisationnel à l'Éthiopie pendant des siècles, comme l'illustrent les archives historiques et les écrivains, largement connus de plusieurs générations, a noté Kejela. Il a ajouté que la mer Rouge avait été le témoignage vivant et l'expression de l'importance historique et de la frontière naturelle de l'Éthiopie depuis le royaume d'Aksoum, comme le prouvent les preuves historiques. Kejela a déploré les départs qui ont suivi les événements de 1991, lorsque l'Éthiopie a été exclue de la région de la mer Rouge, une situation qu'il a attribuée à une conspiration politique. Il a fait valoir que cette évolution avait privé l'Éthiopie de son accès maritime vital, affaiblissant son potentiel économique et la rendant vulnérable aux circonstances géopolitiques imprévisibles de la région. Kejela a rappelé l'époque où les Éthiopiens et les Érythréens vivaient sous une même bannière, décrivant leur division comme orchestrée par des ennemis historiques dans le seul but de servir leurs intérêts. Il a donc souligné que la décision qui a conduit l'Éthiopie à perdre son accès à la mer Rouge n'avait aucun fondement juridique et constituait un crime commis contre le pays. Le port d'Assab et ses environs, qui faisaient partie du territoire souverain de l'Éthiopie, se trouvent à 500 km d'Asmara, mais à proximité de l'Éthiopie, a fait remarquer Kejela. Il est toutefois regrettable de constater qu'aucune activité de développement des infrastructures n'est menée dans la région d'Assab, à l'exception des infrastructures précédemment construites par l'Éthiopie, a-t-il déclaré. Il a souligné que la recherche d'un accès à la mer Rouge par l'Éthiopie est un aspect fondamental de son intérêt national et un pilier essentiel de la sécurité régionale. Il a insisté sur la nécessité de renforcer et de promouvoir une approche pacifique et mutuellement avantageuse pour garantir l'accès à la mer sur la base du principe du donnant-donnant, soulignant qu'une telle coopération contribuerait de manière significative à la croissance économique globale de l'Éthiopie.      
L’Éthiopie s’engage en faveur d’une coopération régionale renforcée : Coordinateur du Centre de consolidation du système démocratique.
Nov 12, 2025 194
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - S’exprimant à l’ouverture du troisième Forum de gouvernance de l’IGAD, tenu ce mercredi à Addis-Abeba sous le thème « Le rôle des institutions démocratiques nationales dans la promotion de la paix et de la sécurité », Bikila Hurisa a mis en avant les progrès réalisés par l’Éthiopie dans le domaine de la réforme institutionnelle et de la bonne gouvernance.   Selon lui, les réformes entreprises ces sept dernières années illustrent la volonté du pays d’asseoir des institutions solides, transparentes et responsables.   « Sous la direction du Premier ministre Abiy Ahmed, notre pays a entrepris des réformes d’envergure pour revitaliser les institutions publiques, élargir la participation démocratique, stimuler la croissance économique et restaurer la confiance des citoyens », a-t-il déclaré.   Il a également souligné les efforts continus du gouvernement pour ouvrir l’espace politique, moderniser la fonction publique, réformer les secteurs de la justice et de la sécurité, et lutter contre la corruption.   Ces initiatives, a-t-il précisé, visent à transformer des structures administratives auparavant fragmentées en systèmes cohérents capables de garantir une gouvernance efficace et inclusive.   Bikila Hurisa a mis en avant le programme national Medemer, un concept éthiopien de synergie et d’unité, comme un pilier essentiel du renouveau démocratique. Ce programme, selon lui, favorise la cohésion nationale et s’étend à tous les niveaux de gouvernance, du local au national.   Soulignant le contexte régional, le ministre a déclaré que la région de l’IGAD se trouve à un moment charnière, marqué à la fois par des défis persistants et par de nouvelles opportunités de coopération. « En approfondissant la collaboration entre nos institutions démocratiques, nous renforçons non seulement nos nations respectives, mais aussi la résilience collective de notre région », a-t-il affirmé.   Le Forum de gouvernance de l’IGAD, qui réunit responsables publics, experts, universitaires et praticiens, se veut une plateforme d’échange sur les expériences et les meilleures pratiques en matière de démocratie, de gouvernance, d’élections et de droits humains.   Pour sa part, le commandant Abebe Muluneh, directeur de la Division Paix et Sécurité de l’IGAD, a rappelé que la consolidation des institutions démocratiques est indispensable pour assurer la stabilité et la sécurité régionales.   L’ambassadeur Zerihun Abebe, directeur général des Affaires africaines au ministère éthiopien des Affaires étrangères, a pour sa part salué les efforts constants de l’Éthiopie dans la promotion de la bonne gouvernance, soulignant qu’elle demeure un levier essentiel pour la paix durable.   À travers ce forum, l’IGAD entend renforcer les mécanismes de prévention et de résolution des conflits, tout en appuyant les États membres dans leurs efforts pour promouvoir la démocratie, la stabilité et le développement durable dans la région.
Politique
L’Éthiopie intensifie son engagement diplomatique pour sensibiliser le monde à son aspiration à obtenir un accès maritime : Les ambassadeurs.
Nov 16, 2025 35
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs éthiopiens en poste à l’étranger ont indiqué que le gouvernement intensifie ses efforts diplomatiques pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité pour l’Éthiopie d’obtenir un accès sûr et durable à la mer.   Selon eux, cette question est redevenue un dossier stratégique majeur dans un contexte régional en pleine évolution dans la Corne de l’Afrique.   Rashid Mohammed, ambassadeur d’Éthiopie au Zimbabwe et représentant auprès de Maurice, de la Zambie et du COMESA, a rappelé que la perte d’accès à la mer résultait, selon lui, d’une « décision politique injuste et d’un complot ».   Pour un pays de la taille de l’Éthiopie et de son potentiel économique, a-t-il souligné, rester enclavé de manière permanente n’est ni viable ni conforme aux normes internationales garantissant un accès équitable aux voies commerciales mondiales.   Il a précisé que la démarche actuelle visant à garantir un accès à la mer Rouge s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, de prospérité partagée et de stabilité régionale, dans une zone où les enjeux de sécurité, d’énergie et de commerce sont fortement interdépendants.   Dans le même esprit, Sied Muhumed, ambassadeur d’Éthiopie au Koweït, a insisté sur le fait que l’accès à la mer constitue une question de « survie nationale », étroitement liée à une gestion équitable des ressources de la région.   Il a expliqué que les représentations diplomatiques s’emploient à mobiliser la diaspora pour renforcer la compréhension internationale de la position éthiopienne, en combinant diplomatie traditionnelle, diplomatie publique et communication numérique.   Il a rappelé que la revendication de l’Éthiopie repose sur des principes diplomatiques reconnus, notamment ceux encourageant des accords négociés pour permettre aux États d’accéder aux mers.   L’ambassadeur d’Éthiopie au Royaume-Uni, Biruk Mekonnen, a pour sa part mis en avant l’influence considérable de la diaspora dans les débats nationaux, citant le rôle décisif qu’elle avait joué lors des discussions internationales sur le GERD.   Selon lui, un engagement similaire est aujourd’hui indispensable pour faire valoir clairement la position de l’Éthiopie concernant son accès à la mer auprès des décideurs, des médias et de l’opinion internationale.   Enfin, Melaku Zeleke, responsable des affaires de la diaspora à l’ambassade d’Éthiopie en Afrique du Sud, a attribué la perte d’accès maritime de l’Éthiopie à des « actions illégales et à des politiques erronées ».   Il a exhorté les communautés de la diaspora à poursuivre leurs efforts de plaidoyer, rappelant que les Éthiopiens de l’étranger demeurent des acteurs clés dans la construction du narratif international sur leur pays.
L’ambassadeur d’Australie réaffirme le soutien de son pays aux initiatives de l’Éthiopie en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.
Nov 16, 2025 33
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - L’ambassadeur d’Australie en Éthiopie, Peter Hunter, a réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner les efforts de l’Éthiopie en matière de paix, de sécurité et de développement dans la Corne de l’Afrique.   Dans un entretien exclusif accordé à Pulse of Africa, il a reconnu la complexité des défis régionaux et souligné la volonté de l’Australie de renforcer sa coopération avec l’Éthiopie pour y répondre de manière concertée.   Peter Hunter a salué les réformes économiques engagées par l’Éthiopie, affirmant qu’elles renforcent la confiance des investisseurs et ouvrent de nouvelles perspectives de croissance. Il a notamment mis en avant l’implication de l’Australie dans le secteur minier et exprimé son souhait d’élargir la collaboration aux domaines du tourisme et de l’agriculture.   L’ambassadeur a également décrit la transformation récente d’Addis-Abeba, portée par de vastes projets d’infrastructures, comme un signe tangible du dynamisme économique du pays.   Évoquant le partenariat de longue date entre l’Australie et l’Éthiopie, il a rappelé que les échanges humains, les programmes de bourses, le commerce et les investissements constituent des bases solides pour approfondir la coopération bilatérale.   Il a salué la diaspora éthiopienne en Australie pour sa contribution positive à l’économie et à la société australiennes.   Peter Hunter a également réitéré l’appui ferme de l’Australie à la réforme du système multilatéral, estimant que la voix de l’Afrique doit être mieux représentée dans les instances internationales.   Selon lui, un système international renforcé est indispensable pour garantir une stabilité durable et un développement inclusif.   Ce positionnement renouvelé de l’Australie illustre le renforcement des relations diplomatiques et traduit une vision commune visant à promouvoir la stabilité régionale, le développement durable et une représentation accrue du continent africain sur la scène mondiale.
L’Éthiopie intensifie la protection de ses ressortissants à l’étranger tout en mobilisant sa diaspora pour le développement national : L’ambassadeur Rashid.
Nov 16, 2025 32
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie intensifie ses efforts diplomatiques pour protéger ses citoyens à l’étranger et mobiliser davantage sa diaspora en faveur du développement national, a déclaré l’ambassadeur Rashid Mohammed Abdulwahid.   Représentant permanent auprès du COMESA et ambassadeur au Zimbabwe et en Zambie, Rashid a précisé dans un entretien exclusif avec l’ENA que la stratégie éthiopienne repose sur deux axes majeurs : la défense des droits des ressortissants à l’étranger et l’implication renforcée de la diaspora dans les projets de développement.   Selon lui, la mission diplomatique œuvre en priorité à garantir « les droits et libertés des citoyens éthiopiens », notamment ceux des migrants vulnérables dans les pays de transit. La traite des êtres humains demeure une menace sérieuse, a-t-il averti, ajoutant que l’ambassade collabore étroitement avec les autorités zimbabwéennes et zambiennes pour démanteler les réseaux criminels et assister les Éthiopiens sans documents.   Depuis le début de l’année, plus de 1 000 citoyens en situation précaire ont pu être rapatriés grâce au soutien des gouvernements hôtes et des organisations humanitaires, a-t-il indiqué. Des mesures sont également prises pour identifier et poursuivre les auteurs impliqués dans le trafic.   Sur le plan du développement, l’ambassadeur Rashid a souligné que la mobilisation de la diaspora constitue une priorité centrale.   Les instruments de facilitation des investissements et les obligations destinées à la diaspora encouragent un engagement croissant. « Le soutien de la diaspora n’est pas seulement financier, il est aussi moral », a-t-il rappelé.   Il a mis en avant l’exemple du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne, pour lequel les communautés éthiopiennes du Zimbabwe et de la Zambie avaient contribué par l’achat d’obligations et des dons.   L’Éthiopie ambitionne désormais d’associer sa diaspora à des projets public-privé d’une valeur globale de 30 milliards de dollars, en s’appuyant sur leur expertise et leurs réseaux internationaux pour stimuler la croissance nationale.   L’ambassadeur a également évoqué la profondeur des relations historiques entre l’Éthiopie, le Zimbabwe et la Zambie, fondées sur des valeurs panafricaines communes.   Il a rappelé le rôle essentiel d’Ethiopian Airlines, qui renforce les liens bilatéraux grâce à ses vols réguliers et qui s’est illustrée durant la pandémie en assurant le transport de matériel médical.   Enfin, Rashid a annoncé la création prochaine d’une Commission ministérielle mixte Éthiopie–Zimbabwe visant à renforcer la coopération dans les domaines technologique, commercial et diplomatique, notamment par un plaidoyer conjoint pour une représentation plus équitable de l’Afrique au sein des institutions internationales, dont le Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministre des Affaires étrangères, Gedion, appelle la communauté internationale à dissuader l’Érythrée de sa politique actuelle et à l’encourager à rejoindre la vision d’intégration régionale
Nov 14, 2025 47
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) Le ministre des Affaires étrangères Gedion Timothewos a exhorté la communauté internationale à dissuader le gouvernement érythréen de poursuivre sa politique erronée à l'égard de l'Éthiopie et de la région, et à encourager l'Érythrée à s'inscrire dans la vision de l'intégration régionale en prenant des mesures modestes et concrètes pour un avenir meilleur. S'exprimant aujourd'hui lors du Forum sur la politique étrangère consacré aux développements dans la Corne de l'Afrique, le ministre des Affaires étrangères Gedion a déclaré que les conceptions rigides, intransigeantes, dépassées et manichéennes de la souveraineté devraient céder la place à un avenir économique plus collaboratif et intégré, dont les deux pays tireraient profit. « Nous ne devons pas être prisonniers de notre histoire, mais maîtres de notre destin futur. Nous ne pouvons pas effacer ce qui s'est passé jusqu'à présent, la douleur et les souffrances endurées par des générations parce que nous avons souvent préféré le conflit au dialogue. Mais nous pouvons changer ce qui se passera aujourd'hui et demain », a-t-il souligné. Réaffirmant la volonté de l'Éthiopie de dialoguer et d'envisager un avenir différent, Gedion a appelé la communauté internationale à faire pression et à encourager le gouvernement érythréen à renoncer à ses provocations et violations à l'encontre de l'Éthiopie et à s'engager dans un dialogue de bonne foi. Afin d'éclairer l'auditoire sur les principales causes sous-jacentes du cycle de conflits et de tensions entre l'Éthiopie et l'Érythrée, en particulier sous sa forme contemporaine, le ministre a notamment cité les points suivants. « Tout comme ceux qui ont supposé à tort que le conflit frontalier autour de la ville de Badme était à l'origine du conflit dans les années 1990, certains pensent que le port d'Assab est aujourd'hui la pomme de discorde et le foyer des tensions entre les deux pays », a déclaré Gideon. Il a attribué le premier facteur au désir du gouvernement érythréen de voir l'Érythrée souveraine et indépendante tout en bénéficiant des avantages et en conservant les privilèges découlant de son appartenance à la communauté politique éthiopienne. « Les personnalités officielles et les personnalités des médias sociaux affiliées à l'État érythréen se sentent habilitées à prendre position, à donner leur avis et même à s'impliquer activement dans les affaires politiques intérieures de l'Éthiopie. Mais cela va au-delà de la politique. » Le ministre des Affaires étrangères a ajouté que « la classe dirigeante érythréenne estime que les Érythréens ont un intérêt dans l'économie éthiopienne. Ce sentiment d'un droit perverti, cette conviction que ce qui est à moi est à moi et que ce qui est à toi est à nous, est un fil conducteur qui sous-tend notre histoire troublée. Les pratiques commerciales illicites, prédatrices et abusives étaient monnaie courante avant le conflit de 1998, et on en entend encore clairement les échos aujourd'hui. » Il a décrit l'autre facteur comme « la tendance des dirigeants érythréens à se présenter comme un instrument au service de toutes les forces hostiles à l'Éthiopie. L'instrumentalisation de l'Érythrée par ceux qui souhaitent déstabiliser l'Éthiopie et freiner son progrès rend la coexistence pacifique très difficile ». Selon Gedion, ce ne sont pas les intérêts nationaux de l'Érythrée ni les seules tendances prédatrices du régime qui dictent une politique hostile à l'Éthiopie. « C'est également la volonté des dirigeants érythréens d'agir en tant que mandataire régional pour des tiers qui a rendu les relations entre les deux pays très difficiles. On pourrait même affirmer qu'il s'agit là d'un défaut congénital de l'État érythréen. »   L'autre facteur souligné par le ministre est ce que l'on pourrait appeler la doctrine Isayas. « La doctrine Isayas n'est pas écrite ni exposée explicitement, mais elle est désormais assez évidente en raison de son application constante au fil des ans. Cette doctrine part du principe que le maintien de l'Érythrée en tant que pays souverain dépend de l'insécurité, de la fragmentation et de l'instabilité de l'Éthiopie. En tant que telle, cette doctrine fonde la sécurité de l'Érythrée sur l'insécurité de l'Éthiopie. » Après avoir expliqué les mesures et les actes injustes et provocateurs du gouvernement érythréen, le ministre des Affaires étrangères Gideon a conclu en déclarant : « Nous pouvons changer ce qui va se passer aujourd'hui et demain. C'est avant tout la responsabilité des gouvernements des deux États. Le gouvernement éthiopien est prêt au dialogue et à un avenir différent. Nous appelons la communauté internationale à faire pression et à encourager le gouvernement érythréen à renoncer à ses provocations et violations à l'encontre de l'Éthiopie et à s'engager dans un dialogue de bonne foi. »
La Commission nationale de dialogue souligne le rôle central des partis politiques dans le dialogue en cours
Nov 14, 2025 42
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La Commission nationale pour le dialogue en Éthiopie a souligné le rôle crucial des partis politiques dans le processus de dialogue national en cours afin de résoudre durablement les différends et les divergences. S'exprimant lors d'un forum consultatif organisé par la Commission à Adama, le président de la Commission, le professeur Mesfin Araya, a souligné l'importance de leur participation au processus de consultation nationale en cours. Le forum vise à renforcer le processus et à garantir l'efficacité de la consultation, a-t-il ajouté. Le professeur Mesfin a indiqué que la Commission avait achevé la plupart de ses tâches de collecte d'informations et qu'elle était désormais en train de compiler et de rédiger des ordres du jour afin de mener à bien le processus et d'avancer vers une conférence de dialogue national. Il a rappelé que les citoyens, les partis politiques, les universitaires, les associations, les institutions, les personnalités éminentes et les membres de la diaspora avaient tous contribué au processus de collecte d'informations.   La Commission s'efforce actuellement de garantir le succès de la conférence nationale. Selon le président de la Commission, plus de 80 % des partis politiques ont participé activement au processus et sont actuellement engagés en tant que parties prenantes du dialogue national. Il a affirmé que la participation des partis politiques était essentielle pour résoudre les différends de manière durable, soulignant que la conférence d'Adama était organisée spécifiquement pour renforcer davantage leur rôle dans les étapes à venir. Le président du Conseil conjoint des partis politiques éthiopiens, Solomon Ayele, a déclaré que ce forum constituait une étape importante pour parvenir à une transition politique pacifique et résoudre les différends de longue date par le dialogue. Il a ajouté que le Conseil s'est efforcé dès le début de garantir une consultation inclusive et nationale et de contribuer à ce que le processus soit mené par un organisme transparent et indépendant. Le président a également affirmé que le dialogue national constituait un tournant décisif pour instaurer la confiance et façonner une culture politique renouvelée. Selon lui, le Conseil a aidé ses partis membres à bien comprendre les objectifs et les procédures de la consultation, confirmant que les programmes de tous les partis participants avaient été rassemblés, organisés et soumis à la Commission sous la forme d'un document unifié.
La quête de l'Éthiopie pour garantir son accès à la mer Rouge est dans l'intérêt national et régional : haut responsable de l'OLF
Nov 13, 2025 57
Addis Ababa le 13 novembre,2025 (ENA) La quête de l'Éthiopie pour accéder à la mer est fondamentale pour préserver ses intérêts nationaux et la sécurité régionale dans son ensemble, a souligné Kejela Merdasa, haut responsable du Front de libération Oromo (OLF). Dans une interview exclusive accordée à l'Agence des Nouvelles Éthiopienne, Kejela a qualifié la perte de l'accès à la mer par l'Éthiopie d'« injustice juridique » et d'« acte injuste commis sans aucune base légitime ». La mer Rouge a longtemps servi de centre commercial et civilisationnel à l'Éthiopie pendant des siècles, comme l'illustrent les archives historiques et les écrivains, largement connus de plusieurs générations, a noté Kejela. Il a ajouté que la mer Rouge avait été le témoignage vivant et l'expression de l'importance historique et de la frontière naturelle de l'Éthiopie depuis le royaume d'Aksoum, comme le prouvent les preuves historiques. Kejela a déploré les départs qui ont suivi les événements de 1991, lorsque l'Éthiopie a été exclue de la région de la mer Rouge, une situation qu'il a attribuée à une conspiration politique. Il a fait valoir que cette évolution avait privé l'Éthiopie de son accès maritime vital, affaiblissant son potentiel économique et la rendant vulnérable aux circonstances géopolitiques imprévisibles de la région. Kejela a rappelé l'époque où les Éthiopiens et les Érythréens vivaient sous une même bannière, décrivant leur division comme orchestrée par des ennemis historiques dans le seul but de servir leurs intérêts. Il a donc souligné que la décision qui a conduit l'Éthiopie à perdre son accès à la mer Rouge n'avait aucun fondement juridique et constituait un crime commis contre le pays. Le port d'Assab et ses environs, qui faisaient partie du territoire souverain de l'Éthiopie, se trouvent à 500 km d'Asmara, mais à proximité de l'Éthiopie, a fait remarquer Kejela. Il est toutefois regrettable de constater qu'aucune activité de développement des infrastructures n'est menée dans la région d'Assab, à l'exception des infrastructures précédemment construites par l'Éthiopie, a-t-il déclaré. Il a souligné que la recherche d'un accès à la mer Rouge par l'Éthiopie est un aspect fondamental de son intérêt national et un pilier essentiel de la sécurité régionale. Il a insisté sur la nécessité de renforcer et de promouvoir une approche pacifique et mutuellement avantageuse pour garantir l'accès à la mer sur la base du principe du donnant-donnant, soulignant qu'une telle coopération contribuerait de manière significative à la croissance économique globale de l'Éthiopie.      
L’Éthiopie s’engage en faveur d’une coopération régionale renforcée : Coordinateur du Centre de consolidation du système démocratique.
Nov 12, 2025 194
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - S’exprimant à l’ouverture du troisième Forum de gouvernance de l’IGAD, tenu ce mercredi à Addis-Abeba sous le thème « Le rôle des institutions démocratiques nationales dans la promotion de la paix et de la sécurité », Bikila Hurisa a mis en avant les progrès réalisés par l’Éthiopie dans le domaine de la réforme institutionnelle et de la bonne gouvernance.   Selon lui, les réformes entreprises ces sept dernières années illustrent la volonté du pays d’asseoir des institutions solides, transparentes et responsables.   « Sous la direction du Premier ministre Abiy Ahmed, notre pays a entrepris des réformes d’envergure pour revitaliser les institutions publiques, élargir la participation démocratique, stimuler la croissance économique et restaurer la confiance des citoyens », a-t-il déclaré.   Il a également souligné les efforts continus du gouvernement pour ouvrir l’espace politique, moderniser la fonction publique, réformer les secteurs de la justice et de la sécurité, et lutter contre la corruption.   Ces initiatives, a-t-il précisé, visent à transformer des structures administratives auparavant fragmentées en systèmes cohérents capables de garantir une gouvernance efficace et inclusive.   Bikila Hurisa a mis en avant le programme national Medemer, un concept éthiopien de synergie et d’unité, comme un pilier essentiel du renouveau démocratique. Ce programme, selon lui, favorise la cohésion nationale et s’étend à tous les niveaux de gouvernance, du local au national.   Soulignant le contexte régional, le ministre a déclaré que la région de l’IGAD se trouve à un moment charnière, marqué à la fois par des défis persistants et par de nouvelles opportunités de coopération. « En approfondissant la collaboration entre nos institutions démocratiques, nous renforçons non seulement nos nations respectives, mais aussi la résilience collective de notre région », a-t-il affirmé.   Le Forum de gouvernance de l’IGAD, qui réunit responsables publics, experts, universitaires et praticiens, se veut une plateforme d’échange sur les expériences et les meilleures pratiques en matière de démocratie, de gouvernance, d’élections et de droits humains.   Pour sa part, le commandant Abebe Muluneh, directeur de la Division Paix et Sécurité de l’IGAD, a rappelé que la consolidation des institutions démocratiques est indispensable pour assurer la stabilité et la sécurité régionales.   L’ambassadeur Zerihun Abebe, directeur général des Affaires africaines au ministère éthiopien des Affaires étrangères, a pour sa part salué les efforts constants de l’Éthiopie dans la promotion de la bonne gouvernance, soulignant qu’elle demeure un levier essentiel pour la paix durable.   À travers ce forum, l’IGAD entend renforcer les mécanismes de prévention et de résolution des conflits, tout en appuyant les États membres dans leurs efforts pour promouvoir la démocratie, la stabilité et le développement durable dans la région.
Social
L’Éthiopie, pionnière de l’amélioration de la sécurité routière de la région : Ministre Alemu Sime.
Nov 17, 2025 12
Addis-Abeba, 17 novembre 2025 (ENA) : - Le ministre des Transports et de la Logistique, Alemu Sime, a affirmé que l’Éthiopie occupe désormais une position de leader régional dans la promotion de la sécurité routière, tout en modernisant son propre système national grâce à une coopération étroite entre l’État, les communautés locales et les partenaires internationaux.   Le ministre a indiqué que l’approche éthiopienne repose sur trois piliers : l’éducation du public, l’amélioration des infrastructures et un renforcement rigoureux de l’application des lois.   « La sécurité routière est une responsabilité partagée », a-t-il souligné, appelant à une coordination accrue des efforts et à une sensibilisation élargie de la population.   Lors de la célébration de la Journée africaine de la sécurité routière à Addis-Abeba, le ministre a rappelé que les accidents de la route constituent encore un défi majeur sur tout le continent.   Il a mis en évidence les initiatives entreprises par l’Éthiopie, notamment les projets de corridors urbains qui améliorent la mobilité et protègent les différents usagers de la route.   Parmi les avancées, il a cité la construction de routes plus sûres intégrant piétons, cyclistes et véhicules, la mise en place de nouveaux cadres juridiques ainsi que des interventions précoces visant à réduire les facteurs de risque.   L’Éthiopie aligne également sa stratégie sur le Plan d’action africain pour la sécurité routière, qui met l’accent sur le renforcement institutionnel, la conduite responsable, la gestion de la vitesse et une meilleure prise en charge des victimes.   Le ministre a en outre souligné le Programme de gestion des corridors, lancé par le Premier ministre Abiy Ahmed, qui encourage les modes de transport non motorisés et étend les infrastructures adaptées aux piétons et cyclistes.   Il a mentionné les efforts en cours pour améliorer la qualité des données, renforcer les services destinés aux victimes, intégrer la sécurité routière dans l’éducation et intensifier la sensibilisation publique.   Lerato Meteboge, commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a salué l’Éthiopie comme « un modèle inspirant » pour le continent, tout en rappelant les engagements pris à Marrakech pour réduire les décès sur les routes.     Malgré les progrès, a-t-elle noté, l’Afrique continue d’enregistrer des taux d’accidents élevés ; l’objectif de l’UA est de réduire de 50 % les décès d’ici 2030.   Robert Lisinge, directeur de la Division des technologies, de l’innovation, de la connectivité et du développement des infrastructures à la CEA, a pour sa part insisté sur la nécessité d’unir les forces face aux défis actuels.   « L’action collective est indispensable », a-t-il déclaré, réaffirmant l’engagement de la CEA à soutenir l’Éthiopie et à encourager une coopération accrue entre pays africains pour réduire les pertes en vies humaines sur les routes.   La Journée africaine de la sécurité routière, instaurée par l’Union africaine lors du sommet de 2012, est célébrée chaque année en novembre parallèlement à la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
L’Union africaine renforce la coordination de l’action humanitaire sur le continent
Nov 14, 2025 56
Addis Ababa le 14 novembre,2025 (ENA) La future Agence humanitaire africaine, dont le siège sera établi en Ouganda, aura pour mission de renforcer la coopération entre les États membres, d’améliorer la coordination et la répartition des interventions humanitaires, ainsi que d’apporter une aide directe aux zones les plus vulnérables, a déclaré le directeur de la Santé et des opérations sanitaires de l’Union africaine, le professeur Julio Rakotonirina. La Commission de l’Union africaine (UA) tient cette semaine la session ordinaire du Comité technique spécialisé sur la migration, les réfugiés et les personnes déplacées internes. La rencontre, organisée en deux volets une session d’experts de trois jours suivie d’une session ministérielle de deux jours vise à examiner et approuver plusieurs documents techniques relatifs à la gestion des migrations et des crises humanitaires sur le continent. Dans un entretien accordé à l’Agence de Nouvelles éthiopienne (ENA), le professeur Julio Rakotonirina, directeur de la Santé et des opérations sanitaires à la Commission de l’Union africaine, a souligné que cette session représente une étape clé avant la présentation des documents au Sommet des chefs d’État et de gouvernement. Selon lui, la stratégie de l’Union africaine dans ce domaine s’articule notamment autour de la création d’une Agence humanitaire africaine, dont le siège sera établi en Ouganda. Cette nouvelle agence, actuellement en phase d’opérationnalisation, aura pour mandat de coordonner les activités humanitaires menées sur le continent, en partenariat avec les États membres et les organisations internationales. « Cette agence travaillera à assurer une meilleure coordination et une répartition plus équilibrée des interventions humanitaires à travers l’Afrique. Elle interviendra également dans les zones où les partenaires ne sont pas présents », a précisé le professeur Rakotonirina. Abordant la question des réfugiés et des personnes déplacées internes, il a rappelé que plusieurs États africains ont déjà intégré les réfugiés dans leurs systèmes nationaux, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’emploi. S’agissant des déplacés internes, dont la responsabilité première incombe aux gouvernements nationaux, l’Agence humanitaire africaine fournira un appui complémentaire, en coordination étroite avec les autorités locales. Interrogé sur le rôle de l’Éthiopie, qui accueille un grand nombre de réfugiés, le professeur Rakotonirina a salué les efforts du pays : « Les États qui hébergent des réfugiés font preuve d’une solidarité remarquable, malgré leurs propres défis. L’Union africaine tient à exprimer sa reconnaissance à ces pays et leur apporte un soutien à travers des actions de solidarité humanitaire, dont l’ampleur dépend de chaque contexte. » En conclusion, le responsable a mis en avant les progrès observés en Éthiopie au cours de ses trois années de résidence à Addis-Abeba, soulignant le développement des infrastructures et l’amélioration générale des conditions de vie dans le pays.
La migration et l'agenda humanitaire en Afrique nécessitent une action urgente : Amma Twum-Amoah, commissaire de l'UA
Nov 13, 2025 60
Addis Ababa 13 novembre,2025 (ENA) La migration et l'agenda humanitaire en Afrique nécessitent une action urgente et coordonnée, de la solidarité et une approche centrée sur les personnes, selon Amma Twum-Amoah, commissaire de l'Union africaine chargée de la santé, des affaires humanitaires et du développement social. La 5e session ordinaire du Comité technique spécialisé (STC) sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays se tient actuellement au siège de la Commission de l'Union africaine. S'exprimant lors de la réunion ministérielle qui s'est ouverte aujourd'hui, la commissaire a déclaré que « restreindre la circulation de nos propres citoyens au sein de leur propre continent nuit à notre intégration et limite notre croissance ».   Twum-Amoah a souligné que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le Protocole sur la libre circulation des personnes sont des outils essentiels pour l'intégration continentale et la croissance économique. Le droit de se déplacer, de commercer et de vivre à travers le continent doit être considéré comme un moteur d'unité et d'opportunités, et non comme un facteur de division, a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité de faire passer les questions sanitaires et humanitaires avant la politique afin de prévenir les crises, de protéger des vies et de reconstruire des communautés. Le président sortant du Bureau du quatrième STC, Dickson Matembo, a pour sa part noté que l'approche adoptée pour apporter des solutions africaines aux problèmes africains, telle que décrite dans l'Agenda 2063, commence à porter ses fruits. Il a exhorté le nouveau président à maintenir les questions migratoires et humanitaires au centre du discours politique et non en marge des politiques. Matembo a souligné la nécessité de rendre pleinement opérationnelle l'Agence humanitaire africaine (AfHA) et de créer le Centre d'excellence de l'UA sur les migrations, qui servira de boussole morale et institutionnelle pour le continent. Le ministre d'État éthiopien chargé de la Justice, Belayhun Yirga, a déclaré : « Nous pensons qu'il est préférable d'aborder cette question de manière collective plutôt que séparément, car il s'agit d'un sujet d'une grande importance qui nécessite une approche unifiée et coordonnée entre les États membres. En reconnaissance de son engagement et de son implication active dans ces domaines, l'Éthiopie a été choisie pour occuper la vice-présidence du Comité technique spécialisé (STC) pour les deux prochaines années, a-t-il ajouté. Les membres nouvellement élus du Comité technique spécialisé sur les migrations, les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays sont le Cameroun, l'Éthiopie, la Libye, le Nigeria et la Zambie, le Cameroun occupant la nouvelle présidence du Bureau du STC-MRIDP.
Des élèves enthousiastes expriment leur confiance dans les progrès actuels de l’Éthiopie.
Nov 12, 2025 189
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - Les élèves ont exprimé leur admiration pour les infrastructures développées à Addis-Abeba, en particulier celles destinées aux enfants, tout en mettant en avant la richesse et la diversité culturelle de l’Éthiopie.   Lors d’un entretien avec ENA, une chorale de lycéens de l’International Andinet School, qui s’était produite pour les célébrations du 80ᵉ anniversaire des Nations Unies à la CEA, a partagé sa vision du développement national, soulignant le patrimoine culturel éthiopien et les projets d’infrastructures majeurs, tout en évoquant les étapes essentielles pour le progrès futur.   Nathnael Yohanes a fait part de son enthousiasme pour la diversité culturelle et les efforts de modernisation. « L’Éthiopie est un pays d’une beauté incroyable », a-t-il affirmé, rappelant que chaque région possède ses particularités et que cette variété renforce l’identité nationale et l’unité.   Il a également mis en avant les résultats concrets des projets d’infrastructures, qui améliorent non seulement l’économie, mais aussi la qualité de vie quotidienne, avec des espaces adaptés aux enfants et aux jeunes.   Abyalat Tamrat a partagé un point de vue similaire, évoquant les paysages majestueux et la richesse culturelle du pays.   Elle a insisté sur l’importance de la paix comme fondement du développement et a appelé à privilégier l’amélioration des conditions de vie à l’intérieur du pays plutôt que l’émigration. « Nous possédons un immense potentiel qu’il nous faut exploiter », a-t-elle conclu avec conviction.   Bahran Daniel a mis l’accent sur l’impact des développements urbains sur la sécurité et le bien-être des familles et des enfants, soulignant que les récents progrès à Addis-Abeba offrent des environnements sûrs et conviviaux pour les jeunes.   Pour Kermai Yonas, l’unité et la coopération sont des priorités. Elle a insisté sur le rôle de l’éducation, notamment l’enseignement de la paix et de la résolution des conflits, comme moteur essentiel pour permettre aux jeunes d’apporter des changements positifs dans leurs communautés.   Ces témoignages reflètent l’optimisme et l’engagement de la jeunesse éthiopienne.   Conscients des défis à relever, ces élèves expriment avant tout un message de confiance, d’unité et d’espoir, en phase avec les efforts du pays pour promouvoir la paix, le développement, l’éducation et des infrastructures modernes au service de tous.
Économie
L’énergie nucléaire constitue un élément stratégique dans la diversification des sources d’énergie éthiopiennes : Ambassadeur de Russie en Ethiopie.
Nov 17, 2025 7
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le projet éthiopien de construction d’une centrale nucléaire représente, selon l’ambassadeur de Russie en Éthiopie, Evgeny Terekhin, une avancée majeure vers la diversification du mix énergétique et l’amélioration de l’accès à l’électricité à l’échelle nationale.   Dans un entretien exclusif accordé à ENA, M. Terekhin a salué les efforts de l’Éthiopie pour élargir ses sources d’énergie, citant notamment l’inauguration du Grand barrage de la Renaissance et la volonté du gouvernement de promouvoir le nucléaire.   Il estime que cette stratégie est indispensable pour répondre à la demande énergétique croissante du pays et soutenir un développement durable.   L’ambassadeur a qualifié le GERD d’« exploit remarquable », reflet de la détermination du peuple éthiopien.   Il a insisté sur la nécessité d’élargir le portefeuille énergétique, soulignant que le nucléaire offre une opportunité clé pour développer de nouvelles ressources au service du progrès national.   « Pour avancer, nous devons multiplier les sources d’énergie. Les centrales nucléaires ouvrent la voie à de nouvelles possibilités pour tous types de projets », a-t-il affirmé.   Terekhin a par ailleurs rappelé que l’Éthiopie et la Russie renforcent leur coopération dans plusieurs domaines, notamment dans les technologies de pointe, et que l’énergie nucléaire constitue un pilier central de ce partenariat.   Plusieurs accords ont déjà été signés pour accompagner ce développement.   Il a également évoqué la rencontre récente entre le Premier ministre Abiy Ahmed et le président Vladimir Poutine lors de la Semaine atomique russe à Moscou, au cours de laquelle un plan d’action pour la construction d’une centrale nucléaire en Éthiopie a été adopté.   On rappelle que ce projet figure d’ailleurs parmi les mégaprojets stratégiques annoncés récemment par le Premier ministre.
L’Éthiopie et l’Italie sont désireuses de renforcer leur partenariat bilatéral de longue date.
Nov 17, 2025 7
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie et l’Italie ont renouvelé leur volonté de consolider leur partenariat bilatéral, alors que se profilent les préparatifs de l’accord de coopération 2026-2028, appelé à représenter une nouvelle avancée dans une relation construite sur plusieurs décennies.   La ministre d’État aux Finances, Semereta Sewasew, a reçu aujourd’hui le nouvel ambassadeur d’Italie, Sem Fabrizi, pour lancer les premières étapes du futur cadre de coopération et examiner les pistes permettant de renforcer davantage les liens entre les deux pays.   Selon le ministère des Finances, les échanges ont mis en évidence une ambition partagée : dynamiser la croissance économique, attirer davantage d’investissements et promouvoir un développement durable mutuellement bénéfique.   Les discussions se sont articulées autour de cinq axes majeurs : la réduction des obstacles structurels, le renforcement de la sécurité, la stimulation du commerce et des IDE, l’accélération des réformes économiques et l’intensification de la coopération économique.   Semereta Sewasew a souligné que les réformes en cours et l’ouverture progressive du marché éthiopien créent un terrain propice à de nouveaux partenariats stratégiques.   Elle a insisté sur le rôle clé de mécanismes de financement innovants — tels que le financement mixte et les PPP — pour assurer un engagement durable du secteur privé.   L’ambassadeur Fabrizi a réaffirmé l’engagement de l’Italie à rester un partenaire fiable et a exprimé son plein soutien au prochain accord de coopération.   Les deux responsables ont également passé en revue les initiatives déjà fructueuses et défini les priorités pour la période 2026-2028, parmi lesquelles l’agriculture et la sécurité alimentaire, le soutien aux PME, le développement des compétences, les infrastructures, l’énergie, le tourisme et la coopération culturelle.   Ce futur accord devrait consolider davantage la vision commune des deux pays en matière de croissance durable, d’investissement, de commerce et de développement, tout en ouvrant de nouvelles perspectives bâties sur une relation fondée sur la confiance et la collaboration.
L’Éthiopie intensifie son engagement diplomatique pour sensibiliser le monde à son aspiration à obtenir un accès maritime : Les ambassadeurs.
Nov 16, 2025 35
Addis-Abeba, le 16 novembre 2025 (ENA) : - Les ambassadeurs éthiopiens en poste à l’étranger ont indiqué que le gouvernement intensifie ses efforts diplomatiques pour sensibiliser la communauté internationale à la nécessité pour l’Éthiopie d’obtenir un accès sûr et durable à la mer.   Selon eux, cette question est redevenue un dossier stratégique majeur dans un contexte régional en pleine évolution dans la Corne de l’Afrique.   Rashid Mohammed, ambassadeur d’Éthiopie au Zimbabwe et représentant auprès de Maurice, de la Zambie et du COMESA, a rappelé que la perte d’accès à la mer résultait, selon lui, d’une « décision politique injuste et d’un complot ».   Pour un pays de la taille de l’Éthiopie et de son potentiel économique, a-t-il souligné, rester enclavé de manière permanente n’est ni viable ni conforme aux normes internationales garantissant un accès équitable aux voies commerciales mondiales.   Il a précisé que la démarche actuelle visant à garantir un accès à la mer Rouge s’inscrit dans une vision plus large d’intégration économique, de prospérité partagée et de stabilité régionale, dans une zone où les enjeux de sécurité, d’énergie et de commerce sont fortement interdépendants.   Dans le même esprit, Sied Muhumed, ambassadeur d’Éthiopie au Koweït, a insisté sur le fait que l’accès à la mer constitue une question de « survie nationale », étroitement liée à une gestion équitable des ressources de la région.   Il a expliqué que les représentations diplomatiques s’emploient à mobiliser la diaspora pour renforcer la compréhension internationale de la position éthiopienne, en combinant diplomatie traditionnelle, diplomatie publique et communication numérique.   Il a rappelé que la revendication de l’Éthiopie repose sur des principes diplomatiques reconnus, notamment ceux encourageant des accords négociés pour permettre aux États d’accéder aux mers.   L’ambassadeur d’Éthiopie au Royaume-Uni, Biruk Mekonnen, a pour sa part mis en avant l’influence considérable de la diaspora dans les débats nationaux, citant le rôle décisif qu’elle avait joué lors des discussions internationales sur le GERD.   Selon lui, un engagement similaire est aujourd’hui indispensable pour faire valoir clairement la position de l’Éthiopie concernant son accès à la mer auprès des décideurs, des médias et de l’opinion internationale.   Enfin, Melaku Zeleke, responsable des affaires de la diaspora à l’ambassade d’Éthiopie en Afrique du Sud, a attribué la perte d’accès maritime de l’Éthiopie à des « actions illégales et à des politiques erronées ».   Il a exhorté les communautés de la diaspora à poursuivre leurs efforts de plaidoyer, rappelant que les Éthiopiens de l’étranger demeurent des acteurs clés dans la construction du narratif international sur leur pays.
L’Italie envisage un vaste plan d’investissement en Éthiopie : Délégué commercial Pasqualucci
Nov 15, 2025 52
Addis-Abeba, le 15 novembre 2025 (ENA) : - L’Italie prépare un programme d’investissement ambitieux en Éthiopie, porté par un environnement attractif que Rome s’efforce de soutenir, a déclaré Claudio Pasqualucci, délégué commercial italien à l’ambassade d’Italie à Addis-Abeba, lors d’un entretien exclusif accordé à l’ENA.   Selon lui, malgré la dimension des deux pays, leurs liens historiques et leurs relations étroites, le niveau actuel des échanges bilatéraux reste très faible. « En novembre 2025, les échanges entre l’Italie et l’Éthiopie demeurent très en deçà de leur potentiel », a-t-il souligné.   L’objectif italien est donc clair : augmenter le volume des exportations vers l’Éthiopie, tout en développant des importations jugées stratégiques, notamment le café et diverses matières premières essentielles à l’industrie minière. L’ambition commune est de consolider les relations commerciales existantes.   « Nous avançons dans la bonne direction, même si cela demandera du temps. Les progrès sont réels », a-t-il affirmé.   M. Pasqualucci a également fait état de discussions en cours avec les autorités éthiopiennes pour stimuler les investissements italiens. L’Éthiopie figure en tête du vaste plan d’investissement élaboré par le gouvernement italien.   Des initiatives sont déjà en cours pour développer des zones industrielles destinées à accueillir des entreprises italiennes, favorisant ainsi des projets de coentreprise avec des partenaires locaux.   Parmi les projets majeurs, figure notamment un programme de logements sociaux pour lequel des opportunités de collaboration entre entreprises italiennes et éthiopiennes ont été identifiées.   « C’est une piste très prometteuse, et les premières étapes sont encourageantes », a-t-il précisé.   Abordant l’avenir des relations entre les deux pays, le délégué s’est montré optimiste, tout en soulignant la nécessité de renforcer davantage les échanges commerciaux.   Il a enfin salué les profondes réformes économiques engagées par l’Éthiopie pour transformer son économie, notant qu’elles ont placé le pays parmi les plus dynamiques et les plus importants du continent.   Ces réformes ont permis une croissance économique soutenue, des recettes d’exportation record, une baisse de l’inflation, ainsi qu’une augmentation notable du PIB, de l’emploi et des revenus en devises.
Vidéos
Technologie
L’Institut éthiopien d’intelligence artificielle occupe désormais une position de leadership sur la scène africaine : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 14
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle (AII) s’impose désormais comme l’un des centres d’IA les plus dynamiques et les plus en vue du continent africain.   S’exprimant lors de la cérémonie marquant l’installation de l’Institut dans les anciens locaux de la Société de radiodiffusion éthiopienne, il a salué les progrès remarquables accomplis par l’AII au cours des cinq dernières années.   Selon lui, l’Institut a réalisé des avancées majeures, notamment la mise au point d’une technologie de détection du cancer du sein brevetée au niveau international, ainsi qu’un système innovant et également breveté d’identification des maladies du café et d’autres cultures.   Le Premier ministre a souligné que l’AII ne se limite pas au développement de logiciels et de solutions robotiques : il conçoit et fabrique également des équipements matériels.   Ses travaux s’étendent aujourd’hui à la production de drones et aux technologies de communication.   Abiy Ahmed a rappelé que l’intelligence artificielle constitue un domaine en rapide expansion et marqué par une forte concurrence en Afrique, précisant que l’Institut a déjà commencé à commercialiser plusieurs de ses innovations.   Il a mis en avant parmi les réalisations les plus marquantes l’outil internationalement reconnu de détection du cancer du sein, ainsi que la technologie dédiée au diagnostic des maladies agricoles, notamment du café, qui a positionné l’AII comme un acteur incontournable dans le secteur.   L’Institut a par ailleurs développé « Mesob », une plateforme intégrée proposant plus d’une centaine de services, ainsi qu’un grand nombre de solutions numériques destinées à moderniser le fonctionnement d’importantes institutions publiques, dont les ministères des Finances et des Revenus, ou encore la Commission des douanes.   Le Premier ministre a également rappelé les avancées réalisées dans des domaines tels que le cloud computing et les technologies linguistiques.   Il a souligné que l’AII a conçu des outils permettant aux locuteurs de l’amharique, de l’afaan oromo, du somali, du tigrinya et de l’afar de communiquer entre eux sans interprète, grâce à des technologies de synthèse vocale, de reconnaissance vocale et de conversion automatique soutenues par des milliers d’heures d’audio.   Revenant sur les défis historiques qui ont empêché l’Éthiopie de suivre les grandes transformations mondiales — de la révolution agricole aux révolutions technologique et industrielle — Abiy Ahmed a noté que le pays avait longtemps manqué de capacité d’adaptation et de vision pour intégrer les nouvelles connaissances et innovations.   Il a toutefois insisté sur le fait que cette époque est révolue.   Selon lui, qu’on le veuille ou non, si l’Éthiopie ne s’engage pas résolument dans la révolution actuelle de l’intelligence artificielle, elle risque une nouvelle fois de se retrouver à la traîne, comme ce fut le cas lors des précédentes révolutions.
L’Institut d’IA diversifie ses domaines d’action pour inclure la santé, l’agriculture et les services : Premier ministre Abiy.
Nov 17, 2025 11
Addis-Abeba, le 17 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a indiqué que l’Institut éthiopien d’intelligence artificielle s’impose désormais comme un acteur majeur dans les domaines de la santé, de l’agriculture et des services, porté par le renforcement continu de ses capacités technologiques.   Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il a précisé que l’institut intensifie ses activités dans des secteurs stratégiques tels que le cloud computing, le big data, l’analyse de données, la robotique et les technologies immersives.   « L’Institut conduit les applications de l’IA dans les secteurs de la santé, de l’agriculture et des services, tout en développant des expertises en informatique en nuage, en centres de données de grande capacité, en exploration de données, en robotique et en technologies immersives », a-t-il affirmé.   Il a également confirmé que l’institut a récemment transféré son siège dans l’ancien bâtiment de la Société éthiopienne de radiodiffusion, situé en plein cœur d’Addis-Abeba.   « Le complexe qui accueille désormais l’Institut a été entièrement modernisé en moins d’un an, offrant un cadre de travail optimal et ergonomique à ses équipes », a-t-il souligné.   Selon le Premier ministre, l’institut a accompli des avancées notables en seulement cinq ans, démontrant à la fois la vitesse à laquelle l’intelligence artificielle redessine les sociétés et l’importance pour l’Éthiopie de s’inscrire dans la compétition technologique mondiale.   Il a ajouté que le nouveau Centre de startups dédié à l’IA dynamise l’écosystème en permettant aux innovateurs de présenter leurs projets, de créer des prototypes et d’entrer en relation avec des investisseurs privés.   À ce jour, a-t-il précisé, 200 entrepreneurs ont déjà bénéficié des services offerts par ce centre.
Le Grand barrage stimule la transformation numérique du pays en garantissant un approvisionnement électrique stable : Les institutions.
Nov 5, 2025 463
Addis-Abeba, le 5 novembre 2025 (ENA) : - Le Grand barrage de la Renaissance devrait considérablement renforcer la qualité et la fiabilité des services numériques du pays en assurant un approvisionnement électrique stable, ont affirmé plusieurs institutions nationales.   Elles ont également souligné que le barrage jouera un rôle déterminant dans la stimulation de la croissance macroéconomique et dans l’élargissement de l’inclusion financière à l’échelle nationale.   S’exprimant auprès de l’ENA, Brook Adhana, directeur des services de paiement mobile chez Ethio Telecom, a décrit le Grand barrage comme un projet emblématique incarnant l’indépendance africaine, comparable à la victoire historique d’Adwa contre les forces coloniales italiennes.   Selon lui, le barrage soutiendra directement la transformation numérique de l’Éthiopie en garantissant une source d’électricité stable et durable — un facteur clé pour accélérer la modernisation économique et sociale du pays.   « Un approvisionnement énergétique constant est indispensable à l’amélioration de la qualité du réseau, à l’expansion de l’inclusion financière et au renforcement des infrastructures », a-t-il expliqué, ajoutant que la disponibilité d’une énergie fiable favorisera également l’accès à l’électricité domestique et contribuera au développement social.   Pour sa part, Safi Gemedi, responsable des relations publiques et de la communication au Service statistique éthiopien (ESS), a qualifié le GERD de « seconde victoire d’Adwa », fruit de l’unité et de la détermination du peuple éthiopien.   Il a rappelé que l’ESS, qui administre 26 bureaux régionaux à travers le pays, dépend fortement d’un approvisionnement électrique stable pour faire fonctionner ses serveurs et garantir la production de données statistiques précises et actualisées.   Selon Safi, l’énergie propre et durable issue du GERD soutiendra les efforts de modernisation du système statistique national par la numérisation et l’automatisation des processus.   Grâce à l’électricité fournie par le barrage, l’institution pourra numériser plus efficacement les données collectées, améliorer leur qualité et accroître son efficacité opérationnelle, contribuant ainsi à une gouvernance fondée sur des informations fiables et en temps réel.  
Ethiopian Airlines reçoit son 21e Airbus A350-900, consolidant son efficacité opérationnelle et le confort de ses passagers.
Nov 1, 2025 544
Addis-Abeba, le 1er novembre 2025 (ENA) : - Ethiopian Airlines a réceptionné son 21e Airbus A350-900, immatriculé ET-BCE, marquant une nouvelle avancée dans sa stratégie de modernisation et de durabilité à long terme.   Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la compagnie a indiqué que cette acquisition vient renforcer son efficacité opérationnelle, améliorer le confort de ses clients et consolider son rôle de leader en aviation durable.   L’Airbus A350-900, appareil de dernière génération, se distingue par son design innovant, son aérodynamique optimisée et sa structure en fibre de carbone. Ses moteurs à faible consommation offrent une performance énergétique supérieure et réduisent les émissions de carbone.   Pour les passagers, la cabine « Airspace » garantit une expérience de vol plus agréable grâce à un environnement plus silencieux, des hublots élargis, des sièges spacieux et un système de divertissement haute définition.   Sur le plan environnemental, l’appareil permet une réduction notable de la consommation de carburant et des émissions par rapport aux anciens modèles, tout en étant compatible avec les carburants d’aviation durables.   Cette nouvelle acquisition témoigne de l’engagement constant d’Ethiopian Airlines à investir dans des technologies de pointe pour améliorer la fiabilité de sa flotte, offrir une expérience passager optimale et promouvoir une aviation plus respectueuse de l’environnement sur l’ensemble de son réseau international.
Sport
Le Premier ministre Abiy a annoncé les travaux de la modernisation du stade de Bahir Dar en cours pour le conformer aux normes de la CAF.
Nov 8, 2025 403
Addis-Abeba, le 8 novembre 2025 (ENA) : - Le Premier ministre Abiy Ahmed a annoncé que le stade international de Bahir Dar fait actuellement l’objet d’une vaste opération de modernisation destinée à répondre pleinement aux normes établies par la Confédération africaine de football (CAF).   Ce projet d’envergure vise à faire du stade un lieu de compétition moderne et fonctionnel, capable d’accueillir les grandes rencontres du football continental.   Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le Premier ministre a précisé que l’installation des sièges et la pose de la pelouse sont désormais achevées.   Une fois finalisé, le stade offrira une capacité de 52 000 places, ce qui en fera l’un des plus grands complexes sportifs du pays.   Abiy Ahmed a ajouté que les travaux se poursuivent à un rythme soutenu, notamment pour les infrastructures internes, telles que le système d’éclairage, indispensable pour les compétitions nocturnes et les retransmissions internationales.   En marge de cette visite, le Premier ministre a également évoqué d’autres projets de développement en cours à Bahir Dar, symbole d’une ville en pleine transformation.   Il a notamment mentionné le chantier du complexe hôtelier Fellege Ghion, en cours de construction sur les rives du lac Tana.   Conçu sur le modèle écologique du complexe de Gorgora, ce nouvel établissement vise à renforcer l’attrait touristique de la région tout en créant des emplois durables pour les jeunes.   Abiy a également indiqué que la Compagnie éthiopienne de transport maritime et de logistique mène actuellement la construction d’une agence Ethio-Ferries à Bahir Dar.   Ce projet, en lien direct avec le développement du transport fluvial sur le lac Tana, facilitera les échanges économiques et la mobilité régionale.   Selon le Premier ministre, l’ensemble de ces initiatives — qu’il s’agisse du stade, des infrastructures hôtelières ou des projets logistiques — marquent une étape décisive vers la modernisation et la revitalisation urbaine de Bahir Dar, appelée à devenir un pôle sportif, touristique et économique majeur du nord de l’Éthiopie.
Le président de la Commission de l'UA adresse ses félicitations au Maroc pour son triomphe au Championnat d'Afrique des Nations.
Aug 31, 2025 2884
Addis-Abeba, le 31 août 2025 (ENA) : - Le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a adressé ses chaleureuses félicitations au Royaume du Maroc pour sa victoire au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), saluant un « moment de fierté pour le Maroc et pour le football africain ».   Le Maroc s’est imposé en finale face à Madagascar (3-2), samedi 30 août à Nairobi, remportant ainsi son troisième titre du CHAN en six ans. L’édition 2024 du tournoi, reportée à 2025, a été marquée par un haut niveau de compétition et une forte mobilisation populaire.   Mahmoud Ali Youssouf a salué la qualité du tournoi, qui a, selon lui, illustré à la fois le talent et l’unité du continent. Il a exprimé son admiration pour la passion, la ténacité et l’engagement dont ont fait preuve l’ensemble des équipes participantes.   Il a également félicité les trois pays hôtes – le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda – pour leur excellente organisation conjointe, qu’il a qualifiée de modèle exemplaire de coopération régionale en Afrique de l’Est.   Un hommage particulier a été rendu au Soudan, dont l’équipe a atteint les demi-finales malgré le contexte difficile dans lequel se trouve le pays.   Le président a salué cette performance comme une « lueur d’espoir » pour la nation soudanaise.   Réitérant l’engagement de l’Union africaine en faveur du développement du sport, Youssouf a souligné que le sport est un puissant vecteur de paix, d’unité et de diplomatie culturelle sur le continent.   Cette victoire vient couronner une année exceptionnelle pour le football marocain, marquée également par les performances de ses sélections de jeunes, victorieuses à la CAN U17 et finalistes du tournoi U20.   Le Maroc se prépare par ailleurs à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) senior pour la première fois depuis 1988, avec un coup d’envoi prévu le 21 décembre prochain.
La ville de Kasama rend hommage au légendaire athlète éthiopien Abebe Bikila en baptisant une route.
Aug 25, 2025 2151
Addis-Abeba, le 25 août 2025 (ENA) : - Une route a été inaugurée au Japon en l'honneur du légendaire athlète éthiopien Abebe Bikila.   La délégation éthiopienne, conduite par le ministre de l'Industrie, Melaku Alebel, a participé à une cérémonie de baptême d'une route en l'honneur du légendaire athlète Abebe Bikila à Kasama, au Japon.   L'événement s'inscrivait dans le prolongement de la conclusion de la TICAD-9, qui s'est tenue à Yokohama, au Japon.   À l'occasion, le ministre Melaku a souligné que cet événement consolidait les liens de longue date entre l'Éthiopie et le Japon.   Il a déclaré que cet événement marquait un nouveau chapitre dans les liens entre les deux pays, faisant référence à un dicton japonais qui dit : « Une véritable amitié est un trésor éternel. »   Il a exprimé sa gratitude au gouvernement et au peuple japonais en général, ainsi qu'aux habitants et aux dirigeants de la ville de Kasama pour avoir rendu hommage à l'un des héros nationaux les plus appréciés d'Éthiopie.   L'ambassadeur d'Éthiopie au Japon, l'ambassadeur Daba, a déclaré que les peuples éthiopien et japonais commémoreraient cette journée importante comme un événement véritablement extraordinaire, marquant une étape importante pour la nouvelle génération dans la mémoire de cet athlète légendaire.   Le maire de la ville de Kasama, Yamaguchi Shinju, a déclaré dans son discours de bienvenue que la route renforcerait davantage les liens entre les deux nations.   Il a également souligné que cette initiative constituait une étape importante dans le renforcement des relations entre les deux pays.   Il a été souligné que la décision de nommer cette route en l'honneur de feu Abebe Bikila, dont le triomphe remarquable aux Jeux olympiques de Tokyo de 1964 avait inspiré le monde, constituait un geste profondément significatif.   Ce triomphe a non seulement suscité une immense fierté en Éthiopie, mais a également établi un lien durable avec le peuple japonais.
L'Éthiopienne Tigist Assefa a battu le record du monde du marathon féminin avec un temps de 2:15:50 à Londres.
Apr 27, 2025 4981
Addis-Abeba, le 27 avril 2025 (ENA) : - L'Éthiopienne Tigist Assefa a pulvérisé le record du monde féminin de 26 secondes au marathon TCS de Londres, en courant 2:15:50*, remportant ainsi la course sur route World Athletics Platinum Label, dimanche (27).   La médaillée d'argent olympique a devancé la Kényane Joyciline Jepkosgei pour décrocher sa première victoire au marathon de Londres, après avoir terminé deuxième derrière Peres Jepchirchir l'année dernière.   Le temps de 2:16:16 de Jepchirchir l'année dernière était également un record du monde féminin, et Tigist Assefa a amélioré ce temps en terminant en force pour s'imposer avec près de trois minutes d'avance sur Jepkosgei (2:18:43). La championne olympique néerlandaise Sifan Hassan a terminé troisième (2:18:59).   Compte tenu de la force du peloton, le record du monde féminin était l'objectif. Dans cette optique, le groupe de tête composé de Jepkosgei, Assefa, Hassan et Megertu Alemu a suivi les meneuses d'allure sur les 5 km en un temps fulgurant de 15 min 34 s, non seulement dans le rythme visé de 2 min 15 s, mais aussi en dessous de 2 min 12 s.   Le quatuor a maintenu ce rythme sur les 10 km, atteignant cette marque en 31 min 16 s. Assefa et Jepchirchir se sont échappées à mi-parcours, qu'elles ont franchi en 1 min 06 s 40 s, 10 secondes devant Hassan.   Le duo de tête a continué à creuser l'écart et, après avoir franchi les 35 km en 1 min 52 s 12 s, Assefa a créé l'échappée. Un 24e mile en 5 min 03 s a fait la différence et, au 40e km, Assefa comptait 56 secondes d'avance.   Elle a franchi la ligne d'arrivée en 2 h 15 min 50 s, soit le troisième meilleur temps de sa carrière, derrière son temps de 2 h 11 min 53 s remporté à Berlin en 2023, qui constituait à l'époque un record du monde pour un marathon féminin en course mixte, et son temps de 2 h 15 min 37 s, également réalisé à Berlin en 2022.   Peu de temps plus tard, la course masculine a été remportée par le Kényan Sabastian Sawe en 2 h 02 min 27 s, soit le deuxième meilleur temps jamais réalisé au marathon de Londres. Le détenteur du record du monde du semi-marathon, l'Ougandais Jacob Kiplimo, a terminé deuxième pour ses débuts sur marathon, avec un temps de 2 h 03 min 37 s.
Environnement
L’Éthiopie démontre un engagement fort et un leadership mondial en matière d’action climatique avant la COP32
Nov 13, 2025 65
Addis Ababa le 13 novembre,2025 (ENA) L'Éthiopie a réaffirmé son leadership inébranlable en matière de climat en marge de l'événement de haut niveau de la COP30 intitulé « De Bakou à Belém : les progrès de l'Éthiopie en matière de résilience climatique et de croissance verte (bilan) », co-organisé par le gouvernement éthiopien et le PNUD au pavillon éthiopien au Brésil. Le ministre d'État chargé de la planification et du développement, Seyoum Mekonen, a souligné les progrès réalisés par l'Éthiopie en un an. Il a détaillé certaines des avancées clés réalisées grâce à une économie à faibles émissions et résiliente au changement climatique, portée par des initiatives majeures telles que le lancement du NDC 3.0 et de la stratégie de développement à long terme à faibles émissions et résiliente au changement climatique (LT-LEDS), selon le ministère de la Planification et du Développement. Parmi les actions concrètes, citons l'initiative Green Legacy, qui a permis de planter plus de 48 milliards d'arbres depuis 2019, la transition vers la mobilité électrique et les énergies propres, notamment le GERD, l'initiative de développement des corridors et l'expansion de l'agriculture intelligente face au climat grâce à des programmes tels que YeLemat Tirufat et le développement des corridors ruraux. Le leadership régional et continental de l'Éthiopie a également été salué, en particulier sa gestion habile de l'organisation du deuxième Sommet africain sur le climat (ACS2), qui a réuni les nations africaines autour d'une vision commune pour une croissance durable et un financement climatique équitable, tout en guidant la région lors de la COP30. En vue d'accueillir la COP32 en 2027 à Addis-Abeba, la vision de l'Éthiopie reste claire : accélérer les actions transformatrices au niveau national tout en défendant la voix collective de l'Afrique sur la scène mondiale. Des participants de haut niveau, notamment du PNUD, du Danemark, du président de l'AGN (Tanzanie) et d'institutions mondiales telles que le NDCP, la Fletcher School basée à Washington DC et Woodwell, ont salué l'engagement de l'Éthiopie à renforcer la résilience nationale et la coopération internationale pour un avenir plus vert et plus inclusif.
L’Éthiopie a été choisie pour accueillir la COP32 en 2027, consolidant ainsi son rôle de leader climatique de l’Afrique.
Nov 12, 2025 170
Addis-Abeba, le 12 novembre 2025 (ENA) : - L’Éthiopie vient de franchir une étape diplomatique décisive en obtenant le soutien officiel du Groupe africain de négociateurs (GAN) pour organiser la 32e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP32) à Addis-Abeba en 2027.   Selon le ministère de la Planification et du Développement, cette décision, transmise aujourd’hui au Secrétariat de la CCNUCC, consacre la place de l’Éthiopie à l’avant-garde de la diplomatie climatique mondiale.   Ce succès s’inscrit dans la continuité du deuxième Sommet africain sur le climat (SAC2), tenu à Addis-Abeba en septembre 2025, qui avait rassemblé plus de 26 000 participants et abouti à l’adoption de la Déclaration d’Addis-Abeba, marquant une position africaine unifiée face aux défis climatiques.   L’ambassadeur d’Éthiopie au Brésil, Leulseged, a salué cette avancée, rappelant que l’Éthiopie s’engage résolument à promouvoir des solutions climatiques africaines, portées par le continent lui-même.   Il a ajouté que le succès du SAC2 a profondément transformé la perception mondiale de l’Afrique, passée du statut de « victime du changement climatique » à celui de leader, innovateur et moteur de solutions durables.   La Déclaration d’Addis-Abeba et son Appel à l’action servent désormais de référence pour orienter la participation africaine dans les négociations climatiques internationales.   S’inscrivant dans cette dynamique, l’ambassadeur a évoqué deux initiatives stratégiques lancées sous la direction du Premier ministre éthiopien : le Pacte africain pour l’innovation climatique (ACIC) et le Fonds africain pour le climat (ACF).   Ces mécanismes visent à mobiliser jusqu’à 50 milliards de dollars par an d’ici 2030 afin de stimuler les investissements verts et d’amplifier les solutions climatiques conçues et mises en œuvre par les Africains.   Enfin, Leulseged a salué le rôle de la Commission de l’Union africaine dans ce processus et réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie à transformer les acquis du SAC2 en résultats tangibles, consolidant ainsi le leadership climatique de l’Afrique à l’approche de la COP32 à Addis-Abeba.
Une responsable de l’Union africaine salue le rôle moteur de l’Éthiopie dans la protection de l’environnement
Nov 11, 2025 226
Addis Ababa le 11 novembre,2025 (ENA) L’Éthiopie montre la voie en veillant à ce que l’Afrique engage résolument la transition vers un environnement plus vert et participe activement à la lutte contre le changement climatique, a déclaré Janet Edeme, responsable de la Division du développement rural à la Commission de l’Union africaine (CUA). Lancée en 2019, l’initiative « Green Legacy » (Héritage vert) de l’Éthiopie a récemment remporté le prix de la FAO pour la gestion et l’utilisation durables des forêts, décerné par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Ce prix distingue les efforts remarquables du pays en matière de reboisement, de préservation de la biodiversité et de gestion durable des terres. Dans une interview exclusive accordée à l’ENA, Mme Edeme a rappelé que la préservation de l’environnement constitue un enjeu crucial pour l’Afrique, dont les terres subissent une forte dégradation. Évoquant les questions liées à la réforme agraire, elle a insisté sur la nécessité de s’attaquer aux causes de la dégradation environnementale. Selon elle, l’Union africaine a élaboré un plan d’action stratégique décennal définissant la manière dont le continent entend faire face à la dégradation des sols dans le contexte du changement climatique. Mme Edeme a souligné le rôle essentiel des États membres dans cette lutte, à travers la mise en œuvre de cadres continentaux, l’élaboration de politiques nationales et la réalisation d’initiatives concrètes sur le terrain. Affirmant que la terre constitue un pilier de la lutte contre le changement climatique en Afrique, la responsable a salué les efforts de l’Éthiopie : « L’Éthiopie montre la voie, non seulement en matière de verdissement de notre environnement, mais aussi dans sa contribution à la lutte contre le changement climatique. » Elle a ajouté que, dans le sillage de l’Éthiopie, plusieurs pays africains élaborent aujourd’hui leurs propres politiques environnementales pour renforcer leur résilience climatique. Pour Mme Edeme, ces initiatives jouent un rôle déterminant dans le verdissement, le reboisement, la plantation d’arbres et la conservation des sols : « Je pense que ce que fait l’Éthiopie est tout à fait exemplaire », a-t-elle déclaré. Depuis le lancement de Green Legacy, l’Éthiopie a planté plus de 48 milliards d’arbres en sept ans. Cette initiative a permis de faire passer la couverture forestière nationale de 17,2 % à plus de 23,6 %, grâce à des campagnes annuelles de plantation à grande échelle. Ces efforts ont renforcé la couverture forestière, réhabilité des écosystèmes dégradés et amélioré la résilience climatique du pays — un modèle inspirant pour l’ensemble du continent africain.
Selon le conseiller en écosystèmes du PNUD, l’Éthiopie fait figure d’exemple dans la conservation de la biodiversité et la protection de la faune au profit des populations locales.
Nov 4, 2025 379
Addis Ababa 4 novembre,2025 (ENA) L'initiative « Green Legacy » (Héritage vert) de l'Éthiopie est exemplaire pour les pays de la région et du monde entier ; le PNUD reste déterminé à travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, a déclaré Doley Tshering, conseiller technique principal du PNUD pour les écosystèmes et la biodiversité. Lancée en 2019, l'initiative « Green Legacy » (GLI) a été largement saluée par divers acteurs internationaux, dont les Nations unies, comme un modèle en matière d'action climatique et de développement durable. Dans une interview exclusive accordée à l'ENA, le conseiller technique principal du PNUD pour les écosystèmes et la biodiversité a déclaré que le gouvernement éthiopien ne se contentait pas de relever les défis liés à la conservation de la riche biodiversité pour les générations futures, mais veillait également à ce que la nature, les écosystèmes et la faune sauvage profitent à la population. « Je pense que l'Éthiopie est un leader dans le cadre de l'initiative Green Legacy. C'est la bonne démarche à suivre. Le pays est doté d'écosystèmes riches. » Il a expliqué que les mesures prises par le gouvernement pour préserver cet héritage pour les générations futures, tout en veillant à ce que l'économie du pays et la population actuelle en tirent profit, sont extrêmement importantes. Pour le conseiller en matière d'écosystèmes et de biodiversité, l'Éthiopie est un exemple pour les pays de la région et du monde entier. « Je pense que l'Éthiopie est un leader dans ce domaine », a-t-il ajouté. Selon lui, le PNUD reste déterminé à travailler avec le gouvernement éthiopien et les gouvernements de la région. « Nous sommes ici pour travailler en étroite collaboration avec le gouvernement, en l'aidant à mettre en œuvre ses stratégies importantes, notamment celles qu'il a documentées et élaborées dans la Stratégie et le Plan d'action pour la biodiversité en Éthiopie. » Le PNUD travaille en étroite collaboration et directement avec le gouvernement éthiopien, la société civile et d'autres parties prenantes pour aider à protéger les écosystèmes et la biodiversité ici et dans la région, a-t-on appris. L'Éthiopie a planté plus de 48 milliards d'arbres depuis le lancement de l'initiative Green Legacy il y a sept ans. Cette initiative donne des résultats tangibles en matière de restauration de l'environnement, de développement économique et de résilience des communautés. Depuis son lancement en 2019, l'initiative a entraîné une augmentation remarquable de la couverture forestière, qui est passée de 17,2 % à plus de 23,6 %. La GLI comprend des campagnes annuelles de plantation d'arbres à grande échelle qui ont considérablement augmenté la couverture forestière et contribué à la réhabilitation de l'environnement et à la résilience climatique.
Les plus consultés
Le Premier ministre a clairement indiqué que cinq problèmes en Éthiopie doivent être équilibrés.
Jun 14, 2022 17294
Lors de la 13e réunion ordinaire de la chambre des représentants du peuple, le Premier ministre a répondu aux questions posées par les membres du parlement notant qu'il est important de maintenir l'équilibre de cinq questions. Selon le premier ministre, la démocratie et la paix, les affaires ethniques et nationales, les droits des individus et des groupes, l'histoire d'hier et l'épreuve d'hier ainsi que l'intérêt national et les relations internationales. Selon l'explication donnée sur le maintien de l'équilibre concernant les droits des individus et des groupes, il a indiqué que les noms de groupe ne devraient pas être nommés après avoir commis un crime contre la personne. Le Premier ministre a déclaré que l'équilibre entre l'histoire d'hier et le test d'hier devait être maintenu ; l'intérêt national et les relations internationales doivent être préservés. Voilà le résumé de la réponse et des explications données par le Premier ministre Abiy Ahmed lors de la 13e réunion ordinaire de la 6e chambre des représentants du peuple. En considérant les défis qui se sont produits au cours des 4 derniers mois, il est important d'équilibrer les développements et les pertes qui se sont produits.Au cours des dernières années, malgré les défis du COVID-19, de la guerre et de la sécheresse, de nombreux travaux ont été réalisés.4700 kilomètres de routes ont été construits au cours des 4 dernières années.Après le changement, 116 routes piétonnes de large et 151 kilomètres de route goudronnée ont été construites à Addis-Abeba.504 km de route ont été construits dans la zone East Gojam au cours des 2 dernières années.La télécommunication comptait 38 millions d'utilisateurs auparavant et maintenant elle compte 65, 5 millions de clients.Alors q’on dit qu'il faut en faire plus, il n'est pas nécessaire de nier ce qui a été fait.Malgré la guerre et l'instabilité, il y avait 4 sucreries et maintenant il y en a 9.La raison de la pénurie de sucre pendant la construction de l'usine sucrière est due à la forte demande.La destination de la compagnie aérienne était de 115 et maintenant elle est de 127. Le revenu de la compagnie aérienne était de 3, 3 milliards de dollars avant le changement. Maintenant, après le changement, c'est 4, 8 milliards de dollars.La compagnie aérienne éthiopienne a servi 22 millions de passagers.28% des terres agricoles ont été cultivées en tracteur alors que 45% en grappe.Le blé d'été devrait être de 23-24 millions de quintaux.Le gouvernement a accordé 15 milliards de birr d'aide au développement.
Article vedette
La quête de l'Éthiopie pour un accès à la mer Rouge, une nécessité existentielle générant des retombées positives au niveau régional.
Nov 10, 2025 253
Traduit de l'article anglais de Yordanos D. Deuxième pays le plus peuplé d’Afrique et doté d’une économie en croissance rapide, l’Éthiopie se trouve aujourd’hui face à un enjeu stratégique majeur : l’accès à la mer Rouge.   Cette question ne se limite pas à une revendication politique ou symbolique.   Il s’agit, pour le pays, d’une nécessité existentielle, profondément liée à sa trajectoire économique, à sa sécurité, à la coopération régionale et à la stabilité durable de la Corne de l’Afrique.   L’accès à la mer Rouge est ainsi bien plus qu’un simple droit : c’est un facteur déterminant de développement et de survie nationale.   Historiquement, l’Éthiopie a toujours été connectée à la mer Rouge à travers ses ports de Massawa et d’Assab, qui ont pendant des siècles servi de portes d’entrée vitales pour le commerce international et les échanges économiques.   Ces ports ont permis au pays de s’intégrer pleinement aux routes commerciales mondiales, de renforcer son influence régionale et de soutenir la prospérité de ses populations.   Cependant, la sécession de l’Érythrée en 1993 a profondément changé cette dynamique. Pour la première fois de son histoire, l’Éthiopie s’est retrouvée enclavée, privée d’un accès direct à la mer.   Une situation qui, au-delà des enjeux pratiques, a constitué un véritable bouleversement stratégique et économique.   Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, « une population de plus de 120 millions d’habitants ne peut rester enclavée.   La génération actuelle ne doit pas léguer à la postérité une nation isolée géographiquement. » Cette déclaration illustre la gravité de la question : l’accès à la mer Rouge n’est pas un luxe, mais un impératif national, une condition préalable à la réalisation des ambitions économiques et sociales du pays.   La perte du port d’Assab, intervenant sans fondement juridique ni approbation populaire, a engendré un fardeau économique considérable.   Il ne s’agit pas d’une simple revendication historique, mais d’une demande légitime, fondée sur des droits historiques, géographiques, économiques et légaux.   Le rôle stratégique de la mer Rouge ne se limite pas à l’Éthiopie. Cette étendue maritime est un axe vital du commerce mondial, traversé par une part importante des échanges pétroliers internationaux et par les flux commerciaux reliant l’Asie, l’Europe et l’Afrique.   Plusieurs puissances mondiales y ont implanté des bases militaires, soulignant son importance géopolitique.   Dans ce contexte, la situation de l’Éthiopie, située à quelques dizaines de kilomètres de la mer, devient d’autant plus préoccupante : le pays ne peut se permettre de rester isolé de cette voie maritime stratégique.   Face à ces défis, l’Éthiopie adopte une approche résolument pacifique et constructive.   Le pays cherche à rétablir son accès à la mer Rouge par la négociation et la coopération mutuelle, privilégiant les solutions diplomatiques et juridiques. Cette approche s’inscrit dans une vision régionale plus large, visant à renforcer la stabilité, la paix et la prospérité dans la Corne de l’Afrique.   L’accès maritime, loin d’être un enjeu exclusif à l’Éthiopie, représente également une opportunité pour les pays côtiers et pour l’ensemble de la région : il peut favoriser le commerce, stimuler l’investissement et renforcer la collaboration interétatique.   Pour l’Éthiopie, la quête de la mer Rouge ne relève pas uniquement de la stratégie économique.   Elle s’inscrit dans une démarche de leadership régional, où le pays cherche à promouvoir la coopération, la non-ingérence et le respect mutuel.   La stabilité de la Corne de l’Afrique dépend en grande partie de l’intégration et de la coopération entre ses États.   Dans ce cadre, l’Éthiopie considère son accès maritime comme un moteur de confiance et de collaboration, capable de générer des retombées positives pour tous les acteurs régionaux.   Cependant, cette aspiration se heurte à des tensions historiques et géopolitiques persistantes.   L’Égypte, en particulier, a souvent cherché à freiner les initiatives éthiopiennes, notamment sur le contrôle des ressources du Nil Bleu, et continue de diffuser des discours qui s’opposent à la souveraineté éthiopienne sur ses droits d’accès à la mer Rouge.   L’Érythrée, de son côté, a parfois servi d’instrument à ces manœuvres, en s’alignant sur certaines positions égyptiennes, comme en témoigne son rejet du Grand barrage de la Renaissance.   Le barrage est un projet stratégique majeur, symbole de la modernisation et de l’intégration régionale de l’Éthiopie qui représente un instrument d’émancipation économique et énergétique pour le pays et un moteur d’inspiration pour toute l’Afrique.   Selon les propres mots d’Isaias Afwerki, président de l’Érythrée, le soutien de l’Égypte à l’indépendance érythréenne n’était pas motivé par le bien-être du peuple érythréen, mais par une stratégie visant à affaiblir l’Éthiopie, acteur clé du bassin supérieur du Nil.   Cette dynamique démontre comment certaines alliances extérieures ont historiquement cherché à déstabiliser l’Éthiopie et, par ricochet, toute la région.   L’Égypte et l’Érythrée ont d’ailleurs été impliquées dans la prolongation et l’aggravation de conflits dans la Corne de l’Afrique, y compris au Soudan, perturbant durablement la stabilité régionale.   Malgré ces obstacles, l’Éthiopie maintient une politique cohérente de dialogue et de coopération. Le pays privilégie une approche gagnant-gagnant avec ses voisins, basée sur la non-ingérence, le respect des souverainetés et le partage équitable des bénéfices économiques.   Le Premier ministre Abiy Ahmed a réaffirmé que la recherche d’un accès à la mer Rouge se ferait exclusivement par des moyens pacifiques et légaux, soulignant que le développement éthiopien profiterait également aux pays voisins et renforcerait l’intégration régionale.   Les efforts de l’Éthiopie se traduisent concrètement par des projets d’infrastructure de grande envergure, conçus pour faciliter la connectivité régionale et stimuler le commerce.   Routes, voies ferrées et interconnexions électriques sont autant de vecteurs de développement, démontrant la capacité du pays à transformer un défi géopolitique en opportunité collective.   L’accès à la mer Rouge est perçu comme un catalyseur pour l’investissement, le commerce et la coopération économique, susceptible de profiter à l’ensemble de la région.   Sur le plan économique, l’enjeu est crucial. Il y a trente ans, l’Éthiopie disposait de deux ports pour une population de 46 millions d’habitants et une économie de 13 milliards de dollars.   Aujourd’hui, la population dépasse les 120 millions et l’économie a été multipliée par vingt, ce qui rend l’accès maritime indispensable pour soutenir le commerce, l’industrie et le développement durable.   La sécurisation d’un port maritime fiable constitue donc une priorité stratégique, capable de soutenir la croissance démographique et économique du pays tout en consolidant son rôle régional.   En conclusion, la quête éthiopienne pour un accès à la mer Rouge dépasse largement la simple dimension territoriale.   Elle représente un impératif national, un vecteur de développement et un instrument de stabilité régionale. L’Éthiopie cherche à atteindre cet objectif par la coopération, le dialogue et la négociation pacifique, transformant une nécessité historique en une opportunité contemporaine.   Selon le Premier ministre Abiy Ahmed, « l’existence même de l’Éthiopie est liée à la mer Rouge. » Réaliser cette aspiration, dans le respect des droits légitimes et des principes de coopération, constitue un moteur de prospérité collective et un levier pour la paix durable dans la Corne de l’Afrique.   En promouvant des solutions mutuellement bénéfiques, l’Éthiopie illustre la manière dont un pays peut, même confronté à des défis géopolitiques complexes, transformer des contraintes historiques en opportunités de développement économique, d’intégration régionale et de stabilité politique.   L’accès à la mer Rouge est ainsi non seulement une nécessité vitale pour l’Éthiopie, mais également un catalyseur potentiel de coopération, de prospérité et de paix dans toute la région.   À noter : les points de vue présentés dans cet article sont propres à son auteur et ne représentent pas nécessairement la position officielle de l'ENA.
Le Premier ministre Abiy Ahmed pilote d’importantes initiatives nationales et internationales dans des secteurs stratégiques
Nov 3, 2025 373
En octobre 2025, le Premier ministre a pris une série d'engagements nationaux et internationaux axés sur le développement des infrastructures, la transformation rurale, la réforme de la gouvernance et la coopération diplomatique. Voici un bref résumé du mois écoulé : Sur le développement urbain est les incestissements directs étrangers L'un des moments forts du mois a été la pose de la première pierre de l'usine d'engrais à base d'urée, un projet phare développé dans le cadre d'un partenariat entre Ethiopian Investment Holdings et le groupe Dangote. Avec une capacité de production annuelle de trois millions de tonnes, l'usine utilisera le gaz naturel provenant des gisements de Calub, transporté par un pipeline de 108 kilomètres. Ce projet est la pierre angulaire de la stratégie de l'Éthiopie visant à atteindre l'autosuffisance en engrais et à améliorer la productivité agricole. Dans la région somalienne, le Premier ministre a également inauguré la raffinerie de pétrole de Gode, développée par Golden Concord Group Limited (GCL). Conçue pour traiter 3,5 millions de tonnes de pétrole brut et de condensats par an provenant du champ pétrolier de Hilala, cette raffinerie représente une étape importante dans la voie de l'indépendance énergétique de l'Éthiopie. En complément de ces étapes importantes, le Premier ministre a inauguré la première phase du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) d'Ogaden à Calub. Cette installation, d'une capacité de production annuelle de 111 millions de litres et capable de générer 1 000 mégawatts d'énergie, renforce la base industrielle de l'Éthiopie tout en apportant une contribution essentielle à la production d'engrais et à la production d'énergie. Lors de sa visite à Jigjiga, dans la région somalienne, le Premier ministre a pu constater la transformation rapide de la ville depuis sa dernière visite en janvier 2025. Des milliers de nouveaux logements sont en cours de construction et les projets de développement du corridor améliorent visiblement le bien-être urbain. Il a salué le projet « Dine for Generations », en voie d'achèvement dans la région somalienne, qui ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine du tourisme et stimule la croissance économique régionale. Le Premier ministre Abiy Ahmed, accompagné de membres du comité exécutif du Parti de la prospérité, a visité le projet de développement du corridor qui s'étend de Sar Bet à German Square, englobant l'usine de confection et la zone de Furi. Couvrant 589 hectares, il s'agit du deuxième plus grand corridor urbain après Kazanchis. Le projet comprend 16,5 kilomètres de routes asphaltées, 33 kilomètres de voies piétonnes, des places, des installations sportives et récréatives, l'aménagement des berges et plus de 1 100 commerces. Cette initiative incarne la vision plus large de l'Éthiopie, qui consiste à créer des villes modernes, agréables à vivre et économiquement dynamiques. Sur la transformation ruruale et la modernisation Agricole Dans le cadre de la promotion du programme de développement rural de son gouvernement, le Premier ministre a présidé la remise de villages ruraux modèles construits grâce au programme volontaire de la saison des pluies dans les zones d'Halaba, Kembatta, Hadiya et Silte. Chaque maison de ces villages du corridor rural est équipée d'énergie solaire, de systèmes de biogaz, d'installations sanitaires et d'abris pour animaux, ce qui améliore considérablement l'hygiène, le confort et la productivité des familles rurales. Ces villages modèles marquent un nouveau chapitre dans la mission de l'Éthiopie visant à améliorer le niveau de vie rural et à promouvoir des moyens de subsistance durables. Le Premier ministre a encouragé les dirigeants régionaux à étendre ces initiatives, en fixant un objectif de 100 nouvelles maisons par zone d'ici l'année prochaine.   Lors de sa visite dans la zone d'East Shewa, dans la région d'Oromia, le Premier ministre a également examiné la récolte de blé de la saison des pluies et lancé les activités de production de blé d'été. Il a évalué les progrès réalisés dans les filières de la banane, de la papaye et de la pisciculture, soulignant l'adoption croissante de l'agriculture mécanisée comme un moteur majeur de la productivité et de l'autosuffisance. Il a également inauguré le projet de développement de l'irrigation de la rivière Welmel à Delo-Mena Woreda, dans la zone de Bale. Une fois pleinement opérationnel, le projet permettra d'irriguer 9 687 hectares de terres agricoles, ce qui profitera à 20 000 ménages agricoles et renforcera la résilience à la sécheresse, la souveraineté alimentaire et l'emploi rural. Sur la gouvernance économique et l’examen macro économique Sur le site du projet Koysha, le Premier ministre a convoqué une session d'examen stratégique avec le Conseil des ministres afin d'évaluer les performances macroéconomiques des 100 premiers jours de l'exercice fiscal 2018 en Éthiopie. L'examen a porté sur les réalisations, les défis et les priorités stratégiques, soulignant la résilience économique soutenue de l'Éthiopie dans un contexte d'incertitude mondiale. Le taux de croissance du PIB national s'est établi à 9,2 % pour l'exercice 2017, soulignant le succès des réformes visant à favoriser une croissance inclusive et diversifiée. Sur la modernisation judiciaire grâce à la transformation numérique Fort du succès de la stratégie numérique 2025, le Premier ministre a annoncé la prochaine stratégie numérique 2030, axée sur la promotion de l'automatisation et l'amélioration de la prestation des services publics. Il a félicité la Cour suprême fédérale pour la mise en place d'un système judiciaire intelligent comprenant la transcription automatisée, les audiences virtuelles et un système intégré de gestion des dossiers qui permet aux justiciables de suivre les affaires en ligne. Couvrant à ce jour 24 branches fédérales, cette innovation marque une étape importante vers une justice transparente et accessible dans toute l'Éthiopie. Sur les media, la culture et le tourisme Le Premier ministre Abiy Ahmed a assisté au lancement du média panafricain Pulse of Africa, une plateforme qu'il avait initialement proposée lors de la 35e session ordinaire de la Conférence de l'Union africaine en 2022. Cette initiative vise à amplifier les perspectives africaines, à contrer les représentations négatives du continent et à renforcer l'unité africaine grâce à des récits communs. Dans son allocution, le Premier ministre a souligné que Pulse of Africa marque une étape importante pour permettre aux Africains de raconter leur propre histoire et de façonner leur image à l'échelle mondiale.   Accompagné de la Première dame Zinash Tayachew et d’une délégation de haut niveau composée d’anciens et d’actuels dirigeants, le Premier ministre s’est rendu dans la zone de Bale afin d’évaluer les principaux projets de développement qui intègrent la préservation du patrimoine naturel au progrès national. La délégation a visité le parc national des montagnes de Bale, l’une des zones naturelles les plus écologiquement diversifiées et économiquement importantes d’Éthiopie. Le Premier ministre y a observé les projets touristiques en cours, notamment le Dinsho Lodge, presque achevé au cœur du parc, et le Sof Omer Luxury Lodge, situé près de la célèbre grotte de Sof Omer. Ces deux initiatives s’inscrivent dans le cadre du plan stratégique décennal visant à faire du tourisme un levier majeur de la transformation économique du pays. Le projet de développement de la grotte de Sof Omer complète ces efforts en améliorant l’accès et les infrastructures destinées aux visiteurs autour de l’un des sites naturels les plus emblématiques d’Éthiopie. La délégation a également inspecté le projet de modernisation de la route Robe–Goro–Sof Omer–Ginir Junction, une route à double voie asphaltée comportant cinq ponts, reliant les zones agricoles productives de l’est et du centre du Bale au reste du pays. Cette infrastructure modernisée vise à améliorer la mobilité régionale, renforcer l’intégration économique et faciliter l’accès aux principales destinations touristiques, notamment le parc national des montagnes de Bale et la grotte de Sof Omer. Le Premier ministre a en outre examiné le projet de contrôle des crues de la rivière Weib, conçu pour réguler le débit d’eau à travers le réseau de grottes, assurer leur accessibilité tout au long de l’année et protéger leur écosystème. Il a également observé les efforts de développement touristique dans le cluster d’Harenna, comprenant la construction du Rira Eco Lodge, de nouveaux points de vue panoramiques, de restaurants et d’aires de dégustation de café le long des itinéraires menant à Tulu Dimtu, le plus haut sommet du parc. Ces projets visent à promouvoir un tourisme durable, à créer des emplois locaux et à mettre en valeur la richesse naturelle et culturelle de la région de Bale. La visite s’est achevée à la cascade de Fincha Habera, où la délégation a exploré un paysage exceptionnel abritant le renard roux d’Éthiopie, une faune aviaire diversifiée et des formations géologiques remarquables, telles que les pics rocheux de Rafu. La région, qui a récemment révélé un réseau de grottes nouvellement découvert, accueillera bientôt un site de glamping destiné à promouvoir le tourisme écologique. À l’issue de la visite, le Premier ministre Abiy Ahmed a souligné que l’Éthiopie est une terre d’abondance et d’opportunités, exhortant les citoyens à préserver et valoriser les richesses naturelles et humaines du pays pour les générations futures. La délégation a collectivement réaffirmé l’importance d’une gestion responsable, de l’unité nationale et d’un développement visionnaire pour bâtir un avenir durable et prospère pour l’Éthiopie. Engagement parlementaire et discours national Dans son récent discours devant le Parlement éthiopien, le Premier ministre Abiy Ahmed a mis en avant les progrès substantiels réalisés par le pays en matière de réformes économiques, de diversification et de développement des infrastructures. Il a souligné que la transition de l’Éthiopie d’une économie essentiellement agricole vers une croissance industrielle et tertiaire produit des résultats remarquables, citant notamment l’expansion rapide du secteur agricole, les recettes d’exportation record et l’augmentation des réserves de change.   Les investissements majeurs dans les initiatives écologiques, les infrastructures de transport et les projets énergétiques transforment la productivité et renforcent la durabilité, tandis qu’une gestion prudente de la dette et des subventions ciblées ont contribué à stabiliser l’inflation. Le Premier ministre a également insisté sur l’importance accordée par le gouvernement au renforcement des capacités institutionnelles, à l’accélération de la numérisation, à la formation de millions de jeunes au codage et à la modernisation de la prestation des services publics grâce à la mise en place de centres à guichet unique à travers le pays. Sur le plan de la paix et de la gouvernance, Abiy Ahmed a réaffirmé l’engagement de l’Éthiopie en faveur de la stabilité, du dialogue et de l’unité nationale, tout en mettant en garde contre les acteurs internes et externes cherchant à déstabiliser le pays. Il a insisté sur le fait que la seule voie viable pour l’Éthiopie réside dans une transition politique pacifique et la consolidation de la démocratie. En vue des prochaines élections nationales, il a assuré au Parlement que le gouvernement était prêt à garantir un processus électoral équitable et inclusif. Abordant les relations extérieures, le Premier ministre a réaffirmé le droit de l’Éthiopie à une utilisation équitable des eaux du Nil et a appelé à une coopération accrue avec les pays voisins. Concernant la mer Rouge, il l’a qualifiée de préoccupation historique et économique légitime que l’Éthiopie entend résoudre par le dialogue et le développement mutuellement bénéfique, soulignant que la croissance du pays est étroitement liée à la paix et à la prospérité régionales. Sur les engagements diplomatiques et la coopération régionale Sur la scène internationale, le Premier ministre Abiy Ahmed a conduit la délégation éthiopienne au 24ᵉ sommet de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement du COMESA, tenu à Nairobi (Kenya) sous le thème : « Tirer parti de la numérisation pour approfondir les chaînes de valeur régionales en faveur d’une croissance durable et inclusive. » Dans son discours au sommet, le Premier ministre a souligné que la transformation numérique de l’Afrique représente une opportunité historique de réécrire son récit économique et de renforcer l’intégration continentale. Il a réaffirmé la volonté de l’Éthiopie de travailler en partenariat avec les autres pays de la région afin de promouvoir un avenir numérique commun et inclusif.   En marge du sommet, Abiy Ahmed a tenu plusieurs rencontres diplomatiques bilatérales, notamment avec le président Hassan Sheikh Mohamud de la République fédérale de Somalie, pour discuter de questions bilatérales et régionales d’intérêt commun, ainsi qu’avec le Dr Constantinos Kombos, ministre des Affaires étrangères de la République de Chypre, dans le but de renforcer la coopération politique et économique entre leurs deux nations. Reconnaissance des contribuables et réforme de la gouvernance Lors de la 7ᵉ cérémonie annuelle de reconnaissance des contribuables loyaux, le Premier ministre Abiy Ahmed a rendu hommage aux contribuables exemplaires pour leur rôle déterminant dans le développement de l’Éthiopie. Il a rappelé que les recettes fiscales sont investies dans les biens publics et les projets d’infrastructure essentiels, tout en exhortant l’ensemble des citoyens à promouvoir la transparence et à rejeter la corruption. Le Premier ministre a souligné que l’intégrité collective et la responsabilité partagée constituent des piliers fondamentaux pour bâtir une nation juste et prospère. Tout au long du mois d’octobre 2025, le leadership décisif et les initiatives visionnaires du Premier ministre dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, de la rénovation urbaine, de la justice et de la diplomatie ont illustré l’engagement constant de l’Éthiopie en faveur d’un développement inclusif et d’un progrès national durable.
Agence des nouvelles éthiopienne
2023